Témoignages vidéos d’EHS

Témoignages

Béziers : geek et électrosensible, il se soigne de nature

L’activité professionnelle d’Antoine dépend du monde numérique.
PIERRE SALIBA

Handicapé par une trop longue exposition aux ondes, le graphiste 3D a dû changer de vie. Et veut aujourd’hui témoigner.

Electrosensible, Antoine (prénom d’emprunt) ne souhaite pas davantage d’exposition médiatique qu’aux ondes électromagnétiques. Mais il accepte de témoigner. Il donne rendez-vous dans un restaurant de Villeneuve-lès-Béziers qui vante pourtant son installation Wi-Fi. « Je vais mieux aujourd’hui, je peux supporter une exposition de deux heures, après il faut que je me décharge de ces rayonnements », lâche le trentenaire qui affirme avoir fait une overdose d’ondes.

« Je me réveillais en pleine nuit avec les bras paralysés »

Jusqu’en 2014, il habite à Suresnes dans un immeuble de 12 étages sur lequel sont implantés trois relais 3G, des antennes UMTS, très puissantes, précise-t-il. « Il m’a fallu quatre ans pour développer une électrosensibilité. À ce moment-là, j’étais tendu comme une corde de piano. Une fatigue chronique s’est installée, je suis devenu irritable, j’avais des problèmes de concentration. Je me réveillais en pleine nuit avec les bras paralysés. Quand je téléphonais, j’avais rapidement mal à la tête… »

Il subit alors une batterie de tests à l’aveugle, menés par le professeur Belpomme, qui confirment à 90 % son électrosensibilité. « Rapidement, j’ai enlevé tout rayonnement chez moi, Wi-Fi, Courant porteur de ligne, mais le malaise persistait, j’en ai déduit qu’il provenait des antennes. »Geek et électrosensible
Une volonté de témoigner

Alors qu’un projet de passage en 4G sur le toit de son immeuble est annoncé, il travaille comme graphiste 3D pour des jeux vidéo mais s’exile volontairement dans le sud : « Ce n’est pas une question de philosophie, mais de rejet physiologique. Je suis toujours un geek, c’est bien la preuve que ce n’est pas une phobie », assume-t-il, pas réfractaire au progrès.

Il poursuit, propose aujourd’hui des perspectives 3D pour des architectes ou des paysagistes depuis un bureau d’où il a chassé les ondes parasites. Il émane de sa personne une impression de “spleen basse tension”. Son visage s’éclaire : « Je suis simplement posé. Je vous ménage. Sourit-il. Si je subis tout ça, c’est que j’ai quelque chose à en faire : témoigner, CQFD », rassure le militant de Robin des Toits.

« L’idéal, c’est de marcher pieds nus dans l’herbe ou sur la plage »

Mais il se connecte le plus souvent possible sur la nature, l’idéal, pour se ressourcer après une « exposition à des fréquences qui provoquent comme une lente électrocution. » Au risque de paraître un peu “original” il explique ses techniques pour se libérer : « Je vais faire un tour dans la nature, j’évacue. L’idéal, mais c’est compliqué l’hiver, c’est de marcher pieds nus dans l’herbe ou sur la plage, ça fonctionne d’autant mieux avec le sel… »

Antoine préconise aussi d’autres techniques. Mais son “handicap” ne le réduit à l’ermitage. « Les électrohypersensibles sont condamnés à la désociabilisation, à une vie des cavernes. Pas moi. Je continue de voir des amis. Les personnes respectueuses sont attentives à éteindre leur Wi-Fi ou éloigner leur téléphone. » Pour les employeurs, dans son domaine, la chose se complique : « Je ne dis jamais que je suis électrosensible, ça ne ferait pas sérieux, je n’ai pas envie de passer pour un emmerdeur. »

Le 10/04/2016 16:20, karim c a écrit :

( si quelqu’un le récupère ) …

http://www.midilibre.fr/2016/04/09/geek-et-electrosensible-il-se-soigne-de-nature,1314297.php

.

L’EHS – l’enfer en trois lettres

LA PROVENCE

ActualitésSanté
Jeudi 03/03/2016
Château-Arnoux-Saint-Auban

Ann-Charlotte souffre d’electro-hypersensibilité.

La Parisienne, réfugiée à Saint-Auban témoigne

Santé - EHS : l'électro-hypersensibilité, l'enfer en trois lettres - 1
Le nombre de sujets diagnostiqués « électro-hypersensibles » ne cesse de croître. PHOTO A.MT.

L’électro-hypersensibilité (EHS), découverte il y a une vingtaine d’années concernait un nombre infime de personnes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et si les évaluations scientifiques ne sont pas terminées, un peu partout, l’apparition de nouveaux cas, de nouvelles formes de réactions aux ondes électromagnétiques pulsées, incitent les États à légiférer, au nom du principe de précaution.

L’association pionnière Robin des Toits, l’Anses, l’OMS, la Crirem… Tous ont préconisé de limiter la prolifération, l’intensité de ces émissions, et de limiter l’usage du téléphone pour les enfants. L’évolution des technologies inquiète les malades qui souffrent d’EHS. Les territoires vierges de toutes pollutions électromagnétiques se réduisant de jour en jour.

Le colloque organisé à l’Assemblée Nationale le jeudi 11 février, en vue de la reconnaissance de l’électro-hypersensibilité, donne un peu d’espoir. Il a permis à des experts réputés de préciser les risques et les urgences.

Pierre Le Ruz, président de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques, Dominique Belpomme, cancérologue et président de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse,  Pierre Biboulet, médecin expert, les médecins Béatrice Milbert, Alain Collomb, Catherine Neyrand, et Maître François Lafforgue sont unanimes : « Les impacts sur la santé des ondes électromagnétiques « pulsées » sont indéniables. Avec le déploiement actuel des objets connectés, les expérimentations de la 5G pour la téléphonie mobile, le fixe sans fil, toujours plus de WiFi dans les lieux publics, nous sommes plus que jamais entourés d’un brouillard d’ondes« .


« Les bébés et les enfants sont en danger »

Bibliothécaire et documentaliste dans un établissement parisien, elle exerce également comme traductrice en milieu associatif. Ann-Charlotte, 32 ans, souffre d’EHS depuis l’adolescence. C’est le professeur Belpomme qui a diagnostiqué chez elle la maladie. Le 20 janvier dernier, foudroyée par une crise inflammatoire qui affectait la plupart de ses organes, elle a dû se soustraire à la pollution électromagnétique citadine, direction Saint-Auban pour se « réfugier » provisoirement, chez sa grand-mère. « Nous avons l’impression d’être abandonnés de tous et que nos hommes politiques ne prennent pas la mesure du problème. Nos voisins vivent très mal nos exigences si on leur demande, par exemple, d’éteindre leur Wi Fi  quand ils ne l’utilisent pas. Parfois on nous regarde comme si on était des malades mentaux ! » Les travaux du professeur Belpomme publiés récemment démontrent qu’il existe désormais des critères cliniques et des marqueurs biologiques permettant de diagnostiquer une électrosensibilité. « Nous avons besoin d’une vraie reconnaissance de notre maladie. Il est indispensable de créer des zones « blanches » – d’appliquer, comme en Autriche, en Espagne, en Angleterre ou en Suède, le principe de précaution avec limite de l’intensité. Nous sommes en danger, les bébés, les enfants sont en danger. Des détériorations cérébrales et cardiaques sévères sont à craindre à moyen ou à long terme ».

