Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour décembre 2011

Un combat quotidien

 

 

Evy Rouque – Paris

« En 2007, quand j’ai découvert que j’étais intolérante aux ondes électromagnétiques des technologies sans fil (téléphones portables, wifi, etc.), j’ignorais tout des EHS (Electrohypersensibles) et de leur calvaire. En France, on reconnaît aujourd’hui nos symptômes, mais pas la cause : on nous envoie encore chez le psy ! Certes, avec ce qui nous arrive, il y a de quoi sombrer dans la dépression ! Pour ma part à 50 ans, heureusement, j’ai tenu le choc.

C’est en 2006 que les premiers symptômes sont apparus : crises de tachycardie, migraines ophtalmiques, baisse de la vue, peoblèmes digestifs, vertiges, nausées. L’été 2007 j’ai passé mes vacances dans le Bordelais, j’allais mieux. Mais de retour chez moi, les symptômes ont brutalement empiré : fatigue extrême, sensations de brûlures au niveau des mains, hypersalivation, pertes de mémoire, impossibilité de comprendre ce que je lisais. Un jour, je me suis même retrouvée devant ma porte avec ma clé sans savoir comment l’ouvrir ; un zombie !

Poussée par un ami à quitter mon appartement, je suis allée habiter chez les uns et les autres : une période d’errance pénible, mais j’allais mieux. Enfin de retour chez moi, la sensation a été immédiate dès le 4ème étage (j’habitais un sixième sans ascenseur) : mon cerveau explosait comme serré dans un étau. Une voisine m’apprit alors que le dispositif placé sur le toit d’une banque en face de chez nous avait été rénové avec six antennes de 3ème génération pendant l’été 2007. Y avait-il un rapport ? En cherchant sur internet, je découvrais les EHS et Robin des Toits (www.robindestoits.org), l’association pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil : non, je n’étais pas zinzin, mais j’apprenais dans le même temps que je ne pouvais définitivement plus vivre chez moi ! J’étais au chômage (et pour cause, mon CDD de secrétaire de direction trilingue n’avait pas été renouvelé…), sans domicile, confrontée à l’incompréhension et au rejet.

En catastrophe, j’ai vendu mon appartement, trouvé un garde meubles et cherché un refuge. Il m’a fallu du temps pour finalement trouver un 3ème étage abrité que j’ai par ailleurs du faire blinder contre les ondes : une peinture au carbone à usage industriel me protège des irradiations du sol au plafond ainsi que des rideaux tissés de fils de cuivre et d’argent. Mon appartement est une véritable cage de Faraday, se servir chez moi d’un appareil sans fil est interdit !

Evidemment, vous devenez la rabat-joie qui vous demande d’éteindre votre portable et vous serine ce que vous n’avez pas envie d’entendre. Ainsi les EHS réclament l’abaissement des puissances à 0,6 Volt/mètre le seuil d’innocuité et que soit reconnu leur handicap par la sécurité sociale, tout comme la préservation de zones blanches (sans antennes). Avec maintenant le Wimax (un mode de transmission Internet en haut débit, portant sur une zone géographique plus étendue que la Wifi), cela n’existe plus : dans la Drôme, il y avait une forêt bien connue des EHS qui y avaient installés des caravanes blindées d’aluminium pour venir s’y reposer. Ils ont été chassés. Certains ne savent plus où aller, ont perdu leur travail, sont coupés de leur famille, de leurs amis, vivent dans des camping- cars, s’entourent de voiles protecteurs où s’engagent dans des travaux titanesques pour blinder leur habitat. Partout nous sommes agressés par ces ondes pulsées. A la campagne toujours à cause du Wimax c’est parfois pire. A Paris au moins une charte avait été signée avec les opérateurs pour limiter les puissances à 2V/m en moyenne sur 24H mais je ne sais pas si elle sera renouvelée ; alors j’essaye de m’adapter plutôt que de m’isoler d’avantage. Mais je ne peux plus dormir que chez moi dans ma « cage ».

