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Cancers

Radiofréquences et Cancers : évidences et mécanismes

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Jean-Pierre Boisvert | 27 mars 2015 |

Jean-Pierre Boisvert, bachelier en Science.

Bachelier en Science de l’Université de Montréal, Jean-Pierre a travaillé 36 ans dans le domaine pharmaceutique où, en tant que responsable des relations scientifiques, il a développé une grande expertise dans la recherche et la compréhension de la littérature scientifique.

(Synthèse d’un document de 45 pages)
Il y a clairement un manque de transparence de la part d’Hydro-Québec et Santé Canada en ce qui concerne la sécurité à long terme d’une exposition aux champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF). On oublie de discuter des évidences scientifiques qui mettent en doute une telle sécurité. Pourtant depuis au moins 30 ans, les scientifiques associent une augmentation de l’incidence du cancer chez les gens grandement exposés aux antennes de télécommunication sans fil. Depuis 15 ans, trois études conduites par trois groupes différents sont arrivées aux mêmes résultats, soit une incidence doublée de gliome (un type de cancer du cerveau) chez les grands utilisateurs de téléphonie mobile.

Physiquement, les CEM ne sont pas assez puissants pour endommager l’ADN des cellules, mais sur le plan physiologique, ils produisent des changements importants qui réunissent toutes les conditions pour faciliter le développement d’un cancer. En effet, les CEM stimulent la production de substances oxydantes tout en réduisant la production de substances antioxydantes.

Le stress oxydatif qui en résulte cause des dommages à l’ADN tout en freinant les possibilités de réparation et en provoquant la mort prématurée des cellules dont l’ADN ne fut pas réparé. De plus, les CEM favorisent la production de nouveaux vaisseaux sanguins nécessaires à la prolifération cellulaire, contribuant ainsi à la formation de tumeurs cancéreuses.

Des données personnelles récentes indiquent que les CEM favorisent la croissance des tumeurs chez les souris exposées durant toute leur vie. Ces données personnelles confirment une grande étude épidémiologique qui remonte à 20 ans et qui montrait que l’exposition prolongée aux CEM était promotrice de cancer chez plusieurs travailleurs des services d’électricité, tant au Québec qu’en Ontario et en France.

De par leurs mécanismes d’action, les CEM sont définitivement considérés comme un facteur de risque cancérigène en activant différents processus cellulaires. Ils peuvent être considérés indirectement comme des initiateurs et des promoteurs de cancer.

Les autorités provinciales et canadiennes de santé publique ne peuvent plus passer sous silence le risque qu’induit l’exposition de la population à des radiations électromagnétiques de façon régulière, voire en continu. Elles connaissent fort bien les conséquences possibles à long terme d’une telle pratique.

Synthèse des preuves scientifiques

Suite à l’ouverture des canaux calciques et à l’augmentation des niveaux de radicaux libres, divers processus cellulaires et physiologiques peuvent être affectés, notamment l’expression des gènes, la libération de calcium des sites de stockage intracellulaire, la croissance cellulaire et l’apoptose.

Alors que les études médicales associant les CEM à des effets négatifs sur la santé ont parfois donné des résultats apparemment contradictoires, des recherches récentes publiées dans des revues médicales prestigieuses mettent en lumière des preuves du risque potentiel. Les études portant sur le risque de cancer semblent étayer les soupçons précédents à l’effet que l’exposition aux CEM puisse présenter un risque pour la santé, surtout à long terme.

L’on devrait agir avec prudence tant et aussi longtemps que la sécurité des communications sans fil à long terme n’a pas été démontrée.  Dans une telle situation, le principe de précaution s’impose comme l’indique la Loi québécoise sur le développement durable[1].

De plus, la Loi canadienne sur les dispositifs émettant des radiations[2], alinéa 13(1)c), indique « qu’il est interdit de vendre (incluant la distribution), de louer ou d’importer un dispositif émettant des radiations qui, selon le cas : b) présente un risque de trouble génétique, de blessure corporelle, de détérioration de la santé ou de mort lié à l’émission de radiations, et ce parce que, contrairement aux caractéristiques et fonctions qu’on lui prête (iii) il émet des radiations inutiles ».

