Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour mars 2012

Pr Luc Montagnier : « Le monde entier est infecté par la maladie de Lyme »

Contrairement à la pensée médicale dominante, le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine 2008, est convaincu que la maladie de Lyme peut dégénérer en infection chronique et qu’à ce titre, elle doit être prise au sérieux.
Comme vous le découvrirez dans cette vidéo, il explique que cette maladie due à une bactérie spirochète comme la syphillis a pris la place de cette dernière et du SIDA même si, contrairement à ces deux affections, elle n’est pas sexuellement transmissible. Ecoutez-le;
http://www.lanutrition.fr/pr-luc-montagnier-le-monde-entier-est-infecte-par-la-maladie-de-lyme.html

 

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ma vie est limitée au strict minimum

 témoignage de M.D.

En 1995 survenue subite d’acouphènes (premiers téléphones portables ), ORL : origine non décelable.

 Début 2000 entrant dans le combat contre les antennes-relais, suite à l’avertissement de mon frère physicien s’occupant activement d’ appareils de thérapies électromagnétiques très efficaces en divers domaines (j’en ai bénéficié moi-même à la suite d’ un accident de ski), me signalant que l’utilisation anarchique de ces mêmes ondes par la téléphonie mobile aurait des effets très néfastes sur l’organisme humain.

 J’étais à mille lieues de m’imaginer que ce problème pouvait me concerner un jour moi-même, ne voyant pas d’antennes dans ma proximité.

 Il y a 4 ans je commençais à sentir des symptômes inconnus que je ne pouvais relier à rien (insomnies, tachycardies, picotements à la tête, « tête de Zombie », engourdissements des membres …), j’ai été voir plusieurs médecins conventionnels, généralistes et spécialistes, pour y remédier, mais aucun ne pouvait m’aider (même en consultant leurs collègues) sinon par des médicaments qui ne servaient à rien. – Mais tous les maux disparaissaient comme par enchantement lorsque je passais quelques jours chez des amis en montagne, avec un décalage de 1 à 2 jours) . Là j’ai compris !

 Nous avons organisé des réunions d’information dans le quartier (et ailleurs), mais ne viennent en général que les personnes déjà convaincues – et les opposants des milieux de la téléphonie mobile pour gêner la réunion.

 Dans ma galère j’ai été voir des avocats spécialisés sur place (pas de législation adéquate), et aussi les services de santé, dont la DDASS : regrets, mais ils ne seraient pas chargés de ce genre de problème (j’ai parlé d’ « insalubrité » de mon logement), qu’ils ne disposaient pas d’appareils de mesure et manquaient de toute formation à l’égard de ce problème.

 Un ami EHS m’a conseillée de contrôler les sources d’émissions d’ondes dans mon logement, on a donc supprimé mon wifi en le remplaçant par un câble Ethernet, supprimé aussi une lampe équipée à mon insu d’un transformateur et des ampoules de basse consommation, mais on s’est aperçu qu’il y avait 40 wifis, ainsi qu’autant de téléphones DECT qui tous rayonnaient dans mon logement à partir de mon propre immeuble d’habitation et des immeubles voisins. J’ai alors pu convaincre une partie de mes voisins les plus proches de supprimer leurs wifis et téléphones DECT, dans notre intérêt à tous . Mais entretemps, il y a 3 ans, un magasin de portables s’est installé immédiatement en-dessous de mon logement (j’habite le 1er étage) et progressivement c’est devenu l’horreur pour moi : avec beaucoup de symptômes classiques de l’électrosensibilité. Ce commerçant laissait en veille tous ses appareils jour et nuit (même le soir après son départ et les week-ends) et j’étais donc exposée depuis 3 ans 24 h / 24 à ces ondes. S’y ajoutent entretemps des bouquets antennes à une distance moyenne de part et d’autre de mon immeuble.

 J’ai essayé de convaincre le commerçant, en vain. Dans un langage très cru il admettait qu’il polluait et qu’il « vendait de la m…. », mais qu’il en avait le droit ! L’ami EHS m’a conseillé soit de déménager soit de blinder le logement . Mais j’ai hésité, vu les gros frais, et la perspective que puisque le commerçant ne payait pas les charges à la copropriété, il allait être explusé. Espoir finalement constamment retardé. Mes symptômes s’aggravant (douleurs atroces dans les jambes, tête de Zombie, perte d’équilibre, vertiges, fatigue etc…, difficultés d’exercer mon activité habituelle de traductrice faute de capacités de concentration, faute de retrouver les mots ), j’ai dû accepter le blindage de mon logement que nous venons de réaliser (un très gros chantier pour blinder essentiellement tous les sols, et quelques murs). Restent les dégâts maintenant bien ancrés dans mon organisme. Je ne sais pas quand cela ira mieux.

 Pour l’instant il n’est plus question de me promener (trop de douleurs), de faire du ski, et d’exercer mes activités sportives habituelles, de faire du vélo … (perte d’équilibre, fatigue, douleurs). Pourtant j’avais une excellente santé, très résistante, et pouvais exercer toutes ces activités sans peine. Maintenant ma vie est limitée au strict minimum – et je ne sais pas quand et si je vais m’en sortir.

 Conclusion : nécessité absolue d’obtenir une législation limitant l’abus des wifis et des téléophones DECT dans les immeubles d’habitation où en toute inconscience on s’entretue gaiement, et l’installation de commerces de portables dans des bâtiments à vocation résidentielle.