J’évite de prendre les transports en commun ou alors à des heures creuses. Tous ces portables allumés dans un wagon démultiplient la puissance des ondes, dans le bus c’est pareil et dans le TGV c’est insoutenable. Je ne vais plus au cinéma : les portables en veille cherchent une antenne toutes les 3 à 4 minutes en moyenne, une torture ! J’évite la foule, je bannis les concerts et les réunions où je suis vite prise de vertiges et de nausées.

En revanche, j’ai gardé mon téléphone et mon ordinateur filaires, j’ai un modem sans antenne, à l’ancienne. Régulièrement je me rends à l’hôpital Breakspear près de Londres ou l’on traite les maladies environnementales. Beaucoup d’EHS viennent d’Europe suivre ici un protocole qui, sans entrer dans les détails, commence par neutraliser nos intolérances chimiques et alimentaires – les EHS sont souvent de grands allergiques. J’en suis à 65 substances traitées… Je suis ce traitement depuis un an et je vais mieux.

Surtout, j’apprends à gérer et prévenir un mal qui progresse en silence – l’irradiation ne se voit pas ! Mais chez moi, il y a un signe qui m’alerte de façon imparable : quand je laisse toutes mes portes de placards ouvertes – perte de la mémoire immédiate – attention danger. Alors je m’adapte, je rééquilibre, pour éviter d’en arriver au stade que j’ai connu, où je n’étais plus qu’un légume ! c’est un combat quotidien »

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Survivre au téléphone Mobile

Nous sommes tous touchés par les ondes du téléphone mobile et des réseaux sans fil.

 Avec aujourd’hui plus de 55 millions d’abonnés en France et trois milliards de consommateurs à l’échelle de la planète, le téléphone mobile s’est imposé comme le produit d’une époque.

L’essor du « tout sans fil » s’accompagne de questions sanitaires de plus en plus nettes.

Les effets des ondes électromagnétiques font désormais l’objet d’un consensus scientifique international. Quels sont les effets du portable sur le cerveau? Quelles incidences peuvent avoir des antennes-relais sur leur voisinage? Quel est l’avis des agences officielles? Comment limiter son exposition aux rayonnements d’un téléphone mobile? Comment choisir son téléphone sans fil domestique? Quelles sont les différences entre le Wi-Fi, le Wimax, l’UMTS et l’HSDPA? C’est quoi le problème avec les enfants? Que faire pour préserver son habitat des ondes Wi-Fi? Peut-on mettre un écoute-bébés dans le berceau d’un nouveau-né? Que penser des protections vendues dans le commerce?…

Biographie : 

Catherine Gouhier, diplômée de physique, enseignante en mathématiques et physique, mesure les rayonnements et pollutions électromagnétiques depuis 26 ans. Elle est l’une des fondatrices du Criirem et responsable de son activité Mesures. Vice-présidente de Sarthe Nature Environnement, elle exerce actuellement le mandat d’adjointe au maire du Mans, en charge du développement durable et de l’architecture.

Agrégée de biologie de l’École Normale Supérieure, Michèle Rivasi est professeure à l’IUFM de Grenoble. Présidente fondatrice du Criirad en 1986 et du Criirem en 2005, ancienne députée de la Drôme, elle est actuellement adjointe au maire de Valence, en charge de l’environnement, et vice-Présidente du Conseil Général de la Drôme. Maxence Layet a travaillé chez France Télécom. Journaliste scientifique indépendant, spécialiste des nouvelles technologies de l’énergie, information, santé, environnement, il est membre du conseil d’administration du Criirem et participe à l’Instance de dialogue de la Fondation Santé Radio Fréquences.

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La téléphonie mobile tuera plus que la cigarette

Mobile phones could kill far more people than smoking or asbestos, a study by an award-winning cancer expert has concluded. He says people should avoid using them wherever possible and that governments and the mobile phone industry must take « immediate steps » to reduce exposure to their radiation.

The study, by Dr Vini Khurana, is the most devastating indictment yet published of the health risks.

It draws on growing evidence – exclusively reported in the IoS in October – that using handsets for 10 years or more can double the risk of brain cancer. Cancers take at least a decade to develop, invalidating official safety assurances based on earlier studies which included few, if any, people who had used the phones for that long.

