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Les CEM sont impliqués dans le déclenchement des cancers

 

‘La vie moderne tue nos enfants : en Angleterre, le taux de cancer des jeunes a augmenté de 40% en 16 ans’ – Huffington Post – 04/09/2016

 

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'La vie moderne tue nos enfants : en Angleterre, le taux de cancer des jeunes a augmenté de 40% en 16 ans' - Huffington Post - 04/09/2016
Les scientifiques ont mis en garde sur le fait que la vie moderne tue les enfants, avec un nombre des plus jeunes diagnostiqués avec un cancer augmentant de 40% depuis les 16 dernières années, à cause de la pollution de l’air, des pesticides, de la mauvaise alimentation et des rayonnements.

Une nouvelle analyse des statistiques gouvernementales par les chercheurs de l’association caritative du Royaume-Uni : ‘Enfants et cancer », a trouvé qu’il y a maintenant 1 300 cas de plus de cancers par année, comparé à 1998, la première fois que toutes les données personnelles ont été publiées.

L’augmentation est plus apparente chez les adolescents et les jeunes adultes, âgés entre 15 et 24, pour lesquels le taux d’incidence a augmenté de 10 cas pour 100 000 à presque 16.

Les chercheurs disent que bien qu’une partie de l’augmentation peut être expliquée par l’amélioration dans les diagnostiques du cancer et plus de dépistageb, [la majorité est probablement causée par des facteurs environnementaux.]b

Le Docteur Denis Henshaw, Professeur des Effets des Radiations sur l’Humain, à l’Université de Bristol, le conseiller scientifique de ‘Enfants et cancer’ du Royaume-Uni, a dit que la pollution de l’air était de loin le plus grand responsable, constituant à peu près 40% de l’augmentation, mais d’autres éléments des styles de vie moderne sont également à blâmer.

Parmi ceux-là, il y a également l’obésité, les pesticides et les solvants inhalés pendant la grossesse, l’interruption du rythme circadien due à trop de lumière vive la nuit, les radiations des rayons X et des CT scans, le fait de fumer pendant et après la grossesse, les champs magnétiques des lignes électriques, des gadgets dans les maisons et potentiellement des téléphones mobiles.


Source : http://www.nzherald.co.nz/lifestyle/news/article.cfm?c_id=6&objectid=11703565


Voir également :

– Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau chez les enfants au Royaume-Uni en 10 ans + 40% au Danemark, en Finlande – explosion du phénomène en France – 30/05/2012

 

Robin des Toits
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Ondes : une étude établit la causalité pour l’électrosensibilité !

Une étude de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse – www.artac.info) a pu (enfin!) détecter des marqueurs biologiques communs entre électrohypersensibilité et sensibilité chimique multiple pour établir le diagnostic objectif et la caractérisation d’une même pathologie. L’une et l’autre affection ont une origine environnementale, et qu’elles soient liées aux champs électromagnétiques et/ou aux produits chimiques est hautement probable.
Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying electrohypersensitivity and Multiple Chemical Sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1;30(4):251-71

La controverse sur les causes de l’Electrohypersensibilité (EHS) et de la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) réside dans l’absence de critères diagnostics reconnus en raison du manque de biomarqueurs objectifs. Depuis 2009, l’ARTAC a investigué cliniquement et biologiquement 1216 cas de malades se disant être atteints d’EHS et/ou de MCS.

les données personnelles de l’étude révèlent qu’EHS (électrosensibilité) et MCS (chimico -sensibilité) peuvent être objectivement caractérisées et diagnostiquées par des tests simples. Chacune des deux affections implique en effet une hyperhistaminémie et un stress oxydant liés à une inflammation, une réponse auto-immune, une hypoperfusion dans la région capsulotalamique, une ouverture de la BHE (barrière hémato-encéphalique), ainsi qu’un déficit en mélatonine.

L’ensemble de ces éléments démontrent donc que les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades, que leur affection ne relève nullement d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique.  
En outre ces résultats suggèrent très fortement la possibilité d’un risque augmenté de maladies neurodégénératives chroniques chez ces patients. Ces études se poursuivent dans le cadre de collaborations internationales.

Pour Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits, « L’étude de l’ARTAC a pu mettre en lumière des biomarqueurs objectifs tant pour l’électrosensibilité que pour la chimico-sensibilité. Ceci est de nature à éteindre cette polémique scientifique artificielle qui ne sert que les intérêts économiques de court-terme des industriels au détriment de la santé publique. J’appelle les pouvoirs publics à mettre en place de toute urgence les politiques publiques d’exposition du public que Robin des Toits préconise depuis trop longtemps. »

Etienne CENDRIER

Porte-Parole national

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Les ondes sans fil affectent le système nerveux central

 Exacerbation des syndromes de maladies démyélinisantes  après exposition à un modem sans fil avec point d’accès public.

 Electromagn Biol med. 2016 Jun 29 : 1-5.
Johansson O1, Redmayne M2.
Résumé
En août 2003, âgée de 48 ans J.S. du Colorado, USA, une thérapeute de remise en forme et nutritionniste du sport, a contracté le virus neuroinvasif du Nil occidental qui lui a laissé une déficience due à des lésions axonales de la colonne vertébrale. En août 2014, elle a soudainement développé des symptômes ressemblant beaucoup à ceux de son infection aiguë du Nil 11 ans auparavant, y compris les maux de tête, ataxie, vertiges et convulsions focales. Sa formule sanguine avait l’air normale donc il n’y avait aucune infection évidente.
Ce qui l’a frappée comme étrange, c’est que lorsqu’elle a quitté son appartement pendant un certain temps, les symptômes se sont arrêtés. Elle a découvert qu’un nouveau type de modem sans fil, activé à des fins personnelles et fonctionnant aussi comme un hotspot public, conçu pour atteindre jusqu’à 100 m, avait été installée dans l’appartement sous le sien. Son voisin a remplacé le modem avec un routeur sans la fonction hotspot. Après cela, les crises d’épilepsies se sont arrêté immédiatement, et les autres symptômes ont disparu progressivement, après quoi elle allait bien et pouvait encore bien dormir.
Plus tard, quand un autre  hotspot a été installé et activé dans un appartement adjacent, JS a remarqué une fois de plus les symptômes. Une association possible entre l’hypersensibilité, l’intégrité de la myéline et l’exposition aux champs de radiofréquences électromagnétique de faible intensité  (RF-EMF) typique dans le monde moderne a récemment été proposée.
. Étant donné que le virus du Nil occidental s’attaque aussi bien aux cellules nerveuses et aux cellules gliales, une explication des effets du cas observé ci-dessus est que l’attaque de virus initial et RF-EMF du modem sans fil affectent le système nerveux à travers des avenues très identiques, ou similaires et peut-être les deux via les oligodendrocytes.
 Mots clés : Beacon signal ; WiFi ; hypersensibilité ; point d’accès ; myéline ; maladies neuro-dégénératives ; exposition aux radiofréquences ; effet stroboscopique
Electromagn Biol Med. 2016 Jun 29:1-5. [Epub ahead of print]

