Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour août 2013

Cancer du cerveau « agressif » au Danemark

La Danish Cancer Society rapporte que le nombre d’hommes diagnostiqués avec un glioblastome , la forme la plus maligne de cancer du cerveau, a presque doublé au cours des dix dernières années. Hans Skovgaard Poulsen , le chef de neuro-oncologie à l’Hôpital Universitaire de Copenhague, parle d’ un «développement effrayant. »

La société ne l’a pas lié à  l’augmentation de téléphones cellulaires ou de toute autre chose. «Nous n’avons aucune idée de ce qui le cause », Poulsen a déclaré dans un  communiqué  émis par la Société danoise du cancer le 2 Novembre.
Pourtant l’étude Interphone  et le groupe mené en Suède par Lennart Hardell ont rapporté que l’utilisation du téléphone cellulaire à long terme est associée à des taux plus élevés de gliome. (Glioblastome est un type de gliome.)
« Je pense que les données personnelles sont exactes et valables, »a déclaré à Nouvelles Ondes Christoffer Johansen  de la Danish Cancer Society. . Johansen est un membre de l’équipe qui a travaillé sur l’ étude de cohorte danoise , qui enquêtait sur ​​les liens possibles entre les téléphones cellulaires et tumeurs du cerveau. Le groupe a longtemps maintenu qu’il n’y a aucune association. (Pour notre analyse de l’étude de cohorte danoise, suivez ce lien .)
Comme Poulsen, Johansen n’a fourni aucune explication quant à ce qui a conduit à cette ‘augmentation.
Joachim Schüz , qui travaillait à la Société danoise du cancer et qui travaille maintenant avec le CIRC , n’a pas pu être joint pour commenter. Schüz et Johansen étaient membres du projet Interphone et travaillent ensemble sur l’étude de cohorte danoise. 
Schüz a longtemps dit qu’il ne croit pas que les téléphones portables présentent un risque de tumeur cérébrale. Un de ses principaux arguments contre une association a été que les statistiques nationales du cancer sont demeurés relativement stables.Ce matin, nous avons entendu Joachim Schüz, qui est en voyage en Asie. Il nous dit que les nouvelles au sujet de l’augmentation de glioblastome est « en effet un sujet de préoccupation. » Comme Johansen, Schüz n’a pas d’explication pour ce qui pourrait être responsable de la hausse dans ces tumeurs cérébrales agressives, mais il ne croit pas que c’est à cause de meilleurs diagnostics.
Schüz ajouté qu’il ne voit « aucune raison de douter de la qualité de l’étude de cohorte danoise. »
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Use of cell phones linked to cancer of the eyes

Posted by Lloyd on October 14, 2010

Our eyes are one of our most important assets. For many of us a significant part of the information our brains receive comes through our eyes.

Can electromagnetic field exposures (EMFs) from cell phones and the like cause damage to our eyes?

Yes they can. The use of cell phones has been linked to cancer of the eye by a German study. Whats-more, using a cell phone may increase your chances of getting eye cancer by 300%, so the studies say.

Besides the development of eye cancer, cell phone radiation can also be responsible for the formation of cataracts. Burning of the eyes, pain behind the eyes, ‘floaters’ (actually little bits of gel that detach themselves from the inside of the eye and float around), and a general deterioration of the vision are all hallmarks of damage caused by cell phone radiation.

Tips To Reduce Cell Phone Radiation Exposure To Your Eyes

1. Try whenever possible, to use a land line phone instead of a cell phone. This will be easiest when you are at home, only using a cell phone when absolutely necessary will cut back on your exposure to this damaging radiation. Click here for my tips on reducing your exposure to cell phone radiation.

2. There are herbal products that offer protection from the effects of cell phone radiation and keep your eyes healthy. Both bilberry and ginko biloba are powerful antioxidants. These herbs are especially good at preventing and healing damage to the eyes, and bilberry can help to increase blood flow to the eye’s capillaries, which will help to heal any damage caused by radiation. The ability to perform as an antioxidant is also important in cleaning up any abnormal cells that may result from cell phone use.

3. If you wear eyeglasses like me, make sure that the frames are plastic rather than wire, the metal in the wire frame can act as an antenna. Like a radio or television antenna, this antenna can direct the cell phone radiation into your eyes and brain.

4. The mineral zinc has many beneficial uses for the body in general and can be particularly helpful in maintaining high levels of antioxidants in the eyes. I don’t advocate taking supplements on a long term basis, but taking zinc can be beneficial.

5. Increase your melatonin levels. You can take melatonin supplements but better still, help your body create the conditions so a natural supply of melatonin is assured.

There are those that advocate using EMF “chips”, “neutralizers” and “harmonizers” to gain protection from EMF radiation. Some of these devices are meant to be worn others you plug into your electrical supply, to supposedly protect yourself from cell phone radiation and other forms of EMF pollution. I DO NOT view these kinds of devices as a solution – some of them can be dangerous.

Take the necessary action to protect you and your family against the devastating effects of cell phone radiation and other EMFs on your eyes. Everyone, even if you do not personally use a cell phone, is exposed to EMFs whether it be from computer screens, wifi, cell phone towers, electrical wiring etc.

Take action now, protect your eyes from EMFs.

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Le Wi-Fi tuerait les arbres…

Ajout de blogue par Nicolas Mainville

Une étude nous provenant de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas, publiée à l’automne dernier, montre que les feuilles d’arbres exposées aux radiations des antennes d’internet sans-fil (fréquence entre 2412 à 2472 MHz) développeraient après quelques semaines d’exposition des lésions menant à la mort des feuilles. Ces mêmes radiations entraineraient aussi un ralentissement de la croissance des épis de maïs.

Cette étude, commandée par la ville de Alphen aan den Rijn, montre que 70% des arbres en milieu urbain développent de telles lésions alors que cette proportion n’était que de 10% il y a 5 ans. Les arbres en zone forestière hollandaise ne montreraient aucun de ces symptômes. C’est là des proportions surprenantes qui laissent croire que la multiplication des antennes Wi-Fi ne serait pas aussi bénigne que l’industrie des télécommunications aimerait prétendre. Alarmée par le dépérissement de la santé des arbres de la ville, la municipalité avait mandaté les chercheurs de l’Université de Wageningen d’élucider l’affaire.

