Témoignages vidéos d’EHS

Juridique&Administratif

Handicap reconnu pour une électrosensible….

Communiqué lundi 26 octobre 2015
 

Appel: la Justice fait définitivement droit à une Électrosensible, le handicap est reconnu!

 

L’appel de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) contre le jugement du Tribunal du Contentieux de l’incapacité de Toulouse de juillet 2015 reconnaissant  le droit à une allocation pour le handicap « d’électrosensibilité » vient d’être rejeté.
Le jugement faisant état du « Syndrome d’hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques«  précisant « la description des signes cliniques irréfutables » et la déficience fonctionnelle de la plaignante Marine Richard évaluée à 85% est définitivement confirmé!
Une allocation pour adulte handicapé de 800€ par mois lui est donc attribuée par décision de justice pour trois ans renouvelables en fonction de l’évolution de son handicap.
Marine Richard a récemment publié « Sans Mobile » aux éditions « Le Square ». Elle a été journaliste, poète et auteure dramatique ; elle a été deux fois primée par le Centre National du Théâtre.
Atteinte d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques depuis 2010, elle a dû renoncer à toute activité sociale et vit retirée à l’abri des champs électromagnétiques artificiels dans les montagnes ariégeoises.
Marine Richard était représentée dans son contentieux par Me Alice Terrasse.
Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits: « La Justice Française reconnaît l’électrosensibilité comme un handicap! C’est une première non seulement en France mais en Europe. Ce jugement ouvre la voie à une jurisprudence en faveur de l’électrosensibilité sauf, si les pouvoirs publics mettent en œuvre – enfin! – de vraies politiques de réduction de l’exposition générale aux ondes des technologies du sans-fil. 
En ces temps où la COP 21 ambitionne de préserver l’environnement contre les effets nocifs de  l’activité humaine, il est temps de prendre conscience que les électrosensibles sont victimes des ondes produites par l’industrie des télécommunications sans-fil – que nous utilisons tous – et que, faute de vraie régulation notre santé à tous est menacée.« 
Contact Presse :
Etienne CENDRIER
Porte-Parole national
.

Des actions de groupe de victimes en matière de santé dès l’été 2016

une porte s’entr’ouvre…

http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1601594/des-actions-de-groupe-de-victimes-en-matiere-de-sante-des-l-ete-2016?xtor=ES-
Bonjour,

La loi Santé instaure l’action de groupe pour les victimes d’actes ou produits médicaux. Agir en justice, collectivement, sera possible afin d’être indemnisé, dès juillet 2016 .

Jusqu’à présent, seuls les litiges liés à la consommation pouvaient faire l’objet d’une action de groupe. Avec la loi Santé n° 2016-41 du 26 janvier 2016, les patients pourront également agir en justice en groupe mais uniquement pour les dommages corporels qu’ils subissent, dès le 1er juillet 2016. Les préjudices psychologiques sont exclus de la procédure.

Concrètement, une association d’usagers du système de santé agréée pourra agir en justice pour obtenir réparation des préjudices corporels communs à plusieurs patients, du fait de produits de santé tels que les médicaments, les produits contraceptifs, les dispositifs médicaux, les produits sanguins labiles (plasma sanguin et cellules sanguines d’origine humaine), les organes, tissus, cellules et produits d’origine humaine ou animale, les produits destinés à l’entretien ou à l’application des lentilles de contact, les lentilles oculaires non correctrices, les produits cosmétiques, les produits de tatouage, etc. Pourront ainsi être poursuivis collectivement les laboratoires pharmaceutiques, les pharmacies, les grossistes, les établissement de santé, les médecins, mais aussi leur assurance.

Une fois les responsabilités reconnues, le juge définit le groupe des usagers du système de santé à indemniser, en fixant les critères de rattachement. Toutes les personnes qui se reconnaissent comme victimes doivent alors adhérer au groupe dans un délai fixé par le jugement. Elles peuvent demander leur indemnisation directement au responsable ou par le biais de l’association mandatée à cette fin.