Exacerbation of demyelinating syndrome after exposure to wireless modem with public hotspot.

Johansson O1, Redmayne M2.

Author information

Abstract

In August 2003, 48-year-old JS of Colorado, USA, a fitness therapist and sports nutritionist, contracted neuroinvasive West Nile virus which left her with disabilities due to spinal axonal damage.In August 2014, she suddenly developed symptoms very much like her acute West Nile infection 11 years ago, including focal seizures, ataxia, vertigo and headaches. Her blood count looked normal so there was no obvious infection. What struck her as odd was that when she left her apartment for any length of time, the symptoms stopped. She found out that a new type of wireless modem, enabled for both personal use and functioning as a public hotspot designed to reach up to 100 m, had been installed in the flat under hers.Her neighbor replaced the modem with a router without the hotspot feature. After that, the seizures stopped immediately, and the other symptoms faded gradually, after which she was fine and again could sleep well. Later, when another activated hotspot was installed in an adjacent flat, JS once again noticed symptoms.A possible association between electrohypersensitivity, myelin integrity and exposure to low-intensity radiofrequency electromagnetic fields (RF-EMF) typical in the modern world has recently been proposed. Since the West Nile virus attacks both the nerve cells and the glial ones, one explanation to the above observed case effects is that the initial virus attack and the wireless modem’s RF-EMF affect the nervous system through the very same, or similar, avenues, and maybe both via the oligodendrocytes.

KEYWORDS:

Beacon signal; WiFi; electrohypersensitivity; hotspot; myelin; neurodegenerative disease; radiofrequency exposure; strobe effect

PMID:
27355805
DOI:
10.3109/15368378.2015.1107839
[PubMed – as supplied by publisher]
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Déjà l’onde de choc

PARIS MATCH

Déjà l’onde de choc


Jonathan, 32 ans, chez son ostéopathe avec sa protection anti-ondes, un tissu en coton et fibres métalliques. Premier à bénéficier d’une aide départementale pour s’équiper de protections. © Daphné Mongibeaux
Le 12 février 2015 | Mise à jour le 18 février 2015
Par Daphné Mongibeaux

Pour la première fois en France, une loi est adoptée sur l’encadrement de l’exposition aux ondes électro-­magnétiques. C’est le début d’une reconnaissance du danger  des radiofréquences sur la santé. Parmi les études publiées récemment, celle de l’Inserm confirme bien  le lien entre l’utilisation intensive du téléphone ­portable et l’apparition  de tumeurs cérébrales. Mais où commence l’« utilisation intensive » ? Et pour quels consommateurs ?  Les réponses sont inquiétantes.

Depuis janvier 2013, Camille a téléphoné 1 433 heures avec son portable. A 31 ans, elle aurait un risque de développer une tumeur cérébrale. Cette « association positive » entre l’utilisation du téléphone portable et le développement de tumeurs cérébrales est le résultat de l’étude publiée par l’Unité Inserm 897 de Bordeaux en mai 2014, une des dernières – et des rares – parues sur le sujet. Les travaux montrent que « l’utilisation massive du téléphone portable, supérieure ou égale à 896 heures d’appels, dans une vie, serait ­associée au développement de tumeurs cérébrales. Chez ces personnes, le risque d’avoir une association positive entre l’utilisation de leur téléphone portable et le développement de ­tumeurs cérébrales est augmenté pour celles qui téléphonent plus de 15 heures par mois. » Des chiffres d’une précision étonnante qui classent Camille parmi les utilisateurs « intensifs » du portable, ce qu’elle était loin d’imaginer avec ses 16 heures et 38 minutes consommées le mois dernier. En douze ans, Camille a changé cinq fois de téléphone ­portable. Personne ne lui a dit qu’il fallait limiter ses appels, ­privilégier l’oreillette et éviter de téléphoner dans les zones de mauvaise réception. Au contraire, on l’a à chaque fois incitée à profiter des nouvelles offres illimitées.

D’après l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les 67 millions de Français détenteurs d’une carte Sim téléphonent en moyenne 3 heures et 4 minutes par mois. Selon les conclusions de l’Inserm, le risque de développer une tumeur apparaîtrait au bout de 24 années d’utilisation, soit dans une petite dizaine d’années pour les personnes équipées d’un portable depuis 2000. Mais le risque est bien supérieur pour les plus jeunes, si l’on se réfère à une étude menée fin 2012 par ­l’Association santé environnement France (Asef) ­auprès de lycéens de 12 établissements en région Paca : on y montre que près de la moitié des élèves ­téléphonent plus d’une demi-heure par jour, 20 % d’entre eux passant plus de 2 heures d’appels.