 

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Reconnaissance de l’EHS et MCS par le parlement européen

PARLEMENT EUROPÉEN

12.3.2012

DÉCLARATION ÉCRITE

déposée conformément à l’article 123 du règlement sur la reconnaissance de la sensibilité chimique multiple et de l’hypersensibilité électromagnétique dans la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM)

Raül Romeva i Rueda, Kriton Arsenis, Willy Meyer, Michèle Rivasi, Oreste Rossi

Le Parlement européen,

– vu sa résolution du 4 septembre 2008 sur l’évaluation à mi-parcours du plan d’action européen en matière d’environnement et de santé 2004-2010 (2007/2252(INI)), et en particulier le considérant J;

– vu la décision n° 1350/2007/CE établissant un deuxième programme d’action communautaire dans le domaine de la santé (2008-2013), et le livre blanc « Ensemble pour la santé: une approche stratégique pour l’UE 2008-2013 » (COM(2007)630);

– vu sa résolution du 2 avril 2009 sur les préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques;

– vu l’article 123 de son règlement,

A. considérant qu’il conviendrait d’éliminer les inégalités de santé entre les différents pays européens;

B. considérant que les patients souffrant de sensibilité chimique multiple sont vulnérables à la pollution environnementale, que les patients souffrant d’hypersensibilité électromagnétique sont vulnérables aux rayonnements électromagnétiques et que plusieurs facteurs sur lesquels ces patients n’ont aucune influence, comme l’air qu’ils respirent ou l’exposition aux rayonnements électromagnétiques, présentent des risques importants pour leur santé;

1. recommande aux États membres qui ne l’ont pas encore fait d’inclure la sensibilité chimique multiple et l’hypersensibilité électromagnétique dans leurs propres classifications statistiques des maladies et dans leurs listes des maladies professionnelles, qui se fondent sur celle de l’Organisation internationale du travail; propose que l’assemblée de l’Organisation mondiale de la santé inclue la sensibilité chimique multiple et l’hypersensibilité électromagnétique dans la CIM-11 qu’elle établira prochainement;

2. demande instamment aux gouvernements des États membres de mettre en oeuvre les règles en vigueur relatives aux rayonnements électromagnétiques et à l’exposition à des substances nocives et d’appliquer strictement le principe de précaution, en prenant des mesures sanitaires et environnementales efficaces afin de protéger immédiatement les patients affectés, dont le nombre augmente de manière exponentielle;

3. propose d’harmoniser les règles relatives aux agents physiques et aux substances nocives dans les États membres, en se fondant sur les critères existants les plus stricts, et de mettre en place des contrôles sur les produits importés;

4. charge son Président de transmettre la présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, au Conseil, à la Commission, ainsi qu’aux parlements des États membres. 

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=WDECL&reference=P7-DCL-2012-0014&format=PDF&language=EN

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Agnès X…l’industrie a réussi à créer une dépendance

Monsieur le Directeur Général,

Je souhaite me joindre à la campagne de témoignages qui vous est adressée.

Je suis Agnès X, j’ai 40 ans aujourd’hui même, mon électrosensibilité est apparue en 2009 alors que j’avais 36 ans.

Je suis issue de l’ENA, je suis mariée, j’ai deux enfants et un grand nombre d’amis et de connaissances. J’occupe aujourd’hui le secrétariat général d’un établissement public où j’encadre environ 450 personnes. Je réfute ainsi par avance l’idée que les personnes « se disant électrohypersensibles » seraient des individus faibles, isolés, peu qualifiés et se sentant dépassés par les évolutions technologiques. J’étais tout à fait à même de mettre à profit les nouveaux moyens de communication à mon avantage, et, sans jamais y avoir été « accro », je les utilisais « comme tout le monde ». La jeune mère de famille que j’étais alors appréciait à leur juste valeur les dimensions pratiques et les gains de temps générés, en particulier, par le téléphone portable.

Je tiens également à préciser que j’avais une santé excellente, presque hors norme, un sommeil d’une qualité supérieure et un très bon système immunitaire me permettant d’échapper à toutes les épidémies courantes et saisonnières. Je n’étais pas non plus hypocondriaque, enchantée que ma bonne santé me dispense de visites chronophages chez les médecins.

Et, puis, en janvier 2009, tout a basculé. De façon diffuse chez moi, je me suis mise à ressentir des maux de tête que je n’avais jamais éprouvés (en forme d’ondes tranversant la tête), des tensions musculaires, des nausées et pertes d’appétits inexpliqués. Quand je suis retournée au travail à l’expiration de mes congés du nouvel an, je me suis trouvée dans l’open space en wifi, et là tout est apparu plus vite et plus fort : céphalées en casque, tensions très vives dans les membres, accélération du rythme cardiaque. J’ai compris ce qui m’arrivait quand je me suis rendu compte qu’une vive sensation pareille au contact d’une froide lame de couteau me faisait parfois me retourner brusquement, pour apercevoir, systématiquement, quelqu’un en train de se servir d’un téléphone portable, en particulier 3G. C’étaient les ondes. Tous les symptômes se sont mis en place en une semaine. En quelques jours, je perdais le sommeil à la maison, m’endormant pour quelques secondes puis étant soudainement réveillée par une sensation comparable à une décharge électrique, et passant le reste de la nuit dans un état du type tétanie, les membres tout tendus. Par la suite, d’autres symptômes se sont ajoutés, notamment des brûlures dans les extrêmités (pieds et mains), et enfin un état permanent d’anxiété et d’irritabilité dont je ne saurais dire s’il est causé directement par l’exposition aux champs électro-magnétiques, ou simplement par le fait de souffrir en permanence sans possibilité de soulagement réel.

Pour moi, c’est l’augmentation massive des objets et réseaux « sans fil », notamment à l’occasion des cadeaux de fin d’année 2008, qui ont été le facteur déclenchant.