 

http://www.laprovence.com/article/actualites/3827019/ehs-lelectro-hypersensibilite-lenfer-en-trois-lettres.html

.

Cinq années de galère….

Cinq années de galère… Fin 99, j’ai déménagé dans une nouvelle maison à la campagne. Un boulot passionnant, une femme adorable, des jumeaux de 2 ½ ans, le rêve allait commencer…

Le rêve ?… Par la suite, mon état de santé n’a cessé de se dégrader. Au départ, insomnies du dimanche soir. Je me disais que c’était dû à la reprise du boulot le lendemain. Ensuite, nervosités, tensions, manque de concentration, aucune résistance au stress, manque de motivation, troubles de panique, oppression thoracique, vertiges, intolérance aux déodorants,… le sentiment de n’être jamais heureux, alors que tous les éléments étaient là pour concourir à mon bonheur. En plus, cela ne correspondait pas du tout à ma personnalité. Je n’y comprenais rien.

L’année 2004 fut catastrophique. Il m’était devenu impossible de dormir correctement. Je n’étais plus capable de faire un jogging. La descente aux enfers avait commencé. Mon état se dégradait irrémédiablement. Je me voyais plonger vers une SFC (Syndrome de Fatigue Chronique) ou Fibromyalgie.

Premier congé de maladie, visites chez de nombreux médecins, test du sommeil… Rien, aucun résultat, excepté le diagnostic d’un très mauvais sommeil. Les médecins et psychologues m’ont fait croire que le problème était psychosomatique.

Je restais convaincu que mon problème était ailleurs et était dû à une cause inconnue.

Un jour, je me suis rendu compte que mon ordinateur m’énerve. Dès que je l’approchais, que j’y travaillais pour mon boulot ou pour mon plaisir, j’avais envie de le jeter au loin.

Je venais d’installer un réseau Wifi à la maison.

A partir de ce moment, j’ai appris à reconnaître les symptômes du stress électromagnétique.

J’ai entamé des recherches sur Internet, et découvert les nombreuses sources de pollution électromagnétique – téléphone DECT, détecteurs de mouvements de l’alarme anti-intrusion. J’en étais équipé depuis mon déménagement il y avait un peu plus de cinq ans. Je les ai supprimés.

Mon état s’est légèrement amélioré, mais j’étais encore loin de la guérison. J’ai décidé d’aller dormir ailleurs, à une autre adresse. De suite, mes nuits ont été meilleures. Mes insomnies étaient moins fréquentes. Elles étaient surtout beaucoup plus calmes. A la maison, après un endormissement normal, je me réveillais brutalement atteint par des troubles de panique, des vertiges. Je devenais fou et je ne savais plus où me mettre. Il m’était par ailleurs impossible de me rendormir. Ailleurs, je me mettais en relaxation et j’arrivais à me rendormir.

A la maison, il restait une source d’ondes électromagnétiques que je ne pouvais pas supprimer.

Depuis fin 2003, un opérateur Mobile avait installé une antenne relais à 250 mètres de mon domicile. Pour me protéger et suite au succès de mes nuits passées en dehors de chez moi, j’ai décidé de construire une cage de Faraday et d’y installer mon lit. Pendant la journée, je portais une casquette de protection contre les ondes.

L’histoire de la casquette de protection est incroyable. A la maison et au pire de ma maladie, je restais dans un fauteuil. J’étais incapable de faire quoi que ce soit. Chaque fois que je prenais l’air à l’extérieur, lorsque je rentrais chez moi, j’éprouvais des vertiges, maux de tête. Je devais m’asseoir ou me coucher, ne rien faire et attendre que cela passe. Un jour, en n’y croyant pas, je me couvre la tête de papier aluminium et je mets une casquette par-dessus. Un quart d’heure après, je me sentais mieux. Les résultats étaient incroyables. C’est alors que j’ai commandé une vraie casquette de protection sur Internet. Depuis, à la maison, je ne la quittais plus.

J’ai même osé porter la casquette au boulot. Tous les débuts d’après-midi, j’éprouvais un manque de concentration flagrant. Je devais relire dix fois la même phrase pour la comprendre. Je mettais la casquette et cinq minutes après je retrouvais ma concentration.

Depuis ce moment et petit à petit, j’étais arrivé à gérer mon exposition aux ondes. J’avais retrouvé une motivation et une concentration normale. Mes nuits étaient devenues nettement meilleures et j’ai eu moins d’insomnies. Les insomnies apparaissaient encore dans certaines situations – travail intellectuel intensif durant la journée, – exposition à des fumées (cigares, cigarettes, barbecue,…), lorsque je nettoyais ma voiture au karcher (cela paraît absurde mais c’est la réalité!) – stress imprévu, – utilisation d’une pommade contre les irritations de la peau, – changement de dentifrice … . Mais je restais calme et elles étaient gérables par la relaxation.

L’IBPT est venu mesurer la puissance des ondes électromagnétique à mon domicile. La puissance maximale mesurée dans les pièces les plus exposées dont ma chambre à coucher, est de 0,17 V/m. Il a également mesuré ma cage de Faraday. Il y avait une diminution de 25 dB, soit une diminution d’un facteur 100.

Ce résultat m’a quelque peu rassuré. Mais n’apportait aucune solution à mon problème de santé. La question me hantait. Pourquoi ne suis-je pas capable de supporter de si faible puissance.

Avant de me protéger contre les ondes, j’avais essayé de nombreux traitements, anti-dépresseurs, somnifères, neuroleptiques, mélatonine, … . Mais celui qui donnait le meilleur résultat était à base d’antioxydants (Chlorella ou Chlorelle).

Finalement, un médecin spécialisé en médecine environnementale m’a prescrit différentes analyses. Deux analyses (test Melisa sur différents métaux et test des Porphyrines urinaires) ont diagnostiqué deux anomalies. La première a décelé une intolérance au dioxyde de titane (colorant alimentaire : E171). La seconde a conclu à une intoxication au mercure, plomb ou autres toxiques organiques. Une autre analyse a corroboré la thèse de l’intoxication (analyse des neurotransmetteurs – excès au niveau Dopaminergique et déficit au niveau Sérotonique).

Une contre analyse faite au Luxembourg a rejeté la piste d’une intoxication au mercure. Une autre a rejeté l’intoxication au plomb. D’autres analyses complémentaires n’ont pas pu identifier la véritable origine de mon intoxication.

Selon mon médecin, cette intoxication perturbe le fonctionnement du foie et nuit à la détoxification de mon organisme. Elle perturbe la réaction de méthylation. Ce mauvais fonctionnement empêche la fabrication d’antioxydants naturels et surcharge mon organisme en radicaux libres.

De plus, lorsque le dioxyde de Titane a la taille d’une nanoparticule il pourrait être également une autre source de radicaux libres. Il pourrait également jouer un rôle au niveau biologique et chimique[1].