Si les dommages et intérêts ne sont pas versés par le responsable, la victime pourra de nouveau saisir le juge. Ce dernier peut aussi décider, en accord avec les parties, que le réglement de l’indemnisation intervienne au terme d’une médiation.

Renaud Bernard

.

Lettre Ouverte – Ecole numerique

CRIREM

Lundi, 09 Février 2015 14:20 Nos publications

Madame la Ministre de L’Education Nationale,

Nous avons été interpellés par de nombreux adhérents, professeurs, parents d’élèves, sur la mise en place de la Concertation nationale sur le numérique pour l’éducation.

Le numérique est un sujet très sensible, notamment parce que celui-ci est souvent lié aux technologies sans fil, émettrices de rayonnements électromagnétiques.

Vous n’êtes pas sans ignorer que les ondes radioélectriques sont classées par l’OMS dans la catégorie agent cancérigène 2B.

De plus, l’AFSSET dans son rapport de 2009, reconnait  qu’il existe des signaux incontestables impliquant les effets non thermiques de ces rayonnements électromagnétiques, en particulier en biologie cellulaire, et dans les études épidémiologiques (risques de gliome, de lymphome et de leucémie). En conséquence, elle recommande l’application du principe ALARA.

Les établissements scolaires accueillent des enfants en pleine croissance sur lesquels les effets potentiels sanitaires sont méconnus et incertains.

C’est pour cette raison que nous appelons votre vigilance pour que le numérique, dans le cadre de l’éducation, utilise avec modération les technologies sans fil tel que le Wifi, Bluetooth…

Il est évident que les installations filaires seront à privilégier. Cependant en cas de difficulté, il sera important de faire attention aux dispositifs choisis. La puissance et l’emplacement des émetteurs pourront être soigneusement étudiés, dans le cadre de la gestion des risques, afin d’assurer un bon fonctionnement, sans trop impacter les élèves. Par exemple, des bornes dotées d’interrupteur permettraient de couper les émetteurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

L’école numérique peut se faire en mettant en place des dispositifs dont l’impact sera minime.

Une attention toute particulière devra être apportée aux enfants et aux personnels porteurs d’implants d’assistance médicale.

En conséquence, des états des lieux devront être réalisés afin de vérifier les niveaux d’exposition des élèves et des personnels.

 

Nous sommes persuadés que vos choix technologiques seront faits en toute impartialité et dans l’intérêt uniquement des enfants.

 

Veuillez agréer, Madame la Ministre, nos salutations les meilleures,

 

La Secrétaire Générale                                                  Le Président

Catherine GOUHIER                                                    Pierre LE RUZ Ph Dr

 

.

OMS : 47 ONG internationales dénoncent une procédure d’expertise biaisée

 

OMS, Consultation publique pré-rapport

« Radio Frequency fields: Environmental Health Criteria Monograph »


47 ONG internationales dénoncent une procédure d’expertise biaisée

Dans une contribution argumentée à la consultation publique lancée par l’OMS, les 47 ONG signataires, représentatives de la société civile dans de nombreux pays du Globe, dénoncent les conditions dans lesquelles est menée l’expertise sur les champs électromagnétiques et la santé.

Loin d’une expertise transparente, indépendante, pluraliste et contradictoire, celle-ci résulte, de fait, du haut contrôle idéologique assuré par l’ICNIRP – International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection – pour nier tout effet sur la santé malgré l’accumulation d’études de plus en plus nombreuses prouvant le contraire.

La composition du groupe d’experts montre en effet clairement que, sur ce dossier, l’OMS continue à abandonner, de fait, à cette institution controversée, club fermé créé pour porter la bonne parole du déni de risque et pour défendre les intérêts des industriels, son pouvoir d’expertise et de recommandation.

Les associations signataires demandent que :

•l’OMS EMF project mette en place une politique de transparence propre à permettre l’établissement d’un dialogue de qualité et la construction de la confiance ;

• l’OMS project mette en place un processus de consultation de la société civile ;

• l’OMS EMF project publie les DPI (Déclarations Publiques d’Intérêt) de ses experts ;

• l’OMS EMF project renouvelle ses groupes d’expert afin de permettre une évaluation objective, basée sur l’ensemble des interprétations scientifiques ;

• les avis contradictoires soient pris en compte et publiés ;

 l’OMS EMF project se sépare de l’ICNIRP pour ouvrir ses horizons et mieux s’orienter vers des préoccupations de santé publique et de défense des droits et intérêts des citoyens.