Or les compteurs intelligents émettent des radiations inutiles, typiquement deux fois par minute ou 2 880 pulsations quotidiennes de puissance très élevée (crêtes de 65 040 μW/m²) chaque jour, certains même jusqu’à 190 000 fois par jour. À long terme, ces micro-ondes pulsées peuvent causer des problèmes génétiques et détériorer la santé. Ils ne devraient pas être IMPOSÉS aux citoyens. Oublions l’option de retrait (permettant la pose d’un compteur non communicant) offerte par Hydro-Québec, car si tous les voisins ont des compteurs émetteurs, c’est comme être le seul non-fumeur dans une salle hermétique remplie de fumeurs.

Pourquoi répéter les mêmes erreurs commises avec la cigarette, l’amiante et d’autres contaminants ? Aucune des raisons citées par Hydro-Québec ne justifie l’urgence d’imposer cet électrosmog à la population, surtout qu’aucune étude indépendante de qualité n’a démontré l’innocuité d’une telle exposition à ces radiations 24 heures sur 24.

Dans quelques dizaines d’années, lorsque nos enfants et nos petits-enfants souffriront de problèmes de santé encore rares chez eux aujourd’hui, il sera trop tard pour s’en mordre les doigts.

Ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?

Texte intégral avec références scientifiques

  1. Radiofréquences : le professeur Paul Héroux témoigne
  2. Radiofréquences : Magog, médecins et Israël optent pour la prudence
  3. Radiofréquences : médecins et experts demandent à Santé Canada de protéger le public
  4. Record canadien de cancer infantile au Québec
  5. Le cancer de la peau n’est pas dû qu’au soleil

Mots-clé: cancer, compteurs intelligents, loi sur le développement durable, loi sur les dispositifs émettant des radiations, principe de précaution, radicaux libres, radiofréquences, sans fil

Catégorie: Électrosmog

À propos de l’auteur (Profil de l’auteur)

Diplômé en Sciences de l’Université de Montréal, Jean-Pierre a travaillé 36 ans dans le domaine pharmaceutique. Au cours de sa carrière, il a développé une expertise dans les domaines cardiovasculaire, des maladies infectieuses et en oncologie. En tant que responsable des relations scientifiques, il a développé une grande expertise dans la recherche et la compréhension de la littérature scientifique, lors de discussions avec d’éminents chercheurs et cliniciens, tant au Québec qu’au Canada et lors de congrès nationaux et internationaux.

 

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L’OMS reconnait les CEM comme cancérigènes

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Mystérieux cas de cancers dans une école près d’antennes relais

LE POINT

Dans cette localité de quelque 4 000 habitants, il y a trois cas avérés de cancer à l’école primaire, selon la présidente d’une association.

 

Les antennes-relais sont soupçonnées de favoriser l'apparition de cancers.
Les antennes-relais sont soupçonnées de favoriser l’apparition de cancers. © Jean-Pierre Muller / AFP

 

Cancérogène ou non, le portable ? L’existence de trois cas de cancer dans une école primaire des Pyrénées-Orientales conduit une association à réclamer le démontage des 25 antennes-relais qui la surplombent.

Les antennes ont été installées il y a une dizaine d’années pour le compte de Bouygues, d’Orange et de SFR au sommet du château d’eau de Villeneuve-de-la-Raho, au milieu des habitations et à 200 mètres de l’école primaire Alfred-Sauvy. Sont-elles responsables d’un taux apparemment hors norme de cancers et de maladies graves dans les parages ? Personne ne va jusque-là, mais la question est posée.

« Il y a une pollution électromagnétique. Provoque-t-elle des cancers ? Nous ne sommes pas en mesure de le prouver », répond Maryse Batlle, présidente de l’association Un mât pour les ondes (UMPLO). Mais dans cette localité d’environ 4 000 habitants, « on a trois cas avérés de cancer à l’école primaire et un nombre anormal, au moins une trentaine, de cas de cancer, d’accidents cardiovasculaires ou de maladies d’Alzheimer dans les environs immédiats ».

L’agence régionale de santé pas au courant

Mardi, des experts internationaux, réunis à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont statué que l’usage des téléphones portables pouvait être cancérogène.