Le dioxyde de Titane est étudié comme revêtement de surface pour ses propriétés dépolluantes. « Le TiO2 absorbe l’énergie des photons issus du rayonnement UV, et les restitue aux molécules d’eau présentes dans l’air pour permettre la création de radicaux libres. Ces radicaux extrêmement réactifs sont des oxydants très puissants qui agissent sur les particules polluantes absorbées »[2].

Est-ce que le Dioxyde de Titane ingéré est aussi inerte que ce que l’on prétend ? Quelle peut-être sa réactivité face aux ondes électromagnétiques qui nous environnent ? Quelle est son influence sur le stress oxydatif de l’homme ? Beaucoup de témoignages d’électrosensibles mentionnent des implants en métal. Souvent ces implants sont en Titane. Est-ce qu’un implant en Titane peut s’oxyder et produire du Dioxyde de Titane ?

L’étude qui a servi à son approbation dans la chaîne alimentaire semble bien désuète. Seul le foie, les reins et les muscles d’une population de rats ont été analysés après ingestion[3]. De plus une différence importante apparaît dans les mesures d’excrétion du Dioxyde de Titane. Les femelles ne rejettent en moyenne qu’une quantité de 1,1 à 1,3 mg alors que les mâles excrètent de 1,1 à 2,2. Aucune analyse n’a été faite sur le cerveau et sur une influence potentielle sur le stress oxydatif.

J’ai commencé un traitement pour éliminer les métaux lourds et pour drainer le foie et les reins.

Après cinq mois de traitement, mon état général était bon. J’avais retrouvé mon humour, ma motivation, mon bien-être. J’étais redevenu tout simplement heureux de vivre. Je n’étais plus sensible aux ondes. Je pouvais rester à coté d’un téléphone DECT sans ressentir les symptômes. Mieux, je suis informaticien et je suis souvent envoyé en mission chez des clients. Chez un de ces clients équipé de réseaux Wifi, une année auparavant il m’était pénible de rester pour y travailler. J’y suis retourné pour une courte mission. J’ai pu y effectuer mon travail normalement sans ressentir de symptômes. A de rares moments d’engouement ou de travail plus intensif, je les ressentais à nouveau mais je ne souffrais plus d’insomnies après une journée de travail.

Après sept mois, je me sentais vraiment en confiance. Je ne ressentais les symptômes qu’a de rares occasions. Deux semaines auparavant j’avais abandonné ma cage de Faraday et mon sommeil était resté de bonne qualité.

J’avais décidé peu de temps avant le traitement d’arrêter toute consommation de café. Le café étant un excitant, j’avais préféré l’éliminer.

Un jour j’ai repris un café avec mes collègues. La nuit qui a suivi a été terrible. Je me voyais revenir six mois en arrière, insomnie totale, vertige, crise de panique. Je me demandais vraiment ce qui en était la cause. Durant cette fameuse nuit, je pensais remonter ma cage de Faraday. C’est à ce moment que j’ai pensé reporter ma casquette de protection. Aussi absurde que cela puisse paraître, je me suis de suite calmer et j’ai pu m’endormir.

Mon médecin n’était pas vraiment surpris. Pour lui, mon organisme élimine mal certaines toxines ou déchets. Il est plausible que mon organisme ne supporte pas la caféine et la digère très mal.

Il est apparemment reconnu que les nano particules de type Dioxyde de Titane passe la barrière hémato encéphalique et qu’ils peuvent être source de radicaux libres. Les fumées de cigares (j’étais un amateur occasionnel) sont également sources de radicaux libres. Toute activité physique entraîne une augmentation du stress oxydatif. Par conséquent, le moindre excès sature mon organisme en radicaux libres. A mon avis, les ondes électromagnétiques jouent certainement un rôle au niveau de mon stress oxydatif.

Il y a une corrélation directe entre mon exposition aux ondes et mon bien-être. Par deux fois, j’ai essayé de dormir en dehors de ma cage de Faraday. A chaque fois, les problèmes recommençaient au bout de deux semaines. A chaque fois également, une augmentation de la dose d’antioxydant me permettait de résoudre en partie le problème, de même qu’une protection encéphalique. Après un mois en dehors de la cage, la protection encéphalique n’était plus suffisante et un retour à la cage de Faraday devenait obligatoire. Je suis persuadé qu’il existe une certaine inertie à l’exposition aux ondes. Il faut parfois beaucoup de temps avant d’en ressentir les effets. Après quelques mois, un repos d’une nuit à l’abri des ondes semble être suffisant pour supporter une exposition diurne.

Il ne me reste plus qu’un symptôme physique. Je sens une gêne au niveau du cœur. Cette gêne est plus ou moins forte par moments. Je n’ai pas encore trouvé de logique à cette variation. Néanmoins, la gêne augmente quand j’interromps mon traitement à base d’antioxydants.

Mon envie de témoigner a été motivée par les graves conclusions que l’on peut en tirer et les tragédies que pareilles maladies peut entraîner. Ne pas témoigner lorsque votre bien-être a été dégradé à un point tel que votre vie était menacée est de la non-assistance à personne en danger.

Un de mes anciens collègues de travail était également électrosensible. Il est venu à la maison pour voir ma cage de Faraday. On s’est échangé quelques emails, je comptais le contacter à nouveau pour lui expliquer mon amélioration. Il ne m’en a pas laissé le temps. Dernièrement, j’ai appris qu’il avait mis fin à ses jours. Aujourd’hui, je m’en veux. J’aurais du le contacter plus tôt…

Cet ex-collègue avait été diagnostiqué atteint par une SFC (Syndrome de Fatigue Chronique). Il m’avait fait part de son expérience et des solutions qu’il avait trouvées. Après un voyage en Inde, il se disait guéri. Là-bas, il avait suivi des séances d’acupuncture. Depuis son retour, son état se dégradait irrémédiablement.

Aujourd’hui, je me dois de réagir tant les coïncidences sont évidentes. Aujourd’hui, une étude tend à prouver que l’acupuncture peut soulager temporairement les fibromyalgies et SFC[4]. Il est urgent que les pouvoirs en place prennent sérieusement en compte les plaintes des patients disant souffrir des ondes et de l’environnement en général.

Le problème est complexe. Il est souvent déconsidéré par les médecins. Je peux vous affirmer qu’il y a quelque chose. Il est vrai que vivre avec du papier aluminium sur la tête et dormir dans une cage de Faraday peut sembler ridicule et à la limite de la folie. Mais, sans cela, je ne m’en serais pas sorti.

J’espère sincèrement que ce témoignage pourra aider d’autres malades à y voir plus clair et à leur redonner courage.

Cette maladie est insupportable pour deux raisons. Votre état de santé ne cesse de se détériorer malgré vous. Vous n’y comprenez rien.

Je comprend les gens qui en arrivent à mettre fin à leurs jours tant cette maladie est insupportable. Vous n’avez plus le goût à vivre.

Cette maladie est également insupportable à cause de certains médecins que vous consultez. Vous n’avez aucune considération de leur part. Pire, ils critiquent les analyses médicales qui prouvent une anomalie … C’est toujours très facile de critiquer… Mais ils n’ont rien à proposer si ce n’est un diagnostic peu convaincant de Fibromyalgie ou de SFC.