Je précise qu’au moment du déclenchement de la pathologie, j’habitais depuis 6 mois à mon domicile actuel, non loin de la porte Maillot et de la tour concorde Lafayette qui supporte un nombre effrayant d’antennes en tous genre (télé, TNT, répéteurs hertziens divers, SFR et plus récemment Free). Pour faire bonne mesure il y a aussi une antenne 3G Bouygues sur l’immeuble d’à côté et une antenne Orange en face.

A cause de mon travail et de mes charges de famille, il n’était pas envisageable de déménager (nous sommes lourdement endettés pour l’achat de l’appartement familial) ou, plus largement, de changer de vie. Vivant avec un mari et des enfants, je ne pouvais pas non plus radicalement transformer notre lieu de vie, par exemple avec un blindage total. Il fallait rester dans la vie normale. Je me suis donc contentée de mesures d’aménagement limitées (remplacement du téléphone DECT par un téléphone filaire, apposition de rideaux en tissu blindé sur les deux fenêtres (dont celle de notre plus jeune enfant) les plus exposés à l’antenne relais voisine. J’ai également plaidé auprès de mes voisins (c’est très fatiguant et humiliant) pour le remplacement du wifi par un raccordement filaire chez eux, ou l’arrêt du wifi quand ils ne l’utilisent pas.

Pour le reste, je mise tout sur les soins médicaux. J’ai heureusement trouvé des médecins indépendants, notamment le Pr Belpomme et surtout le Dr Milbert que je vois régulièrement, qui croient en l’existence de cette pathologie et tentent de la traiter. Je me soigne avec des oligo-éléments très sophistiqués et coûteux qui visent à renforcer les capacités de défense de mon organisme, à la débarrasser des polluants et métaux lourds qui peuvent l’affaiblir, à restaurer mon équilibre en neuro-transmetteurs, à éliminer des maladies à bas bruit type Lyme ou Borréliose. Je me suis aussi fait enlever mes amalgames dentaires, remplacés par des inlays en céramique. Tout cela coûte un argent fou, je dépense bien pour cela plus de 300 euros par mois, tout le monde ne peut pas se le permettre, rien n’est remboursé. J’ai une armoire entière pleine de médicaments que je dois prendre à tous les repas.

Aujourd’hui, mes symptômes ont régressé à un niveau non pas acceptable, mais permettant mon maintien dans mon milieu actuel. Je souffre tous les jours, notamment tous les soirs alors que je suis avec mes enfants et que je dois m’efforcer d’être douce avec eux. J’arrive à dormir quelque 6 heures par nuit, même si mon sommeil n’est pas aussi bon qu’avant (sauf à la campagne, naturellement) Maintenant, les symptômes sont essentiellement des tensions musculaires et une très désagréable sensation de « trembler de l’intérieur » : les organes, les muscles tremblent. Il est indécent que dire, comme on le dit trop souvent, que ces symptômes « se retrouvent dans la population générale » ; non, c’est très spécifique, au point qu’il n’y a pas de mot pour décrire cela. Parmi les déclencheurs de mes symptômes, je mets toutes les technologies sans fil (antennes, portables, DECT, consoles sans fil, etc) mais avec une nocivité particulière, me concernant, de la 3G et du wifi. Ce sont eux qui me font le plus de mal. Le wifi est intrinsèquement nuisible, quelle que soit la force du signal qui n’a pas besoin d ‘être très grande. Aujourd’hui, dans un appartement parisien, on capte une grosse vingtaine de réseaux alors même que les voisins immédiats n’en ont pas !!

Il n’y a pas de doute possible sur le facteur déclenchant de ces symptômes. Je peux dire à coup sûr quand le wifi de mes voisins du dessus, qu’ils ont pourtant désactivé mais qui se remet en marche à chaque redémarrage de leur « box » parce qu’il est activé par défaut, se remet en fonctionnement. Je monte alors les voir et nous partageons le constat…

Ma situation est aujourd’hui loin d’être enviable, et encore ne puis-je la maintenir que grâce à mon statut social et financier privilégie. Je tremble en pensant au sort de ceux qui n’ont pas tous les moyens dont je dispose.

J’ai continué à travailler, ayant pu être, dans mon précédent emploi, placée à un poste de travail sans wifi et ayant ensuite trouvé un poste dans un établissement sans wifi ni DECT. Mais mon intolérance restreint énormément mes futures capacités de trouver un emploi. Je n’ai pas déposé de dossier d’invalidité ou autre, en partie par conviction, en partie parce que je n’ai pas envie d’expliquer en vain ma situation à des autorités qui ne me croient pas.

Mais jusqu’à quand pourrai-je continuer de vivre à peu près normalement et d’élever mes enfants ? Je suis tributaire de décisions sur lesquelles je n’ai aucune prise. Qu’une nouvelle antenne s’installe dans mon environnement, que le wifi soit déployé à mon travail, qu’il vienne des voisins du dessus moins compréhensifs qui n’imaginent pas de vivre sans wifi, que tout simplement la 4G se développe, et ç’en est fini. Je devrai partir ou « sortir du micro-ondes ambiant » d’une manière encore plus radicale.

Je précise que j’ai suivi, pendant un an, une thérapie cognitivo-comportementale, censée « donner de bons résultats » dit-on sans citer aucun chiffre et aucune étude. Je peux affirmer que si elle permet, et encore très modestement, d’apaiser l’angoisse associée au fait d’être allergique à un phénomène invisible et en fort développement, véritable symbole de la modernité, elle ne résout pas le problème lui-même !! Elle traite en partie une conséquence du problème, pas le problème.