Mais, selon Maryse Batlle, il règne à Villeneuve une « omerta épouvantable », car « les enjeux financiers sont énormes ». Au nom du principe de précaution, les antennes doivent être démontées et réimplantées à l’extérieur de cette commune proche de Perpignan, qui, en vingt ans, a vu sa population quadrupler, dit l’UMPLO. Ou bien les contrats avec les opérateurs de téléphonie mobile ne doivent pas être renouvelés quand ils expireront dans les semaines à venir.

« On va étudier le pour et le contre, démantèlement ou maintien des antennes, tous les cas de figure sont possibles », dit, au nom de la mairie, le conseiller municipal Yves Renard. Il souligne qu’un des écoliers atteints de cancer était déjà malade quand il a été scolarisé dans la commune. L’inspection académique reconnaît trois cas de cancer chez les 220 écoliers d’Alfred-Sauvy et « un problème au niveau d’une antenne-relais », sans établir de lien de cause à effet. L’agence régionale de santé (ARS) dit, elle, ne pas être au courant.

L’emplacement choisi est « une aberration » (président du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques)

L’emplacement choisi pour les 25 antennes est une « aberration » et ne respecte pas la législation de la Direction générale de la santé, dit Pierre Le Ruz, président du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem).

« Les gens qui sont proches de ces antennes se plaignant de troubles neuro-endocrino-immunitaires, ils présentent les symptômes habituels des hyperfréquences. On voit bien qu’il y a un problème », estime Pierre Le Ruz, également expert en rayonnement au Conseil de l’Europe. « Si j’étais le maire, je ne prendrais pas le risque d’une recrudescence de pathologies cancéreuses. (…) Il ne faut pas attendre qu’on établisse une relation de cause à effet, il faut démonter par précaution », prône-t-il.

Il cite en exemple le démontage en 2003 des antennes-relais installées sur le toit d’une école de Saint-Cyr-L’École (Yvelines) au nom du principe de précaution. « Malheureusement, ce n’est pas une nouveauté. On a relevé un certain nombre de cas où on a référencé un nombre important de cas de leucémie. Seul le ministère de la Santé est en capacité d’établir un lien de cause à effet, mais il refuse de lancer des études. On tourne en rond », regrette le président de l’association Agir pour l’environnement, Stephen Kerchkove.

 

 

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ondes electromagnétiques possiblement cancérogènes

 

« Cancer : la menace cellulaire » – Libération –

2 juin 2011

Après onze ans d’études, l’Organisation mondiale de la santé a conclu, mardi, au caractère « possiblement » cancérogène des ondes des portables.

"Cancer : la menace cellulaire" - Libération - 02/06/2011
L’usage des téléphones mobiles présente-t-il un danger pour la santé ? Il aura fallu onze ans d’études pour que le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) réponde enfin c’est possible». La conclusion est tombée, mardi soir, au terme de huit jours de réunion au siège du Circ, à Lyon, des experts de 14 pays chargés d’évaluer les données personnelles scientifiques sur les risques de cancers induits par l’exposition aux ondes des portables.Le communiqué, diffusé en anglais, annonce que ces fréquences figurent désormais au rang des éléments « possibly carcinogenic», traduire « dont le caractère cancérogène est possible». Ils figurent dès lors en classe 2B sur l’échelle OMS des risques cancérogènes, qui comporte cinq niveaux. « Possible », c’est juste en dessous de « probablement cancérogène » (classe 2A), et bien au-dessus de « probablement pas cancérogène » (classe 4), qualification qui était jusqu’alors attachée par l’OMS aux fréquences des portables. « Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier » cette réévaluation, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail réuni à Lyon pour établir une « monographie » de référence sur les risques cancérogènes de ces ondes. Les « preuves » scientifiques font émerger des craintes d’une augmentation significative de certains cancers rares du système nerveux, en premier lieu des gliomes (tumeur cérébrale) et des neurinomes acoustiques.Alors que plus de 5 milliards de cartes SIM sont en circulation, l’annonce de l’OMS marque un tournant dans le discours sur les risques sanitaires des mobiles. Le lobby des professionnels américains du téléphone portable (CTIA) s’est empressé de clamer que les pickles et le café » sont aussi dans la classe 2B.C’est ignorer que la consommation des premiers est corrélée, en Asie, à des cancers de l’oropharynx, et celle de l’acide caféique à des cancers de la vessie. Les ondes des mobiles figurent désormais aux côtés du chlordecone (pesticide interdit), du plomb ou du bisphénol A.


