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irradiation au WIFI des enfants dans les hopitaux

 

Objet : ils installent le wifi dans les hopitaux pour les enfants ( avec l’aide des multinationales )

http://www.carenews.com/fr/news/6375-docteur-souris-connecte-les-enfants-hospitalises-grace-au-wi-fi

Docteur Souris connecte les enfants hospitalisés grâce au Wi-Fi
www.carenews.com
L’association Docteur Souris a mis en place un dispositif innovant, permettant aux enfants et adolescents d’accéder gratuitement à Internet dans plus de trente hôpitaux en France. Le but : permettre aux jeunes patients de communiquer, de se distraire, mais aussi de s’instruire.

DOCTEUR SOURIS CONNECTE LES ENFANTS HOSPITALISÉS GRÂCE AU WI-FI

Autre
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Les décrets d’application de la loi Abeille du 9 février 2016.

Par Dominique Roumaneix, Juriste.

image: http://www.village-justice.com/articles/squelettes/images/badge_pp.png

Un décret du 9 septembre 2016 vient préciser l’information locale en matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques et la composition du comité national de dialogue de l’Agence nationale des fréquences relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Le décret du 11 août 2016 définit la composition et les modalités de fonctionnement de l’instance de concertation départementale réunie par le préfet de département.

Dernière mise à jour : 28 septembre 2016

La loi Abeille du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques est venue renforcer la concertation et l’information du maire et du public quant à l’implantation et la modification des installations radioélectriques.

Elle impose aux opérateurs de transmettre aux communes et aux EPCI concernés un dossier d’information en amont de la demande de permis de construire ou de la déclaration préalable.

Un décret du 9 septembre vient préciser l’information locale en matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques et la composition du comité national de dialogue de l’Agence nationale des fréquences relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Le décret du 11 août 2016 définit la composition et les modalités de fonctionnement de l’instance de concertation départementale réunie par le préfet de département.

I. Les informations concernant les projets d’implantation radioélectriques sur le territoire d’une commune ou les projets de modifications substantielles d’antennes relais existantes sont mises à la disposition des habitants qui auront la possibilité de formuler des observations.

A. Le décret du 9 septembre 2016 définit les conditions d’information obligatoire des collectivités et des administrés lorsque le projet d’implantation ou de modification d’une installation est soumis à l’accord ou à l’avis de l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences).

1) A compter de la réception du dossier d’information, l’exécutif local dispose d’un délai de 8 jours pour demander à l’exploitant une simulation complémentaire de l’exposition aux champs électromagnétiques générée par l’installation.

2) En outre, il est tenu de mettre l’ensemble de ces informations à disposition du public par tout moyen approprié, dans un délai de 10 jours à compter de la réception du dossier ou de la simulation.

3) A cette occasion, il peut, s’il le juge utile, donner au public la possibilité de formuler des observations dans un délai maximum de 3 semaines. Dans ce cas, il doit en informer les administrés, en précisant les moyens fournis à cet effet.

La loi Abeille avait également créé, au sein de l’Agence nationale des fréquences, un comité national de dialogue relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Ce comité a pour objectif de participer à l’information des parties prenantes sur les questions d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

B. Le comité national de dialogue relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques est composé :

1) De deux députés et de deux sénateurs ;

2) De représentants des associations d’élus locaux,

3) De représentants des ministres chargés des communications électroniques, de l’environnement, de la santé et de la communication, de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, du Conseil supérieur de l’audiovisuel, des administrations affectataires de fréquences radioélectriques et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ;

4) De représentants des associations d’exploitants d’installations radioélectriques, de fournisseurs de services de communications électroniques et d’utilisateurs professionnels et particuliers de ces services, ainsi que d’équipementiers ;

5) De représentants des associations agréées de protection de l’environnement et de défense des consommateurs, des associations d’usagers du système de santé et des fédérations d’associations familiales, des experts ou des personnes ayant une compétence particulière peuvent également, être invités par le président du comité à participer à ses réunions.

Le président du comité de dialogue relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques est désigné parmi les parlementaires.

II. Réunion de l’instance de concertation départementale pour une médiation requise concernant une installation radioélectrique existante ou projetée.