Le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, parle d’un « déni scientifique » face à une future « catastrophe sanitaire »

Lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ­affirmé, en 2011, que l’utilisation du téléphone portable était « possiblement » cancérogène, des études et des contre-études sur le sujet se sont multipliées en Europe et aux Etats-Unis, apportant plus ou moins de nuances à leurs conclusions. En 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) concluait dans son rapport « Radiofréquence et santé » que l’utilisation du portable ne présentait pas de « risques avérés » mais qu’il fallait poursuivre la recherche. Jean-Pierre Marc-Vergnes, neuropsychiatre et expert à l’Anses, admet que « la direction de l’agence adapte quelquefois ses conclusions en fonction de ce qui est formulé par les pouvoirs publics, comme ce fut le cas suite à la publication du rapport de l’Afsset en 2009 ». Une position qui inquiète les associations françaises comme Priartem, Robin des toits ou Une terre pour les EHS (personnes électro-­hypersensibles) qui dénoncent des conflits d’intérêts aggravés par la crise économique. La communauté scientifique, elle, constate chaque jour un peu plus que le temps de la science n’est pas le même que celui des industriels.

Derrière son bureau envahi de polycopiés et de rapports scientifiques, le Pr Dominique Belpomme, cancérologue et président de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-­cancéreuse (Artac), mène seul avec sa petite équipe ses recherches sur l’électro-hypersensibilité. Depuis 2008, il dit avoir examiné plus de 1 200 « malades », la plus grande série mondiale. Il parle d’un « déni scientifique » face à une future « catastrophe sanitaire », « d’un scandale mille fois plus important que l’amiante, car il concerne des milliards d’individus qui abusent du portable ». Pourtant, il refuse de publier ses résultats et décline les invitations aux auditions de l’Anses. Pourquoi ? Parce que l’agence a refusé de financer ses études. « J’ai été obligé de trouver de l’argent aux Etats-Unis, au Canada et en Suède pour mener mes recherches. Mes résultats n’appartiennent donc pas à la France, et j’attends maintenant l’autorisation de ces pays pour les publier », se justifie-t-il.

Le cancérologue affirme qu’utiliser le téléphone portable plus de 20 mn par jour provoquerait à long terme l’Alzheimer

Cet homme de 71 ans affirme avec conviction que l’abus du téléphone portable (soit plus de 20 minutes par jour selon lui) provoquerait à long terme la maladie d’Alzheimer. « Le grand risque aujourd’hui, ce n’est pas le cancer mais la destruction des cellules du cerveau qui provoque la maladie d’Alzheimer. Les plus jeunes sont les plus exposés, car ils sont les plus gros ­utilisateurs du portable et leur cerveau n’est pas mature avant l’âge de 15 ans. Je vois aujourd’hui arriver en consultation de plus en plus de gens, dont des jeunes, ayant des symptômes de confusion mentale de type pré-Alzheimer qui peuvent évoluer vers la démence : déficit de mémoire immédiate, de concentration, désorientation spatio-temporelle. Comme en Grande-­Bretagne, il faudrait déconseiller l’usage des portables aux moins de 15 ans et demander aux futures mères ou jeunes mamans d’éloigner au maximum le téléphone de leurs bébés. Je constate, par ailleurs, que les femmes sont plus sensibles aux champs ­électromagnétiques car elles représentent les deux tiers de mes malades », affirme-t-il.

Les tests que le Pr Belpomme a mis au point montrent que l’exposition aux ondes électromagnétiques provoquerait chez certaines personnes un problème d’oxygénation du cerveau qui, dans le pire des cas, causerait une « intolérance » aux champs électromagnétiques, allant jusqu’au courant électrique standard. D’après ses recherches, des facteurs génétiques favoriseraient cette hypersensibilité. Certaines personnes doivent protéger leur maison avec des matériaux spéciaux, voire se réfugier loin des villes pour retrouver leurs capacités.

A lire: Michèle Rivasi: «Il faut créer une zone refuge pour les électrosensibles»

Jonathan, 32 ans, est électrosensible. Il est le premier Français à avoir bénéficié d’une aide départementale pour s’équiper de protections anti-ondes.

 

Vidéo Daphné Mongibeaux/Paris Match

Ces malades, appelés électro-­hypersensibles (EHS), sont difficiles à comptabiliser, mais représenteraient de 1 % à 10 % de la population. On parle de 25 % à la fin du siècle. Les douleurs dont ils se plaignent sont de nature variée. Cependant, en général, ils souffrent de migraines, de ­problèmes digestifs, de douleurs articulaires, de fatigue chronique ou encore de picotements cutanés. Ils intéressent particulièrement les pouvoirs publics, qui ont commandé à l’Anses une étude ­spécifique qui devrait être ­publiée cette année.
Jean-Pierre Marc-Vergnes travaille justement sur cette question depuis 2010 et déclare vouloir rester « très prudent » sur ce sujet qui a pris « une tournure politique et polémique ». Agé de 80 ans, il se présente comme « un vieux chercheur amorti qui n’a plus rien à attendre d’une carrière scientifique » et peut donc s’atteler à des travaux sur ce problème épineux « où il y a des coups à prendre de tous côtés ».

Il démarrera cette année une recherche sur l’hypersensibilité électromagnétique financée par l’Anses, au cours de laquelle 60 personnes seront observées : perception cutanée et réactivité du circuit de la douleur. Le but est d’établir éventuellement un lien entre les pathologies des électro­sensibles et celles des chimicosensibles (intolérances aux produits et aux odeurs chimiques). Pour le Dr Marc-Vergnes, « si le corps médical est gêné, c’est parce qu’il ne comprend pas ce qu’ont ces personnes en détresse. Certains médecins parlent de perturbations mentales, mais je crois qu’ils dérapent un peu. J’ai rencontré suffisamment d’EHS pour dire qu’ils sont tout à fait normaux ». Très réservé sur les conclusions de ce futur ­rapport, il dévoile cependant un élément tiré de son expérience personnelle : « Je crois que ce sont les personnes qualifiées autrefois de spasmophiles que l’on diagnostique aujourd’hui EHS. »

Selon la fédération française des télécoms, l’exposition à la 3G et à la 4G est cent à mille fois inférieure à la 2G