Source : http://www.liberation.fr/economie/01012341067-cancer-la-menace-cellulaire

CORINNE BENSIMON

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Paul Héroux sonne l’alarme

 

Anny Champoux

Effets des champs électromagnétiques sur la santé

Dans une entrevue accordée à Point de vue Laurentides, Paul Héroux, physicien à la tête du « In Vitro Toxicology Laboratory » de l’Université McGill, fait le point sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé.

 

Paul Héroux.

Dans sa carrière, M. Héroux a notamment travaillé dans la conception des réseaux électriques pour Hydro-Québec. « J’ai aussi fait beaucoup travaillé sur les propriétés électriques des tissus vivants ainsi que sur les mesures de champs électromagnétiques dans l’environnement ainsi que leurs relations avec le cancer et les effets sur les cellules « , se présente-t-il au téléphone.

Aujourd’hui, il enseigne les effets de l’électromagnétisme sur la santé ainsi que la toxicologie à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

 

Prédiction des neurologues

À la question: « Les citoyens ont-ils raison de s’inquiéter de leur santé quand on parle de l’installation des compteurs intelligents d’Hydro-Québec? », il répond: « Moi je pense qu’ils ont raison, mais c’est une question d’opinion », souligne le chercheur.

En parlant des effets sur la santé, le physicien mentionne que ce n’est pas quelque chose qui fait mal. « Ce n’est pas comme une balle de fusil ou un dard. Ça se fait sur le long terme. Mais il y a un petit nombre d’individus – qui sont plus sensibles que les autres – qui sont notre sonnette d’alarme ».

 

Selon lui, les neurologues qui ont étudié la question disent que les conséquences découleront comme une érosion, avec des dommages légers au cerveau. « On prédit une dégénérescence avec l’âge. Le cerveau vieillira plus vite. Imaginez que vous accélérez le vieillissement du cerveau des gens par dix ans. On deviendra un peu plus stupide et nous vieillirons mentalement plus rapidement. C’est ce que les neurologues pensent ».

 

M. Héroux précise que ce n’est pas une situation unique. « On a vécu avec du plomb dans notre essence, pour vendre de l’essence avec un indice d’octane plus élevé. Avec ça, on a probablement fait chuter de cinq points l’intelligence de tous nos enfants ».

Contradiction

Selon lui, ce qui se passe dans la réalité, c’est toujours une question d’interprétation et que, naturellement, il faut être sceptique.

« Moi, évidemment, je vous ai donné mon opinion et j’y crois profondément. Mais, en réalité, quelqu’un de l’industrie électrique vous dira que les preuves des épidémiologistes sont peu fiables, avec un discours qui va complètement à l’encontre du mien ».

« Les ingénieurs de l’industrie électrique sont convaincus que tous les épidémiologistes du World Health Organisation – qui disent que ces champs électromagnétiques sont cancérigènes – pensent dur comme fer qu’ils exagèrent parce qu’ils sont arrivés à une conclusion qui ne fait pas leur affaire », précise M. Héroux.

 

Il ajoute que l’Institut de recherche sur le cancer de Lyon – l’autorité mondiale sur le cancer – soupçonne que les ondes magnétiques de basses fréquences et les ondes électromagnétiques de hautes fréquences donnent toutes deux le cancer. « Les meilleurs experts de la planète nous le disent et ce n’est pas compatible avec le code 6 de Santé Canada, qui nous assure qu’il n’y a aucun problème ».

« Est-ce que c’est de la schizophrénie? », se demande-t-il avant de répondre: « ce que dit le gouvernement et ce que dit le World Health Organization n’est pas compatible. Ça n’a pas de bon sens », conclut Paul Héroux.