A. Le décret du 11 août 2016 détaille la composition et les modalités de fonctionnement de la nouvelle instance de concertation départementale qui peut être réunie par le préfet du département où sont implantées ou projetées des installations radioélectriques, de sa propre initiative ou à la demande du maire ou du président de l’EPCI, lorsqu’il estime nécessaire d’organiser une médiation concernant une installation existante ou en projet.

Cette institution est formée d’un nombre égal de représentants de chacun des acteurs concernés (service déconcentrés de l’État, agence régionale de santé, Agence nationale de fréquences (ANFR), associations de protection de l’environnement et associations de propriétaires, exploitants),
Elle a pour mission de faciliter la résolution amiable des différends en prenant en compte, notamment l’insertion de l’installation dans son environnement, les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques et les mesures de niveaux de ces champs.

Dans le cadre de son rôle de médiation, l’instance de concertation examine les cas d’installations radioélectriques existante ou projetées en veillant à :

1) Etablir un état des lieux partagé à partir d’une synthèse des différentes observations et propositions d’actions en ce qui concerne ces installations ;

2) Faciliter la résolution amiable d’un différend relatif aux installations électromagnétiques existantes ou projetées.

B. Dans le cadre de cet examen, l’instance de concertation départementale prend notamment en compte :

1) L’évaluation de l’insertion de l’installation dans son environnement ;

2) L’état des connaissances sanitaires sur les radiofréquences établi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ;

3) Les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques fixées par décret ;

4) Les mesures de niveaux de champs électromagnétiques mises à disposition du public par l’Agence nationale des fréquences y celles prescrites à la demande du préfet ;

5) Les informations rendues publiques par le comité national de dialogue relatif aux niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques ;

6) Le recensement national des points atypiques du territoire établi annuellement, par l’Agence nationale des fréquences et les informations transmises aux maires ou au président du groupement de communes dans le cadre de la concertation locale.

Décret n° 2016-1211 du 9 septembre 2016 relatif à l’information locale en matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques et au comité national de dialogue de l’Agence nationale des fréquences. JO du 11 septembre 2016.
Décret n° 2016-1106 du 11 août 2016 relatif à la composition et aux modalités de fonctionnement de l’instance de concertation départementale mentionnée au E du II de l’article L.34-9-1 du Code des postes et des communications électroniques. JO du 13 août 2016.

image: http://www.village-justice.com/articles/local/cache-vignettes/L146xH200/auton14979-efd63.jpg

Les décrets d'application de la loi Abeille du 9 février 2016. Par Dominique (...)

Dominique ROUMANEIX

En savoir plus sur http://www.village-justice.com/articles/Les-decrets-application-loi-Abeille-fevrier-2016-par-Dominique-Roumaneix,23100.html#xKBKXrA7ruKj6m8M.99

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Colloque sur l’électrosensibilité à l’Assemblée Nationale

 
Communiqué de presse
Des médecins et parlementaires appellent le Ministère de la santé à reconnaitre les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques
 
Paris, le 11 février 2016

La députée et l’eurodéputée écologistes Laurence ABEILLE et Michèle RIVASI ont organisé pour la première fois à l’Assemblée nationale un Colloque sur les impacts sanitaires des ondes électromagnétiques. Le rapport sur l’électro-hypersensibilité que doit produire l’ANSES suite à l’adoption de la Loi Abeille se fait toujours attendre et a plusieurs mois de retard. De même que les décrets d’application de certains articles de la Loi Abeille du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Il y a urgence à agir dès aujourd’hui, car face au déploiement actuel des objets connectés, les expérimentations de la 5G pour la téléphonie mobile et toujours plus de wifi dans les lieux publics, nous sommes plus que jamais entourés d’un « brouillard d’ondes ». Fin Août dernier, un tribunal a reconnu un handicap à 85% à une femme souffrante d’électro-hypersensibilité.

Le médecin expert ayant suivi cette femme, Pierre Biboulet, était présent lors du Colloque et a expliqué les constats alarmants qu’il a fait lors du suivi médical de cette femme, et l’impossibilité de nier le handicap qui était le sien, lié au syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

Avec ce Colloque, lors duquel de nombreux médecins et professionnels de santé étaient présents, et pour lequel beaucoup d’inscriptions ont du être refusées faute de place, l’ensemble des intervenants ont remis ce sujet majeur de santé publique sur la table et ont appelé le Ministère de la santé à agir. L’impact des ondes électromagnétiques sur la santé est réel, les médecins et chercheurs présents l’ont démontré, et constaté. Ils demandent à être entendus et aidés pour mieux comprendre et soulager cette maladie.