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L’homme éléctromagnétique

L’homme électromagnétique est assurément un ouvrage d’actualité scientifique ; les biologistes de pointe comprennent mieux aujourd’hui que les mécanismes biochimiques cellulaires sont sous-tendus par des champs électromagnétiques endogènes et exogènes. L’Homme n’échappe pas à la règle. Depuis qu’il vit sur terre, il baigne dans les champs électromagnétiques naturels dans lesquels il s’est élaboré.

Ce n’est sans doute pas par hasard que les fréquences émises par le cerveau sont semblables à celles des champs électromagnétiques naturels de notre planète (Champ Schumann). On peut à juste titre postuler à partir de ce constat que le cerveau dans son évolution a sélectionné dans l’environnement électromagnétique naturel des fréquences pour régir ses propres systèmes de communications. C’était le seul moyen d’éviter les interférences…

Les auteurs du présent ouvrage montrent à quel point les champs électromagnétiques artificiels de toute le gamme du spectre ont augmenté dans notre environnement ces cinquante dernières années.

Ils passent en revue les effets pervers pour la santé de tous ces champs artificiels, depuis les champs électriques et magnétiques à extrêmement basses fréquences émis par les réseaux de distribution d’électricité et par les divers appareillages électriques, jusqu’aux émissions des ondes radio et des micro-ondes des téléphones portables, des antennes relais et des radars.

Ils décrivent également certaines applications militaires de champs électromagnétiques.

La prise en compte des champs électromagnétiques fournit un éclairage neuf quant aux mécanismes permettant d’expliquer le fonctionnement des médecines complémentaires et en particulier l’homéopathie et l’acupuncture.

Dans un tout autre registre, ils nous montrent le parti que nous pouvons tirer dans des applications médicales de modèles bien précis de champs électromagnétiques dans le traitement de certains problèmes de santé.

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l’Habitat Sain ?

En France, un des directeurs d’une des plus puissantes compagnies d’assurance de la planète déclare :  » Le métier des compagnies d’assurance est d’assurer les risques imprévisibles ; elles n’ont pas à assurer des risques prévisibles !…

C’est aux politiques de veiller à éviter ces risques « . Dès 2003, les compagnies d’assurances traduisent ces éléments dans leurs dispositions générales de cette manière :  » sont exclus de l’assurance, tous les dommages, pertes, frais et dépenses de quelque nature que ce soit, causés directement ou indirectement, résultant de ou liés de quelque manière que ce soit aux champs électromagnétiques (CME), aux organismes génétiquement modifiés (OGM), à l’encéphalite spongiforme transmissible (ESB) en ce compris dons sa manifestation chez l’homme « .

(Il existe bien certainement des possibilités de couvrir les risques spéciaux, – les  » assiettes de primes  » sont alors très importantes -, ou à défaut, pour les entreprises  » à risques  » de constituer des fonds de réserve). Les assureurs emploient depuis longtemps les mêmes termes pour exclure de la même façon, les dommages causés par l’amiante, les radiations ionisantes, les produits toxiques, les déchets et combustibles nucléaires, choses connues.

mais alors… si les assureurs mondiaux réagissent dans ce nouveau domaine avec autant de précautions, c’est qu’indubitablement, ils savent et mesurent de manière objective, – c’est leur métier ! -, la gravité de la situation actuelle et ses conséquences pour demain ! La question pour nous, victimes au quotidien et consommateurs obligés, est de savoir si nos opérateurs de téléphonie, nos fournisseurs d’électricité, les entreprises exploitantes de TGV, les fabricants d’appareils de téléphonie mobile…ont couverts les risques auxquels ils nous exposent ?

 Qui sait si l’industriel mis en cause aura constitué un fond de réserve ou contracté l’assurance  » risques spéciaux  » qui indemnisera correctement le consommateur victime demain ? Aucun de ces industriels n’est aujourd’hui obligé de répondre… Le découvrira-t-on quand il sera trop tard ? L’enquête reste à faire… L’ouvrage que vous avez en main vous montre comment, chez vous et au travail, vous pouvez limiter les risques sur votre santé de ce brouillard invisible.