Réactions prévisibles

Alors que cette étude n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique, déjà les instances de santé publique et les lobbys des communications se précipitent pour discréditer les conclusions de l’étude. Voilà une réaction prévisible d’une industrie qui dépend de cette technologie sur plusieurs plans.

La sortie de ce rapport alimente d’autant plus le débat entourant les impacts des ondes sur les organismes vivants, que ce soit les plantes, les abeilles ou les humains. Qui croire? Les lobbys industriels ou les études indépendantes? Je vous laisse choisir!

L’étude en question (en néerlandais): http://www.wageningenuniversity.nl/NL/nieuwsagenda/nieuws/Bomen101120.htm

Articles traitant de la question:

http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1332310/Is-Wi-Fi-killing-trees-Dutch-study-shows-leaves-dying-exposure-Wi-Fi-radiation.html

http://readwriteweb.com/cloud/2010/11/study-wi-fi-is-making-our-tree.php

source : http://www.greenpeace.org/canada/fr/Blog/le-wi-fi-tuerait-les-arbres/blog/33569/

 

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Monsieur Le Président….

Monsieur le Président de la République,

Dans le département de l’Ariège où j’habite, plus particulièrement en zone de montagne où on n’utilise pas de pesticides, les abeilles disparaissent en masse. De nombreux apiculteurs perdent 80 à 90% de leurs essaims chaque année, les abeilles ne rejoignant plus leurs ruches. Ils sont forcés de mettre la clé sous la porte ou de se reconvertir.

Les chauves-souris sortent en plein jour aux abords des maisons équipées de wifi… On les retrouve mortes2.

 Les petits crapauds-accoucheurs, qui « tulutaient » gaiement les soirs de printemps disparaissent aussi… sauf dans les rares endroits où les portables ne captent pas.

 Quand nous faisons de longues routes en voiture, nous sommes nombreux à observer qu’il y a de moins en moins d’insectes qui viennent se coller au pare-brise.

 Certains êtres humains – dont moi-même, depuis quatre ans et demie maintenant – se « terrent » littéralement, atteints de migraines très violentes, de troubles digestifs, de fortes palpitations entraînant une insuffisance respiratoire, d’une extrême fatigue, d’acouphènes épuisants, de douleurs musculaires et dorsales, de poussées de fièvre, céphalées intenses… (voir mon témoignage en annexe)

 Qu’avons-nous en commun, tous ces insectes et moi-même ?

 Le livre du biologiste Ulrich Warnke que vous trouverez ci-joint, Des abeilles, des oiseaux et des hommes l’explique de manière limpide. Ce que nous avons en commun, c’est la colonisation de la planète par les champs électromagnétiques artificiels (CEM). Cet ouvrage est une démonstration édifiante de l’impact des CEM sur le vivant.

 En ce qui concerne les humains, des centaines de personnes électrosensibles et/ou chimicosensibles sont obligées de partir de chez elles, les larmes aux yeux, quittent leur travail, leur famille, leurs amis, parfois se séparant, vendant tout ce qu’elles possèdent pour tenter de se soigner par des produits provenant souvent de l’étranger et non-remboursés par la Sécurité Sociale. Je vous invite à lire le petit livre de Marine Richard, Sous l’ondée, témoignage poignant et malgré tout poétique.

Des milliers d’autres (8 à 10% selon les estimations), sans que leur sensibilité soit encore devenue si extrême, souffrent aujourd’hui des champs électromagnétiques. Ils sont contraints de « blinder » leurs maisons. Ils souffrent au travail ou développent des pathologies diverses non-reconnues par la médecine officielle comme ayant un lien avec l’environnement électromagnétique. (Voir annexe 2 : alertes du monde médical)

 Des enfants, des collégiens, ne peuvent plus aller à l’école et suivent des cours à la maison. Des jeunes ne peuvent plus faire d’études secondaires en raison de migraines, acouphènes, problèmes digestifs… causés par les portables des copains et la wifi. J’en connais personnellement six.

 Une étude épidémiologique brésilienne d’envergure datant de 2010 montre que 80 % des cas de cancers dits « spécifiques » (reconnus pour être corrélés à des irradiations aux hyperfréquences) se trouvent à moins de cinq cents mètres d’une antenne-relais. Dans la même perspective, l’association Next-up affirme avoir mené une enquête auprès de l’état civil et constaté une surmortalité aux abords des antennes-relais : avant activation de l’antenne 8,5 à 8,9 décès pour 1000 habitants. Après l’activation pendant une période de douze mois : entre 20 et 50. D’ailleurs, il y a des villes où l’on a rebaptisé certaines rues : « la rue des Cancers »… Comme par hasard, toujours près d’une antenne de téléphonie.

 De nombreux groupements de médecins en France, en Europe et dans le monde, lancent des appels en raison de l’augmentation exponentielle de maladies graves, invalidantes ou mortelles, depuis l’implantation des antennes-relais et le développement des technologies sans-fil :

 – augmentation alarmante des cas de cancers, de tumeurs au cerveau, en particulier chez les bébés

– accroissement dramatique des cas de la maladie infectieuse dite « de Lyme » et d’autres pathologies d’origine bactérienne que le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine, n’hésite plus à associer à l’environnement électromagnétique (maladies très présentes dans mon département, sauf, curieusement, dans les endroits retirés où les portables ne captent pas!)

– maladies métaboliques : diabète, cholestérol, pathologies cardiovasculaires

– maladie d’Alzheimer (le professeur Belpomme fait le lien avec la pollution électromagnétique)

– maladies auto-immunes

– suicides (nous, personnes électrosensibles, avons toutes ressenti des pulsions suicidaires après d’intenses expositions aux ondes)

 (voir les très nombreuses études : des milliers dans le monde : annexe 3)

 Permettez-moi une métaphore, Monsieur le Président, pour exprimer ce que je ressens dans ma chair, dans mes « tripes », face à ce qui est en train de se passer de manière gravissime avec les technologies sans-fil (téléphonie, internet wimax et wifi, mais aussi jouets, alarmes, baby-phones, etc).

