Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour février 2013

Les réfugiés de la technocratie – ARTE – 12/02/2013

 

VIDEO / VICTIMES DES ONDES : les réfugiés de la technocratie - ARTE - 12/02/2013

Être électro-hypersensible, c’est ne plus pouvoir se servir d’un téléphone portable ou d’un ordinateur. Ne plus pouvoir aller au supermarché ou au cinéma. C’est déménager sans cesse dans l’espoir toujours plus vain de dénicher un endroit qui échappe à l’omniprésence du rayonnement électromagnétique. Pourtant, l’électro-hypersensibilité n’est pas reconnue comme une maladie et souvent attribuée à des troubles psychologiques. Jussi Eerola a suivi trois personnes pour qui le bouleversement des habitudes de vie est le lot quotidien. Son film questionne le développement de la technologie dominé par les exigences du marché.

(Finlande, 2009, 59mn)
ARTE / YLE



Source : http://videos.arte.tv/fr/videos/victimes-des-ondes–7304448.html

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Le Wifi peut endommager l’ADN spermatique


L’utilisation d’un ordinateur portable avec le WiFi allumé peut endommager le sperme, selon une étude sur les effets des rayonnements micro-ondes sur le sperme. L’étude a été présentée lors de la réunion de l’American Society for Reproductive Medicine à Denver, Colorado.

«C’est la première étude scientifique montrant qu’un ordinateur portable connecté en WiFi peut endommager l’ADN et baisser la mobilité des spermatozoïdes en seulement quatre heures », a déclaré Conrado Avendano, directeur de recherche au Centre médical de la reproduction Nascentis en Argentine.

Des études antérieures sur le rayonnement micro-ondes des téléphones cellulaires a révélé que le rayonnement d’un téléphone cellulaire peut diminuer la qualité du sperme, et a conseillé aux hommes le transport de téléphones cellulaires dans leur poche de pantalon. Cette nouvelle étude est la première à examiner l’impact des rayonnements micro-ondes à partir d’ordinateurs portables wifi-sur le sperme. En quatre heures d’exposition, les scientifiques ont découvert une diminution de la motilité des spermatozoïdes et des dommages à l’ADN.

Le sperme de l’homme a été exposé à un ordinateur portable connecté à Internet avec le WiFi, qui transmet des données personnelles par micro-ondes pulsées.

« Il est possible que le rayonnement émis par WiFi peuvent provoquer des dégâts dans d’autres organes comme les ovaires, car les micro-ondes passent à travers les tissus humains», dit Avandano, « mais il est nécessaire de faire davantage de recherches pour le prouver. »

L’étude est aussi importante parce qu’il a constaté que les changements dans l’ADN ont été causés par des mécanismes non-thermique.

« D’autres études suggèrent également que les fréquences micro-ondes utilisées pour le WiFi peut modifier l’expression génétique dans des cultures de cellules humaines par le biais des mécanismes non-thermiques », explique Avendano.

Actuellement, le chauffage thermique est la seule ligne directrice que le gouvernement canadien utilise pour déterminer si les niveaux micro-ondes sont sûrs. L’étude de Avendano est importante parce qu’elle a été menée bien en dessous de la limite thermique « sûres ».

L’auteur principal recommande que les hommes qui veulent avoir des enfants ne travaillent pas avec leur ordinateur portable sur les genoux lorsque le WiFi est activé mais d’utiliser un câble, qui n’émet pas de micro-ondes.

L’équipe va maintenant étudier les mécanismes moléculaires spécifiques par lesquels le rayonnement provoque des lésions du sperme. L’étude a été menée in vitro en utilisant du sperme humain.

« Selon nos résultats, nous croyons que cette situation dans le résultat in vitro peuvent être similaires in vivo, ou chez les humains, car, il a été démontré que les ondes électromagnétiques passent à travers les tissus du corps ».


Source : http://www.safeschool.ca/WiFi_Damages_Sperm.html WiFi from Laptop can Damage Sperm DNA
October 24, 2010

Using a laptop with the WiFi turned on may damage sperm, according to a landmark study on the effects of microwave radiation on sperm. The study was presented at the meeting of the American Society for Reproductive Medicine in Denver, Colorado.