Pour Michèle RIVASI, députée européenne et spécialiste des questions de santé publique :

« Le Ministère de la Santé ne peut plus nier ce problème majeur de santé publique ; c’est un scandale sanitaire similaire à celui de l’amiante ou du tabac qui est en train de se produire mais la différence, c’est que nous sommes tous exposés aux ondes, donc notre santé à tous est affectée de façon plus ou moins grave par les ondes… pour certains , la goutte de trop a déjà eu lieu ! Le phénomène de l’electro hypersensibilité est grandissant et il doit être reconnu. Aujourd’hui, nous lançons un Appel, avec 50 médecins et professionnels de santé comme premiers signataires, qui ont reçu des personnes électro hypersensibles et sont démunis pour les soigner. Cet appel demande la reconnaissance de l’électro hypersensibilité comme un handicap et d’abaisser l’exposition
générale de la population pour prévenir de nouvelles maladies liées aux ondes. J’espère vivement que le Ministère de la Santé se saisira rapidement de cette question ! »

Pour Laurence Abeille, députée et rapporteure de la loi sur les ondes électromagnétiques :

« La loi sur les ondes électromagnétiques est une première étape, qui a permis d’introduire dans le débat parlementaire la question de l’exposition aux ondes. Malheureusement, si cette loi instaure un « principe de sobriété » en matière d’exposition, elle ne traite qu’à la marge la question de l’électro-hypersensibilité, malgré mon insistance pour que des dispositions d’ambition comme la création de zones à rayonnement électromagnétique limité y figurent. Avec ce colloque et cet appel, nous remettons le sujet sur la table ! »

 
Bureau parlementaire de Laurence Abeille
Députée du Val-de-Marne, Groupe écologiste
126, rue de l’Université – 75355 Paris cedex 07 SP
Tél. : 06.78.00.87.68 / 01.40.63.49.92 / Fax : 01.40.63.49.52
www.laurence-abeille.fr

APPEL de MEDECINS et PROFESSIONNELS DE SANTE
à l’occasion du colloque du 11 Février 2016 à l’Assemblée nationale

« Pour mieux comprendre et reconnaitre l’électro-hypersensibilité »