Dans les années 30 et 40, l’Allemagne nazie envahissait une partie de l’Europe. Certains de nos concitoyens, ayant eu vent du « nettoyage ethnique » commençant à s’opérer comprirent très vite l’ampleur de la menace. D’autres, conscients ou non, fermaient les yeux sur ce qui était le début du génocide, préférant voir dans l’arrivée du « Fürher » la promesse d’un développement économique qui paraissait démarrer de l’autre côté du Rhin. Les premiers, voyant s’organiser la « collaboration » s’organisèrent, cachés dans des caves, par des moyens de communication parallèles ou depuis l’étranger pour résister à la barbarie.

Aujourd’hui, monsieur le Président, n’êtes-vous pas en train de fermer les yeux sur cette pandémie mondiale, sur ce qui ressemble fort au début d’un génocide opéré dans votre propre pays, quasiment passé sous silence par les médias malgré l’ampleur des dégâts sanitaires en cours et malgré les alertes lancées par les scientifiques, les médecins, les associations, les témoins lucides et les personnes affectées ?

Votre gouvernement n’est-il pas en train de « collaborer », sous couvert de raisons économiques, avec les promoteurs de technologies destructrices, des financiers avides de gains, pour qui la vie humaine, la vie sur terre en général, n’est qu’un détail ?3

 Dans ce beau pays dit « des Droits de l’Homme », nous sommes au moins plusieurs dizaines à ne plus avoir des conditions de vie décentes en raison des champs électromagnétiques. Nous sommes au moins plusieurs centaines – voire des milliers, si l’on en croit les appels de détresse reçus par les associations – à subir une torture quotidienne, qui commence par une allergie aux appareils sans fil, pour s’étendre à toute installation électrique, jusqu’à une simple lampe de poche pour les personnes les plus touchées.

 Ce phénomène allergique, décrite dès les années 60 par les médecins militaire comme le « syndrome des micro-ondes » et pouvant à terme déboucher sur le développement de maladies létales se manifeste notamment par :

– sensation d’électrisation de tout le corps

– vives douleurs musculaires (comme des coups de couteau, parfois)

– crampes, surtout dans la nuque

– violentes migraines

– névralgies (oreilles, tête, yeux)

– terribles acouphènes

– flashes dans le champ visuel, courts instants de vision nocturne anormale

– la nuit, violentes palpitations avec respiration difficile, suivies d’une intense fatigue

– pathologies digestives impossibles à soigner

– troubles de la mémoire et de l’idéation, troubles de l’humeur

– troubles de la satiété et du sommeil

Ces signes cliniques sont corrélés à différents examens qui montrent des anomalies chez les personnes touchées. Par exemple :

– examens sanguins : chute de la vitamine D (85% des Français !), chute des lymphocytes, important affaiblissement du système immunitaire, taux de mélatonine anormal, fuite des ions Calcium et Magnésium, histamine élevée, anticorps P0, protéines de choc thermique…

– imagerie médicale : échodopplers cérébraux pulsés (encéphaloscan) réalisés par le Dr Lebar en collaboration avec le Pr Belpomme, qui montrent une hypoperfusion cérébrale pouvant aller jusqu’à -70% de la normale

– tension artérielle et veineuse perturbée

 Ces preuves ne sont-elles pas suffisantes ?

Que devons-nous encore apporter pour que notre torture quotidienne soit prise au sérieux ?

Faut-il que vous veniez voir comment nous nous terrons, coupés du monde, pour qu’enfin notre souffrance soit prise en compte ?

Faut-il vous dire que nous résistons, par nécessité vitale ? Que nous nous soignons avec des produits « illicites » puisque cette pathologie n’est pas reconnue en France par la Haute Autorité de Santé. Pourtant l’Europe, non seulement reconnait l’électrosensibilité, mais recommande même instamment aux Etats membres de prendre des mesures, dont la protection des personnes qui en souffrent. (Annexe 5)4

Avez-vous conscience que nous ne pouvons même pas nous rendre à quelque rendez-vous que ce soit pour assurer notre minimum vital (caf, cpam, assedic…) ?

Vous rendez-vous compte que nous ne pouvons plus aller chez le médecin, le dentiste ou à l’hôpital ? Et que nous sommes livrés à nous-mêmes dans un environnement que notre organisme ne supporte pas ? – Le médecin du SAMU a refusé de se déplacer deux fois et m’a lâché au téléphone : « madame, je n’y crois pas, vous faites une crise d’angoisse, prenez de l’Atarax. » Je n’ai pourtant jamais eu aucune pathologie nerveuse ou psychique.

Cela ne s’apparente-il pas à de la « non-assistance à personne en danger » ?

 Cette incrédulité sans fondement qui s’immisce jusque dans le corps médical n’a-t-elle pas été créée et entretenue par quelques personnes bien placées, dont les intérêts rejoignent ceux des opérateurs ? Votre ministre des Télécommunications en fait-elle partie, elle qui, au moment où les écologistes proposaient une loi qui visait entre-autres à nous protéger5, sans doute mal informée, osa claironner qu’ il n’y a pas de consensus sur la dangerosité du sans-fil, qu’il s’agirait de « peurs irrationnelles » ? « Pas de consensus »… Est-ce une raison suffisante pour imposer cette torture à des milliers de personnes ? Quid du principe de précaution ? Et n’était-ce pas plutôt à votre ministre de la Santé de s’exprimer ? On ne l’a pas entendue…

 Quelques semaines plus tard (avril 2013), une étude mené sur le rat par l’INERIS était publiée. Elle confirmait sans ambiguité l’impact des antennes-relais sur les fonctions physiologiques vitales. Les tests ont été faits et refaits. Sans appel.

 Pouvez-vous me dire sur quelle loi biologique vous vous fondez, monsieur le Président, pour imposer à la population une technologie qui s’infiltre dans toutes les maisons, sur tous les lieux de travail, dans toutes les forêts, et peut tuer ou rendre malade des millions de personnes, pour des raisons uniquement économiques tout en modifiant profondément la biologie, la vie de la faune et de la flore sur toute la planète ?

 Après tous les scandales sanitaires que nous avons connus, qu’allez-vous défendre le jour où nous nous porterons devant les tribunaux ? Le préjudice est énorme : souffrances physiques, dégradation de la santé, préjudice social, professionnel, familial…

 Quand le lien sera établi officiellement entre cette « hécatombe » et le développement de ces nouvelles technologies, avez-vous calculé ce que vont coûter à l’Etat :

– tous les examens et frais médicaux occasionnés avant de parvenir à identifier la maladie (pour ma part, environ 10 000 euros)

– les indemnités journalières de l’Assurance Maladie, indemnités ASSEDIC, allocations AAH ou RSA

– le manque à gagner en cotisations sociales non-versées, impôts non-payés, etc.