Elles rappellent qu’il y a urgence. Un nombre grandissant de personnes souffrent déjà de pathologies lourdes liées à l’exposition aux micro-ondes. Les signaux sanitaires qu’adressent ces populations « sentinelles » doivent être, pour l’Organisation Mondiale de la Santé, une incitation à agir et à agir vite, en remettant en cause les normes laxistes actuelles qui n’ont pour but que de favoriser le développement industriel, et en promouvant de nouvelles règles de santé publique réellement protectrices.
Elles demandent à être reçus immédiatement par la Direction de l’OMS afin de porter leur justes revendications.
Face à cette réaction internationale de grande ampleur, elles ne peuvent imaginer ne pas être entendues.

Contacts presse :
Janine Le Calvez, Priartem
Mona Nilsson, The Swedish Radiation Protection Foundation
Kerstin Stenberg, IEMFA

 

Electrosensibles de France – Membre et référent de l’Association nationale P.R.I.A.R.Té.M
Correspondance : PRIARTéM – Collectif des Electrosensibles de France; 5, Cour de la Ferme Saint-Lazare ; 75010 Paris
Email : Cliquez –  Tél : 01 42 47 81 54
www.electrosensible.org – www.priartem.fr.

Vos adhésions sont essentielles pour nous donner les moyens d’agir ! Cliquez ici pour Adhérer.

.

UCF-Que Choisir : « Ondes électromagnétiques, le jeu trouble des associations »

ROBIN DES TOITS

Lettre ouverte

A l’attention de Monsieur Alain BAZOT, Président et Directeur des publications

UFC-Que Choisir

 
Article publié dans votre numéro 552, Janvier 2015
 
Messieurs,
 
Par la présente, nous répondons à l’article étonnant et très partiellement (partialement ?) documenté de Monsieur Seznec, paru dans votre revue Que Choisir du mois de janvier 2015 au sujet des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile et dont le contenu nous rappelle singulièrement les propos des industriels du sans-fil.
 
L’article commence fort, par des affirmations péremptoires : « les études scientifiques rassurantes s’accumulent » et « le champ d’incertitude se réduit » concernant les radiofréquences. Il s’ingénie à nous convaincre que les ondes du WIFI et de la téléphonie mobile sont aussi inoffensives que celles de la FM de la radio !
 
Lorsqu’on est journaliste, on doit vérifier ses informations. Les ondes radio étant des ondes continues d’environ 100MHz, reçues chez soi à quelques millivolts, elles sont catégoriquement différentes en nature et en intensité des ondes de la téléphonie mobile qui sont des micro-ondes de 900 à 2 600 MHz diffusant par saccades de très basses fréquences contenant l’information numérisée. Elles sont, de plus, reçues bien souvent à plusieurs Volts par mètre, notamment en face des antennes-relais, ou lorsqu’on utilise son portable ou téléphone fixe sans-fil…
 
Outre le fait que les affirmations sur la nature des différentes radiofréquences sont un rien fantaisistes dans cet article et en contradiction avec les définitions de l’AFFSET d’octobre 2009 (1), l’auteur conclut qu’en l’état actuel des connaissances aucun effet sanitaire n’a été démontré. Ce qui est faux. Le rapport BioInitiative, qui a analysé plus de 1500 études, a conclu en 2007 à la nocivité des technologies du sans-fil aux normes d’exposition actuelles et depuis les études le confirmant se sont multipliées.
 
Le rapport BioInitiative 2012 est une compilation de 1800 nouvelles études.
Dans un plaidoyer qui rappelle de manière touchante le discours des industriels du sans-fil, l’article dénigre ce rapport au motif que Madame Cindy SAGE, directrice d’un cabinet privé de consulting environnemental sur les champs électromagnétiques, est membre du Comité d’Organisation de BioInitiative. Cependant, Cindy SAGE n’est pas contributrice de ce rapport qui est une méta-analyse de centaines d’études scientifiques publiées dans des revues internationales à comité de lecture bien avant la publication de BioInitiative et sur lesquelles les auteurs de cette méta-analyse n’ont pu avoir évidemment aucune influence à posteriori.
 
