Témoignages vidéos d’EHS

Dépôt de Plaintes….

Chers amis,


Vous recevez ce message soit parce que vous avez décidé de soutenir nos dépôts de plaintes, soit parce que vous êtes électrosensibles et que vous avez pris contact avec moi un jour ou l’autre de ces trois dernières années.

 

 
Notre première action en justice est en cours. Elle est portée par plusieurs membres du Collectif Stop Ondes Ariège (non affilié à une association en particulier) contre les services de l’Etat pour non-assistance à personne en danger en ce qui concerne la situation extrêmement précaire d’Elisabeth M., électrosensible en danger.
 
Trois plaintes sont déposées contre le préfet de l’Ariège et l’Agence Régionale de la Santé. L’une par un membre de la famille d’Elisabeth. Une autre par un membre du Collectif Stop Ondes Ariège non-électrosensible. La troisième est portée par moi, qui suis électrosensible à un degré moindre qu’Elisabeth. Une quatrième est en cours. D’autres suivront peut-être si nécessaire.
 
Cette démarche fait suite à un dialogue de sourds entre notre collectif d’une part et la Préfecture de l’Ariège et l’ARS d’autre part, qui jugent urgent d’attendre (depuis mai dernier!) avant d’aider Elisabeth. Mais l’hiver arrive et il n’est pas possible qu’elle reste isolée dans la petite cabane de montagne où elle est réfugiée : isolement total, route non-déneigée, 20 minutes de marche sur un terrain très pentu où l’enneigement peut atteindre 1,5 m, risque d’avalanche, toit non-étanche, à 3/4 d’heure en voiture de la première cabine téléphonique et du ravitaillement…
 
Après cinq mois de réflexion, l’action de la préfète de l’Ariège se limite à nous recommander de rechercher du secours auprès d’autres personnes électrosensibles ! Tout est dit : que nous survivions ou que nous en mourions, l’Etat n’est pas concerné. Ce dernier est pourtant censé nous protéger et nous garantir quelques droits, comme celui à notre intégrité physique dans un environnement sain (loi du 10 juillet 1976). Or les preuves scientifiques sur la toxicité du sans-fil et les jurisprudences internationales reconnaissant le préjudice subi par les EHS fleurissent de partout.
 
Nous ne nous faisons pas d’illusion sur les suites de ces actions juridique, qui seront peut-être classées sans suite, mais nous sommes déterminés. Nous ne pouvons pas continuer à disparaître en silence alors qu’il serait très simple pour l’Etat de protéger des espaces afin de nous assurer des conditions de vie acceptables ! Aussi, si nos plaintes sont rejetées, nous envisagerons d’autres stratégies d’action.
 
Savez-vous que porter plainte n’est pas difficile ? C’est un droit et même un devoir si vous connaissez une personne dont la vie est menacée. C’est gratuit ! Et contrairement à ce qu’affirment certains gendarmes, ils n’ont pas le droit de refuser de prendre votre plainte, quelle qu’elle soit.
 
Si vous envisagiez une démarche similaire pour vous-même ou un proche, vous pouvez vous mettre en contact avec moi. Plus nous serons ensemble, plus nous serons forts et heureux !
 
Amicalement
Marine
Electrosensible
Membre du Collectif Stop Ondes Ariège
Correspondante locale PRIARTEM
Membre de l’association nationale Une terre pour les EHS
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