Je me suis entouré de médecins spécialisés (neuropsychiatres, psychologues, Psycho-Neuro-endocrinologues, hépatologues, neurologues…). Je croyais qu’ils étaient capables de faire un diagnostique valable ou, au moins, d’étudier mon cas, de comprendre, de rechercher… Rien de tout cela. Si vous ne rentrez pas dans leur bibliothèque de cas et de symptômes, vous n’avez aucune chance. Ils ne recherchent rien tant ils sont convaincus que votre problème est psychosomatique. Ils ne se basent que sur les publications scientifiques. Votre souffrance ne les intéresse pas. Pire, un neuro-psychiatre m’a remis une publicité sur les antidépresseurs. Ce folio était édité par une firme pharmaceutique ventant les mérites de leurs antidépresseurs (opacifié au dioxyde de Titane) !

Depuis le début, j’ai essayé de trouver un médecin « chercheur ». Je voulais travailler avec lui en « partenariat ». Avant de trouver un médecin spécialisé en médecine environnementale, j’ai été obligé de tout décoder moi-même et de trouver une logique à mon problème. Je passais pour un farfelu. Mais je sais aujourd’hui combien j’ai eu raison de m’écouter et de persévérer dans mon analyse. Sans cela, je serais aujourd’hui certainement sans boulot, sans femme et enfants et entouré de psychiatres me diagnostiquant une SFC ou fibromyalgie. J’en serais peut-être venu à la pire des solutions si je n’avais été supporté par ma famille.

Certains médecins ont une responsabilité dans certains suicides. Ils devraient faire preuve de beaucoup plus d’humilité et d’impuissance. On les comprendrait mieux.

Ce témoignage met aussi en lumière toute l’aberration et l’absurdité de notre monde mercantile. Il illustre également que les ondes électromagnétiques ne sont pas les seules responsables.

Imaginez-vous dans votre cuisine. Imaginez-vous en train de mettre des métaux lourds (de la peinture) dans votre dessert, juste pour le rendre plus appétissant… Jamais vous n’oseriez… Les fabricants, eux, le font sans aucun scrupule et sont couverts par les réglementations en vigueur. J’étais un gros consommateur de chewing-gum contenant du colorant E171. Ces chewing-gums sont recouverts de dioxyde de titane pour leur donner un aspect blanc nacré.

Imaginez-vous dans votre salle de bain. Oseriez vous vous mettre du pétrole sur la figure pour vous soigner… Sans le savoir vous le faites. Pire, vous êtes même convaincu que c’est bon pour votre peau…

Personne ne peut affirmer que la première génération de téléphonie mobile est sans aucun danger pour la santé. La deuxième génération est déjà déployée ou en passe de l’être. Wifi, WiMax, téléphone DECT, Bluetooth se développent à une vitesse vertigineuse et tout semble permis aux firmes et fabricants.

Chaque année, des centaines de nouvelles molécules sont inventées. Elles sont utilisées sans recul suffisant prouvant leurs innocuités. Pire, après avoir comblé les investissements consentis, elles montrent soudainement leurs dangerosités et sont retirées du marché.

Aujourd’hui il y a urgence. Des gens perdent leurs boulots et sombrent dans de réelles dépressions. Des gens se suicident parce qu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et n’ont aucun soutien.

Que font les pouvoirs publics face aux nombreux témoignages ? Comment les considèrent-ils ? Quels sont leurs plans d’action ? Leur responsabilité est énorme.

Que font les organismes de la santé et les mutuelles ?

Pourquoi les psychologues, neuropsychiatres, médecins, … ont-ils autant de difficultés à considérer de nouvelles approches et à ne pas englober la problématique environnementale dans leurs diagnostics ? Pourquoi la médecine est-elle si cloisonnée ? A quand une médecine non influencée par les firmes pharmaceutiques ?

A quand une médecine de diagnostics et non de prescriptions ?

Ce témoignage est sincère. Mais comme tout témoignage il ne compte pas. La médecine ne se base que sur des études en double aveugle et respectant des protocoles très stricts. Je les comprends. Mais j’espère que ce témoignage pourra éveiller la conscience des médecins et des pouvoirs politiques à une plus grande ouverture d’esprit et leur donner des idées quant à l’organisation de nouvelles études. Trois pistes sont obligatoires et ils doivent en tenir compte :

L’inertie d’une exposition aux ondes : il faut effectuer des tests qui se déroulent sur une longue période. Une exposition d’une heure ou une journée ne suffit pas à détecter d’éventuels problèmes. La plupart des gens y sont exposés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

• Le stress oxydatif et les ondes : pour moi, il est la clé du problème. Mon bien-être est directement corrélé à la prise d’antioxydant et à des protections physiques (cage de Faraday ou protection encéphalique) lorsque je suis exposé à des champs électromagnétiques.

• Le dioxyde de titane : Aujourd’hui on compte utiliser le dioxyde de titane comme nanotechnologie pour pénétrer à l’intérieur du cerveau. Il est utilisé comme dépolluant grâce à ses propriétés chimiques. Il n’est peut-être pas aussi inerte que ce que l’on pouvait croire. Des recherches complémentaires sont obligatoires afin de confirmer ou d’infirmer son innocuité. Ces recherches doivent inclure la problématique du Dioxyde de Titane en combinaison d’une exposition aux ondes.

Faites pression auprès des pouvoirs politiques et médecins. Des gens se suicident.

Cette maladie doit être reconnue de la même façon que la Suède[5] et la Grande-Bretagne la reconnaissent.

Lisez la suite de ce témoignage, malheureusement le combat est encore loin d’être gagné !

Je vous invite maintenant à découvrir les autres pages de ce blog en cliquant sur les liens ci-dessous ou en utilisant les liens repris dans la colonne de gauche sous la rubrique « Catégories » :

[1] Voir : http://www.senat.fr/rap/r03-293/r03-29317.html ou obtenir le document complet à : http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getF…. Dont extrait :

… / si les nanoparticules pouvaient avoir un réel intérêt thérapeutique en permettant la pénétration cérébrale de nombreux médicaments, il ne fallait pas négliger certaines récentes études montrant que des particules inertes de TiO2 (dioxyde de titane) peuvent devenir à des tailles nano-métriques biologiquement et chimiquement actives selon l’auteur. /…

… / Ces contacts, sources de radicaux, sont responsables, au moins en partie, de la toxicité des poussières qui possèdent un potentiel inflammatoire important, et ce également pour des poussières que l’on pensait être « inertes » (dioxyde de titane, silice amorphe…). /…

[2] http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=648…

[3] www. efsa .eu.int/science/afc/afc_opinions/819/opini…

The EFSA Journal (2004) 163:1-12

Opinion of the Scientific Panel on Food Additives, Flavourings, Processing Aids and materials in Contact with Food on a request from the Commission related to the safety in use of rutile titanium dioxide as an alternative to the presently permitted anatase form. Question N° EFSA-Q-2004-103 Adopted on 7 December 2004

[4] http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fic…

[5] http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2087-1774586,00.h… (Journal anglais le Times du 11 Septembre 2005)

Dont extrait :

« Although most European countries do not recognise the condition, Britain will follow Sweden where electrosensitivity was recognised as a physical impairment in 2000. About 300,000 Swedish men and

.

Journal d’une électrosensible…

Journal d’une électrosensible : l’incompréhension de l’entourage et même d’environnementalistes !