Mettons de côté BioInitiative et concentrons-nous simplement sur quelques études récentes.
Notamment cette étude de 2014 qui indique une altération des fonctions cognitives des rats exposés aux ondes de type 4G (LTE) dans des conditions d’exposition humaines (2). La même étude concernant la 4G avait été menée sur l’humain en 2013 et a démontré des cassures d’ADN au bout de 30 minutes d’exposition (3).
Que penser, enfin, de cette étude suédoise qui révèle un risque de cancer du cerveau accru de 300% pour les utilisateurs intensifs (4) ?  Ou celle, en double aveugle, qui démontre un syndrome neurologique en excluant tout rôle psychologique dans la perception douloureuse des ondes (5). Afin de démontrer l’impact réel des ondes de la téléphonie mobile et exclure définitivement le rôle psychologique, on peut se référer aux études impliquant les animaux et la flore (6).
 
Autrement plus grave et concernant la reconnaissance officielle d’un risque cancérigène possible par l’OMS (Groupe 2B), l’auteur se concentre sur « les produits marinés » ou le café appartenant également au groupe 2B de l’OMS : il s’agit, en fait, des « légumes au vinaigre » et de l’acide caféique ayant un lien avec le cancer de la vessie . Là aussi, comme les industriels, il « oublie » que dans le Groupe 2B de la classification OMS se trouvent aussi le chlordécone, le DDT, les carburants diesel marins, le plomb (8)…
 
Rappelons que l’OMS a publié dès 2003 une dizaine d’études épidémiologiques validant la réalité objective des plaintes neuro-comportementales de personnes vivant à proximité des antennes-relais (sommeil, céphalées, nervosité) (9).
Ces études venant corroborer une cinquantaine d’études in vivo sur la toxicité biologique des hyperfréquences pulsées de très faible intensité, réalisée depuis les années 1960 (10).
 
En 2004, le rapport REFLEX, financé par 7 états européens, révélait qu’une exposition chronique de très faible intensité aux champs électromagnétiques de la 3G provoque des ruptures simples et doubles de brins d’ADN sur les cellules humaines (11).
Effets génotoxiques confirmés en 2008 par une étude autrichienne sur certaines cellules humaines (12).
 
Depuis 2010, un rapport a révélé des cas mortels exposés aux ondes de la téléphonie mobile (13), et de nouvelles études ont démontré que des régions cruciales du cerveau liées à l’étude, la mémoire (Alzheimer) sont impactées par les micro-ondes du téléphone portable et du DECT (14).
 
L’auteur de l’article semble également ignorer, ou passe sous silence, que les grands patrons de la Silicon Valley évitent d’exposer leurs enfants au WIFI, limitent ou leur interdisent l’usage de tablettes, et les placent volontairement dans des écoles traditionnelles n’utilisant pas le sans-fil, en raison des dangers sanitaires associés à ces technologies (15).
 
L’auteur fait également preuve d’une discrétion de violette sur la non couverture des risques sanitaires associés à l’exposition aux technologies du sans-fil depuis 2000, déjà bien avant la classification 2B par l’OMS (16) ; il n’est pas au courant ? Les industriels le lui auraient donc caché ? Nous tenons à sa disposition le rapport de la Lloyd’s – qui n’est pas membre de Robin des Toits – d’octobre 2010 qui établit un parallèle entre le traitement du dossier de l’amiante et celui de la téléphonie mobile (17).
 
Pas de mention non plus dans l’article de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe (18), ou de « Signaux Précoces, Leçons Tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement (19)…
 
Faut-il attendre maintenant de votre part les louanges du Round-up, des OGM, des nanotechnologies et de la biologie de synthèse ? Nous espérons que vous saurez vous reprendre.
 