La réaction de l’entourage est ambivalente. Grâce à mon statut personnel (je suis une personne généralement reconnue comme sérieuse et digne de foi), on ne m’a pas traitée de folle, on m’a crue. Mais les gens ne mesurent pas ce que c’est, n’imaginent pas les souffrances physiques et morales, et n’envisagent pas de changer quoi que ce soit à leur propre comportement. J’ai eu le plus grand mal à convaincre mon mari d’éteindre son BlackBerry professionnel à la maison, quitte à se faire des petites sessions de consultation et réponse à ses messages. Pour les gens, tout reste comme avant, alors que le vie de l’EHS a basculé de façon invisible. L’EHS passe pour un capricieux, un gêneur… il dérange parce qu’il questionne chacun dans l’usage de ces merveilleux jouets électroniques dont on est fier de ne pas pouvoir se passer. Il est aussi particulièrement préjudiciable de ne pas pouvoir s’appuyer sur un quelconque discours public, lequel reste toujours dans le déni. « Mais i disent que ça n’existe pas », s’entend-on répondre.

Tout cela donne une vision bien particulière de la manière totalement irresponsable et irréfléchie dont on a déployé les technologies sans fil dans notre société, en créant des dépendances là où il n’y avait pas de besoin. Il est clair que le scenario du tabac, où l’industrie a réussi à créer une dépendance portant l’image de la liberté et a entretenu des bataillons de scientifiques voués à défendre l’innocuité, à embrouiller la polémique et à entretenir le doute, est en train de se reproduire.

Je suis choquée de la manière dont s’est créée la prétendue consultation sur l’électro-sensibilité, confiée à un praticien proche de l’industrie (amiante) et ouvrant son propos en affirmant qu’il n’y a pas de lien entre les symptômes et les ondes ! Partant de telles prémices, et en l’absence de toute recherche d’objectivation ou de facteurs causaux, la conclusion est déjà écrite : orientation en psychiatrie !! On s’est bien gardé de faire appel à l’expertise déjà accumulée par les médecins intéressés par ce problème, ou de s’appuyer sur le corpus pragmatique, très utile, amassé par les malades eux-mêmes…. Je me présenterai à cette consultation, à titre de témoignage, mais je refuse de participer au protocole et à cette mascarade. Il y a des choses à faire pour les EHS, leur destin n’est pas scellé : mais encore faut-il prendre leur maladie au sérieux.

Monsieur le Directeur Général, je veux croire en votre bonne volonté. Veuillez s’il vous plaît prendre en considération les différents témoignages que vous recevrez. Il se passe quelque chose de grave, partout dans le monde développé. Les pouvoirs publics ne peuvent pas se permettre d’être une nouvelle fois les derniers à réagir. Il faut agir, immédiatement, et différemment de tout ce qui s’est (non-) fait jusqu’à maintenant.

Je vous joins deux documents médicaux intéressants : l’EEG montrant une réaction à distance de mon cerveau à un portable activé à distance que je ne pouvais ni voir ni entendre, et un encéphaloscan montrant l’état d’irrigation de mon cerveau.

Je reste bien entendu à votre disposition pour tout complément d’information et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Agnes X

COPIES A :

Monsieur le Président du comité de dialogue « radiofréquences et santé » à l’ANSES

Monsieur le Directeur Général de l’ARS Ile-de-France

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Un papier peint anti-wifi à l’étude

 Petite fierté régionale ce matin en écoutant la matinale de France Inter et surtout grande avancée pour le confort dans votre maison !

Le centre technique du papier (CTP) (basé à Grenoble !) a mis au point Metapapier, un papier peint qui protège des ondes des téléphones portables et du wifi. Les motifs brevetés, imprimés avec une encre conductrice, filtrent en effet spécifiquement ces fréquences. Issu de recherches menées en partenariat avec les laboratoires IMEP-LAHC, le LCIS et l’industriel Ahlstrom, ce revêtement mural permet de protéger une pièce domestique (chambre d’enfant, etc.) ou un espace public (salle de réunion, de spectacle, hôpital, restaurant).

Le top ? Il peut être utilisé en sous-couche ou intégré dans des plaques de plâtre ou des revêtements de sol. C’est parfait pour allier vos envies déco avec votre désir d’une maison saine !

Le bémol ? Il faudra encore patienter quelque peu pour pouvoir habiller vos murs avec ! Metapapier n’est pas encore commercialisé, c’est en projet chez AhlstromPublie

http://blog.creer-sa-maison.com/2012/03/13/un-papier-peint-anti-wifi/

 

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Paria de la modernité

le 16 mars 2012

Je regarde le dossier de demande de reconnaissance de handicap qui trône sur mon bureau. J’ai mon certificat d’électro-sensible délivré par le Professeur Belpomme il y a moins de trois mois, comme le veut le règlement.

Il faut maintenant que je trouve, dans l’agglomération où j’habite, un médecin qui me croit…. et que j’ai le courage d’affronter la salle d’attente remplie de personnes tripotant leurs téléphones, ainsi que le cabinet bourré d’électronique d’un docteur qui me regardera peut-être avec méfiance et me dira « tout ça c’est dans votre tête, madame, voyez la vie du bon côté », comme je l’ai si souvent entendu.

Je suis fatiguée à l’avance de ces démarches qui signent mon éviction de la société qui m’a vue naître.

Fin 2003, j’ai dû faire enlever en urgence quatre amalgames au mercure, sous lesquelles le dentiste a trouvé 2 caries. Tout de suite après, je me suis mise à avoir mal au crâne lorsque j’utilisais, pourtant si modérément, mon téléphone portable. Si mal que je suis rapidement allée le changer pour un modèle avec haut-parleur – les oreillettes me chauffant l’oreille, j’ai aussi abandonné leur usage.