Nous, médecins, scientifiques et professionnels de santé,
Considérant l’appel de Fribourg lancé en 2002 par des médecins, nous constatons ces dernières années au cours de nos consultations, une augmentation dramatique de maladies graves et chroniques chez nos patients, telles que:
Les symptômes généralement constatés à l’utilisation du téléphone portable :
– douleur et/ou une chaleur dans l’oreille
– troubles de la sensibilité superficielle à type de dysesthésies (fourmillements, picotements, brûlures, voire prurit) au niveau du visage, du cuir chevelu ou du bras
Puis peu à peu, et de façon permanente :
– maux de tête, associés de façon caractéristique à une raideur et douleur de la nuque.
– acouphènes, hyperacousie,
– troubles visuels à type de vision floue,
– anomalies de la sensibilité profonde (faux vertiges), malaises
– lésions cutanées avec sensation de brulures (causalgies) et/ou un prurit,
– troubles musculaires (myalgies, spasmes, fasciculations) et/ou articulaires (arthralgies, raideurs)
– troubles cognitifs.
En deuxième phase :
– apparition de troubles cognitifs sévères (déficit de l’attention et de la concentration, perte de la mémoire immédiate)
– symptômes végétatifs sympathicomimétiques (oppression thoracique, tachycardie)
– troubles digestifs ou urinaires,
– insomnie, fatigue chronique et éventuellement tendance dépressive.
Et enfin, en l’absence de traitement et de mesure de protection, l’évolution est marquée par la constitution progressive de lésions anatomopathologiques, totalement irréversibles : syndrome confusionnel, absences, désorientation temporo spatiale ou état de démence s’apparentant à une maladie d’Alzheimer y compris chez les sujets jeunes.
Chez l’enfant : maux de tête et troubles du sommeil, dyslexie, troubles de l’attention et de la concentration, perte de mémoire de fixation, parfois troubles du comportement (enfant refusant d’aller à l’école sans raison),
Considérant que nous connaissons l’environnement résidentiel et les habitudes de nos patients, nous constatons souvent une corrélation dans le temps et dans l’espace, entre l’apparition de ces troubles et le début de l’extension de l’irradiation par des ondes électromagnétiques, dans des cas comme: – l’installation d’une antenne relais de téléphonie mobile dans les environs du domicile ou du lieu de travail du patient, – l’utilisation intensive d’un téléphone portable, – l’utilisation d’un téléphone sans fil de type DECT à domicile ou au travail.
Les champs électromagnétiques semblent donc pour partie expliquer l’apparition de ces troubles.
Comme l’indique la Déclaration scientifique Internationale sur l’Electrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples signée par des scientifiques et médecins du monde entier réunis à l’Académie Royale de Médecine à Bruxelles en mai 2015, à l’initiative de l’ECERI des marqueurs biologiques ont été identifiés chez les malades électrohypersensibles qui permettent d’établir l’existence de véritables pathologies invalidantes. A tel point que certaines personnes doivent s’isoler des endroits pollués par les champs électromagnétiques (wifi, téléphonie mobile…) afin de continuer à vivre dans les conditions les plus normales possibles. Pour autant, cette pathologie n’est toujours pas reconnue par les autorités sanitaires françaises.
Dans le contexte de la reconnaissance, par le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse, du handicap à 80% subi par un malade atteint d’électro-hypersensibilité, nous pensons qu’il est temps d’évoquer enfin de ce sujet majeur de santé publique.
Cette pathologie étant complexe et multifactorielle, nous sommes démunis face à ces personnes, dont la souffrance physique est réelle et les symptômes avérés. Même si une controverse scientifique demeure à certains égards sur le sujet, ces patients existent et des réponses doivent leur être apportées médicalement pour atténuer leur souffrance.
Nous avons besoin d’être mieux informés sur les impacts sanitaires des champs électromagnétiques et d’être dotés d’outils pour mieux aider ces patients.
Nous appelons ainsi solennellement l’État français et plus particulièrement la Ministre de la santé à faire de l’impact sanitaire des champs électromagnétiques une priorité sanitaire et de considérer ces patients, de plus en plus nombreux, qui sont pour la plupart en grande difficulté et précarité sociale.
Il nous semble indispensable, par précaution, d’abaisser l’exposition générale de la population aux champs électromagnétiques ; notamment pour ce qui est des enfants, de réduire leur exposition à la wifi et aux tablettes dans les établissements scolaires.
Une recherche indépendante et approfondie doit être menée sur le sujet et les personnes électro hypersensibles doivent pouvoir se réfugier dans des « zones blanches »
Enfin, les décisions de certaines Maisons Départementales des Personnes Handicapés de reconnaître l’électro-hypersensibilité comme handicap doivent être définitivement validées et appliquées par toutes les MDPH pour que les personnes EHS soient toutes prises en charge.
Liste des 50 premiers signataires de l’Appel, avant le Colloque :
Pr Dominique BELPOMME (75)
Pr Pierre LE RUZ (72)
Catherine NEYRAND – masseur kinésithérapeute (26)
Christian BORDES, osthéopathe (31)
Dr Gérard DIEUZAIDE (31)
Dr Nathalie BOSCH chirurgien dentiste (83)
Dr. Valérie BOURIN-KLEIN, généraliste (38)
Dr Jeanine ISRAEL, retraitée (38)
Anne Marie CHARRIER, orthophoniste Nantes
Sandy RONDIN – Infirmier Puériculteur en Unité de Protection Maternelle et Infantile (44)
Colette PRALUS, kinésithérapeute (83)
Dr Patricia LOPEZ (69)
Dr Michaël RAMAIN (94)
Dr Marie HANOTTE (69)
Dr Alain LACHARD (83)
Dr Sylvie GOURLET, vétérinaire (89)
Dr Antoine ROPHE (83)
Dr JENNESSEN Ralph (Var)
Francis GLEMET, pharmacien industriel (34)
Dr Didier TARTE, retraité (27)
Dr. Jean-Claude ALBARET (10)
Dr Dominique ERAUD (75)
Dr Vinciane VERLY (Bruxelles)
Jean-Pierre MARGUARITTE, osthéopathe (92)
Dr Bernard COADOU, retraité (33)
Dr TOURRE 26120 Chabeuil médecine générale et sportive
Dr Eric MENAT Médecin Généraliste libéral 31
Dr Michel ANGLES 12
Danielle PERSICO, Pédiatre (26)
Sylvie RINAUDO, docteur en chimie (75)
Philippe Masson, dentiste (75)
Dr Yvon GUIBERT (84)
Nathalie BUISSON infirmière libérale (26)
Dr Véronique RIGAULT, Centre hospitalier de Lannemezan (65)
Véronique CHAVANAT, Orthophoniste (78)
Katia TAMISIER, infirmière en retraite (79)
Dr André MERGUI (30), stomatologue
Adeline BARROIS, Infirmière (59)
Dr Lionel FABRE (83)
Dr Paul GUILLON (41)
Dr Sophie LIBERT (75)
Dr Maryline LE ROULIER (91)
Françoise de SAINT-PAUL, infirmière anesthésiste (47)
Dr Nicole SICARD (12)
Dr Pierre LENTHERIC (30)
Dr Jean-François PAILLE (74)
Dr Catherine BILLOD, généraliste, homéopathe et ostéopathe (01)
Dr Martine VONDERSCHER, retraitée (38)
Dr Elise DONVAL, retraitée (92)
Véronique RIVE, intervenante en domobiologie (29)