– le soin des pathologies associées (maladies neurodégénératives, cancers…) ?

Permettez-moi une dernière réflexion, monsieur le Président. A-t-on jamais, depuis le début de l’humanité, imposé à tous les êtres vivants sur la planète un « élément » extérieur incompatible avec le vivant (incompatibilité expliquée clairement par tout un panel de scientifiques) ?

 En Ariège, certains ont voulu « adapter » des rennes à 2 000 mètres d’altitude, pour tirer des traineaux touristiques. Cela pour des raisons purement économiques. Ils pensaient que le froid était une conditions suffisante à leur survie. Mais les animaux sont tous morts. A-t-on évoqué une maladie psychologique ? Non, car tout le monde sait de manière censée que pour survivre, un animal a besoin d’un minimum de conditions environnementales spécifiques de son espèce. Or nous, êtres humains, sommes bien plus différents les uns des autres que les rennes entre eux. Nous avons donc des capacités d’adaptation différentes, et face à une technologie de toute façon incompatible avec le vivant, les uns vont développer un diabète, les autres un cancer, d’autres vont devenir électrosensibles ou allergiques à tout produit chimique, d’autres vont se suicider…

Mais d’une manière ou d’une autre, l’hécatombe est en marche, même si elle est beaucoup moins « lisible » que celle des rennes en Ariège.

 Comptant sur votre humanité, votre respect de l’être humain et de l’être vivant en général, je vous demande au nom de toutes les personnes qui souffrent aujourd’hui des effets du développement des technologies sans-fil, et en particulier des personnes dites électro et chimicosensibles, de poser des actes clairs pour nous permettre de retrouver la santé et une vie décente, pour mettre fin à l’hécatombe biologique en marche.

 En espérant que vous entendrez mon message, je vous prie, monsieur le Président, de recevoir mes plus sincères salutations.

Elizabeth M.

ANNEXE 1

TEMOIGNAGE

 J’ai cinquante-sept ans. J’ai toujours travaillé.

Ma vie s’est effondrée début 2009, suite à un empoisonnement massif par les champs électromagnétiques artificiels présents dans mon environnement.

J’habitais en montagne, à 750 m d’altitude une petite maison, rénovée en grande partie par moi-même en raison de mes modestes moyens. J’avais choisi volontairement ce lieu pour son environnement très préservé. Malheureusement, suite à l’installation du système WIMAX sur mon département, et parallèlement à une utilisation intensive de mon téléphone portable (lors d’une panne du réseau téléphonique filaire de France-Télécom pendant plusieurs semaines), je fus obligée soudainement d’abandonner ma maison en raison de symptômes physiques insupportables !

– sensation d’électrisation de tout le corps

– vives douleurs musculaires (comme des coups de couteau, parfois)

– crampes, surtout dans la nuque

– violentes migraines

– névralgies (oreilles, tête, yeux)

– terribles acouphènes

– flashes dans le champ visuel, courts instants de vision nocturne anormale

– la nuit, violentes palpitations vec respiration difficile, suivies d’une intense fatigue

– pathologies digestives impossibles à soigner

– troubles de la mémoire et de l’idéation

– troubles de la satiété et du sommeil

J’ai alors cherché un lieu protégé des ondes électromagnétiques. J’ai ainsi trouvé refuge dans une caravane, tout d’abord sur un terrain habité, puis sur une piste forestière, seule, pendant plusieurs mois. Sans eau, ni électricité ni téléphone, sans aucun contact. Je sentais ma santé se dégrader de jour en jour. J’ai fait des recherches pour comprendre ce qui m’arrivait… Recherches de traitements, expériences d’autres personnes… Comment m’en sortir ? J’étais souvent désespérée. Que faisais-je là ? Malgré mes tentatives d’éloignement, je souffrais de plus en plus des ondes WIMAX. Alors, j’ai fait des tentatives successives : j’ai passé du temps dans un habitat troglodyte, dans une ancienne cave à champignons dont les murs verdâtres suintaient d’humidité… Toujours sans eau, électricité, téléphone, sanitaire ni chauffage… Puis des maisons. Quatre déménagements en 2 ans, dans un état de grande faiblesse. Ma sensibilité est devenue extrême, j’ai aujourd’hui besoin d’un endroit sans aucune onde électromagnétique.

Anecdote parmi d’autres : une nuit d’extrême fatigue, ne sachant plus où dormir, je me suis installée dans la forêt sur un sac plastique, protégée par un manteau et un imperméable, il bruinait, le froid m’a réveillée… J’ai compris ce que signifie être SDF et mourir seul, sans que personne ne s’en aperçoive.

Vous comprenez bien qu’au départ, malgré les premiers symptômes, j’ai tenté de tout faire pour rester chez moi, pour continuer mon activité professionnelle, ma vie de famille… etc. La santé commence à se dégrader sans que l’on en comprenne l’origine. C’est quand l’électrosensibilité est avérée et devient extrême, que l’on décide de partir. Cela est en général très brutal (je n’ai même pas pu faire mes cartons moi-même). Le problème est qu’il faut des années pour s’en sortir ensuite, lorsqu’on y parvient. On est obligé de cesser toute activité professionnelle et sociale. On passe son temps à fuir, à chercher un abri, aussi vétuste soit-il, pourvu qu’on puisse sauver sa santé.

Aujourd’hui j’ai retrouvé une maison, ayant mis la mienne en vente. Il n’y a pas d’antenne de téléphone mobile près de mon habitation, à ma connaissance du moins (car peut-être est-elle cachée). Mais il y a une antenne WIMAX située à 12 km, censée avoir une portée de 50 km (je rappelle que c’est peu après son implantation que mes symptômes ont démarré). Je suis donc obligée régulièrement de me réfugier dans une cabane de berger en montagne, sans eau, ni électricité, ni téléphone, ni sanitaire (poële à bois qui fume, toiture qui risque de s’effondrer en cas de chute de neige, vent froid qui s’engouffre par les ouvertures, la plus proche cabine téléphonique à 6 km, etc…). Et même là, je sens les ondes de la station de ski la plus proche.