Bien que la cause précise de ces maux reste encore mystérieuse, leur étude pourrait nous en dire davantage sur le degré d’impact des ondes qui nous entourent et auxquelles nous sommes tous exposés. Nous vivons actuellement – dans les villes en particulier – dans un brouillard composite appelé « smog » comportant les ondes des téléphones portables, du WiFi, du Wimax, du ­Bluetooth, de la 2G, de la 3G et maintenant de la 4G. Nous ne connaissons pas les effets précis des unes et des autres sur nos organismes, ni des unes sur les autres. Un porte-parole de la Fédération ­française des télécoms (FFT), qui préfère rester anonyme, veut être rassurant depuis son téléphone portable collé à l’oreille (car « il ne se pose pas de questions » malgré les recommandations de sa propre fédération ­d’utiliser une oreillette) en précisant que « l’exposition à la 3G et à la 4G est cent à mille fois inférieure à la 2G ». Selon lui, « les risques d’exposition aux ondes ne sont pas avérés, comme l’indique l’Anses dans son rapport de 2013, et le réseau déployé depuis vingt ans par les opérateurs est protecteur de la santé, de ­l’environnement et assure une bonne qualité de service », avant d’ajouter que le public réalise que « ces services lui sont utiles […] et que l’Etat est quand même bien gentil avec les associations anti-ondes. »

Car, pour lui, leurs revendications sont sans fondement. Les associations souhaitent néanmoins abaisser le seuil thermique à 0,6 volt par mètre (un niveau recommandé en 2011 par le Conseil de l’Europe) au lieu des 41 à 61 volts par mètre, seuil thermique fixé par un décret de 2002. « Je reviens de Florence, en Italie, où plane une inquiétude autour des ondes électromagnétiques. Les valeurs limites ont été abaissées à 0,6. Les antennes ont donc toutes été surélevées. Cela enlaidit énormément le paysage, c’est dommage », déplore-t-il. En Europe, d’autres pays comme l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, la Pologne et la Grèce ont baissé leurs seuils à 0,3 ou 0,6 volt par mètre. La Chine, la Russie et l’Inde ont également fait ce choix, obligeant les opérateurs à multiplier le nombre d’antennes-relais en les remplaçant par de moins puissantes. Pour le porte-parole de la FFT, il règne une « psychose » en Inde, où « il y a déjà beaucoup de problèmes ; donc pourquoi ne pas trouver un faux problème comme dérivatif ? ». Un « faux problème » qui pose tout de même de vraies questions.


Le pr Dominique Belpomme et son équipe. © Nadji

“Des tests biologiques qui ne laissent pas de doute”

Le Pr Dominique Belpomme (photo, assis au milieu de son équipe), cancérologue, pratique des tests biologiques sur ses patients qui lui permettent de mettre en évidence leur hypersensibilité. L’écho doppler cérébral pulsé montre par exemple une hypovascularisation du cerveau (entraînant un manque d’oxygène), notamment au niveau du système limbique, chez les personnes qui se disent électrohypersensibles. Le médecin constate également des anomalies biologiques dans le sang : augmentation du taux d’histamine (liée à l’immunité et aux allergies), présence anormale de la protéine S100B (qui aide à fixer le calcium et agit sur la prolifération cellulaire) et, dans un tiers des cas, baisse de la mélatonine (l’hormone du sommeil) dans les urines.

Sur le plan expérimental, il affirme avoir soumis une dizaine de malades à des champs électromagnétiques et avoir établi un lien direct avec les anomalies biologiques (comme chez les rats soumis aux mêmes tests). Si le diagnostic est établi – ce qui fut le cas de 90 % des 1 200 personnes examinées depuis 2008 –, le Pr Belpomme administre un traitement d’antihistaminiques, d’antioxydants, d’anti-inflammatoires naturels et d’une vitaminothérapie intensive pour permettre la revascularisation du cerveau. Cela permet de « rendre la vie quotidienne supportable », mais il préconise de ne surtout pas téléphoner avec son portable plus de vingt minutes par jour par séquences de six minutes pour éviter l’évolution vers la maladie d’Alzheimer. Dans les cas les plus graves, il conseille de s’éloigner temporairement mais rapidement de toutes les sources de champs électromagnétiques, si tant est que cela soit possible.


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Exposé du Professeur Belpomme à l’Assemblée Nationale

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Colloque sur l’électrosensibilité à l’Assemblée Nationale

 
Communiqué de presse
Des médecins et parlementaires appellent le Ministère de la santé à reconnaitre les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques
 
Paris, le 11 février 2016

La députée et l’eurodéputée écologistes Laurence ABEILLE et Michèle RIVASI ont organisé pour la première fois à l’Assemblée nationale un Colloque sur les impacts sanitaires des ondes électromagnétiques. Le rapport sur l’électro-hypersensibilité que doit produire l’ANSES suite à l’adoption de la Loi Abeille se fait toujours attendre et a plusieurs mois de retard. De même que les décrets d’application de certains articles de la Loi Abeille du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Il y a urgence à agir dès aujourd’hui, car face au déploiement actuel des objets connectés, les expérimentations de la 5G pour la téléphonie mobile et toujours plus de wifi dans les lieux publics, nous sommes plus que jamais entourés d’un « brouillard d’ondes ». Fin Août dernier, un tribunal a reconnu un handicap à 85% à une femme souffrante d’électro-hypersensibilité.

Le médecin expert ayant suivi cette femme, Pierre Biboulet, était présent lors du Colloque et a expliqué les constats alarmants qu’il a fait lors du suivi médical de cette femme, et l’impossibilité de nier le handicap qui était le sien, lié au syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

Avec ce Colloque, lors duquel de nombreux médecins et professionnels de santé étaient présents, et pour lequel beaucoup d’inscriptions ont du être refusées faute de place, l’ensemble des intervenants ont remis ce sujet majeur de santé publique sur la table et ont appelé le Ministère de la santé à agir. L’impact des ondes électromagnétiques sur la santé est réel, les médecins et chercheurs présents l’ont démontré, et constaté. Ils demandent à être entendus et aidés pour mieux comprendre et soulager cette maladie.