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Cancer et CEM – un risque avéré

Les téléphones mobiles augmenteraient le risque de 300%

 Fil Info  le 7 octobre 2013

Une nouvelle étude suédoise révèle un risque accru de 300% du cancer du cerveau pour les utilisateurs de téléphone mobiles et sans fil rapporte l’association Robin des Toits.

Des études antérieures avaient montré une association cohérente entre l’utilisation à long terme des téléphones mobiles et sans fil et le gliome et le neurinome acoustique, mais pas pour le méningiome, souligne l’ONG en guerre contre les risques sanitaires liés aux technologies sans fil. L’étude voulait évaluer la relation à long terme (> 10 ans) entre l’utilisation des téléphones sans fil et le développement de tumeurs cérébrales malignes.

Ses résultats confirment les études antérieures affirme l’association, révélant l’impact de cette utilisation dans le déclenchement et le développement de ces cancers du cerveau. L’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le téléphone mobile en tant que cancérogène « possible » pour l’homme précise Robin des Toits.

Pour en savoir + : http://www.spandidos-publications.com/10.3892/ijo.2013.2111

voir ci dessous et en attachement

Case-control study of the association between malignant brain tumours diagnosed between 2007 and 2009 and mobile and cordless phone use

  • Authors: Lennart Hardell, Michael Carlberg, Fredrik Söderqvist, Kjell Hansson Mild
  • View Affiliations
  • Published online on: Tuesday, September 24, 2013
  • Pages: 0-0
  • DOI: 10.3892/ijo.2013.2111

Abstract

Previous studies have shown a consistent association between long-term use of mobile and cordless phones and glioma and acoustic neuroma, but not for meningioma. When used these phones emit radiofrequency electromagnetic fields (RF-EMFs) and the brain is the main target organ for the handheld phone. The International Agency for Research on Cancer (IARC) classified in May, 2011 RF-EMF as a group 2B, i.e. a ‘possible’ human carcinogen. The aim of this study was to further explore the relationship between especially long-term (>10 years) use of wireless phones and the development of malignant brain tumours. We conducted a new case-control study of brain tumour cases of both genders aged 18-75 years and diagnosed during 2007-2009. One population-based control matched on gender and age (within 5 years) was used to each case. Here, we report on malignant cases including all available controls. Exposures on e.g. use of mobile phones and cordless phones were assessed by a self-administered questionnaire. Unconditional logistic regression analysis was performed, adjusting for age, gender, year of diagnosis and socio-economic index using the whole control sample. Of the cases with a malignant brain tumour, 87% (n=593) participated, and 85% (n=1,368) of controls in the whole study answered the questionnaire. The odds ratio (OR) for mobile phone use of the analogue type was 1.8, 95% confidence interval (CI)=1.04‑3.3, increasing with >25 years of latency (time since first exposure) to an OR=3.3, 95% CI=1.6-6.9. Digital 2G mobile phone use rendered an OR=1.6, 95% CI=0.996-2.7, increasing with latency >15-20 years to an OR=2.1, 95% CI=1.2-3.6. The results for cordless phone use were OR=1.7, 95% CI=1.1-2.9, and, for latency of 15-20 years, the OR=2.1, 95% CI=1.2-3.8. Few participants had used a cordless phone for >20-25 years. Digital type of wireless phones (2G and 3G mobile phones, cordless phones) gave increased risk with latency >1-5 years, then a lower risk in the following latency groups, but again increasing risk with latency >15-20 years. Ipsilateral use resulted in a higher risk than contralateral mobile and cordless phone use. Higher ORs were calculated for tumours in the temporal and overlapping lobes. Using the meningioma cases in the same study as reference entity gave somewhat higher ORs indicating that the results were unlikely to be explained by recall or observational bias. This study confirmed previous results of an association between mobile and cordless phone use and malignant brain tumours. These findings provide support for the hypothesis that RF-EMFs play a role both in the initiation and promotion stages of carcinogenesis.
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santé – en lutte contre le cancer le Pr Belpomme ne mâche pas ses mots