   “This is the first scientific study showing that a laptop computer connected by WiFi may damage DNA and decrease sperm mobility in only four hours,” said Conrado Avendano, Research Director at the Nascentis Reproductive Medical Centre in Argentina.

   Previous studies on microwave radiation from cell phones found that the radiation from a cell phone can decrease sperm quality, and advised against men carrying cell phones in their pant pocket. This new study is the first to investigate the impact of microwave radiation from wifi-enabled laptops on sperm. In four hours of exposure, the scientists found decreased sperm motility and DNA damage.

The human sperm was exposed to a laptop computer connected to the internet with WiFi, which transmits data using pulsed microwaves.

   “It is possible that the radiation generated by WiFi may produce damage in other organs like the ovaries because microwaves pass through human tissue,” says Avandano, “but it is necessary to do more research to prove it.”

The study is important in another way because it found that the changes in the DNA were caused by non-thermal mechanisms.

“Other studies also suggest that the microwave frequencies used for WiFi may alter gene expression in cultured human cells through non-thermal mechanisms,” says Avendano.

   Currently, a thermal or heating guideline is the only guideline the Canadian government uses to determine whether microwave levels are safe.  Avendano’s study is significant because it was conducted well below the thermal « safe » limits.

   The lead author recommends that men who want to have children do not work with their laptop near their lap when the WiFi is on — or connect to the internet with a cable which does not emit microwave radiation.

   The team will next study the specific molecular mechanism by which the radiation causes sperm damage. This study was conducted under in vitro condition, using human sperm.

“According to our findings we hypothesize that this in vitro result may be similar in vivo, or in humans, because , it has been shown that electromagnetic waves pass through body tissue”.

   The study will be published in the prestigious journal Fertility and Sterility: Click here for abstract “LAPTOP EXPOSITIONS AFFECT MOTILITY AND INDUCE DNA FRAGMENTATION IN HUMAN SPERMATOZOA IN VITRO BY A NON-THERMAL EFFECT: A PRELIMINARY REPORT”

Important Related Studies:

WiFi (2.45 GHz) Changes Gene Expression in two hours
The researchers observed that 221 genes altered their expression after 2 hours of microwave exposure.
The number of affected genes increased to 759 after a six hours of exposure. Click here for full article.

Studies find disruption of the Blood-Testicle Barrier with short term exposure to radio frequency radiation. 
Click here for 2010 article
Click here for 2008 article

Cell phone radiation can affect fertility Click for article

Also see testimony from Dr. D. Panagopoulos (Faculty of Biology, University of Athens) Click here for link.

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CEM et conséquences sur la Santé

 

 Tout être vivant fonctionne à  un certain niveau électrique et magnétique. Aussi, toute perturbation de notre environnement électrique et/ou magnétique aura des effets biologiques plus ou moins intenses et durables selon les conditions de cette perturbation (intensité, durée) et la sensibilité de chacun.

La valeur de 2 mG par 8h d’exposition est une valeur pivot au-delà de laquelle des risques sérieux existent.

D’après Robert BECKER, chirurgien-orthopédiste et chercheur dans un hôpital de Syracuse, dans l’état de New York, les champs électromagnétiques de faible intensité à 60 Hz agissent comme des « stresseurs ». Quand le stress est passager, l’organisme arrive à compenser, si le stress devient chronique, l’organisme finit par décompenser. Il se produit un épuisement des mécanismes de défense, visible dans l’analyse du sang.

W.R. Adey, neurologue, actuel président de la Commission Nationale Américaine de Protection contre les Radiations, écrit que l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels est une forme de stress oxydatif, c’est-à-dire un facteur de vieillissement prématuré de l’organisme.