Mes symptômes sont réactivés à la proximité de la moindre ligne électrique, la moindre onde électromagnétique. Je ne pouvais, et ne peux encore aujourd’hui, ni rester, ni dormir dans un lieu « arrosé » par le réseau de téléphonie mobile ou par le système WIMAX. L’hôpital BREAKSPEAR en Angleterre décrit très bien les mécanismes : chute des lymphocytes, déclenchement d’allergies multiples, mise en alerte du système nerveux autonome. C’est à cet hôpital que j’ai commencé des soins et que j’ai eu enfin une reconnaissance de mes symptômes.

Ma maladie a occasionné environ 50.000 € de dépenses de santé non remboursées et d’achat de divers matériaux de protection contre les CEM (Champs Electromagnétiques), depuis 2008. Au final, il ne me reste plus rien, aucune économie, ma maison est en vente, ma voiture usée et je ne peux la remplacer. Je n’ai plus de revenus suffisants car je n’ai plus de travail, j’ai perdu ma clientèle. Je ne peux plus cultiver mon jardin ni élever d’animaux pour ma subsistance, j’ai dû abandonner mes lapins et moutons. Depuis deux ans je m’éclaire à la bougie. Je suis au chômage, la CPAM refusant de m’accorder des indemnités journalières. Je ne peux plus participer à aucune activité associative ni sociale. Je vis dans un isolement social et moral extrême…

Ce que j’ai vécu, et que je vis encore, est tout simplement innommable, inconcevable au XXI°siècle dans un pays riche tel que le notre qui prône le respect de l’être humain. Sans le soutien constant d’un de mes frères, aujourd’hui je ne serais plus de ce monde.

ANNEXE 2

 Alertes du monde médical (liste non-exhaustive)

-1er Appel de Fribourg, 2002 (1000 praticiens)

-2e Appel des médecins allemandes, 04/02/2012

-Directive de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement de problèmes de santé et des maladies liées aux CEM, 03/03/2012

-Alerte lancée par des scientifiques, Université d’Athènes, octobre-décembre 2010

-Alerte du Dr Thomas Rall, directeur de la clinique Paracelse, Suisse, 12/02/2009

-Lettre ouverte des médecins de l’Association nationale pour la sécurité sanitaire (Dr Patrice Martin), France, 26/09/2012

-Lettre des médecins de l’Association Santé Environnement France à des sénateurs et députés de France, septembre 2012

-Lettre du Pr Johansson de l’Institut Karolinska, Suède, 28/08/2011

-Communication du Professeur Adlkofer en forêt de Saoû, France, 17/09/2011

-Analyse du Dr Andrew Michrowski sur les effets athermiques des CEM

-Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie, 18/01/2013

– CEM, radiofréquences, effets sur la santé, Association de médecine environnementale américaine, août 2012

– Témoignage de 4 scientifiques de haut niveau devant le Sénat français, 23 Mars 2009 : “Nous, médecins (…) affirmons qu’existe un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques, que cette intolérance leur crée un préjudice grave au plan de leur santé et de leur vie professionnelle et familiale, qu’on ne peut exclure chez eux l’évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers, et par conséquent, que ce préjudice nécessite d’être reconnu et réparé par les systèmes de protection sociale des différents Etats membres de la communauté européenne…” Pr Adlkofer, Pr Belpomme, Pr Hardell, Pr Johansson, Pr Le Ruz

 ANNEXES 3 et 4 (liste très partielle)

 Effets athermiques des CEM sur la santé humaine

– Rapports bio-initiative de 2007 et 2012 compilant des centaines d’études

– Stress cellulaire de riverains d’antennes-relais de téléphonie mobile, Université du Neguev, Israël, 13/07/2011 et altération de la formule sanguine après installation d’antennes-relais (Next-up organisation)

– Effets athermiques et mécanismes d’interaction entre les CEM et le vivant, David Gee, Agence européenne de l’Environnement, 24/02/2011

– Le syndrome des micro-ondes, Claude Monnot et Pierre Le Ruz, 02/2010

– Etude Reflex, Franz Adlkofer et al., 2006

– « L’intolérance électromagnétique élucidée », Gro Harlem Brundtland (dir. de l’OMS elle-même électrosensible) et Pr D. Belpomme, 10/01/2005 et nombreux rapports des Pr Montagnier et Belpomme, (ARTAC)

– Livre blanc sur les effets de la téléphonie mobile sur la santé, Dr Gauthier, Oberhausen, Santini, Le Ruz, 2006

– Etude de l’institut national finlandais de sécurité des radiations

– Etude de l’institut de biochimie médicale de l’univeristé d’Aarhus, Danemark

– Etude du Pr Salford, neurochirurgien de l’université de Lund, Suède

– Dr Jean PILETTE, « ANTENNES DE TELEPHONIE MOBILE, TECHNOLOGIES SANS FIL ET SANTE », 2008

 Effets des CEM sur la faune et la flore

 – Etude sur les fourmis de l’Université libre de Bruxelles par Canmaerts MC, De Doncker P, Patris X et autres, publiée en juin 2012. Montre que les rayonnements GSM affectent la mémoire et les réponses aux phéromones des fourmis

– Etude sur les effet des ondes sur les végétaux, Université Baise Pascal de Clermont-Ferrand, sept 2007

– Preuve de la perméabilisation de la barrière hémato-encéphalique et migraine chez le rat dues aux micro-ondes GSM (Université Bordeaux II, Aubineau P., projet COMOBIO, 2006) (Pr Privat)

– Article synthétique de la revue Biocontact « les abeilles menacées par la radiotéléphonie », décembre 2009

– Des abeilles, des oiseaux et des hommes, synthèse, Ulrich Warnke, nov 2007

– Communiqué du Pr Gérard Ledoigt, directeur de l’ETTAC

– Etude sur les cigognes, Ulrich Warnke, 1970

– …

 ANNEXE 5

ASPECTS LEGAUX, réglementaires et jurisprudence mondiale

– Constitution française, articles 1 et 2

– Convention Européenne des Droits de l’Homme

– Assemblée parlementaire, conseil de l’Europe, Résolution 1815

– Déclaration écrite du Parlement Européen 12/03/2012

 

> 2013. L’Allemagne intègre l’électrosensibilité dans la liste des maladies reconnues à la côte Z58 : «Cette catégorie regroupe les facteurs influant sur l’état de santé et le recours aux services de santé et concernant des agents physiques dont des radiations.»