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Nancy : Linky fait disjoncter le porte-monnaie

Les compteurs Linky sont beaucoup moins tolérants que les anciens. D’où des coupures fréquentes, qui posent le problème de réadaptation des abonnements. Au profit de qui ?

23/01/2016 à 05:02 , actualisé le 22/01/2016 à 20:30
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Un compteur précis et beaucoup moins tolérant qu’auparavant. Photo Alexandre MARCHI

 


 

 

Un compteur précis et beaucoup moins tolérant qu’auparavant. Photo Alexandre MARCHI

Vous n’avez pas changé vos habitudes de consommation électrique, mais le disjoncteur saute dans votre logement. Et comme par hasard on a changé votre compteur pour le remplacer par un Linky ? Ce n’est peut-être pas un hasard. ERDF déploie depuis plusieurs semaines son plan de remplacement de compteurs sur le Grand Nancy, via son prestataire, la société OTI. Les nouveaux compteurs, dits intelligents, sont aussi beaucoup plus précis qu’auparavant, ce que confirme un technicien ERDF chargé du déploiement, et qui souhaite rester anonyme : « Quand votre ancien compteur tolérait plus ou moins 15 % de puissance, celui-ci coupe net directement au compteur. Un certain nombre de clients devront revoir la puissance de leur abonnement ».

Intrusion

Guy Grandgirard, président de l’Association de défense des consommateurs de Lorraine (ADC54), s’est emparé du sujet dès 2013, avec pour cheval de bataille les risques liés au viol de la vie privée. Linky analyse en effet et télétransmet en direct les données personnelles de votre consommation à votre fournisseur d’énergie (ce qu’on appelle la courbe de charge). Mais Guy Grandgirad a vu aussi très vite, le problème posé par la non-tolérance du compteur : « Effectivement, dans certains cas, les usagers seront contraints de prendre un abonnement plus cher pour encaisser une légère surcharge de puissance. Passer de 6 kw, soit 6.000 watts à 9.000 watts soit 45 A, n’est pas négligeable à l’année en terme d’abonnement. Or, il n’y a pas de paliers de facturation plus fins ». Avec Linky, disjonctant immédiatement quand la puissance est dépassée, le changement de parc compteur peut se révéler une très belle opération pour les fournisseurs d’énergie. On passe ainsi chez EDF de 95,38 € pour 6 KVA à 117,20 € pour 9 KVA. Au plan national, l’UFC Que choisir dénonce sans ménagement le fonctionnement de l’appareil : « 15 millions de foyers risquent d’être pénalisés par le compteur Linky, qui va faire disjoncter le budget des consommateurs ».

Du côté des professionnels, Emmanuel De Sordo, directeur territorial de Meurthe-et-Moselle pour ERDF, conteste fermement les études des associations de consommateurs : « La sélectivité des compteurs Linky est strictement identique à celle d’un disjoncteur normal. Linky enregistre une puissance réelle. Les usagers doivent regarder leurs usages réels et les adapter à la hausse ou à la baisse. Il n’y a aucune tromperie. Le client reçoit l’énergie qu’il paie ».