Hélène Vadeboncoeur | 27 octobre 2015 |

Ouf ! 8h30 du matin : il est parti ! Cet ami à qui j’avais demandé d’éteindre son cellulaire à son arrivée chez moi hier soir, et qui m’avait entendue au cours de la dernière année décrire à quelques reprises l’électrosensibilité qui m’afflige. Qui avait peut-être vu l’icône ‘pas de cellulaire’ sur la porte d’entrée, ou lu sur la porte de mon bureau la pancarte qui demande aux visiteurs d’éteindre tout équipement émetteur de radiofréquences. Cet ami à qui j’avais demandé, pas plus tard qu’avant-hier, d’éteindre son cellulaire puisque nous allions passer plusieurs heures ensemble. Mais… que j’avais vu recevoir des textos quelque temps après.

Eh bien, hier soir, le message n’a pas passé non plus. Je me suis réveillée à 2 h du matin[1], aux prises avec un mal de tête, des palpitations et la sensation de manquer d’air. Mon visiteur dormait dans la chambre à côté. Je suis allée chercher mon acoustimètre[2] (appareil sonore qui mesure les radiofréquences), afin de comprendre ce qui se passait. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le niveau de volts par mètre grimper une vingtaine de fois plus haut que ce que je retrouve habituellement dans mon domicile (0,45 volt par mètre, un niveau auquel, selon le fabricant EMFields, la plupart des hypersensibles éprouvent des réactions, vs 0,02 V/m en temps normal), et les voyants rouges signaler le dépassement de la zone sécuritaire en clignotant et sonnant presque sans arrêt.

Comme je suis civilisée et que je respecte le sommeil de mes invités, j’ai décidé de ne pas aller réveiller mon ami. J’ai passé les deux heures suivantes à essayer de me rendormir. Ce matin, il repartait chez lui, et mon conjoint s’est levé. Je ne me suis pas levée. Non seulement j’étais fatiguée mais je n’aurais pas pu faire semblant et ne rien dire. Peut-être avait-il laissé son cellulaire allumé. Peut-être la fonction du Wi-Fi du cellulaire était-elle activée. Peut-être avait-il un iPad ouvert. Je ne sais pas, je ne suis pas allée voir. Mais ce qui est certain, c’est qu’un appareil émettait des micro-ondesdans cette chambre une bonne partie de la nuit! En tout cas, dès qu’il a franchi le seuil de la porte, il n’y avait plus trace d’ondes sur l’acoustimètre.

Ce n’est pas la première fois que l’incompréhension de l’entourage se manifeste face à mes besoins. Une amie à qui je rendais visite et à qui j’avais demandé d’éteindre son Wi-Fi — elle était au courant de ma condition et avait déjà accepté de coopérer antérieurement — a alors levé les yeux au ciel. Lors d’une rencontre familiale, tout le monde a accepté d’éteindre son cellulaire, mais une demi-heure après, j’en voyais un qui pitonnait sur le sien, et ensuite un autre, puis un autre… Un autre ami, médecin, à qui je faisais la même demande en allant dormir chez lui, a suggéré que je souffrais plutôt d’un syndrome d’anxiété. Même mon conjoint a mis du temps à reconnaître ma condition.

Heureusement, au travers de tout cela, il y a des proches qui manifestent de l’empathie et qui éteignent leur appareil (cellulaire, iPad), ou désactivent la fonction Wi-Fi de leur ordinateur[3] en ma présence. À commencer par mes enfants, d’une génération pourtant non habituée à se passer de cette technologie. Et ces membres de ma belle-famille venus récemment passer dix jours à la maison. Ils ont même accepté de ne pas utiliser leur moniteur pour bébé ! Ou encore les membres de ma chorale, à qui je dis un gros merci !

L’incompréhension d’écologistes, d’environnementalistes

Il n’y a pas que l’entourage mal informé ou sceptique qui ne comprenne pas. Étonnamment, c’est aussi le cas de gens qui se disent préoccupés par l’environnement ou l’écologie. C’est ainsi que deux années de suite, lors d’un évènement axé sur l’environnement, ma demande (écrite, faite à l’avance) de faire éteindre les cellulaires dans l’assistance[4] durant les conférences a été « oubliée », m’a-t-on expliqué. Et il y avait au programme ces deux années-là des conférences sur l’électrosmog ! Je ne suis pas sûre d’y retourner l’an prochain…

Pourquoi ces comportements ? Le manque d’information ou la désinformation, oui, mais aussi la difficulté de changer ses habitudes, acquises très rapidement avec cette technologie sans fil si attirante, qui permet d’être joignable 24 heures sur 24 ! Et je dirais, surtout, la dépendance à ses équipements. « Voyons, je ne peux pas m’en passer quelques heures, et si quelqu’un essayait de me contacter ? » On appelle cela le FoMO (Fear of Missing Out), soit la peur de manquer quelque chose[5].  Quelqu’un peut-il m’expliquer comment l’humanité a pu survivre jusqu’à l’invention du cellulaire?

Comprenez-moi bien, je ne suis pas ‘contre’ la technologie sans fil. J’ai un cellulaire. Il est généralement éteint, reste dans la voiture et sert surtout lors de mes courses en ville, quand j’ai oublié ma liste d’épicerie! Ou bien à prévenir des proches de mon arrivée imminente, en cours de route[6]. Cet appareil,  partagé entre mon conjoint et moi, n’est pas dernier cri, mais il fonctionne. Et je vous écris à partir de mon ordinateur portatif, sans Internet Wi-fi, câblé comme « dans le bon vieux temps » ! Cet ordinateur est posé sur un tapis mis à la terre, qui diminue le champ électromagnétique qu’il dégage. Pour certains, je suis sûrement très handicapée parce que je ne possède pas de tablette style iPad, ni de liseuse.  Ce n’est pas que je n’aimerais pas en avoir, mais sans connexion Wi-Fi, cela servirait à quoi ? Je n’ai jamais aimé lire de longs textes sur l’écran, de toute façon.

Qu’en pensez-vous ? Vous êtes-vous butés à des attitudes semblables ? Avez-vous développé des ‘trucs’ pour ce genre de situation ? Vous pouvez me répondre dans la boîte de commentaires au bas de cette page. Au plaisir d’échanger avec vous.


[1] Pour une raison que j’ignore – mais, croyez-moi, je vais explorer la question – mes symptômes neurologiques ou cardiaques se manifestent environ 4 heures après le début de mon exposition aux radiofréquences.

[2] Un équipement très utile pour quiconque souhaite savoir quel niveau de radiofréquences pénètre son environnement. Plusieurs compagnies en vendent. Le mien, fabriqué par EMFields, est un RF Meter, modèle AM-10, qui mesure les fréquences entre 200 mégahertz et 8 gigahertz.

[3] Voir mon autre texte : L’activation constante du Wi-Fi : fonction nocive de votre ordinateur – https://maisonsaine.ca/sante-et-securite/electrosmog/l-activation-du-wi-fi-fonction-oubliee-nuisible-de-votre-ordinateur.html

[4] Plus il y a de cellulaires allumés dans une pièce, plus c’est difficile pour une personne électrohypersensible.