> Arrêt rendu le 28 février 2013 par la cour administrative d’appel de Melbourne (Australie). Un chercheur, électrosensible avant même son embauche en 1994, avait bénéficié pendant des années d’une aide humaine pour limiter au maximum tout contact avec des appareils électriques. Son employeur décida de mettre fin à cette aide et d’inciter le chercheur à utiliser seul un ordinateur. Maux de tête, vertiges, nausées, eczéma… en 2009, l’homme ne reprendra pas son travail. C’est l’aggravation des troubles liés à l’hypersensibilité électromagnétique dont la Cour va prononcer l’indemnisation.

> Octobre 2012. La Cour de cassation italienne reconnaît comme maladie professionnelle une tumeur au cerveau liée à l’usage intensif d’un téléphone portable. L’organisme d’assurance sociale dont le salarié dépend devra lui verser une pension d’invalidité. Ce jugement faisait suite à une décision de la Cour d’appel de Brescia. Les juges de la Cour de cassation ont estimé que les références scientifiques présentées lors du premier procès étaient valides. A l’inverse, les résultats des études scientifiques financées par des entreprises ont été écartés, pour cause de conflits d’intérêt. Le justice italienne a estimé que leurs conclusions minimisaient l’impact de la téléphonie mobile sur la santé

> Jugement du tribunal de Zutphen (Hollande), novembre 2012 : annulation d’un permis de construire pour un site d’antennes relais UMTS en raison de la proximité de ruches, sur la base d’études allemandes et suisses.

> Transactions de l’Opérateur Orange avec clause de confidentialité pour des parents d’enfants vivant à proximité d’antennes-relais atteints de cancers, afin d’éviter les procès (rapporté dans le documentaire Mauvaises Ondes, Sophie Legall)

> Analyses biologiques conservatoires dissuasives

Comme à Valladolid, en 2011, où des riverains d’antennes-relais se soumettent à des prises de sang conservatoires de Numérations de la Formule Sanguine (NFS) avant et après l’installation des antennes relais à proximité de leur domicile. Ces actions sont destinées à amener la preuve d’effets biologiques et sanitaires qui se produisent chez les personnes exposées à ce type de rayonnement, de manière à empêcher l’installation ou, le cas échéant, de prendre des mesures juridiques concernant les dommages à la santé. Les constatations des modifications de la NFS suite aux irradiations artificielles micro-ondes, notamment celles des globules rouges et blancs permettront de corroborer un certain nombre de pathologies dont sont victimes les riverains exposés aux rayonnements des champs proches des antennes relais. La plupart du temps, dans ce cas de figure, les opérateurs abandonnent les installations prévues pour ne pas risque le procès.

> 2006 : le système judiciaire américain établit que la tumeur au cerveau d’une employée – Shareza Price – est une conséquence directe de l’utilisation du téléphone portable.

> Intégration en 2000 de l’intolérance électromagnétique dans la classification des maladies et troubles d’origine professionnelle des pays nordiques

1Cette lettre a été écrite à la main par moi-même puis dactylographiée par des personnes de confiance car je n’ai plus la capacité d’utiliser un ordinateur.

2 Certaines fondations de protection de la nature observent la disparition de plusieurs variétés de chauves-souris.

3 La vente des licences d’exploitation « 4G » aux opérateurs a généré plusieurs milliards de bénéfices pour l’Etat et le chiffre d’affaires de la seule téléphonie mobile atteint en France trente milliards d’euros annuels.

4 La Suède la reconnaît comme handicap fonctionnel. L’Allemagne vient de l’intégrer dans la liste des maladies reconnues à la côte Z58 : «Cette catégorie regroupe les facteurs influant sur l’état de santé et le recours aux services de santé et concernant des agents physiques dont des radiations.»

5 Propositions de loi 531, renvoyées en commission par votre Majorité.

 

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Lettre de Jérôme P à Mme Marisol Touraine

Madame Marisol TOURAINE
Ministère de la santé
14 Avenue Duquesne
75350 Paris 07 SP

Objet : Prise en charge effective de l’électrosensibilité

Madame la Ministre,

je vous écris au sujet de la prise en compte de l’intolérance aux ondes aussi désignée par électrosensibilité. Je suis personnellement affecté par cette pathologie depuis plus de deux ans et je pense avoir épuisé tous les recours qui étaient à ma disposition sans quoi je ne me permettrais pas de vous contacter.

Je suis devenu intolérant aux ondes suite à une sur-exposition sur mon lieu de travail à La Défense et depuis ce temps je n’ai trouvé aucune réponse adaptée à ma situation. A la suite de mon accident de travail, même si ce n’est pas reconnu en tant que tel, j’ai eu l’occasion de rencontrer divers intervenants dont la médecine du travail, un urgentiste, des médecins généralistes jusqu’à des médecins spécialistes en ORL.

Mes rendez-vous avec ces divers spécialistes n’ont abouti à rien de probant, ce qui fait qu’on a l’impression d’être complètement délaissé par la médecine qui semble préférer attribuer cette maladie au stress plutôt que de prendre au sérieux ce phénomène qu’elle ne comprend pas. De plus il n’y a aucune remonté d’information vers une quelconque agence qui pourrait traiter ce genre de pathologie atypique, tout semble cloisonné et aucune information ne filtre entre les diverses spécialités.

Je n’ai pas eu plus de succès avec d’autres institutions comme  pôle emploi qui a fait défaut dans son rôle d’information puisque j’ai été contraint de démissionner car je ne pouvais plus rester sur mon lieu de travail et qu’aucune indemnité ne m’a été versé. Les assistantes sociales que j’ai rencontrées n’ont pas non plus trouvé une quelconque solution à part me donner accès au RSA.

Si je vous décris tous cela, ce n’est pas pour le plaisir de vous raconter ma vie mais surtout pour mettre en relief les difficultés que l’on rencontre lors de la survenue de cette pathologie et malgré les avancées liées à la réunion du 27 juin dernier entre les associations et l’un de vos conseillers, je m’interroge néanmoins quand à la concrétisation de la prise en charge de cette maladie émergente.