Publiée le 17/10/2013
Le professeur de cancérologie Dominique Belpomme est l’invité d’honneur de la Foire bio de Gorcy qui se tient ce week-end.
La 18ème foire internationale bio de Gorcy
belpommese tient samedi 19 (12 h à 20 h) et dimanche 20 octobre (10 h à 18 h). Elle accueillera 120 exposants de France et d’Europe (vins, légumes, huiles essentielles etc.). Plus de 3 500 personnes sont attendues dans cette foire référence. Au programme : de nombreuses animations, des spectacles, expositions et conférences, dont celles de Dominique Belpomme, l’invité d’honneur. Ce dernier est professeur de cancérologie à l’université Paris V et directeur de l’Institut européen de recherche sur le cancer et l’environnement (Eceri) de Bruxelles. Il parlera de l’alimentation et des pesticides, mais aussi des dangers des champs électromagnétiques, l’une de ses spécialités.

Vous critiquez violemment les conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur les champs électromagnétiques (lire RL d’hier).

Pr Dominique BELPOMME : « C’est un rapport politique, sans aucune valeur scientifique, bon à jeter à la poubelle. De nombreux experts qui composaient la commission m’ont dit que leur avis n’avait pas été pris en compte dans les conclusions. Les autres n’ayant aucune connaissance du sujet, et aucune reconnaissance internationale. Ces conclusions vont à l’encontre de l’organisation mondiale de la santé (OMS), dont certains membres m’ont pourtant avoué avoir subi des pressions des opérateurs de téléphonie pour minimiser les dangers. C’est dire ! Au final ce sera un avis franco-français qui ne dépassera pas nos frontières, mais qui a des conséquences désastreuses chez nous, auprès de la population. »

Comment analysez-vous ce rapport ?

« Les responsables de l’Anses ont été mis en place par les politiques. Ils leur obéissent. Or les politiques sont les interfaces des opérateurs de téléphonie. Ils n’envisagent pas la facture sanitaire, qu’il va nous falloir payer. Et elle sera lourde. C’est valable pour d’autres domaines comme les pesticides par exemple. J’ai lutté contre l’utilisation du chlordécone en Martinique, qui aujourd’hui a le record du monde du nombre de cancers de la prostate. On a juste changé de pesticide là-bas, mais pas nos façons de faire. Nous ne sommes plus dans un pays démocratique. La pensée unique, celle qui fait passer avant tout l’emploi, la croissance, les industriels, règne. »

Les polluants sont donc partout ?

« Oui, et c’est irréversible quand ils ont pénétré dans l’organisme. On constate une explosion des cancers, autisme, Alzheimer (que des études internationales relient aux ondes électromagnétiques), allergies, diabètes en France. Et comme pour l’amiante, cela prendra du temps pour réagir, alors que les polluants sont plus dangereux. »

Un espoir ?

« Il se nomme L’Appel de Paris, que j’ai lancé avec 3 000 scientifiques internationaux, et qui vise à faire reconnaître l’utilisation des polluants comme crime contre l’Humanité. Et on progresse dans la bonne direction. »

Propos recueillis par Sébastien BONETTI.

 

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Forte progression des leucémies et lymphomes en France

 
Dans une revue medicale Univadis ce jour..La prévalence des trois principaux types de leucémies et lymphomes a augmenté de 1 à 2% par an entre 1980 et 2012 en France, selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS), de l’Institut national du cancer (INCa), des Hôpitaux de Lyon et du registre des cancers Francim.
4.888 nouveaux cas de myélomes multiples/plasmocytomes ont été recensés l’an dernier, en hausse de 229% chez les hommes et de 197% chez les femmes;
2.791 nouveaux cas de leucémies aiguës myéloïdes, en hausse de 159% chez les hommes et de 147% chez les femmes;
et 4.464 nouveaux cas de leucémies lymphoïdes chroniques/lymphomes lymphocytiques, en hausse de 129% chez les hommes et de 133% chez les femmes, détaille Le Parisien.
30 à 50% des augmentations s’expliquent par l’accroissement et surtout le vieillissement de la population, les autres causes restant à déterminer.

En outre, 35.000 nouveaux cas d’hémopathies malignes, dont 2/3 de lymphomes, ont été dénombrés en métropole.

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Téléphoner en voiture favorise les tumeurs cancéreuses

Les ondes émises par les téléphones portables seraient d’autant plus nocives en voiture, en raison de la fréquence des changements d’antenne relais.