Mal abonnés

Au-delà du nouveau compteur et de son intrusion dans la vie privée « électrique » des usagers, un autre constat s’impose : selon les associations de consommateurs, plus de la moitié des ménages français_des milliers dans le Grand Nancy_ souffriraient d’un « mal-abonnement » : 5 millions paieraient plus cher qu’ils n’en ont besoin, et 10 millions de ménages auraient souscrit une puissance inférieure à leur consommation exacte. Cette situation était plus ou moins tolérée par l’ancien matériel, mais ne l’est plus avec Linky. Dont la vague d’installation ne s’est pas accompagnée d’une grande campagne d’informations. Dommage.

Pascal SALCIARINI

source: http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2016/01/23/nancy-linky-fait-disjoncter-le-porte-monnaie

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Linky et autres compteurs : l’opposition enfle et s’organise

ERDF avait été accueilli par des opposants lors de la pose de son premier compteur électrique dit intelligent à Niort. Le Collectif Sortir du nucléaire étaye l’argumentaire.

Le collectif jusque-là informel des opposants à l’installation des compteurs électriques dits « intelligents » Linky en Deux-Sèvres (lire la NR du 18 décembre) vient de trouver le soutien du collectif Sortir du nucléaire en Deux-Sèvres (CSDN 79).

Le collectif mobilise ses adhérents

Lors de sa réunion du 8 janvier dernier, le CSDN a demandé à ses adhérents d’alerter le président de la République ainsi que les maires des communes du département sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. Et de refuser toute installation de ce type sous la même forme à l’adresse d’EDF et de Gérédis le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité concédé par le syndicat départemental intercommunal d’énergie des Deux-Sèvres (SIEDS).
Selon le CSDN 79, les câbles, fils et appareils électriques ne sont pas prévus pour transporter des radiofréquences nécessaires au fonctionnement des compteurs dits intelligents. Qui permettront à ERDF ou tout autre distributeur d’énergie de supprimer les tournées à pied des agents nécessaires au relevé des compteurs électriques individuels des particuliers.
« Cela déclenchera des incendies et des pannes » pour toutes sortes d’équipements, estime le collectif. « Par ailleurs les radiofréquences CPL (courant porteur en ligne) utilisées pour le Linky sont classées «  potentiellement cancérigènes  » depuis quatre ans par le centre international de recherches sur le cancer (CIRC) qui dépend de l’OMS ».

Alerter ses voisins

Le CSDN 79 conseille enfin à ses adhérents d’avertir leur voisin du risque qu’ils encourent, selon lui, après l’installation de ces compteurs dits intelligents. Il cite dans son courrier, afin d’étayer son argumentation, le cas de Marine Richard, journaliste scientifique, devenue électrosensible et qui a obtenu l’an dernier la reconnaissance de son handicap (1).
Lors de sa venue à Niort pour la pose symbolique du premier compteur en décembre dernier, le directeur régional d’ERDF à Poitiers avait estimé que le fonctionnement de ces compteurs ne représente aucun danger pour la santé.

nr.niort@nrco.fr

(1) En août 2015 le tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse a estimé la déficience fonctionnelle de Marine Richard à 85 %. Une déficience découlant de son syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

source: http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2016/01/23/Linky-et-autres-compteurs-l-opposition-enfle-et-s-organise-2600883

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Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrosensibilité !

 

Paris, le 06 Janvier 2016

Une étude de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse www.artac.info) a pu (enfin!) détecter des marqueurs biologiques communs entre électrohypersensibilité et sensibilité chimique multiple pour établir le diagnostic objectif et la caractérisation d’une même pathologie. L’une et l’autre affection ont une origine environnementale, et qu’elles soient liées aux champs électromagnétiques et/ou aux produits chimiques est hautement probable.

Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying

electrohypersensitivity and Multiple Chemical Sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique

pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1;30(4):251-71

 

La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. Depuis 2009, l’ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.

 

Les données personnelles de l’étude révèlent qu’EHS (électro -sensibilité) et MCS (chimico -sensibilité) peuvent êtreobjectivement caractérisées et diagnostiquées par des tests simples. Chacune des deux affections impliqueen effet une hyperhistaminémie et un stress oxydant liés à une inflammation, une réponse auto-immune,une hypoperfusion dans la région capsulotalamique, une ouverture de la BHE (barrière hématoencéphalique), ainsi qu’un déficit en mélatonine.