Ensuite j’ai constaté qu’un voyage en TGV m’épuisait alors que le même temps de trajet en train express ne me faisait rien. Je ne comprenais pas très bien ce qu’il m’arrivait.

Mais en juin 2010, dans la maison de vacances de ma mère, dans laquelle j’avais dormi comme un bébé depuis douze années, la première nuit de mon séjour, je n’arrivais pas à fermer l’oeil et je me sentais bizarrement énervée. Le lendemain j’ai fouillé en vain la maison, j’ai changé de chambre les nuits suivantes, toujours pas de sommeil. Comme j »avais déjà entendu parler des ondes, et que je m’étais un peu renseignée quand j’habitais un centre-ville hérissé d’antennes, j’ai entouré mon lit de couvertures de survie Décathlon.

Miracle !!! J’arrivai à m’endormir. Un peu de repos, enfin et la semaine de vacances déjà terminée.

J’ai appris trois mois plus tard en retournant à cette maison qu’une antenne pour téléphones portables avait été mise en route à environ deux cents mètres m à vol d’oiseau derrière la maison, justement ce mois de juin.

Depuis, je suis en voie d’exclusion, je « cuis » en société sauf si les personnes acceptent de couper leurs portables. Je « cuis » chez mes amies qui sont équipés de téléphones de maison sans fil, d’ordinateurs et même d’un tas de gadgets électriques et électroniques que je n’ai jamais eu envie de me payer, préférant les livres et les sorties (heureusement pour moi avec le recul).

Je ne connais rien à la physique, à plus forte raison à l’électronique, je ne comprends pas grand-chose aux explications techniques. Tout ce que j’ai observé sur moi, c’est que dans un environnement dénué de cette électronique, je vis normalement. S’il y en a, j’éprouve des émotions inappropriées aux circonstances, mon visage rougit, le dos ou la tête me cuisent, j’ai mal aux yeux, j’ai des vertiges et je peux avoir des pertes de mémoire. La wi-fi m’excite et me rend agressive. Dès que les appareils sont déconnectés, je redeviens progressivement moi-même. Je fais donc très attention à éviter les situations à risques.

C’est difficile car peu de personnes me prennent au sérieux. Et même celles qui le font ne sont pas toujours capable de déconnecter leur électronique.

Moi qui suis une gourmande de la vie, qui aimais tant me promener en ville, rencontrer de « nouvelles têtes », courir les expos, fréquenter les petits restaurants chinois et, surtout, surtout, aller au ciné-club, je ne sors plus depuis des mois, j’évite les rencontres, sauf avec les rares personnes qui me connaissent et acceptent de venir me voir chez moi sans leur électronique. Autant dire que je ne vois personne.

Ma vie d’avant me manque terriblement.

J’ai dû déménager vers un lieu assez isolé, et donc relativement protégé de la technologie des voisins, mais il est malheureusement un peu cher pour mon budget. Je cherche une solution moins coûteuse mais tout est fait pour rabattre les célibataires à petit salaire en ville, dans l’électro-smog !!

Tant que je reste dans cet appartement, où je suis en relative sécurité, je ne peux pas faire des économies pour payer un traitement coûteux et mal remboursé par la Sécurité Sociale ou pour changer de vie, de travail et de région et donc aller mieux et guérir.

Cercle vicieux…. Au travail, ce sont les téléphones portables des collègues qui me gênent. Donc je me tiens à distance. Certains ne le comprennent pas et me prennent pour une bizarre.

Heureusement mes collègues proches me soutiennent et don attention. Mais aller en réunion à l’extérieur ou à Paris est une torture dont je mets des jours à me remettre.

Comme j’ai refusé d’aller en formation (train + hôtels à wi-fi+ contact avec des personne toutes munies de leurs portables = trop de fatigue et de souffrances), j’ai commencé à avoir des problèmes avec mes supérieurs hiérarchiques.

J’avais entendu parler du Professeur Belpomme et je suis allée à sa consultation. Après de coûteuses analyses, son verdict est tombé : chimico-sensible, électro-sensible, et la partie droite du cerveau déficiente.

C’est le premier médecin qui prend mes problèmes au sérieux et je lui en suis très reconnaissante. Je suis son traitement depuis le mois de février. Pour l’instant aucun changement notable.

J’ai donné en janvier une copie de mon certificat à l’assistante sociale de mon travail et elle a fait à la direction une demande d’aménagement de poste pour moi. Depuis, j’attends….

C’est long quand on se demande ce qu’on va devenir, quand on dépend du goût consumériste ou non des voisins de bureau qui pourraient se faire offrir la dernière et coûteuse tablette à la mode qui signerait l’aggravation de mon état, voire mon exclusion….

Je vis seule et sans soutien. J’ai demandé à travailler à temps partiel (80%) pour pouvoir récupérer chez moi des heures de travail pendant lesquelles je subis cette électronique. Si j’en avais la possibilité, je demanderai à m’arrêter quelques mois pour aller vivre loin de tout et me reposer. Mais je n’en ai pas les moyens. Si je ne peux plus assumer de travailler, comment vais-je gagner ma vie, que vais-je devenir ? Où aller pour vivre en sécurité et en toute dignité ?

Catherine F.

Paria de la modernité

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Une ville sans champs magnétiques

La toute première ville à l’unanimité débarrassée des champs électromagnétiques est espagnole – 

 À Olvera, une magnifique ville de la province de Cadix, Le conseiller à l’environnement Jacobo Camarero a confirmé que le conseil municipal a à l’unanimité décidé de déclarer la ville « Municipalité libre de toute pollution électromagnétique »

Avec une majorité de l’union des partis de gauche, mais voté par le parti socialiste espagnol et le parti populaire espagnol, il est important de noter que différentes forces politiques ont été motivées, dans le but d’assurer un environnement sain pour les habitants.