L’UFC Que Choisir souhaite-t-elle vraiment participer à la séquence 4 de la typologie des scandales sanitaires : la fabrique du doute ? Et ce juste après que le Comité Economique et Social Européen ait demandé à la Commission Européenne de reconnaître l’électrohypersensibilité comme une pathologie découlant d’un syndrome d’intolérance (20), et juste avant que ne soit examinée la proposition de loi de Laurence Abeille sur l’exposition aux radiofréquences (21)…
 
Veuillez recevoir, Messieurs, tous nos voeux de bonne information pour cette nouvelle année ainsi que nos salutations sincères.
 
Etienne CENDRIER
Porte-Parole national
ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris

Tél. : 33 1 47 00 96 33

E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Sources :

(1) Voir : http://www.cancerenvironnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=A3zJKO1XBns%3D&tabid=264&mid=1502
(2) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25542888?dopt
(3) http://www.greenmedinfo.com/article/30-minutes-exposure-4g-cell-phone-radiationaffects-brain-activity
(4) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24064953
(5) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21793784
(7) http://rutube.ru/video/72329b2266a790f6fa0adfb4ecbfdb91/?ref=logo (13 :30)
(6) poulets, rongeurs :
http://www.robindestoits.org/a_a329.html
bovins :
http://www.dermast-muss-weg.de/pdf/studien/LoescherRinderOrg.pdf
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22287140?dopt=Abstract
cigognes :
http://www.powerwatch.org.uk/news/20051006_storks.pdf
grenouilles :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20560769?dopt=Abstract
rats :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18044737
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20017629?dopt=Abstract
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18821198
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20017629?dopt=Abstract
http://www.robindestoits.org/_a177.html
oeufs :
http://www.robindestoits.org/_a1287.html
abeilles :
http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs13592-011-0016-x
http://www.robindestoits.org/a_a445.html
fourmis :
http://www.robindestoits.org/a_a1716.html
https://www.youtube.com/watch?v=pAUfd-3Q30s
La flore est également sensible aux effets négatifs de la téléphonie mobile :
plants de tomates :
http://www.robindestoits.org/_a1353.html
écorces d’arbre :
http://www.robindestoits.org/_a440.html)
(8) http://monographs.iarc.fr/ENG/Classification/
(9) http://www.who.int/peh-emf/research/database/en/
(10) http://www.robindestoits.org/a_a461.html
(11) http://www.itis.ethz.ch/assets/Downloads/Papers-Reports/Reports/REFLEXFinal-Report171104.pdf
(12) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18278508
(13) http://www.slideshare.net/nehakumar01/cell-phone-and-mobile-tower-radiationhazards
(14) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22263702
(15) http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-enfants-de-steve-jobs-prives-d-ipad-20-09-2014-1865015_47.php
sources en Anglais :
http://www.nytimes.com/2014/09/11/fashion/steve-jobs-apple-was-a-low-techparent.html?_r=1
http://seattletimes.com/html/nationworld/2016583126_waldorf23.html
http://www.cbsnews.com/news/high-tech-parents-low-tech-kids-steve-jobs/
(16) http://www.robindestoits.org/Les-assurances-et-la-telephonie-mobile_r93.html
(17) http://www.robindestoits.org/a _a1146.html
(18) http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta11/FRES1815.htm
(19) http://www.eea.europa.eu/fr/pressroom/newsreleases/ce-que-coute-d2019ignorer-les
(20) http://www.eesc.europa.eu/?i=portal.fr.events-and-activities-electromagnetichypersensitivity
(21) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r1677.asp
.

Les grands oubliés du volet accessibilité en matière de Handicap : les personnes électro-hyper-sensibles

En ce jour de Conférence Nationale sur le Handicap.
A l’heure où l’on parle d’Accessibilité, il nous semble important de rappeler qu’une catégorie de personnes handicapées (et reconnues comme telles) voit ce droit à l’accessibilité chaque jour réduit à cause d’un aveuglement qui consiste à développer, dans le domaine du numérique, en priorité et en masse, sans aucun égard pour ces handicapés, les technologies de communication sans fil. Ces personnes handicapées, ce sont les électro-hyper-sensibles (EHS), intolérants aux ondes des téléphones portables, Wifi, antennes, compteurs dits «intelligents», etc…
Ces personnes voient leur droit à l’accessibilité réduit, sans relâche :

– de plus en plus de sans fil dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et de moins en moins de filaire (solution technique qui préserve leur accessibilité aux TIC).