Pour Michèle RIVASI, députée européenne et spécialiste des questions de santé publique :

« Le Ministère de la Santé ne peut plus nier ce problème majeur de santé publique ; c’est un scandale sanitaire similaire à celui de l’amiante ou du tabac qui est en train de se produire mais la différence, c’est que nous sommes tous exposés aux ondes, donc notre santé à tous est affectée de façon plus ou moins grave par les ondes… pour certains , la goutte de trop a déjà eu lieu ! Le phénomène de l’electro hypersensibilité est grandissant et il doit être reconnu. Aujourd’hui, nous lançons un Appel, avec 50 médecins et professionnels de santé comme premiers signataires, qui ont reçu des personnes électro hypersensibles et sont démunis pour les soigner. Cet appel demande la reconnaissance de l’électro hypersensibilité comme un handicap et d’abaisser l’exposition
générale de la population pour prévenir de nouvelles maladies liées aux ondes. J’espère vivement que le Ministère de la Santé se saisira rapidement de cette question ! »

Pour Laurence Abeille, députée et rapporteure de la loi sur les ondes électromagnétiques :

« La loi sur les ondes électromagnétiques est une première étape, qui a permis d’introduire dans le débat parlementaire la question de l’exposition aux ondes. Malheureusement, si cette loi instaure un « principe de sobriété » en matière d’exposition, elle ne traite qu’à la marge la question de l’électro-hypersensibilité, malgré mon insistance pour que des dispositions d’ambition comme la création de zones à rayonnement électromagnétique limité y figurent. Avec ce colloque et cet appel, nous remettons le sujet sur la table ! »

 
Bureau parlementaire de Laurence Abeille
Députée du Val-de-Marne, Groupe écologiste
126, rue de l’Université – 75355 Paris cedex 07 SP
Tél. : 06.78.00.87.68 / 01.40.63.49.92 / Fax : 01.40.63.49.52
www.laurence-abeille.fr

APPEL de MEDECINS et PROFESSIONNELS DE SANTE
à l’occasion du colloque du 11 Février 2016 à l’Assemblée nationale

« Pour mieux comprendre et reconnaitre l’électro-hypersensibilité »

Nous, médecins, scientifiques et professionnels de santé,
Considérant l’appel de Fribourg lancé en 2002 par des médecins, nous constatons ces dernières années au cours de nos consultations, une augmentation dramatique de maladies graves et chroniques chez nos patients, telles que:
Les symptômes généralement constatés à l’utilisation du téléphone portable :
– douleur et/ou une chaleur dans l’oreille
– troubles de la sensibilité superficielle à type de dysesthésies (fourmillements, picotements, brûlures, voire prurit) au niveau du visage, du cuir chevelu ou du bras
Puis peu à peu, et de façon permanente :
– maux de tête, associés de façon caractéristique à une raideur et douleur de la nuque.
– acouphènes, hyperacousie,
– troubles visuels à type de vision floue,
– anomalies de la sensibilité profonde (faux vertiges), malaises
– lésions cutanées avec sensation de brulures (causalgies) et/ou un prurit,
– troubles musculaires (myalgies, spasmes, fasciculations) et/ou articulaires (arthralgies, raideurs)
– troubles cognitifs.
En deuxième phase :
– apparition de troubles cognitifs sévères (déficit de l’attention et de la concentration, perte de la mémoire immédiate)
– symptômes végétatifs sympathicomimétiques (oppression thoracique, tachycardie)
– troubles digestifs ou urinaires,
– insomnie, fatigue chronique et éventuellement tendance dépressive.
Et enfin, en l’absence de traitement et de mesure de protection, l’évolution est marquée par la constitution progressive de lésions anatomopathologiques, totalement irréversibles : syndrome confusionnel, absences, désorientation temporo spatiale ou état de démence s’apparentant à une maladie d’Alzheimer y compris chez les sujets jeunes.
Chez l’enfant : maux de tête et troubles du sommeil, dyslexie, troubles de l’attention et de la concentration, perte de mémoire de fixation, parfois troubles du comportement (enfant refusant d’aller à l’école sans raison),
Considérant que nous connaissons l’environnement résidentiel et les habitudes de nos patients, nous constatons souvent une corrélation dans le temps et dans l’espace, entre l’apparition de ces troubles et le début de l’extension de l’irradiation par des ondes électromagnétiques, dans des cas comme: – l’installation d’une antenne relais de téléphonie mobile dans les environs du domicile ou du lieu de travail du patient, – l’utilisation intensive d’un téléphone portable, – l’utilisation d’un téléphone sans fil de type DECT à domicile ou au travail.
Les champs électromagnétiques semblent donc pour partie expliquer l’apparition de ces troubles.
Comme l’indique la Déclaration scientifique Internationale sur l’Electrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples signée par des scientifiques et médecins du monde entier réunis à l’Académie Royale de Médecine à Bruxelles en mai 2015, à l’initiative de l’ECERI des marqueurs biologiques ont été identifiés chez les malades électrohypersensibles qui permettent d’établir l’existence de véritables pathologies invalidantes. A tel point que certaines personnes doivent s’isoler des endroits pollués par les champs électromagnétiques (wifi, téléphonie mobile…) afin de continuer à vivre dans les conditions les plus normales possibles. Pour autant, cette pathologie n’est toujours pas reconnue par les autorités sanitaires françaises.
Dans le contexte de la reconnaissance, par le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse, du handicap à 80% subi par un malade atteint d’électro-hypersensibilité, nous pensons qu’il est temps d’évoquer enfin de ce sujet majeur de santé publique.
Cette pathologie étant complexe et multifactorielle, nous sommes démunis face à ces personnes, dont la souffrance physique est réelle et les symptômes avérés. Même si une controverse scientifique demeure à certains égards sur le sujet, ces patients existent et des réponses doivent leur être apportées médicalement pour atténuer leur souffrance.
Nous avons besoin d’être mieux informés sur les impacts sanitaires des champs électromagnétiques et d’être dotés d’outils pour mieux aider ces patients.
Nous appelons ainsi solennellement l’État français et plus particulièrement la Ministre de la santé à faire de l’impact sanitaire des champs électromagnétiques une priorité sanitaire et de considérer ces patients, de plus en plus nombreux, qui sont pour la plupart en grande difficulté et précarité sociale.
Il nous semble indispensable, par précaution, d’abaisser l’exposition générale de la population aux champs électromagnétiques ; notamment pour ce qui est des enfants, de réduire leur exposition à la wifi et aux tablettes dans les établissements scolaires.
Une recherche indépendante et approfondie doit être menée sur le sujet et les personnes électro hypersensibles doivent pouvoir se réfugier dans des « zones blanches »
Enfin, les décisions de certaines Maisons Départementales des Personnes Handicapés de reconnaître l’électro-hypersensibilité comme handicap doivent être définitivement validées et appliquées par toutes les MDPH pour que les personnes EHS soient toutes prises en charge.
Liste des 50 premiers signataires de l’Appel, avant le Colloque :
Pr Dominique BELPOMME (75)
Pr Pierre LE RUZ (72)
Catherine NEYRAND – masseur kinésithérapeute (26)
Christian BORDES, osthéopathe (31)
Dr Gérard DIEUZAIDE (31)
Dr Nathalie BOSCH chirurgien dentiste (83)
Dr. Valérie BOURIN-KLEIN, généraliste (38)
Dr Jeanine ISRAEL, retraitée (38)
Anne Marie CHARRIER, orthophoniste Nantes
Sandy RONDIN – Infirmier Puériculteur en Unité de Protection Maternelle et Infantile (44)
Colette PRALUS, kinésithérapeute (83)
Dr Patricia LOPEZ (69)
Dr Michaël RAMAIN (94)
Dr Marie HANOTTE (69)
Dr Alain LACHARD (83)
Dr Sylvie GOURLET, vétérinaire (89)
Dr Antoine ROPHE (83)
Dr JENNESSEN Ralph (Var)
Francis GLEMET, pharmacien industriel (34)
Dr Didier TARTE, retraité (27)
Dr. Jean-Claude ALBARET (10)
Dr Dominique ERAUD (75)
Dr Vinciane VERLY (Bruxelles)
Jean-Pierre MARGUARITTE, osthéopathe (92)
Dr Bernard COADOU, retraité (33)
Dr TOURRE 26120 Chabeuil médecine générale et sportive
Dr Eric MENAT Médecin Généraliste libéral 31
Dr Michel ANGLES 12
Danielle PERSICO, Pédiatre (26)
Sylvie RINAUDO, docteur en chimie (75)
Philippe Masson, dentiste (75)
Dr Yvon GUIBERT (84)
Nathalie BUISSON infirmière libérale (26)
Dr Véronique RIGAULT, Centre hospitalier de Lannemezan (65)
Véronique CHAVANAT, Orthophoniste (78)
Katia TAMISIER, infirmière en retraite (79)
Dr André MERGUI (30), stomatologue
Adeline BARROIS, Infirmière (59)
Dr Lionel FABRE (83)
Dr Paul GUILLON (41)
Dr Sophie LIBERT (75)
Dr Maryline LE ROULIER (91)
Françoise de SAINT-PAUL, infirmière anesthésiste (47)
Dr Nicole SICARD (12)
Dr Pierre LENTHERIC (30)
Dr Jean-François PAILLE (74)
Dr Catherine BILLOD, généraliste, homéopathe et ostéopathe (01)
Dr Martine VONDERSCHER, retraitée (38)
Dr Elise DONVAL, retraitée (92)
Véronique RIVE, intervenante en domobiologie (29)