Nous pouvons dire sans crainte de se tromper qu’aucune décision de ce genre ne figure dans les annales d’aucune municipalité, concernant le même type de décision. À Carthagène et Murcia, plusieurs villages appellent également à des mesures similaires, tout comme l’ont fait plusieurs provinces d’espagne, sans pour autant avoir progressé.

Commentant la nouvelle, le conseiller à l’environnement Jacobo Camarero dit : « puisque notre ville est de petite taille, nous avons les problèmes typiques liés à l’implantation de grands nombres de mâts sur les toits. À l’inverse, le paysage urbain est plombé par des tours en bétons affligées d’antennes installées en toute illégalité – et que nous avons l’intention de faire enlever immédiatement. »

Et chaque jour ce problème prend de l’ampleur ; la semaine dernière les médias publiaient une brève relative à une ancienne hôtesse de l’air et une agent technique d’une université, toutes deux d’origine française, qui se sont réfugiées dans une cave dans les Alpes pour se protéger de la « souffrance insupportable » que leur infligent les ondes électromagnétiques.

Source : http://www.wavesguard.es/blog/blog/2011/11/29/pleno-de-ayuntamiento-aprueba-por-unanimidad-la-primera-localidad-libre-de-radiaciones-electromagneticas/

 

 

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La dignité ne fait pas de bruit

Michel 50 ans (Bouches du Rhône) – Marié 3 enfants

Direction Générale de la Santé

14 avenue Duquesne – 75350 Paris

Monsieur le Directeur,

Je vous livre mon témoignage dans l’espoir qu’il ne restera pas sans suite et je serai bref car le temps passé sur ordinateur me demande beaucoup d’efforts.

J’ai développé progressivement  une hypersensibilité aux champs électromagnétiques à partir de l’année 2007. Jusqu’alors j’avais tout ce qu’un père de famille peut espérer : une belle famille, un métier à responsabilités  et motivant (cadre BTP) dans une société prospère.

Les premières douleurs se sont situées au niveau du tour d’oreille et mâchoire coté téléphone, du  crâne,  de la nuque. Je ne pouvais plus tenir le téléphone portable dans  la main sans ressentir des douleur très vives.  Il y a eu ensuite les maux de tête avec acouphènes jour et nuit, des micro-vibrations au niveau de la face du visage, 4 à 5 réveils nocturne et un sommeil  très court (3 à 5h), je n’arrivais plus à trouver mes mots en réunion, j’étais obligé de mobiliser beaucoup d’énergie pour me concentrer sur mes différentes tâches, mes collègues ne me reconnaissaient plus car j’ai toujours été un élément moteur. Ma vie à  commencé  à basculer …

A partir de 2008, j’ai alterné périodes de maladie et reprise de travail car mon état de santé ne me permettait pas d’avoir une vie normale. Mon médecin de l’époque, après m’avoir prescrit des anti-dépresseurs pendant plusieurs mois sans résultat, m’a proposé  de consulter le service d’un professeur en psychiatrie à Marseille ce qui m’à conduit pendant plus de 6 mois à rencontrer plusieurs médecins psychiatres ; leur conclusion à rejoint celle de mon médecin :  «  on ne peut rien pour vous ! ». j’ai souhaité alors chercher pourquoi tout ceci m’arrivait , pourquoi lorsque je me trouvais à proximité d’un téléphone, en présence d’une wifi, non loin d’une antenne relais,…c’était toujours les mêmes douleurs qui revenaient. 

Je me suis alors rapproché de l’Artac qui m’a permis de comprendre que je n’étais pas un cas isolé et que l’exposition aux pollutions électromagnétiques pouvait avoir des conséquences sur le vivant. J’ai fait déposer progressivement mes amalgames dentaires.

J’ai obtenu en 2010 la reconnaissance de travailleur handicapé.

Actuellement je suis sans revenu depuis le mois de janvier, j’ai été licencié début mars et suis inscrit comme demandeur d’emploi. Ne pouvant pas utiliser les outils de communication courants et être exposé en permanence à des niveaux de rayonnement trop important ma vie sociale est réduite au strict minimun, accompagner ma famille dans un lieu est devenu un supplice que j’accepte malgré tout avec tout l’amour qu’il me reste à donner à mes enfants.

Aujourd’hui mes symptomes sont : brulures cutanées, vertiges, perte de mémoire et difficulté à me concentrer, nuit tendue et reveil entre 4 et 5h, intolérance à certaines substance chimiques émanant de composants électroniques, gaz d’échappement des véhicules, certains parfums, etc.

Voilà pour l’essentiel de ce compte rendu très succint et éprouvant. J’ai pris rendez-vous avec le Pr Belpomme et je ne sais pas si mes moyens physiques (voyage) et financiers me permettront d’honorer ses examens.

Je reste à votre disposition, dans la mesure de mes possibilités, car cette situation est intolérable et je pense à toutes celles et ceux qui luttent comme moi pour rester en vie. Même si vous ne pouvez rien faire pour moi, prenez acte et agissez pour les générations vulnérables et innocentes qui arrivent. Sachez également que si pour moi rédiger ce courrier est difficile (plusieurs pauses) d’autres personnes ne peuvent même plus vivre dans cette société et sont obligées de s’exiler dans une forêt et doivent quitter leurs proches (comme moi il y a quelque temps). Vous ne pourrez donc avoir de leurs nouvelles…la dignité ne fait pas de bruit.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes meilleures salutations.

Michel A.

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Un rapport américain sur les risques liés au portable

Un rapport sur le portable appelle à une gestion plus responsable pour protéger les enfants et les femmes enceintes.