– la suppression des cabines téléphoniques, leur interdisant de pouvoir passer un appel en dehors de leur domicile, y compris donc des appels d’urgence.
– la téléphonie mobile donnée comme seule alternative à la publiphonie filaire (cabines), voire comme alternative aux lignes fixes lorsqu’il s’agit de tarifs d’abonnement lowcost s’adressant aux précaires. Ces solutions ne sont pas accessibles aux personnes EHS, précaires, car elles sont gravement intolérantes aux ondes émises par la téléphonie mobile.
– aucun espace adapté à leur handicap, y compris dans les transports en commun, et pire avec des ajouts de Wifi dans certains bus et trains. En matière de transports, une accessibilité qui, contrairement à d’autres, n’a aucun coût puisqu’il suffit de ne pas rajouter de dispositifs émetteurs d’ondes et de prévoir des espaces sans ondes (pas de Wifi, portables éteints), sur le modèle par exemple d’un wagon non fumeur.
Les personnes handicapées EHS sont les grands oubliés de l’accessibilité.
Enfin, elles sont de plus en plus nombreuses à voir leur état de santé se dégrader à cause de la prolifération non contrôlée, et non encadrée, des technologies de communication sans fil et de leurs usages.
Des solutions doivent être trouvées : les Secrétaires d’Etat aux Personnes Handicapées et au Numérique vont être saisies de cette question à régler en urgence et nous attendons des réponses claires et des mesures concrètes .
 
Etienne CENDRIER
Porte-Parole national
Association Robin des toits
 
 
Association nationale Perdons pas le Fil : défense de la technologie filaire en matière de TIC et de l’accessibilité pour les personnes EHS
Tél : 04 68 37 16 48    mail : 
Anne-Laure Mager Présidente
 
.

Les Cies de téléphonie mobile poursuivies devant la justice

http://www.dailymail.co.uk/health/article-11519/Mobile-firms-face-lawsuits.html

by PAUL KENDALL, Daily Mail

Some of the world’s largest mobile phone companies are facing billion-pound lawsuits brought by brain tumour victims. The biggest ever legal assault on the industry will seek to prove that handsets can cause cancer and that firms have deliberately covered up crucial medical information.

If the American action is successful, mobile phone companies will face crippling bills for compensation. As investors digested the news, the four major UK opera-tors – Vodafone, BT Cellnet, Orange and One 2 One – and their parent companies, saw £5.5 billion wiped off their share values.

Vodafone, in particular, was said to be a potential target because it owns 45pc of the firm Verizon Wireless, which is said to be named in nearly all the lawsuits. More than half of Britons now own a mobile phone. Medical evidence on the danger to people’s health remains ambiguous, with some studies indicating a connection and others ruling it out.

But claims for compensation – set to be launched in March – will be the most extensive examination yet of allegations that radiation from handsets cause cancer. The lawsuits are being brought by one of America’s most successful lawyers, Peter Angelos, who recently helped to win £3billion in damages for smokers who suffer from cancer.

John Pica, an attorney at Mr Angelos’s firm, said: ‘If these companies knew about the dangers of cell phone radiation, they should be punished and they should be punished dearly – not only for what they did to the public, but for the billions of pounds of profits they made.’

The lawsuits – to be launched initially in California, Kentucky and Maryland – will be filed against handset manufacturers and network providers. Experts believe the cases could prompt copycat claims in Britain and the rest of the world.

Telecoms consultant Nick Croll said: ‘As long as mobile phone companies are not holding any vital information back, then they are in the clear. ‘But if these suits are successful, it would put them out of business.

‘The implications would be horrendous because it would mean that users have been subjecting themselves to cancerous signals for the past ten to 15 years.’ In each of the actions, Mr Angelos intends to claim compensation for the pain suffered by brain tumour patients, plus the income they lost as a result of the disease. He is also seeking compensation for the families of mobile phone users who have died from brain tumours.