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Dangers des ondes électro-magnétiques : appel international de scientifiques

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Dominique Belpomme, « les symptômes d’un état pré-Alzheimer »

Que sait-on aujourd’hui de l’électrosensibilité ?

Il y a beaucoup de zones d’ombre. Mais on a affaire à de vrais malades, ce ne sont pas des simulateurs et ils ne sont pas tombés du ciel. Ils arrivent en masse dans mon service.

Et pourtant…

Les opérateurs de téléphonie, les politiques, reconnaissent qu’il y a une souffrance de ces personnes. Mais ils disent qu’on n’en a pas la preuve. D’autre part, des scientifiques expliquent qu’on n’a pas encore la certitude que les troubles observés soient liés à un champ électromagnétique. Il y a trop d’intérêts économiques, corporatistes… Ce qui crée la confusion dans le public car on est en train d’ostraciser ces malades. Mais il y a des arguments forts. Le centre international de recherche sur le cancer, émanation de l’organisation mondiale de la santé, a classé les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables comme cancérogènes possibles pour l’homme. En 2016, on attend une évaluation complète du risque. En attendant, je regrette qu’il y ait tant de polémiques.

Vous, qu’en dites-vous ?

Je suis la personne qui connaît le mieux ces malades : nous suivons la cohorte la plus importante de personnes sujettes à ces troubles. Qu’en dire ? Qu’il y a une forte probabilité pour que les champs électromagnétiques soient en cause. J’ai soumis à la publication américaine Review on environnemental health une étude qui montre, chez 700 malades, la présence de marqueurs sanguins spécifiques. L’étude doit paraître avant la fin de l’année.

Le risque majeur est un cancer ?

Pas forcément. Les premiers symptômes de l’électro-hypersensibilité sont ceux d’Alzheimer : douleurs et chaleur dans l’oreille, picotements… avec, aussi, des troubles de la mémoire immédiate, de l’irritabilité, des vertiges, des troubles de l’attention. Comme chez les patients pré-Alzheimer, on voit une diminution du débit sanguin dans la zone cérébrale qui correspond au système limbique, centre de la mémoire immédiate et des émotions.

Qui est à risque ?

Les personnes qui travaillent dans le domaine de l’électricité, sur les lignes à haute tension, les transformateurs électriques ; les informaticiens et les électroniciens ; les employés des aéroports, les aiguilleurs du ciel. Enfin, toute personne qui abuse de son téléphone portable, au-delà de vingt minutes par jour.

Y a-t-il aujourd’hui un traitement ?

D’abord, il faut se protéger des champs électromagnétiques. Ensuite, on prescrit des médicaments qui favorisent la vascularisation du cerveau, et des tonifiants du système nerveux, des antioxydants. Si on corrige les déficits existant et si on renforce les défenses de l’organisme, les symptômes diminuent.