 

L’ensemble de ces éléments démontrent donc que les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.

 

En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladiesneurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales.

 

Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, « L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumière des

biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à

éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme

des industriels au détriment de la santé publique. J’appelle les pouvoirs publics à mettre en place de

toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop

longtemps. »

Contact Presse :

Etienne CENDRIER

Porte-Parole national

Objet: assister et fédérer les personnes et les collectifs

qui luttent pour la sécurité sanitaire des populations

exposées aux nouvelles technologies de

télécommunications sans fil

Siège social : 22 rue Descartes 78460 CHEVREUSE

Adresse de correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris

Téléphone : 01 47 00 96 33

Association régie par la loi du 1er juillet 1901 e-mail : contact@robindestoits.org

SIREN/SIRET n° 478 601 750 00019 APE : 913E Site : www.robindestoits.org

Membre du « Rassemblement pour la Planète »

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GIRONDE : Les élus rejettent les compteurs communicants !

 

Sud-Ouest – 18/12/2015

Le Barp (33) : les élus rejettent les nouveaux compteurs GrDF

Lundi dernier, c’est à un petit conseil qu’ont été conviés les élus barpais autour de la maire Christianne Dornon. Peu de monde dans le public pour prendre connaissance des onze délibérations à l’ordre du jour, la douzième ayant été retirée. Tout se passe normalement jusqu’à l’avant-dernière délibération portant sur une convention de partenariat avec GrDF, relative à l’installation de compteurs communicants sur l’église, notamment.

Marie-José Triboy, élue d’opposition de la liste Le Barp Avenir, demande la parole et lit une longue tirade fustigeant la privatisation des fournisseurs d’électricité et de gaz, l’ouverture du marché de détail de l’électricité au 1er janvier 2016, ainsi que l’abandon des tarifs réglementés du gaz imposés par l’Union Européenne et la connaissance des données personnelles des consommations personnelles qui « devient alors un élément décisif dans ce nouveau marché » et les dérives « évidentes » concernant la récupération et l’utilisation des données personnelles, à l’encontre de la protection de la vie privée des utilisateurs. Sans compter le coût financier pour l’installation de ces compteurs « toujours facturé aux usagers », la destruction de plusieurs milliers d’emplois due à l’automatisation des relevés. Bref, un « danger pour les libertés publiques ».

« Rien comme ailleurs »

Marie-José Triboy pointe également le doigt sur les possibles « retombées nocives sur la santé humaine quant à l’exposition constante à ces fameux compteurs ». Elle termine son explication en citant en exemple l’Allemagne qui a rejeté la généralisation de ces dispositifs et les communes françaises qui avaient refusé une telle convention. « Pourquoi, et en quoi, nous, élus, serions contraints au diktat de l’inéluctabilité de l’amplification de tels équipements, pour des usagers qui, comme d’habitude, n’ont pas été consultés. On peut résister ! »

Puis, l’heure du vote arrive. 10 élus disent « non » aux compteurs communicants, huit s’abstiennent et huit – dont la maire – votent pour. « Au Barp on ne fait jamais rien comme ailleurs ! », lance un élu, satisfait de ce vote de rejet.

http://www.sudouest.fr/2015/12/18/les-elus-rejettent-les-nouveaux-compteurs-grdf-2221131-2941.php

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CONSULTATION SUR LE NUMERIQUE – réagissons !

Pour info, la direction générale des entreprises vient de mettre en consultation publique jusqu’au 5 novembre les trois textes d’application de la loi ondes.

http://www.entreprises.gouv.fr/secteurs-professionnels/consultation-publique-relative-a-exposition-aux-ondes-electromagnetiques?utm_source=toutes-actus&utm_medium=rss1&utm_campaign=RSS

 

Cordialement,

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Fuir les champs électro-magnétiques…

Fuir les champs électro magnétiques… les cas de syndrome EHS sont de plus en plus nombreux

Le syndrome EHS ou ÉLECTRO-HYPER-SENSIBILITÉ se manifeste par une intolérance aux champs électro-magnétiques. Il touche de plus en plus de personnes. Il n’y a pas de reconnaissance officielle du syndrome, mais pour la première fois à Toulouse, la justice vient de donner raison à une plaignante.