North Haven, Conn., 1er février 2012 —

 Environment and Human Health, Inc.(EHHI) publie un nouveau rapport appelant à des normes plus strictes pour réglementer les technologies sans fil — surtout pour les femmes enceintes et les enfants.

Ce rapport est la première partie d’un projet de recherche sur les effets sur la santé de l’utilisation du portable. EHHI a examiné des centaines d’études de pairs qui ont étudié les menaces potentielles sur la santé liées à l’utilisation du portable, avec les normes réglementaires en vigueur aux États-Unis et dans d’ autres nations.

 Ce rapport fournit le contexte pour la deuxième partie du projet : une étude sur des animaux visant à étudier les effets des expositions du portable sur le foetus pendant la grossesse. John Wargo, Ph.d., professeur de la politique environnementale et des risques liés à l’environnement à l’Université Yale et auteur principal du rapport, a déclaré: «les preuves scientifiques sont suffisamment solides montrant que les portables présentent des risques importants pour la santé des enfants et des femmes enceintes.

Le poids de la preuve doit encourager le gouvernement fédéral à mettre en place une règlementation plus contraignante. L’industrie de la téléphonie mobile doit prendre immédiatement des mesures pour réduire les émissions de rayonnements électromagnétiques (REM), des portables et éviter la commercialisation de leurs produits pour les enfants. » La Présidente de EHHI  Nancy Alderman explique combien  les portables sont omniprésents aux États-Unis. « Il y a près de 276 millions d’abonnés  dans le pays aujourd’hui, partant de 97 millions d’abonnés en 2000, « dit-elle. « Plus de 75 % des adolescents ont des portables et un tiers écrivent plus de 100 messages par jour. Les enfants âgés de 8 à 18 ans passent en moyenne 7,5 heures par jour — près de la moitié de leur temps éveillé — sur les smartphones, ordinateurs, téléviseurs ou autres appareils électroniques. L’Exposition aux rayonnements électromagnétiques augmente plus rapidement parmi les plus jeunes dans notre société, car les opérateurs concentrent leur publicité sur les enfants et les marchés de l’éducation. »

Dr Hugh Taylor, co-auteur du rapport, a résumé ses préoccupations concernant les effets neurologiques du rayonnement du portable . « Le cerveau humain est particulièrement vulnérable aux nombreuses attaques environnementales qui peuvent produire des dommages irréversibles au cours des périodes critiques du développement du système nerveux entre la conception et la pleine maturité. Un certain nombre d’études de pairs a signalé des modifications dans le systèmes nerveux des rats, des souris et des humains suite à l’exposition au rayonnement du portable. Il s’agit d’une diminution de la capacité d’apprentissage, diminution des temps de réaction, une diminution de la fonction motrice, diminution de la capacité de mémorisation , l’hyperactivité et diminution des facultées cognitives »

Taylor a expliqué les différences d’exposition entre enfants et adultes, «les crânes plus minces des jeunes enfants permettent à la radiation du portable de pénétrer plus profondément les tissus cérébraux que chez les adultes. Les appareils mis dans des poches de pantalon alors qu’ils sont en mode veille peuvent exposer rapidement les organes reproducteurs à l’énergie des radiofréquences. Les garder dans les poches de chemises augmentera l’exposition des tissus du sein. Pour les enfants et les foetus ayant un développement rapide des systèmes nerveux, un taux de division cellulaire plus rapide, une exposition d’une durée de vie potentiellement plus longue  et une moyenne d’utilisation quotidienne plus élevée  accroît leurs risques d’effets nocifs sur la santé. »

Wargo met en garde, « les portables ont bénéficié d’une libertée exceptionnelle de la part des organisme officiels de surveillance et de controle des risques sanitaires et environnementaux avant leur commercialisation. Il n’y a pas de normes exécutoires pour limiter l’exposition humaine aux rayonnements  des portables. Alors que les États-Unis n’exigent pas de règlementation pour limiter la publicité ou de mises en garde contre l’utilisation des portables pour les femmes enceintes ou les enfants, beaucoup d’autres nations le font. »

Les portables émettent des radiations électromagnétiques non ionisantes qui varient en intensité selon le modèle de téléphone, la configuration de l’antenne et la force du signal. La plupart des utilisateurs ne savent pas que les nouveaux téléphones incluent des mises en garde sur la nécessité de tenir l’appareil à une distance de sécurité de l’organisme, souvent cinq huitièmes de pouce. Car l’intensité de l’exposition diminue  exponentiellement lorsque la distance entre le téléphone et le corps augmente, les utilisateurs peuvent limiter leur exposition considérablement en utilisant le haut-parleur.

L’Organisation  Mondiale de la Santé  a classé les champs électromagnétiques des radiofréquences comme « potentiellement cancérogène pour l’homme, «basé sur un risque accru de gliome, un type malin de cancer du cerveau, lié à l’utilisation du téléphone sans fil. Pourtant, certains types de tumeurs prennent une décennie ou plus pour se développer et si elle sont causées par les portables , elles seront seulement découvertes grace à des études épidémiologiques qui souvent prendront une dizaine d’années pour aboutir. Étant donné que la durée de vie moyenne de n’importe quel appareil est maintenant de deux ans, ces conclusions manquent de pertinence pour orienter la gestion des technologies actuelles ou les habitudes de consommation.