 

MIDI LIBRE

du 8 novembre 2015

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Quand l’organisme reçoit trop de CEM – symptômes

 

‘Symptômes répertoriés sur plusieurs sites chez des personnes exposées aux radiofréquences de la téléphonie’ par le Dr Eliane Spitery

 

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Nous avons rencontré de nombreuses personnes exposées aux rayonnements émis par les stations de base de téléphonie mobile. Ces relais ont été placés sur des immeubles d’habitation, des châteaux d’eau ou des pylônes, et exposent les habitations à des rayonnements micro-ondes. Malgré la mise en garde de spécialistes de ces rayonnements, et les nombreux travaux montrant leur dangerosité, aucune précaution n’a été prise pour épargner l’exposition des êtres humains.Aujourd’hui des riverains de stations de base sont exposés depuis 5 ans pour certains, depuis 2 ans pour la plupart et décrivent des troubles importants. Certains présentent des pathologies qui pourraient être provoquées ou aggravées par cette exposition.

A la suite de ces observations, nous avons pu faire mesurer des champs électromagnétiques élevés chez des personnes qui, ne voyant pas les antennes, ignoraient tout de cette exposition.

SIGNES SUBJECTIFS

ASTHENIE
Une très forte proportion de riverains d’antennes-relais se plaignent d’une « très grande fatigue ». Ils ont des difficultés à mener une vie normale ; tout effort physique est impossible. Ils décrivent des « faiblesses dans les jambes », « les jambes qui se dérobent ». Lors d’un effort banal comme celui de monter des escaliers certains disent être obligés de s’arrêter, parfois de s’asseoir.

VERTIGES/NAUSEES
De nombreuses personnes exposées aux rayonnements des antennes-relais décrivent des malaises, des vertiges, une « sensation de vide ».
Les personnes très exposées se plaignent fréquemment de nausées .

AMAIGRISSEMENT
Nous avons noté chez de nombreux riverains de stations-relais des pertes de poids importantes; parfois chez des personnes qui ne présentaient pas de surpoids au départ. L’amaigrissement est progressif, incontrôlable (10 à 12 Kilos en quelques mois). La perte d’appétit n’est pas constante.
Souvent l’alimentation est normale, même si les patients avouent « se forcer pour manger ».
Les pertes d’appétit semblent en partie liées à une modification de la perception du goût. Les patients se plaignent d’un « goût de fer dans la bouche ».

TROUBLES DU SOMMEIL
Dès la mise en service des antennes-relais, de très nombreux riverains présentent des troubles graves du sommeil. C’est souvent la première plainte et le premier motif de consultation chez le médecin.

* La qualité du sommeil est altérée : difficultés d’endormissement, sommeil agité, plusieurs réveils au cours de la nuit avec difficultés pour se rendormir.
* Absence de rêves : il faudrait enregistrer l’EEG. le sommeil paradoxal semble disparaître.
* Réveil en sursaut : nous avons observé qu’autour d’un même site les riverains se réveillent en sursaut (tous à la même heure). Le réveil est brutal, désagréable, s’accompagnant souvent de sueurs, de malaises, de palpitations, de stress. Certains éprouvent le besoin de boire (chaud ou froid) ou de manger .

Les enfants se réveillent à la même heure. Les chiens aboient.. Cela se passe souvent entre 3h et 4h du matin, toujours à la même heure sur un même site, toutes les nuits.

CEPHALEES
Les céphalées sont fréquentes, invalidantes. Les personnes exposées aux champs électromagnétiques décrivent des céphalées « en casque », une oppression au niveau du crâne, particulièrement au niveau des tempes. Ces symptômes disparaissent dès que le champ électromagnétique diminue. Nous avons pu le vérifier à plusieurs reprises par des mesures de champs. L’inconfort est tel que les habitants fuient leur appartement et les lieux exposés. Ce phénomène permet à de nombreux riverains sensibles de « détecter » des antennes-relais en fonctionnement, parfois des téléphones portables allumés. Il leur est de plus en plus difficile de trouver des refuges.

ACOUPHENES
Très fréquemment les riverains d’antennes-relais se plaignent de percevoir des « sifflements », des « bourdonnements », des « bruits dans les oreilles », extrêmement gênants. Ils consultent des médecins ORL qui prescrivent de nombreux examens et ne mettent en évidence aucune pathologie . Ces patients quittent également leurs appartements en dehors desquels les acouphènes disparaissent. Nous avons rencontré des riverains qui ont fait appel à des acousticiens pour détecter une source de bruit dans leur appartement.

PHOSPHENES
L’exposition aux champs électromagnétiques provoque chez certains riverains de stations-relais des phénomènes optiques sous formes de « flashes » lumineux, « comme si on les prenait en photos ». Ils ne perçoivent jamais de phosphènes en dehors des zones exposées.

TROUBLES DE MEMOIRE
Presque toutes les personnes exposées, quel que soit leur âge, se plaignent de fréquents troubles de mémoire. Les enfants et les adolescents disent avoir des difficultés scolaires, et de moins bonnes notes qu’avant.

DIFFICULTES DE CONCENTRATION
Les difficultés de concentration accompagnent les troubles de mémoire et perturbent le travail scolaire. Certains enseignants exposés se sont plaints d’avoir de grandes difficultés à travailler chez eux ;

BRULURES
Plusieurs personnes exposées aux champs électromagnétiques des stations de base de téléphonie mobile décrivent des brûlures au niveau du cuir chevelu, du dos, dans les jambes, la poitrine. Les muqueuses buccales et vaginales sont aussi le siège de douleurs de types brûlures.

DEMANGEAISONS
Les démangeaisons accompagnent ou non les brûlures. Il n’y a pas toujours de lésions cutanées visibles ; parfois des lésions de grattage. L’intensité des démangeaisons augmente avec le niveau d’exposition.

NERVOSITE/IRRITABILITE
Les troubles du comportement sont souvent signalés par les patients eux-mêmes qui sont conscients d’être très irritables et anormalement nerveux. Les parents se plaignent également du changement de comportement de leurs enfants.