On le sait, téléphoner au volant augmente considérablement les risques d’accidents. Mais selon une nouvelle étude de l’Agence européenne de l’environnement, le simple fait de téléphoner depuis une voiture, même en tant que passager, comporte des risques pour la santé. En cause, le changement d’antenne relais lié au déplacement du véhicule.

Les effets des ondes émises par les téléphones portables sur la santé humaine sont déjà mis en cause par un certain nombre d’études. Mais à chaque changement d’antenne, le cerveau capterait un surcroît d’ondes nocives, ce qui pourrait favoriser l’apparition de tumeurs cancéreuses.

L’Agence européenne de l’environnement rappelle que ce n’est pas la première fois qu’une étude fait le rapprochement entre téléphone portable et cancer. Elle préconise donc d’être très prudent avec l’utilisation du portable et donne quelques conseils : changer d’oreille toutes les deux minutes afin de réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques nocives, ne pas coller le téléphone à son visage, et utiliser en priorité une oreillette.

LIRE AUSSI :

Téléphone au volant : les Français accros

 

http://www.autonews.fr/dossiers/votre-quotidien/108767-telephone-volant-risque-cancer

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Tumeur au cerveau et utilisation intensive du mobile sont liées

 

Tumeur au cerveau: il est temps de reconnaître le danger lié à l’utilisation intensive du mobile et de protéger les usagers

 

19 oct 2012

 

La justice italienne vient de reconnaître la tumeur au cerveau d’un ancien salarié comme maladie professionnelle et a condamné l’organisme d’assurance sociale dont il dépend à lui verser une pension d’invalidité. Cet ancien manager utilisait quotidiennement et jusqu’à 6 heures par jour son téléphone mobile dans le cadre de son emploi.Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV et vice-présidente du Criirem (1), il est grand temps de reconnaître les dangers de la téléphonie mobile en France comme ailleurs: « En 2011, les experts du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ont conclu que l’usage du portable pouvait être cancérogène pour l’homme. La décision de la cour Suprême italienne conforte également les résultats de l’étude Interphone (2), selon lesquels l’usage intensif du téléphone portable favorise le développement du gliome, un cancer du cerveau ».L’eurodéputée souligne que ce n’est pourtant pas la première fois que la justice reconnaît une tumeur au cerveau comme maladie professionnelle, liée à l’usage intensif du téléphone: « Une class action (recours collectif) aux Etats-Unis a tenté de faire reconnaître fin 2001 la négligence et la responsabilité de l’industrie du téléphone portable pour des cas de tumeurs au cerveau apparus chez des employés de Motorola. Il aura fallu attendre 2006 pour que le système judiciaire américain établisse que la tumeur au cerveau d’une employée – Shareza Price – était une conséquence directe de l’utilisation du téléphone portable », explique Michèle Rivasi.Pour conclure, l’élue écologiste rappelle l’importance de la prévention dans un environnement saturé par les ondes: « Les consommateurs doivent absolument être informés des risques qu’ils encourent lorsqu’ils utilisent un téléphone portable. En Israël, le parlement a récemment voté une loi pour que l’emballage des téléphones portables soit doté d’une mise en garde concernant leur utilisation. De manière plus pratique, il faut tout simplement obliger les opérateurs à fournir une oreillette pour chaque téléphone portable vendu. Enfin, il faut surtout réduire l’exposition générale aux ondes électromagnétiques puisqu’un nombre croissant de nos concitoyens vit un calvaire quotidien du fait de leur électrohypersensibilité ».L’élue rappelle en outre qu’une proposition de loi est en cours de rédaction à l’Assemblée nationale. Le texte, présenté par Laurence Abeille au nom du groupe des écologistes, est relatif à la réduction de l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques. Il sera présenté en novembre prochain.

(1) Criirem, Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques

(2) Etude publiée dans l’International Journal of Epidemiology daté du 17 mai 2010.

http://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/tumeur-au-cerveau-il-est-temps-de-reconnaitre-le-danger-lie-a-lutilisation-intensive-du-mobile-et-de-proteger-les-usagers/

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