Pour le moment seule l’étude Cochin par L’AP-HP avait été retenue par l’état pour répondre à cette problématique, mais au vue du nombre de biais qu’elle comporte, cela ce rapproche plus d’un dol scientifique que d’une réelle volonté de prendre en compte cette pathologie et pour le moment c’est la seule alternative à la disposition des électrosensibles. Comment peut-on s’en sortir dans ces circonstances, surtout pour ceux que ne peuvent plus travailler ou même vivre dans des lieux exposés aux ondes, c’est quasi-impossible et cela engendre des situations de grande détresse …

Alors qu’il serait possible de faire face à ces situations en reconnaissant cette pathologie comme handicap, de créer des zones sanctuarisées où aucune émission d’onde ne serait permise ou encore subventionner le blindage des lieux d’habitation et de travail des gens souffrant de ce trouble dont les ressources seraient issues de taxes sur les opérateurs de téléphonie mobile, un peu à la façon du pollueur-payeur. Mais pour le moment il me semble que la politique actuelle tient plus de l’expectative que de l’intervention concrète sur le terrain.

Je n’attends pas grand chose en retour de ce courrier, je souhaitais juste apporter mon témoignage par rapport à ma maladie dont je sais qu’elle ne sera pas prise en considération avant des années probablement car pour le moment, les enjeux de la téléphonie mobile et ce qu’elle rapporte à notre économie est plus important qu’une centaine de personnes ce disant malade des ondes, surtout qu’il est très facile de nous discréditer car c’est un handicap invisible et de nous faire passer finalement pour des gens ayant des troubles psychologiques tant qu’il n’y aura pas de recherche scientifique sérieuse sur le sujet.

Veuillez agréer, Madame le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

Jérôme P.

PS : Je vous transmet à titre d’information la description de l’ensemble des symptômes que j’ai développé lors de ma sensibilisation aux champs électromagnétiques et les courriers que l’on m’a remis lors de mes démarches auprès des institutions médicales

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Perte d’audition, le GSM sur le banc des accusés


http://articles.timesofindia.indiatimes.com/2011-04-21/chandigarh/29458872_1_gsm-mobiles-mobile-phone-cdma-phones

 

 Le téléphone que vous maintenez près de votre oreille cause des dommages à votre oreille interne et à la portion de cerveau qui décode les signaux voyageant des oreilles jusqu’au cortex auditif. Et si cette utilisation dépasse une heure par jour sur 3 ans, le risque est plus grand encore.

Que ce soit le GSM ou le CDMA (protocole de communication téléphonique utilisé aux USA),  les deux causent les mêmes dommages à l’oreille. C’est ce que montre une étude soumise par PGI dans un journal international, ‘Otolaryngology Head and Neck Surgery’. Malgré les différents types d’expositions que causent ces technologies, les dégâts sont les mêmes.

L’année dernière, l’investigateur principal de l’étude du département ENT a conduit une recherche pilote sur les téléphones GSM qui a été mentionné par le aprlement. Cette étude couvrait à la fois les téléphones CDMA et GSM. Nous avons trouvé que le dommage causé à l’oreille interne et au cortex auditif était bilatéral, dit le Dr. Naresh Panda, chef du département de l’ENT et auteur principal de l’étude.

Que ce soient le GSM ou le CDMA, les deux technologies émettent des ondes allant de 800 à 900 MHz. Par conséquent, la longueur d’onde de leur signal est d’environ 33 à 37 cm, qui correspond à la dimension d’une tête humaine. Ceci pourrait être la raison pour laquelle un effet bilatéral a été noté. Un échantillon de 125 personnes qui étaient de gros utilisateurs de téléphonie mobile (plus d’une année, 63 utilisateurs de GSM et 62 de CDMA), et un groupe contrôle de 58 personnes n’ayant jamais utilisé de téléphone mobile, ont subi de diverses études scientifiques. Les utilisateurs chroniques de téléphonie mobile (utilisation supérieure à 1 an) étaient âgés de 18 à 45 ans.
« L’étude montre que les utilisateurs de téléphone portable ont un risque significativement plus élevé de perte d’audition », dit le Dr Ramandeep Virk, co-auteur de l’étude. Les utilisateurs ayant dépassé 3 années d’utilisation montrent l’émergence d’un facteur de risque élevé. Il se peut que l’oreille externe serve de chemin naturel qu’emprunte les radiofréquences pour atteindre le système nerveux central et périphérique du cerveau, dit le Dr. Panda.
C’est la toute première étude sur les utilisateurs de la technologie CDMA. Cette étude montre que le cortex auditif est très probablement plus exposé au champ électromagnétique d’un téléphone mobile car il est près de l’antenne du téléphone. «Une utilisation quotidienne moyenne d’une heure sur trois ans peut endommager l’oreille interne et conduire à une perte d’audition » dit le Dr. Virk.
Les sujets de l’étude ont été recrutés chez les patients de l’hôpital et chez des personnes qui ont répondu à une campagne de sensibilisation contre les effets de la téléphonie mobile sur la santé.

 

Shimona Kanwar, TNN, le  21 avril 2011
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Mobilisation au Canada

Bonjour

Au Canada comme un peu partout à travers le monde, l’information prend place sur la désinformation et de plus en plus de gens se mobilisent.

C’est le cas de C4ST Canadians for safe technologie dont le porte parole est M. Frank Clegg ancien président de MIcrosoft.

Il s’est impliqué profondément dans la révision prochaine du code de sécurité 6 (régulation des champs electromagnétiques) préparé par Santé Canada. Il a dénoncé la présence de membres potentiellement conflictuels choisis par la Société Royale du Canada, laquelle est mandatée par santé Canada pour choisir les 8 membres experts qui devront approuver cette révision prévu pour l’automne 2013.

Les efforts de M. Clegg ont permis jusqu’à présent le retrait d’un de ces experts et une enquête est demandée pour les autres faisant partie du comité. C’est un pas important dans cette quête d’intégrité, de transparence et d’information qui doit être accessible et divulguée au public.

Je peux vous fournir copie  »anglais » des échanges écrits entre M. Clegg et la Société Royale du Canada qui démontrent sa tenacité, sa persévérence ainsi que sa détermination.

Bonne santé à vous tous

Jean.gagnon@globetrotter.net


nhttp://www.c4st.org/

 

 

 

 


                      
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Ritaline : une consommation « explosive » chez les enfants

Bonjour,

Après avoir écouté ce débat il est flagrant que  les indications de la Ritaline correspondent à des troubles décrits entre autre dans l’électrosensibilité et qui concernent la partie droite du cerveau celle qui génère les facultés de concentration, mémoire et d’attention.