EFFETS BIOLOGIQUES DEFAVORABLES

¬         Dysfonctionnements neuroendocriniens

L’exposition à des champs magnétiques alternatifs 50-60Hz relativement faibles fait rapidement chuter la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale (épiphyse). La glande pinéale est une glande endocrine située à la partie postérieure du tronc cérébral. La mélatonine est une hormone à fonction chronobiologiques régulatrices multiples, tant sur le système reproducteur que sur les mécanismes immunitaires. Elle exerce une action protectrice majeure contre la prolifération cancéreuse, dans la destruction des radicaux libres (atomes ou molécules possédant un ou plusieurs électrons non appariés ; c’est cette particularité qui rend les radicaux libres extrêmement réactifs) et dans la neutralisation des hormones de stress.  Sa sécrétion se situe pendant la nuit avec un maximum vers 3h du matin. Elle est le chef d’orchestre de l’organisme. Elle est synthétisée à partir de la sérotonine, elle-même dérivée du tryptophane. Sous l’influence de champs magnétiques alternatifs inférieurs à 2mG, la mélatonine franchit la membrane des cellules pour y exercer son effet anti cancéreux, alors que lorsque les champs alternatifs ambiants atteignent 12mG (valeur courant près des lignes à haute tension), cet effet de la mélatonine est bloqué (Professeur R.P. Liburdy).

Des expositions aiguës de hamsters pendant des jours à des champs magnétiques alternatifs 60Hz, deux heures avant l’extinction des lumières ont supprimé l’augmentation nocturne de mélatonine dans la glande pinéale et dans le sang.

En résumé :

–         inhibition de la sécrétion nocturne de la mélatonine sous l’effet des champs 50/60Hz

–         blocage de la fonction anti-prolifération tumorale de la mélatonine sous l’effet d’un champ magnétique supérieur à 12 mG sur certains cancers.

 

Modifications comportementales

Rythmes circadiens, agressivité, asthénie(=manque de tonus, de force), fatigue chronique, crise d’énurésie, hypernervosité, troubles de la mémoire et de la vigilance, altération du sommeil (insomnies, difficultés à l’endormissement).

Une équipe suédoise conduite par T. Akerstedt a montré que l’exposition de volontaires en bonne santé à des champs magnétiques alternatifs 50Hz de 10mG réduit le temps total de sommeil avec une réduction du temps de sommeil au stade 3+4 à ondes lentes ainsi qu’une réduction de l’activité des ondes lentes.

L’exposition à un champ magnétique de 20 à 60 mG généré par un transformateur électrique induit des effets neurovégétatifs (fatigue physique, asthénie, mélancolie, baisse de la libido, dépression, irritabilité..) et entraîne des modifications sanguines et immunologiques (baisses des lymphocytes…).

Selon une étude réalisée par Groh, Readey et Ehret en 1989, on observe chez les souris une augmentation de l’activité de la respiration.

¬         Troubles épileptiformes

A Mondelange (Moselle) ont été effectuées des mesures de champs électriques et magnétiques 50Hz dans des habitations bordant une rue située sous une ligne à très haute tension. Le champ électrique était compris entre 50 et 150V/m, le champ d’induction magnétique entre 5 et 18 mG. Suite à un audit de vétérinaires traitant les animaux domestiques de ce quartier, il est apparu un taux anormalement élevé de manifestations épileptiformes chez les chiens : une moyenne de 26,7 % de la population canine globale (toutes races confondues) exposées aux champs des lignes était atteinte. On sait que la population canine totale de la France présente une moyenne de 1,5% de manifestations épileptiformes, toutes races confondues. La moyenne du département de la Moselle est 2,2%.

¬         Troubles immunitaires

Neutropénie, leucopénie. Neutropénie=diminution anormale du taux des granulocytes (ou polynucléaires) neutrophiles circulants dans le sang.  Leucopénie=diminution du nombre des leucocytes (globules blancs) dans le sang.

L’immunité cellulaire comprend les cellules tueuses naturelles (natural killers). Les natural killers sont présentes dans la plupart des organes et sont capables de reconnaître les cellules tumorales et de s’y accoler pour les détruire (par lyse). Dans les études sur cultures cellulaires, cette aptitude à tuer est réduite par l’influence de champs électriques alternatifs 60Hz.

Baisse de plusieurs types  de cellules immunitaires, les lymphocytes CD2, CD3, CD4, leucocytes, polynucléaires, neutrophiles.

