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SMS – un film à voir….

 

Résumé du film SMS de Gabriel Julien-Laferrière

Une comédie très touchante qui a le bon goût de ne pas trop martyriser l’électro sensibilité. Il aborde l’intolérance aux champs électro magnétiques tel un sujet social ordinaire. Les premières images sont pour les antennes relais plantées sur les toits.

Le téléphone portable harceleur, omniprésent, présenté comme un objet irritant majeur est le déclencheur d’une avalanche de catastrophes dans la vie du personnage principal. Ce papa commet l’erreur de courir après le voleur de son smartphone et en oublie son jeune fils sur le trottoir. Il cumule alors une série de gros pépins jusqu’à être mêlé malgré lui au kidnapping d’un ex industriel de la téléphonie mobile organisé par son frère électro sensible, désespéré, isolé, au bout du rouleau mais très énervé, incarné par Frank Dubosc.

 

L’otage est un ancien responsable d’Ericson, élu politique au conseil de l’Europe, en conflit d’intérêt. Il est séquestré dans le grenier d’une maison isolée, une couronne de téléphones portables sonnants et vibrants sur sa tête en guise de torture, ligoté face à une webcam diffusant la scène en permanence sur le web. Il mourra plus tard au pied d’une falaise après s’être battu avec son ravisseur. Le méchant est puni.

 

Le film prend parti semble-t-il pour le camp des lanceurs d’alerte. Diverses scènes témoignent de la volonté du réalisateur de faire triompher le groupe de revendications inventé de toute pièce par Frank Dubosc désespérément seul contre tous.

 

Nous n’échappons pas à quelques clins d’œil, clichés et polémiques habituelles de base. Un commerçant demande s’il doit se battre contre l’implantation d’une antenne relais sur son toit et si les ondes sont réellement nocives. On lui rétorque qu’elle sera installée en face s’il n’en veut pas chez lui. Un groupe de riverains marchant derrière un authentique mesureur d’ondes apparaît lors d’une scène en arrière-plan.

 

Les unes des journaux relatent dans les kiosques les méfaits de la téléphonie mobile sur fond de groupes d’adolescents, le kit piéton dans les oreilles, comme si le message du principe de précaution avait traversé les consciences.

 

Le papa finit par être innocenté. La police recherche activement son frère meurtrier dont elle ignore l’électro sensibilité. En vain puisque réfugié sur l’ilot d’un phare en pleine mer, ne recevant que les messages de pigeons voyageurs.

 

Un film qui ne ridiculise pas, qui fait rire et qui se termine bien.

http://www.lesuricate.org/sms-gabriel-julien-laferriere/

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