[5] Dossey L, MD, FOMO, Digital Dementia, and Our Dangerous Experiment. http://www.explorejournal.com/article/S1550-8307(13)00347-9/abstract

[6] Malheureusement, certaines personnes électrohypersensibles ne peuvent même pas se servir d’un cellulaire, ne serait-ce que très brièvement. Saviez-vous qu’une des rares personnalités à avoir révélé son électrohypersensibilité est Gro Harlem Brundtland, en mars 2002, alors qu’elle était directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé?  En 1987, ce médecin et ancienne première ministre de la Norvège a signé le fameux rapport Brundtland sur le développement durable (intitulé Notre avenir à tous), de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations unies. Elle a raconté son intolérance aux ondes en Ontario en 2012 :  http://www.magdahavas.com/gro-harlem-brundtland-talks-at-the-university-of-waterloo/

1

Articles similaires:

  1. Journal d’une électrosensible : le choc de la découverte
  2. Le bois, un matériau écologique
  3. L’activation constante du Wi-Fi : fonction nocive de votre ordinateur
  4. Intolérance aux ondes : le témoignage d’une mère
  5. Dix erreurs qui augmentent votre exposition aux champs électromagnétiques

Mots-clé: comportement, électrohypersensibilité, incompréhension de l’entourage, sans fil, sensibilisation

Catégorie: Électrosmog, Hypersensibilités environnementales

À propos de l’auteur (Profil de l’auteur)

Chercheure indépendante en périnatalité, Hélène est pionnière dans plusieurs domaines. Elle fit connaître l’accouchement vaginal après césarienne (AVAC) en écrivant le seul ouvrage en langue française sur le sujet (FIDES, 3e éd., 2012), publié aussi en anglais (Fresh Heart, 2011) et en brésilien (mBooks, 2015). Elle fut parmi les premières consultantes engagées par le ministère de la Santé et des services sociaux du Québec pour la légalisation de la pratique de sage-femme au Québec. Ces dernières années, elle a contribué à la reconnaissance internationale des mauvais traitements dont sont victimes trop de femmes enceintes qui accouchent, participant à la création et traduction de la charte Le respect dans les soins de maternité : les droits universels des femmes pendant la période périnatale (White Ribbon Alliance for Safe Motherhood). Elle oeuvre actuellement à l’implantation d’une initiative prometteuse, l’Initiative internationale pour la naissance MèrEnfant (IMBCI). Depuis 2014, elle s’intéresse à la question de l’impact des micro-ondes sur la santé.

Articles similaires:

  1. Journal d’une électrosensible : le choc de la découverte
  2. Le bois, un matériau écologique
  3. L’activation constante du Wi-Fi : fonction nocive de votre ordinateur
  4. Intolérance aux ondes : le témoignage d’une mère
  5. Dix erreurs qui augmentent votre exposition aux champs électromagnétiques

Inscrivez-vous

Si vous avez aimé cet article, inscrivez-vous pour en recevoir d’autres similaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

 

 

 

« Journal d’une électrosensible : le choc de la découverte

Pour nous joindre

450 228-1555

Éditions du 21e siècle Inc.
2955, rue du Domaine-du-lac-Lucerne
Ste-Adèle, Qc, Canada J8B 3K9

.

Non assistance à personne en danger…

Bonjour,
 je suis EHS et nous sommes de plus en plus nombreux en Indre et Loire. 
J'ai lu avec intérêt votre article sur le dépôt de plainte : 
http://ehs-action.org/?p=5619
 pour "non assistance à personnes en danger" Avec le déploiement des 
compteurs linky, nous allons être encore plus malades et ce déploiement 
constitue indéniablement une action anti-constitutionnelle. En effet, la
 liberté d’aller et venir est une composante de la liberté individuelle.
 Elle est inhérente à la personne humaine : se mouvoir, stationner, 
séjourner, travailler fait partie de ses fonctions vitales. Pouvoir se 
déplacer librement sans contraintes et sans autorisation de la puissance
 étatique est un privilège des sociétés démocratiques. La libre 
circulation des personnes est aujourd’hui l’un des piliers de la 
construction européenne. Par conséquent tout citoyen est libre 
d'habiter, de travailler, de vivre n'importe où sur le sol français et 
européen. Il est également libre d'être hospitalisé en cas de maladie , 
hors les hôpitaux sont tous pollués et les EHS ne peuvent pas s'y rendre
 ou même aller chez un médecin, à la pharmacie, ect... je pense qu'il va
 falloir déposer une plainte contre l'Etat ! Pouvez-vous me communiquer 
les coordonnées personnelles de Marine, Electrosensible, Membre du Collectif Stop 
Ondes Ariège, Correspondante locale PRIARTEM, Membre de l’association 
nationale Une terre pour les EHS, afin d'organiser une plainte groupée 
sur le plan national. Merci pour votre site très complet et bien 
documenté. A bientôt. Véronika.
.

A 70ans elle doit vivre dans les bois !!!

Edition de Saint-Étienne – Loire Forez :

victime d’électro-hypersensibilité, elle vit seule dans les bois

Electro-hypersensibilité. Pour la plupart des gens le sujet prête plutôt à sourire, pourtant les personnes souffrant de ces troubles vivent un enfer.

Marguerite mesure le champ électromagnétique à l’aide du détecteur de Colas Diallo, militant du collectif EHS 42. Photo Louis Forissier
Marguerite mesure le champ électromagnétique à l’aide du détecteur de Colas Diallo, militant du collectif EHS 42. Photo Louis Forissier

« Les ondes me provoquent de violents maux de de tête, des brûlures et des malaises », déclare Marguerite. Des troubles insupportables qui lui feront quitter son travail sur Saint-Etienne et entraineront peu à peu l’abandon de tout lien social.

Aujourd’hui âgée de 70 ans, Marguerite vit depuis deux ans dans la campagne forézienne. Seule, dans une petite bâtisse au cœur des bois, elle ne dispose ni d’eau, ni d’électricité. Un rideau d’aluminium protège la porte de l’unique pièce de l’habitation.

« Ici au moins je suis isolée et protégée », déclare Marguerite rajoutant « quand on est électro hypersensible, on n’existe pas. La médecine ne peut rien pour nous. Nous sommes considérés comme relevant d’une maladie psychiatrique mais c’est faux. »

Plusieurs organisations environnementales dénoncent actuellement l’électrosmog, le nuage d’ondes électromagnétiques créé par le Le Li-Fi, standard international depuis 2011, était commenté dès 2012 par l’association Next-Up comme « une technologie écologique révolutionnaire opérationnelle et prometteuse dans l’évolution des communications sans fil ». Elle est par ailleurs utilisée dans le domaine de la localisation au Chili, en cas d’éboulement dans les mines. Le groupe Leclerc l’a installée dans des centres commerciaux. La Li-fi entre directement en concurrence avec la 4G et la future 5G, dont les nouvelles fréquences inquiètent les associations de veille. Plusieurs organisations environnementales dénoncent actuellement l’électrosmog, le nuage d’ondes électromagnétiques créé par le déploiement de nouvelles technologies : wi-fi, téléphone portable, compteurs dits intelligents.Avec l’arrivée du Li-fi dans la vie réelle, la 5G est déjà dépassée. Mais un obstacle de taille est à résoudre : tous les équipements actuels doivent être renouvelés pour s’adapter à cette nouvelle technologie utilisable partout, facile

Le 18.01.2016 |

.