¬         Risques de leucémie

En Suède, des chercheurs de l’institut national de Médecine du travail ainsi que du département d’hygiène et de pathologie de l’environnement de l’institut karolinska ont montré que des enfants exposés à des champs magnétiques alternatifs de 2mG ont 2 fois plus de risques de contracter une leucémie que les enfants non exposés.

Une étude menée sur 450000 enfants et adultes en Suède montre qu’un seuil de 10V/m augmente le risque de leucémie de manière significative. Au-delà de 20V/m, le risque est 4.69 fois plus important.

Aujourd’hui, le centre International de recherche sur le cancer de Lyon, reconnaît un risque multiplié par deux de leucémies infantiles à partir de 4 mG.

¬         Risques de cancers

A l’université de Denver, dans le Colorado, Nancy Wertheimer, épidémiologiste de métier, publie en mars 1979 un article intitulé : « Les configurations de câblage électrique et les cancers infantiles » dans le Journal of Epidemiology.

Pour les études épidémiologiques réalisées de 1979 à 1993 et selon la Bonneville Power Administration (compagnie américaine distributrice d’électricité), sur 79 publications concernant les expositions professionnelles aux champs électromagnétiques, 49, soit 62%, font état d’une augmentation significative du risque de cancers chez les travailleurs de l’électricité.

Depuis 1993, plusieurs études épidémiologiques ont été publiées et, en particulier, celles de :

–         Thériault et coll. en 1994 : augmentation significative du risque de leucémie aiguë non lymphoïde et de leucémie myéloïde aiguë chez les travailleurs de compagnie d’électricité (Hydro-Québec, Ontario Hydro, EDF) exposée à un champ magnétique de 50/60 Hz supérieur ou égal à 2 mG.

–         Loomis et coll. en 1994 : augmentation significative du cancer du sein chez les femmes travaillant dans l’électricité.

–         Savitz et coll. en 1995 : augmentation significative du risque de leucémies et du cancer du cerveau chez les travailleurs exposés plus de 20 ans à un niveau de champ magnétique supérieur ou égal à 7 mG.

–         Coogan et coll. en 1996 : augmentation significative du cancer du sein chez la femme non ménopausée travaillant dans les métiers de l’électricité.

 

Risques d’avortement et de fausses couches

En 1986, publication dans le Journal of Epidemiology, d’une étude de Wertheimer montrant un taux anormal de fausses couches chez des femmes utilisant des couvertures chauffantes, dont les circuits créent un champ magnétique alternatif de 5 à 10 mG.

Chez la femme, les risques d’avortement sont 5,1 fois plus élevés dans les maisons où le champ magnétique d’extrêmement basses fréquences est supérieur ou égal à 6,3 mG.

Publiée en janvier 2002, l’étude du Dr DE-KUN LI, épidémiologiste au Kaiser Foundation Research Institute (Oakland, Californie), sur 1000 femmes enceintes montre que celles qui ont croisé des champs avec des pics de l’ordre de 16mG ont 80% de chances en plus de faire des fausses couches, avec un risque accru durant les 10 premières semaines de leur grossesse (Sciences et Avenir, mai 2002).

¬         Dépressions nerveuses et suicide

Une publication de P.K. Verkasalo et coll. de 1997 étudie l’incidence de la présence de lignes électriques (110 à 400 KV) sur l’état dépressif de 12000 finlandais ; une augmentation significative (4.7 fois plus) du risque de dépression est observée chez les personnes vivant à moins de 100m de lignes électriques et exposées à un champ magnétique supérieur ou égal à 1 mG.

¬         Maladies cardiovasculaires

Une étude de D.A. Savitz et al. montre que des travailleurs de l’industrie électrique exposés à des champs magnétiques alternatifs 60Hz ont un taux de mortalité par maladies cardiovasculaires (troubles du rythme et pathologies coronariennes lourdes) plus élevé que des travailleurs non exposés professionnellement à des champs magnétiques à extrêmement basse fréquence.

¬         Maladie d’Alzheimer

Augmentation significative (de 3,8 fois) du risque de la maladie chez les hommes et les femmes exposés entre 2 et 100 mG sur leur lieu de travail.