Quand on sait que le cerveau des enfants est beaucoup plus perméable aux champs magnétiques pulsés que celui des adultes et que tous vivent maintenant dans un electrosmog de plus en plus dense on pourrait envisager qu’il y ait une correlation entre les deux.  Non seulement le sujet n’est pas abordé mais il est étonnant d’entendre que pour les participants ce médicament est prescrit uniquement pour de mauvaises raisons ce qui laisse pantois…tous les pédiatres et praticiens seraient donc des  irresponsables qui distribuent la Ritaline comme des bonbons ….

Il me semble qu’au lieu de remettre en question les médecins ils feraient peut-être bien de s’interroger sur les causes éventuelles de l’augmentation des troubles constatés chez les enfants et adolescents….mais ça visiblement ça n’intéresse personne…

 

Syndiquer le contenu par Michel Alberganti Le site de l’émission Emission Science publique

le vendredi de 14h à 15h

Ecoutez l'émission 57 minutes

La consommation de Ritaline devient-elle excessive? 15

28.06.2013 – 14:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile

 

Ritaline © Wikimedia Commons

La Ritaline est un médicament prescrit aux enfants, à partir de 6 ans, atteints de trouble de l’attention et d’hyperactivité, souvent désigné par les initiales TDAH. En France, ce traitement concerne de 3% à 4% des garçons et 1% des filles en âge scolaire, soit de 135 000 à 170 000 enfants. Aux Etats-Unis, de 5% à 10% des enfants de 9 à 12 ans seraient sous Ritaline. Le problème apparaît lorsque l’on observe la progression des ventes de Ritaline en France. Les chiffres ont été révélés par la société Celtipharm et publiés par le journal Le Parisien du 29 mai 2013. En analysant les ventes de plus de 3000 pharmacies, Celtipharm a constaté que le nombre de boîtes vendues a augmenté de près de 70% en cinq ans. Il est ainsi passé de 283 700 boîtes en mars 2008 à 476 900 boîtes en mars 2013. Pire, le nombre d’utilisateurs a bondi de 83% en 5 ans et de 114% chez les moins de 20 ans.

Les raisons d’une telle explosion des ventes sont probablement liées à la nature particulière de la Ritaline. La molécule utilisée, le méthylphénidate, est considérée comme une cousine des amphétamines. Il s’agit d’un psychostimulant dont les effets sont parfois comparés à ceux de la cocaïne. Ainsi, la consommation déborderait largement l’indication de TDAH et concernerait des enfants, mais aussi des étudiants, cherchant à améliorer leurs résultats scolaires, en particulier lors des examens. Etrange dérive lorsque l’on sait que la prescription est strictement encadrée. Elle doit être faite initialement par un spécialiste hospitalier. Mais elle peut être ensuite renouvelée par des médecins…  La Haute autorité de santé, la HAS, s’est déjà inquiétée de la dérive dont on constate l’aggravation aujourd’hui. En octobre 2012, elle notait « un risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus ».

Une fois de plus, sommes-nous en face d’un médicament qui échappe aux indications pour lesquelles il a reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) sans que les autorités sanitaires ne puissent ou ne veuillent intervenir ?

La prescription initiale de la Ritaline de Novartis, également commercialisée sous les marques Concerta par Janssen Cilag et Quasym par Shire France, est elle effectuée, comme le demande l’HAS, uniquement en seconde intention, c’est-à-dire après avoir fait appel à des « mesures psychologiques, éducatives et sociales » ?

Dans un éditorial publié par le magazine Elle le 7 juin 2013, la journaliste Dorothée Werner parlait de Junkid, c’est-à-dire d’enfants drogués. Mais trois jours plus tard, le 10 juin, la même journaliste a publié sur le site de Elle une interview de Christine Getin, présidente de TDAH France, sous le titre « On peut faire en sorte que ces enfants en souffrance deviennent des adultes épanouis ». Cette défense de la Ritaline pour des enfants qui sont parfois simplement un peu trop « dans la lune » est-elle justifiée ?

Invité(s) :
Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine
Patrick Guérin, de Celtipharm (organisme de suivi de la consommation de médicaments)
Marie-Rose Moro, professeure de pédopsychiatrie à Paris Descartes et chef de service de la maison de Solenn
Eric Acquaviva, pédo-psychiatre au CHU Robert Debré, Paris

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Les jeunes risquent la « démence digitale »

Objet : Corée du Sud : les jeunes risquent la «démence digitale»

Plus ils utilisent les technologies, plus leur cerveau stagne.KIM JAE-HWAN/AFP

Presque 20% des adolescents coréens sont complètement accros aux téléphones et ordinateurs selon les médecins qui sonnent l’alarme. Car l’usage abusif des nouvelles technologies bloquerait le développement du cerveau.

Ils tapotent frénétiquement sur leur smartphone, ordinateur ou tablette, pendant des heures, sans se douter qu’ils sont en train de devenir des zombies, incapables de se souvenir de leur propre numéro de téléphone. L’usage abusif des nouvelles technologies détruirait en effet les capacités cérébrales, ou plutôt empêcherait leur développement, rapporte leTelegraph .Si bien qu’en Corée du Sud ,les médecins sonnent l’alerte d’une poussée de «démence digitale» chez les ados.

C’est l’un des pays les plus connectés au monde. Près de 64% des jeunes ont un smartphone et 18,4% des 10-19 ans l’utilisent plus de 7 heures par jour! Alors qu’ils n’étaient que 11% l’an passé. De quoi calciner leur cerveau avant même qu’il se soit développé.

La partie droite du cerveau sclérosée

Car d’après le docteur Byun Gi-won, les utilisateurs outranciers de smartphones ne développent que la partie gauche de leur cerveau, laissant la partie droite sclérosée. Dommage, c’est elle qui génère les facultés de concentration, mémoire et d’attention. Si elle n’est plus stimulée, dans 15% des cas, les jeunes peuvent développer les premiers signes de démence digitale.

L’expression inventée spécialement par les médecins sud-coréens recouvre un nouveau mal, qui englobe des troubles de la mémoire, le sous-développement émotionnel et les premiers signes de folie.

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/coree-du-sud-les-jeunes-risquent-la-demence-digitale-2294/
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