Mr Angelos’s firm has not put a total figure on the value of the compensation claims. The official Stewart Report into the safety of mobile phones in the UK, published earlier this year, concluded there was no evidence of harm to people’s health. But it also called for more research.

A Vodafone spokesman said that if any compensation claims were filed directly against the company itself, they would be ‘vigorously’ opposed.

.

Lettre ouverte au Premier Ministre


ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris – Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

Confirmation du lien entre cancer du cerveau et utilisation du portable

Demande de l’application de la Loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010

Monsieur Manuel VALLS    
Premier Ministre

 

Copie à :
Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Monsieur Benoît HAMON, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Monsieur le Premier Ministre,

La revue Occupationnal and Environmental Medecine a publié, au début de ce mois de Mai, les résultats d’une enquête épidémiologique menée par une équipe française qui confirme les résultats des travaux de Hardell et du programme Interphone. Pour les utilisateurs dits intensifs du téléphone portable le risque est plus que doublé.

Précisons que l’usage « intensif » commence, pour cette étude, à 836 heures par an, soit 15 heures par mois, soit encore… un peu moins d’une demi-heure par jour, seuil dépassé par une majorité des utilisateurs et notamment les jeunes. Or, cette dernière population est plus exposée encore du fait de la moindre épaisseur des tissus et d’un usage plus long au cours de la vie.

 

Cette étude vient corroborer de nombreux travaux d’origine étrangère (publiés notamment sur le site de notre association), mais qui avaient tendance, comme le nuage de Tchernobyl, à s’arrêter à la frontière…

Impossible, cette fois, d’ignorer ces travaux bordelais sans remettre en cause la qualité de la recherche nationale !!

 

Cette parution doit enfin conduire les pouvoirs publics à sortir de l’indifférente indulgence qui a toujours été la leur vis-à-vis de l’industrie des technologies sans fil. Il est temps, en particulier, de donner leur véritable portée à des dispositions déjà existantes :

 

– Article L.511-5 du code de l’éducation issu de l’article 183 de la loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010 qui interdit les portables dans les établissements scolaires : disposition restée lettre morte faute de texte d’application et d’instructions aux chefs d’établissements ;

 

– Article L.5231-3 issu de l’article 183 de la loi n° 2010-788 – Article 183, Art. L. 5231-3 – du 12 Juillet 2010 qui interdit toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par les enfants de moins de 14 ans ; cette disposition est d’application directe mais elle est allègrement contournée, voire violée par les opérateurs pour qui les jeunes représentent une cible de choix ;

 

– Article 184 de la loi n° 2010-788 du 12 Juillet 2010 qui impose « Pour tout appareil de téléphone mobile proposé à la vente sur le territoire national, le Débit d’Absorption Spécifique [ndlr : DAS]* est indiqué de façon lisible et en français. Mention doit également être faite de la recommandation d’usage de l’accessoire permettant de limiter l’exposition de la tête aux émissions radioélectriques lors des communications, prévu au cinquième alinéa du I de l’article 183 de la présente loi ». Cette disposition est très inégalement appliquée.

 

– Article L5231-4 issu de l’article 183 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 : « La distribution à titre onéreux ou gratuit d’objets contenant un équipement radioélectrique dont l’usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter l’exposition excessive des enfants. » : cette disposition n’a jamais été mise en oeuvre alors que les jouets « communicants » se multiplient dangereusement.

 

Plus largement, il est temps de délivrer enfin une communication claire et nette en direction des parents, déconseillant l’achat d’un téléphone portable pour les enfants.

En effet, les portables sont plus toxiques aujourd’hui.

Plus en puissance, un smartphone ayant un DAS de 1W/m² env. contre 0,5 pour un portable NOKIA de 1995.

La 4G lancée sur le marché sans aucune étude d’impact sanitaire préalable (malgré les demandes répétées de Robin des Toits depuis 2009) ajoute encore au nombre de fréquences utilisées et accroît d’environ 50% l’exposition du public.