¬         Carences en fer

A Coutiches (Nord), les riverains de lignes électriques à très haute tension exposés à un champ électrique et magnétique de 50 Hz présentent, jusqu’à une distance de 200m des lignes, une pseudo carence en fer (pseudo carence car l’organisme ne manque par réellement de fer, mais le sang en exhibe tous les signes habituels) (Eric Hachulla, Modifications du métabolisme du fer induites par les champs électromagnétiques. Congrès Int. de Médecine légale et d’environnement. Lille. Septembre 1998).

¬  Cristaux de magnétite : l’affolement ?

Le professeur Joseph KIRSCHVINK, du California Technology Institute, a mis en évidence la présence de petits cristaux de magnétite dans les cellules du cerveau, à raison de 5 millions de microcristaux par gramme de cerveau, ce qui correspond à plus ou moins 7 milliards de cristaux dans le cerveau. La magnétite est un aimant naturel (oxyde de fer naturel FE3o4). Elle est présente dans les végétaux (elle permet aux racines de pousser vers le bas). Ces cristaux de magnétite sont très sensibles aux champs électromagnétiques et ils se trouvent à l’intérieur même des cellules. Imaginez ce qui se passe dans une fragile cellule nerveuse exposée à un champ magnétique ! Tous les petits aimants de magnétite vont vouloir « suivre » le champ et donc changer de sens en même temps que lui. Comme le champ change de sens 50 fois par secondes, les aimants vont entrer en vibration. Il est donc facile de comprendre que cette vibration engendrera un effet irritatif qui sera susceptible de provoquer des perturbations physiologiques plus ou moins graves à court ou à long terme.

Les pigeons voyageurs ne rentrent plus au pigeonnier.

¬    L’électrosensibilité

Les premiers chercheurs à s’être intéressés à l’électro-sensibilité humaine ont été le professeur Cyril W. Smith (Université de Salford, en Grande Bretagne) et le professeur William Rea (allergologue, Université de Dallas, USA). Dès 1985, ils ont exposé, dans divers congrès scientifiques, des cas de patients atteints d’un curieux syndrome, relativement rare, associé à l’exposition aux champs électromagnétiques. Ces patients présentaient des troubles plus ou moins graves lorsqu’ils étaient soumis à divers champs électromagnétiques : insomnies, nervosité anormale, état de stress quasi permanent, angoisses incoercibles, tendances dépressives, dépression nerveuse, pertes d’équilibre, vertiges, nausées, chute brutale de la tension artérielle, troubles du rythme cardiaque, pertes de mémoire, pertes de conscience, éruptions cutanées, eczéma, chute rapide plus ou moins abondante de cheveux, crises asthmatiformes, absences épileptiformes…

Si l’on s’en réfère aux professeurs Smith et Rea, l’hypersensibilité électromagnétique ne serait qu’une forme particulière d’allergie croisée avec une sensibilité particulière à certaines substances chimiques : médicaments, pesticides, herbicides, engrais chimiques, solvants, additifs alimentaires…Tout le mystère réside dans le fait qu’une allergie, chez un individu donné, puisse induire secondairement une hypersensibilité électromagnétique. Et ce qui est plus mystérieux encore, c’est que l’hypersensible ne sera pas sensible à toutes les fréquences du spectre électromagnétique, mais uniquement à certaines d’entre elles (écrans cathodiques d’ordinateurs, champs électriques 50Hz, fréquences radar et de téléphonie mobile…).

Les expériences sur les humains en laboratoire

Principaux symptômes :

–         désynchronisation et raccourcissement du rythme circadien

–         diminution des performances intellectuelles

–         modifications de l’électroencéphalogramme

–         troubles du sommeil

–         baisse de la production de mélatonine par la glande pinéale

–         augmentation des oestrogènes chez les femmes

–         diminution de la testostérone chez les hommes

–         ralentissement du rythme cardiaque et arythmie.