Plus de vie avec le LINKY

Madame Renée F
65100 Poueyferré 25 janvier 2016
 Bonjour
A cause du Linky je suis aujourd’hui sans domicile. Mr Alain B. qui reçoit mon courrier et m’héberge depuis 15 jours m’avait trouvé une maison seule où j’aurais pu être bien.
Je rentre le 1° janvier 2016; dans les 8 jours obligée de partir en catastrophe. Débarrasser vite le logement! J’ai failli mourir dans la nuit cause le compteur Linky était installé, terrible, une horreur, des pulsions violentes, irradiée, comme emmurée etc… c’est inimaginable,  la mort assurée, protection du ciel. de + une violente tempête dehors, j’ai ouvert. Un miracle de m’être tirée de ce danger éminent.
Aujourd’hui je suis sans domicile. Je ne sais plus où aller et que faire?
Alain B. garde mes affaires, m’a vite hébergé chez lui, mais je dois maintenant partir. je ne trouve rien: trop chargé. Je ne peux plus tenir nulle part.
Lourdes passée en 4G, ainsi que ses environs
Poueyferré est très chargé. La vieille maison où loge Alain B. moins exposée, je me suis un peu remise.
Je ne peux absolument plus tenir à Lourdes ni dans ses environs.  Je souffre terriblement. Patricia B. Médecin, qui est venue lorsque vous avez répondu à mon appel de détresse a eu un accident de travail. Je ne peux pas la joindre, de +, plus de cabines téléphoniques.
Il me faut absolument partir; je ne sais où aller? que faire? car je ne vais plus pouvoir rester chez Alain. je me retrouve sans rien, ruinée. heureusement je perçois la pension de retraite mais trouver à me réinstaller m’est très difficile, vu mon état et aussi financier. Alain est très charitable pour moi, mais je ne peux pas rester davantage, je le comprends bien.
Voilà, je sais que beaucoup d’EHS comme moi sont en situation difficile. Que faire?
très amicalement
Si vous pouviez savoir s’il y aurait où aller? annonce pour EHS.  Merci
Cette fois-ci je suis déstabilisée car sans domicile.
.

QUE FAIRE ?

Bonjour,
Je suis consultante autonome depuis 2005. Point n’est besoin de dire que les trajets TGV, avion, rapports sur ordi, recherches sur le Web, consultation mails font partie de mon travail au quotidien.
Or, depuis mi 2014 je ne peux travailler plus de 1h1/2 à la fois devant l’ordi. Ce n »est pas simple car j’aime me concentrer longtemps et suis sur des dossiers que j’aime aussi. J’ai constaté qu’au retour de voyages j’étais extrêmement fatiguée.
J’accumule les soucis depuis plus de 2 ans alors que ma vie personnelle me ravit (mari aimant depuis plus de 20 ans et une enfant extraordinaire depuis 12 ans) : fatigue, rougeurs au visage, lourdeur dans la tête, nez encombré, maux de tête violents et soudains (inédit pour moi), difficultés de concentration (alors que j’ai des capacités de réflexion transversales), troubles du sommeil avec des réveils à 2/3h du matin, nervosité associée à une irritabilité (difficile pour l’entourage), acouphènes persistants (impliquant parfois une perte de sens de la vie), vertiges soudains, …..
> L’homéopathie me permet de limiter les angoisses, les séjours en Corrèze sont reposants l’été mais mon chiffre d’affaire s’écroule et je ne peux plus subvenir à mes besoins (je n’atteins plus le SMIC en terme de revenus) : je n’arrive plus à tenir les missions correctement.
La question de la reconversion se pose. Comment puis-je faire ? Qui peut m’aider ? C’est un peu démunie que je vous contacte car les perspectives d’avenir professionnel sont moroses … A titre personnel , je suis amenée de plus en plus à refuser des rencontres au sein de manifestations pour les mêmes raisons car je sais que les jours suivants seront difficiles (au lit ou enfermée chez moi parfois pendant plusieurs jours)
Vers qui me retourner ?
Je vous remercie pour votre écoute et vos conseils dans ce contexte, même si je crains de n’être pas vraiment prise au sérieux et si je doute parfois. Je pense que vous pourrez entendre ma demande car concernée par la question. Cela fait bientôt un an que je pense que le problème est lié aux ondes après avoir croisé les expériences. …. Mais que faire ?
> Merci encore
> Bien cordialement
> V.F

.

Je ne croyais pas à l’électrosensibilité…..

Jean-Charles 
dans le journal MIDI LIBRE
Je ne croyais pas à l’électrosensibilité moi-même avant que cela m’arrive cet hiver.
Avant je pensais que les « électrosensibles » étaient des personnes de constitution physique chétive, de celles qui sont toujours « patraques » ou qui abusent du téléphone portable. N’utilisant ni portable, ni WiFi, j’étais à cents lieux de penser que cela me toucherait. Mon électrosensibilité a été déclenchée suite à une surexposition à 2 antennes-relais à environ 100 m en face de mon bureau. J’ai mis plusieurs semaines à trouver la source de mes troubles inhabituels, en observant dans un premier temps ce qui était nouveau dans mon environnement : les antennes-relais. Des consultations médicales ont écartées d’autres maladies possibles et après diverses analyses, le diagnostic est malheureusement tombé : électrosensibilité.
Ce n’est que plusieurs semaines après que j’ai appris que d’autres collègues de bureau, assis du même côté du bâtiment, ressentaient des troubles similaires (violents maux de tête, apparition soudaine d’acouphènes, forte baisse de tension, pertes d’équilibre, tachycardie, effets de chauffe sur le corps, cloques sur la peau…).
Aujourd’hui ma vie a basculé et je ne travaille plus depuis plusieurs mois. Je ne souhaite à personne de subir cela tant c’est douloureux et handicapant ; cependant, face au déni que certains opposent, il m’arrive de souhaiter parfois qu’ils connaissent les prémisses de ces symptômes pour enfin comprendre l’existence de l’électrosensibilité… (désolé)
.

Vivre sans téléphone mobile, c’est possible

portable

Chère lectrice, cher lecteur

Suite à ma lettre sur les ondes électromagnétiques, de nombreux lecteurs m’ont écrit pour me dire qu’ils ne pouvaient pas vivre sans téléphone portable. Je comprends bien. Dans de nombreux cas, il n’est tout simplement pas possible de s’en passer, pour des questions de responsabilité familiale ou professionnelle.

Mais pour la petite histoire, je peux témoigner qu’une vie sans téléphone mobile est possible et même très agréable. J’ai perdu le mien dans un TGV fin juillet 2011, ainsi que je l’ai déjà raconté. Comme mes vacances commençaient, je n’ai pas voulu en racheter un tout de suite. Et j’ai redécouvert la liberté d’une vie sans téléphone mobile. Je n’en ai jamais repris.

C’était dur au début : je ne pouvais plus savoir à tout moment où étaient ma femme ou mes enfants. Je ne pouvais plus appeler en faisant les courses pour demander ce qui manquait à la maison, ni repousser un rendez-vous si je m’apercevais en chemin que je serais en retard, ni profiter de mes temps morts dans les transports pour appeler mes amis. En vélo ou en voiture, plus de possibilité de téléphoner en route pour qu’on me guide : il fallut réapprendre à étudier la carte à l’avance, noter les explications avant de partir et souvent tourner un peu avant de trouver mon chemin.