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Tel Portables : oui ils sont dangereux…

D’un côté, l’industrie du téléphone portable, qui prétend que tout va bien, qu’il n’y a aucun risque… De l’autre, les utilisateurs, adultes et enfants, dont le cerveau est à proximité immédiate de rayonnements de type micro-ondes… Au milieu, les autorités, dont le silence est assourdissant… Lorsque 20 millions de Français sont équipés, peut-on encore se contenter de rumeurs ou des seules déclarations de l’industrie ? Le profit au risque de la santé publique ? Cela rappelle quelques scandales antérieurs…

Ce livre n’est donc ni une hypothèse ni un débat polémique c’est l’expression claire d’une certitude scientifique. A chacun maintenant d’agir en conséquence. On ne pourra plus dire après cette lecture, que l’on ne savait pas…

Dr George Carlo est épidémiologiste, expert en santé publique et juriste. Il a dirigé pendant six ans le programme de recherche le plus vaste jamais lancé aux États-Unis en matière de téléphonie mobile, avant de démissionner : l’industrie voulait qu’il confirme qu’il n’existait aucun danger. Il a refusé.

Martin Schram est journaliste, commentateur de télévision et l’auteur de plusieurs livres.

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Tel Mobile: Un scandale sanitaire ?

Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?

Étienne Cendrier

Éditions du Rocher

Porte-parole de l’association Robin des toits, Étienne Cendrier revient sur les risques causés par les téléphones portables et les technologies sans fil (wi-fi, Bluetooth…). Il en dévoile quelques rouages historiques, industriels et financiers méconnus, et dresse surtout l’inventaire des derniers travaux scientifiques appelant à l’application du principe de précaution.

Ceux réalisés par des laboratoires indépendants ont montré sans équivoque que la téléphonie mobile est dangereuse pour la santé. Un essai alerte, écrit avec talent… À suivre !

Prix 9,90 €

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Menaces Invisibles !

Les écrans cathodiques peuvent provoquer une maladie qui reçoit diverses appellations : la sensibilité chimique multiple, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome de dysfonction immunitaire, la fibromyalgie, le syndrome des bâtiments malsains (sick building syndrome), l’électrohypersensibilité. Cet ouvrage met en cause les produits chimiques utilisés dans la fabrication de certains appareillages modernes.

Broché 16 x 24 – 250 pages

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teléphones cellulaires…Danger?

On assiste actuellement à un développement considérable de l’utilisation des téléphones mobiles cellulaires. La technologie complexe de ce moyen de communication utilise des hyperfréquences (ou micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences.

Or ces deux types de radiations non ionisantes sont responsables d’effets biologiques plus ou moins graves, connus et référenciés. Et déjà des travaux scientifiques mettent en cause ces ondes électromagnétiques générées par les téléphones mobiles cellulaires et leurs stations relais.

Ce livre qui regroupe plus de 180 références scientifiques sur les hyperfréquences, les téléphones mobiles cellulaires et les stations relais est le premier à apporter des informations ainsi que des conseils de radioprotection.

Il intéresse à la fois les utilisateurs exposés en « champ proche » et les populations exposées en « champ lointain ». Cet ouvrage doit permettre à chacun de se faire sa propre opinion. Le but recherché est de créer les conditions favorables à la mise en œuvre de comportements prudents basés sur le principe de précaution.

Roger Santini est enseignant chercheur à l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon – Laboratoire de Biochimie – Pharmacologie. Docteur es Sciences, expert pharmacologue-toxicologue, il est l’auteur depuis 1979 de publications sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Il est membre de l’Union Radio Scientifique Internationale (URSI), de la Bioelectromagnetics (société américaine) et de l’European Bioelectromagnetics Association.

En collaboration avec la Mission Formation Continue de l’INSA Lyon, il assure la direction scientifique des stages de formation sur les radiations non ionisantes.

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GSM: on vous ment!

De nombreuses études épidémiologiques révèlent l’étiologie des nombreux malaises ressentis par les utilisateurs de téléphones portables et les riverains d’antennes relais (insomnies, troubles cardiaques, hypertension, céphalées…) ainsi que l’existence possible d’un lien entre cette exposition et des pathologies lourdes telles des maladies neurodégénératives, certaines formes de cancer… (éd. 2006)

Broché 15 x 23 – 208 pages

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