 

Enfin, la parution de cette étude doit être l’occasion d’accélérer l’examen par le Sénat et la promulgation de la proposition de loi portée par Mme Laurence Abeille, députée, et d’en renforcer le contenu, notamment pour la protection des enfants des écoles primaires et des collèges contre les ondes électromagnétiques.

 

Dans cette attente,

Et nous tenant naturellement à votre disposition pour tout complément d’information,

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

 

Etienne CENDRIER

Porte-Parole national

 

 


.

La Belgique interdit les téléphones portables pour enfants

Rédigé par Éric Marchand | Le 24 février 2014
 
article_portableenfant

 

 

 

 

L’influence des ondes électromagnétiques sur le cerveau et en particulier sur le cerveau en plein développement des enfants n’est pas encore connue. Or, le développement et la commercialisation de téléphones portables destinés aux enfants de moins de 7 ans peut poser un problème. La Belgique a donc décidé de les interdire.

Une mesure de précaution radicale

Le gouvernement belge a voté cette nouvelle loi qui devrait interdire toute commercialisation de téléphones portables à destination des plus jeunes dès le 1er mars 2014 selon les quotidiens Het Laatstz Nieuws et De Morgen.

Une décision qui était dans les tuyaux du gouvernement depuis presque un an mais contre laquelle s’étaient soulevés les constructeurs de téléphones mobiles qui estimaient que c’était aux parents et non au gouvernement d’interdire l’utilisation des téléphones mobiles aux enfants.

Mais le développement de téléphones spécialement dédiés aux enfants, en forme de jouet et avec des touches simples d’utilisation, a inquiété les élus qui estimaient qu’il y avait un danger. D’autant plus que les téléphones mobiles sont très présents chez les jeunes en Belgique.

Une récente étude aurait montré qu’à 12 ans quasiment tous les jeunes ont un téléphone portable et que près de deux tiers des jeunes entre 10 et 12 ans en ont également un.

Avec cette loi, la publicité et la vente de téléphones spécialement développés pour les enfants de moins de 7 ans seront désormais interdites.

En savoir plus sur http://www.lasantepublique.fr/politiques-publiques-et-organisation-des-soins/24022014,la-belgique-interdit-les-telephones-portables-pour-enfants,928.html#r0i6jGyI7kRreMli.99

 

.

Accessibilité des EHS aux lieux publics

Bonjour à tous,

Le Défenseur des droits Dominique Baudis écrit un avant-propos au nouveau guide pour l’accessibilité des ERP des collectivités locales.

A cette occasion nous pourrions nous rendre visible en écrivant au délégué de notre département rappelant l’accessibilité entravée des électro-hypersensibles aux lieux publics.

Certains parmi nous ont obtenu la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé RQTH…

Extrait de l’avant-propos du Défenseur des droits Dominique Baudis lu dans le nouveau guide pour l’accessibilité des ERP des collectivités locales (PJ):

« Conformément au principe d’accessibilité généralisée issu de la loi de 2005, ce guide prend en compte tous les types de handicap notamment physique, sensoriel, cognitif, mental, psychique, polyhandicap. Il ne se limite pas à l’accès physique au cadre bâti mais évoque l’ensemble des enjeux liés à l’égal accès pour tous à l’ensemble des services proposés. Il participe également à une démarche plus large en évoquant les bénéfices que l’amélioration de l’accessibilité apporte à l’ensemble de la population. »

POUR CONTACTER LE DÉFENSEUR DES DROITS :


Pour toute information par téléphone au 09 69 39 00 00 (coût d’une communication locale à partir d’un poste fixe).

Sur le site Internet : www.defenseurdesdroits.fr


Saisir le Défenseur des droits:


Par voie électronique en remplissant un formulaire en ligne sur www.defenseurdesdroits.fr (rubrique  » saisir « ).


Par les délégués du Défenseur des droits dans les départements (voir sur www.defenseurdesdroits.fr pour connaitre les coordonnées personnelles du délégué territorial dans votre département).

Par courrier postal : le Défenseur des droits 7 rue Saint-Florentin 75409 Paris Cedex 08.

Cordialement.



Collectif des électrohypersensibles de Rhône Alpes

.
Langues
EnglishFrenchGermanItalianSpanish
Archives