En plus de ces inconvénients, ma famille, mes collègues de travail et mes amis ont trouvé très énervant au début de ne plus pouvoir me joindre à tout moment. À chaque fois, c’était : « On en a marre de ne jamais pouvoir te joindre ! Quand vas-tu enfin racheter un portable ? »

Imperceptiblement toutefois, chacun s’est habitué à la nouvelle situation… Je me suis aperçu que j’avais plus de plaisir à retrouver mes proches quand je n’avais pas déjà tout raconté par téléphone avant d’arriver. J’ai redécouvert l’impression d’être seul sur de longues périodes. Sur le coup, cela me rendait parfois triste, j’avais envie de me distraire en téléphonant ou en consultant mes SMS (Snapchat et Whatsapp n’existaient pas) ; mais cela m’a permis de retrouver le calme, ce sentiment oublié de l’attente et, oserais-je dire, de l’ennui.

L’attente et l’ennui, des sentiments en voie de disparition

Peut-on imaginer que nos grands-parents, pendant la guerre, restaient des mois voire des années sans nouvelles de leurs proches, à attendre sans avoir la moindre idée de si et quand un événement allait se produire ?

Le facteur, qui arrivait à l’horizon sur sa bicyclette incertaine, avait-il dans sa sacoche une précieuse lettre envoyée par l’être aimé ? Cet être aimé était-il toujours en vie ? Au moment d’envoyer la lettre, oui. Mais au moment où elle arrivait, ne lui était-il pas arrivé malheur entre temps ?

Il fallait accepter de ne pas savoir, accepter d’attendre sans savoir. Passer des soirs, des nuits, des semaines dans cette attente fixe, à regarder la pluie tomber ou le soleil briller inutilement.

Mais parler de la guerre et des lenteurs de la poste autrefois, c’est oublier que la première administration des postes ne fut créée que sous Charles Quint (en 1520) [1] et le premier timbre postal en 1840 [2]. Avant cela, votre pays pouvait entrer en guerre, être envahi, vous n’en étiez souvent pas informé avant de voir les soldats ennemis enfoncer la porte de votre maison.

La vie n’était donc pas entrecoupée de nouvelles constantes arrivant des quatre coins du monde. Il n’y avait pas de « nouveautés ». Tout ce que vous voyiez arriver autour de vous n’était, sauf exception, que la répétition apparemment éternelle des saisons et du cycle de la vie que vos parents, vos grands-parents, et les grands-parents de vos grands-parents, avaient connue.

Tout cela était lent. Et l’on s’ennuyait beaucoup.

L’été, quand on menait les troupeaux au pâturage, on n’enchaînait pas le soir-même avec une sortie au cinéma ou un match de foot. On restait là. On dormait là. Pendant des jours, des semaines, des mois, il fallait recommencer le même travail, et trouver dans le spectacle de la nature les « nourritures spirituelles » capables de satisfaire notre besoin de penser, de sentir, d’aimer et d’espérer.

L’hiver, quand la nuit tombe à 5 heures, seuls les privilégiés avaient la chandelle ou des bûches pour continuer à coudre, à lire, à jouer à la lumière des flammes. Pour les autres, l’obscurité s’abattait sur l’atmosphère glacée et l’attente commençait, une attente longue et angoissée jusqu’à ce qu’enfin resurgisse la clarté de l’aube, quinze heures plus tard.

Que faisaient les enfants pendant ces longues soirées, non seulement sans télé et sans console, mais aussi sans livre et sans lumière ? Comment les parents soignaient-ils leurs nourrissons qui réclamaient qu’on les change ou qu’on les rassure au milieu de la nuit ? Quels contes, chants, jeux avaient-ils pour hâter l’écoulement du temps ? Ces choses pour la plupart se sont perdues dans la nuit de la mémoire des hommes.

Reste une certitude : l’ennui leur était familier. Selon un moraliste comme Voltaire, l’ennui était nocif. « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin », disait-il. Sans doute Voltaire se serait-il réjoui que, grâce aux ondes électromagnétiques qui nous ont amené la radio, la télé, le téléphone puis le téléphone mobile, plus personne ne semble encore avoir le temps de s’ennuyer.

Pour ma part, je reste avec ce sentiment un peu mélancolique que l’ennui devait aussi favoriser de bons côtés de l’homme.

Tout ce temps passé à ne rien pouvoir faire n’aidait-il pas à observer et à réfléchir ? Ces longs moments de calme et de solitude ne donnèrent-ils pas aux hommes préhistoriques l’idée de fabriquer les premières statuettes en bois ou en glaise ? Aux hommes des cavernes l’idée de faire les premières peintures rupestres (sur des rochers) ? Aux bergers l’idée de se fabriquer la flûte de pan, et de composer les premières mélodies ? Aux hommes du XIXe siècle, pour qui l’ennui était le « mal du siècle » selon Chateaubriand, de composer tant de belles poésies, de belles musiques et de faire tant de grandes inventions ?

Mais l’ennui est évidemment une arme à double tranchant. Une étude psychologique récente a montré que plus on pense, plus on est malheureux ; réciproquement, plus on est actif, sollicité, débordé même, moins on a de temps pour penser et plus on est heureux. Parce qu’on se sent utile, on se sent vivre évidemment. Pour trouver le bon équilibre, il est important donc de se réserver à la fois des moments pour méditer ou avoir une activité spirituelle qui vous permette de vous arrêter, faire le calme en vous-même et penser aux autres ; mais aussi de prévoir ces activités de base dans l’existence qui permettent d’éviter le piège de la déprime. Par exemple :

  1. Se promener à l’extérieur au moins 7 minutes par jour. Je mets volontairement la barre bas, très bas même, bien en-dessous du niveau idéal (le ministère de la Santé voudrait que vous fassiez 10 000 pas par jour [3]) car c’est déjà beaucoup mieux que rien.
  2. De prendre le soleil pour optimiser son moral et son taux de vitamine D
  3. De consacrer plus de temps à acheter sa nourriture, la préparer et la manger, et, encore mieux, la cultiver si l’on a un jardin qui le permet
  4. De sourire : cela réduit la douleur, améliore l’humeur et apporte plus de clarté mentale
  5. De prévoir un voyage. Même si vous ne le faites pas (apparemment on est plus heureux de prévoir un voyage que de le faire réellement !)
  6. De vivre plus proche de son lieu de travail (un temps de trajet court apporte plus de bonheur qu’une grande maison éloignée)
  7. D’éviter au maximum les pseudo « informations » sur nos écrans et nos radios

Je ne vais pas plus loin car je ne voudrais pas vous empêcher, à votre tour, d’imaginer tout ce que vous pourriez faire. Et qui sait, peut-être allez vous même décider de résilier l’abonnement de votre portable ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

******************************

Si vous n’êtes pas encore abonné à La Lettre Santé Nature Innovation et que vous souhaitez vous aussi la recevoir gratuitement, inscrivez-vous ici.

.
Langues
EnglishFrenchGermanItalianSpanish
Archives