TACHYCARDIE
Les palpitations cardiaques, « l’impression que le cœur s’emballe » sans rattachement à une cause précise, en dehors d’un effort, entraîne de fréquentes consultations chez le médecin et/ou le cardiologue.

ETATS DEPRESSIFS
Presque tous les patients exposés décrivent un état dépressif inexpliqué. Ils précisent souvent qu’ils n’ont pas de problème particulier et qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils sont déprimés. Ils abandonnent leurs activités, n’ont « plus envie de rien faire », ne s’intéressent plus à leurs anciennes activités.

DIMINUTION DE LA FECONDITE
Les jeunes couples rencontrés nous ont à maintes reprises signalé leurs difficultés à avoir des enfants, soit absence de fécondité, soit fausses couches répétées. Il s’agit parfois de couples ayant déjà eu des enfants avant l’exposition aux antennes-relais.

Nous n’avons pas rencontré de jeune femme exposée au rayonnement d’antennes-relais, ayant eu une grossesse normale avec naissance d’un enfant indemne.

SIGNES OBJECTIFS

EXAMENS PHYSIQUES

Tension artérielle
Nous avons très souvent observé des variations de la TA postérieure à l’exposition au rayonnement.
– Hypertension artérielle instable, même chez des patients jeunes.
– Hypotension artérielle, inexpliquée et difficile à traiter

Rythme cardiaque
– L’accélération du rythme cardiaque survenant brutalement sans cause apparente peut être constatée par la prise du pouls. L’ECG met en évidence des crises de tachycardie. Chez certains patients il y a des tracés ECG anormaux avec des extrasystoles.

EXAMENS BIOLOGIQUES

Formule sanguine
Chez un grand nombre de patients qui avaient des examens biologiques récents nous avons pu noter une diminution des GR et/ou des GB. Lorsqu’ils disposaient d’analyses antérieures, on a constaté une diminution régulière et progressive du nombre de globules. Les chiffres remontent après un séjour en dehors de leur domicile, dans un lieu non exposé.

Métabolisme du Fer
Les troubles du métabolisme du fer sont pratiquement constants dès que l’exposition est importante. Le Fer sérique est abaissé. Le médecin traitant prescrit un traitement qui en général reste inefficace.
Nous avons rencontré des familles entières recevant un traitement supplétif en fer.

PATHOLOGIES
Les pathologies suivantes ont été observées sur tous les sites avec une fréquence élevée:

* ECZEMA
* PSORIASIS
* ASTHME
* CATARACTE
* EPILEPSIE
* DEPRESSION
* EPISTAXIS
* TROUBLES HORMONAUX
* FAUSSES COUCHES
* CANCERS
* LYMPHOME/LEUCEMIE

La plupart des signes subjectifs disparaissent dès que cesse l’exposition et réapparaissent lors d’une nouvelle exposition.

Les valeurs biologiques redeviennent le plus souvent normales au bout de quelques semaines après disparition du champ électromagnétique.

Les pathologies disparaissent ou sont améliorées dans un environnement non exposé. A l’exception bien entendu des cataractes, cancers et lymphomes.

par Eliane SPITERY
Docteur en médecine
Docteur ès sciences

 

Robin des Toits
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Pertubartion de la production de mélatonine suite à l’exposition aux CEM

Electromagnetic fields (EMFs)
Powerfrequency radiation
Electronic equipment repairers, exposed to ELF EMF had low levels of serum melatonin. They
are at risk of oxidative stress and sleep insufficiency. El Helaly & AbuHashem (2010)
recommend antioxidant supplementation, such as melatonin, should be taken to ameliorate these effects. Zwirska Korczala ( 2004) also reported that ELF magnetic fields significantly reduced the antioxidative actions of melatonin.
Studies in human populations, though not in wild kestrels (Del l’Omo 2009 ) have shown that
magnetic fields, such as those from powerlines and other powerfrequency EMFs, are capable of
disrupting the night time production of the important hormone melatonin in the pineal gland,
especially polarised fields, in combination with the earth’s geomagnetic field disturbances ( Burch 1999,2000), and in exposed workers (Burch1998,1999).
Halgamuge (2013) found that exposure to weak EMFs via melatonin disruption could adversely
affect human health.
Corona ions emitted by powerlines produce highly variable disturbances in the atmospheric
electric field down wind. It is hypothesised(Henshaw2008) that these random disturbances can result in the disruption of nocturnal melatonin synthesis and related circadian rhythms leading to an increased risk of a number of adverse effects.
Dr Yves Primault, Honorary Professor at the University of Milan suggested that exposure to
magnetic field levels of more than 0.1 microtesla can stop, or reduce (Davis 2006) overnight
production of melatonin. The batteries from a mobile phone will exceed this level at the user’s
head. Girgert (2010) found that EMFs significantly disrupted the antioestrogenic effect of
melatonin in breast cancer cells.
Radiofrequency radiation
A study by the Citizens Initiative Kempten West (in Germany) found that a mobile phone
transmitter affected levels of melatonin and serotonin. ‘Before’ and ‘after’ blood samples were
taken from residents near a newly installed mobile phone mast. The participants had removed
other RF sources such as DECT phones and wLANs from their homes. Measured microwave
fields showed a several fold increase in RF exposure after the mast was activated. 84% of
participants reacted with a massive decrease in serotonin level. Nearby residents nearly all
experienced increases in depressive mood disturbances, lethargy and listlessness, appetite
disturbances, inner agitation and reduced quality of life. There was also a fairly steep nightly
melatonin decrease for 56% of the group. More than half the group reported sleep disturbances.
Some genetic variations (on SLC6A4 and BDNF genes) make people more likely to suffer from
depression as a result of environmental stressors, yet other changes in the same gene appear to
be protective.
Many complained of waking between 2 and 4 a.m. and had difficulty getting back to
sleep again. Sleep disturbance is increasingly being seen as a cancer promoting risk factor. They
also found a displacement in time of melatonin excretion, when getting up rather than earlier in
the morning. This results in feeling very tired on getting up, and consequent tiredness, irritability,loss of concentration during the day.
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