Résumant une littérature croissante dans le domaine de la psychologie, Wargo a expliqué, « les cellulaires peuvent créer des sentiments de dépendance psychologique. Les effets fréquents rapportés dans la littérature médicale comprennent la distraction, l’isolement, l’hyperactivité, l’incapacité à se concentrer sur des tâches complexes et à long terme et un sentiment d’anxiété. »

La menace la plus immédiate pour la santé publique est l’augmentation du taux de décès et d’accidentés sur  les  routes associés à l’utilisation du portable  lors de la conduite. Le gouvernement fédéral signale qu’à tout moment, environ 11 % des conducteurs utilisent leur portable. L’Utilisation du portable lors de  la conduite constitue une menace grave et évitable pour la santé publique et la sécurité. Le Conseil  national de Sécurité  attribue 23 p. 100 de tous les accidents de la circulation à l’usage du portable — accidents d’au moins 1,3 million de dollars par an. Près de 1,2 million de dollars sont associées à des appels téléphoniques, tandis que 100 000 sont associés à des textos. Les auteurs affirment que cette mortalité est parfaitement évitable.

Le recyclage des portables est également une préoccupation sérieuse pour les auteurs. En 2012 près de 220 millions de téléphones seront dispersés aux  États-Unis, et moins de 10 pour cent d’entre eux seront recyclés. Ce déchet est particulièrement dangereux lors de la combustion en raison de la libération de dioxines de certains polymères plastiques et divers métaux qui ne sont pas sécables.

Nancy alderman, présidente de EHHI, résume les recommandations du groupe. «Le gouvernement doit avoir une attitude plus responsable et tester les technologies sans fil avant qu’elles ne soient commercialisées afin d’assurer leur inocuité, leur recyclage  adapté  et apprendre au public à respecter des règles de sécurité »

 http://www.ehhi.org/cellphones/

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Pétition – diagnostiquer la maladie de Lyme

Borréliose de Lyme: révision des protocoles de détection, de diagnostic et de soins

Auteur :Collectif Borréliose de Lyme

A l’attention de Monsieur le Ministre de la Santé

PETITION CONTRE LE DÉNI DE LA BORRÉLIOSE DE LYME,

ET POUR LES MOYENS DE SA RECONNAISSANCE ENTIÈRE ET OFFICIELLE

La Borréliose (ou Maladie de Lyme) causée notamment par les morsures de tiques, pose un problème urgent de prévention, de diagnostic et de traitement en France.

En 2010 : 900 000 personnes ont été traitées en Allemagne tandis que seuls 5000 cas français sont officiellement recensés alors qu’il s’agit d’une pandémie et que tout le territoire est infesté !

La BORRÉLIOSE de LYME fait l’objet d’un DÉNI par les POUVOIRS PUBLICS !

Pour qu’elle puisse être prévenue, diagnostiquée, soignée, guérie, il faut que la prévention soit faite; il faut que des milliers de patients faussement diagnostiqués « négatifs » puissent obtenir une sérologie fiable, standardisée et basée sur les souches de bactéries Borrelia européennes; il faut que les Autorités de Santé agissent!

Malades, Médecins, Biologistes et tous ceux qui sont concernés, dans leur pratique ou par leur entourage, tous réunis en Collectif, DEMANDENT D’URGENCE :

1. LA PRÉVENTION À L’ECHELLE NATIONALE ENGLOBANT l’INFORMATION grand public sur tout le territoire et LA FORMATION DES PROFESSIONNELS DE SANTE (absentes aujourd’hui!).

2. LA RÉVISION DES PROTOCOLES DE DÉTECTION ET DE SOINS DE CETTE INFECTION (protocoles actuels obsolètes !) avec de nouveaux experts internationaux indépendants, des praticiens de terrain et des chercheurs de tous horizons.

3. LA FIN DU HARCÈLEMENT ET DE LA RÉPRESSION MENÉS CONTRE LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ (MÉDECINS /PHARMACIENS / BIOLOGISTES) ENGAGÉS depuis plusieurs années dans LA LUTTE CONTRE CETTE INFECTION, en s’inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves au niveau international et qui ne sont pas validées en France; ainsi que LE RESPECT de l’investissement des laboratoires (LAM Schaller, laboratoire Nutrivital pour le Tictox) travaillant depuis longtemps sur les nouveaux protocoles de diagnostic et les traitements alternatifs.

4. LA RECONNAISSANCE PLEINE ET ENTIÈRE DE LA BORRÉLIOSE DE LYME, AINSI QUE DE SA PERSISTANCE sous la forme CHRONIQUE déniée en France, qui, non traitée, évolue vers l’aggravation et touche d’année en année de plus en plus de personnes de tous âges.

5. LA TRANSPARENCE CONCERNANT L’ÉTAT DE L’ÉPIDÉMIE, sa DIFFUSION ainsi que LA TRANSMISSION bactérienne, afin de savoir ce qu’il en est des transfusions sanguines ou de la transmission par le placenta.

6. L’ALLOCATION DE FONDS DEDIÉS A LA VEILLE ÉPIDÉMIOLOGIQUE ET À LA RECHERCHE totalement sous-équipée sur ce très grave problème de Santé Publique.

IL EST URGENT QUE LES POUVOIRS PUBLICS PRENNENT LEUR RESPONSABILITÉ.

Nous appelons l’ensemble de la communauté touchée par cette infection ou ayant un proche concerné, médecins et malades, à se mobiliser pour signer la pétition et ainsi faire pression sur les Pouvoirs Publics (CPAM, HAS, ARS, Conseil de l’Ordre, Ministère de la Santé.)

Rejoignez le Collectif!

Pour plus d’information : RBLF-cimt, Réseau sur la Borréliose de Lyme en France, ses co-infections et les maladies vectorielles à tiques :

http://www.reseauborreliose.fr

Pour faire un lien vers cette pétition, cliquez-ici – Signez – Merci

http://www.mesopinions.com/Borreliose-de-Lyme–revision-des-protocoles-de-detection-de-diagnostic-et-de-soins-petition-petitions-c53d39736ee2572b7660bad4335edd92.html

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