  • Par Michèle Mignot
  • Publié le 01/09/2015 |
 
Acoustimeter
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Elles ont mal à la tête lorsqu’elles se trouvent dans des endroits sur-fréquentés, comme des supermarchés. Des migraines qui les obligent à sortir du magasin. Des malaises aigus lorsqu’elles approchent d’une antenne relais, ou d’un micro-onde….Ces symptômes sont identifiés, ils portent un nom: c’est le syndrome Electro – Hyper – Sensibilité. C’est une maladie émergente, et de plus en plus de gens sont touchés. (plus d »explications ici)Ceux ou celles qui souffrent de ce syndrome peuvent expliquer les ravages sur leur santé et leur vie sociale.Le 24 août dernier à Toulouse, un tribunal  a reconnu pour la première fois l’électrosensibilité comme handicap. Cette décision pourrait faire jurisprudence.Le reportage en Corse de Marie Cristiani et Quentin Cezard :
Syndrome EHS

En Corse, une association recense les cas de personnes hypersensibles, pour les joindre écrire par mail à 

Sources d’HYPERFRÉQUENCES PULSÉES :

1. La Téléphonie mobile proprement dite (antennes relais et téléphones portables) :

Téléphonie mobile classique GSM et DCS 0,9 GHz et 1,8 GHz

Téléphonie mobile avec accès multimédias UMTS / 3 G 2,1 GHz 4 G fréquence équivalente à celle de l’UMTS

2. Le téléphone fixe sans fil DECT : 1,9 GHz

3. Les ondes WIFI : 2,4 GHz (soit la même fréquence que celle du four micro-ondes)

Ces ondes concernent les dispositifs WIFI privés (livebox et ordinateurs équipés en WIFI) et les réseaux WIFI extérieurs ; les jeux et consoles qui utilisent la technologie WIFI : par exemple, les consoles WII et certaines autres consoles de jeux. (Rappelons qu’une borne WIFI domestique ou livebox est active en permanence à partir du moment où elle est branchée sur le courant domestique, même quand l’utilisateur n’est pas connecté à Internet.)

4. Les ondes WIMAX / Accès à Internet sans fil : de 3,5 à 5 GHz

Comparables au WIFI, ces ondes, qui ne permettent pas le très haut débit, ont une portée de 50 km environ.

5. Les oreillettes BLUE TOOTH

Ce système de communication sans fil entre matériels électroniques présente les mêmes

caractéristiques que le WIFI.

6. Les puces électroniques RFID

7. Les compteurs radio-relevés (type LINKY)

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/fuir-les-champs-electro-magnetiques-les-cas-de-syndrome-ehs-sont-de-plus-en-plus-nombreux-797601.html
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Les électrosensibles veulent se faire entendre

78 YVELINES

LE PARISIEN – 30 Aout 2015

ILS DÉSIRENT SORTIR de l’anonymat. Une centaine de victimes des ondes électro-magnétiques se sont réunies hier à Auffargis, à l’appel de l’association Priartem-Les Electrosensibles de France qui défend leur cause.

C’est en pleine forêt, à mi-chemin d’Auffargis et de Cernay-la-Ville, que le rassemblement, s’est tenu. « Le lieu a été choisi pour sa faible exposition aux ondes, ce que nos militants ont eux-mêmes vérifié. Même s’ils se déplacent difficilement dans les transports, je me félicite qu’ils se soient mobilisés car nous voulons nous faire en-tendre », insiste Janine Le Calvez, présidente de Priartem, qui se félicite d’une première victoire : la justice, pour la première fois en France, a reconnu cette semaine l’existence d’un handicap grave dû à l’hyper-sensibilité aux ondes. Mais cette dernière n’est pas reconnue officiellement com-me maladie. Marie, originaire des Molières (Essonne), est affectée par ce syndrome.

« Tout a commencé en 2010 lorsque j’ai ressenti des douleurs très fortes dans les oreilles en téléphonant. J’ai eu beaucoup de mal à me faire diagnostiquer et j’ai énormément souffert », témoigne cette retraitée de l’Education nationale.

Enfin traitée, Marie va un peu mieux aujourd’hui mais a supprimé le wi-fi à son domicile, ne se sert que très ponctuellement d’un ordinateur et coupe l’électricité la nuit dans sa chambre, même en cas de grand froid.

LAURENT MAURON

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