Leonid PALTSEV du laboratoire électromagnétique de Moscou résume les conclusions en matière de santé humaine : « A mon avis, la première cible qui souffre, c’est le système nerveux central. C’est lui qui régule tous les autres organes. Puis des symptômes perturbent l’activité cardio-vasculaire, non seulement le fonctionnement du cœur lui-même, mais aussi le système vasculaire périphérique, à commencer par les vaisseaux sanguins du cerveau. Viennent ensuite les effets sur les systèmes hormonaux, la glande thyroïde et l’hypophyse, les glandes surrénales. Puis après de longues irradiations, on a une perturbation du système immunitaire, une sorte d’épuisement. Et là de nombreuses maladies peuvent survenir, infectieuses ou non. En plus, il y a des problèmes pour la reproduction : fausses couches, grossesses anormales, accouchement prématurés, retards de croissance… »

CHEZ LES ANIMAUX

Chez les élevages bovins exposés à des lignes à très haute et à moyenne tension, les animaux présentent de nettes chutes de cuivre, calcium, phosphore, magnésium accompagnées d’une hausse du taux d’urée.

On constate également une augmentation des mammites, des problèmes osseux et musculaires, des comportements anormaux : nervosité, refus d’entrer dans les locaux de traite, refus de boire dans les récipients métalliques…, tumeurs, traitements médicaux inefficaces, diminution des défenses immunitaires.

Une étude de Mevissen (Hanovre) a montré que des tumeurs mammaires initiées sur des rats femelles par administration orale de dimethyl-benzanthracène (DMBA), se développent plus rapidement et plus abondamment lorsque ces rats sont soumis à des champs magnétiques.

Une étude américaine récente réalisée par MIKHAIL et FAM montre que des souris exposées pendant 3 générations donnent une descendance où la tendance aux lymphomes malins est nette et indiscutable.

 

SOMMAIRE

  • Qui sommes-nous?
  • Introduction
  • Notions Fondamentales
  • Les sources d’extremement basses fréquences
  • Les conséquences sur la santé
  • Les solutions

Site GMPE
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Appel des syndicalistes pour réduire les ondes au travail

PARIS – Des syndicalistes d’entreprises aussi variées que la RATP, la Ville de Paris, France Télécom ou le groupe L’Oréal ont lancé un appel pour réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques sur le lieu de travail, a-t-on appris mercredi auprès de l’un des signataires.

Dans cet appel, la trentaine de délégués syndicaux demande notamment aux employeurs dadopter un principe de prévention pour prévenir les effets toxiques des CEM (champs électromagnétiques) et à la médecine du travail de prendre en compte ces nouvelles pathologies environnementales liées aux ondes.

Les signataires disent constater depuis plusieurs années que l’exposition croissante et permanente des travailleurs à des champs électromagnétiques à micro-ondes pulsées dans leur cadre professionnel et sur leur lieu de travail entraîne pour leur santé des conséquences de plus en plus significatives et parfois même dramatiques.

Avec pour conséquence, ajoutent-ils, de dégrader leurs conditions de travail et d’entraîner des pathologies chroniques voire des démissions contraintes ou des licenciements.

Les signataires, issus notamment de France Telecom Orange, de la RATP, de la Banque de France, de Géodis, de la Bibliothèque nationale de France, du groupe L’Oréal ou de la Ville de Paris, représentent cinq syndicats (CFDT, CFTC, CGT, SUD et FSU), a précisé à l’AFP Bertrand Pieri, délégué CGT à la mairie de Paris.

Les syndicalistes rappellent une décision de la Cour suprême italienne, datant du 12 octobre 2012, venant confirmer le lien de causalité entre lusage professionnel intensif du téléphone mobile et la tumeur cancéreuse cérébrale affectant un agent commercial.

Les signataires interpellent aussi les élus à qui ils demandent de suivre les recommandations internationales en vue de limiter au maximum l’exposition des travailleurs aux effets sanitaires nocifs des champs électromagnétiques.

L’électrosensibilité aux ondes est une pathologie qui pourrait concerner jusqu’à 3% de la population, indiquait la semaine dernière la députée EELV du Val-de-Marne Laurence Abeille, qui a défendu à l’Assemblée une proposition de loi pour réduire l’exposition aux ondes.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 les ondes électromagnétiques, notamment émises par les mobiles, les antennes-relais ou les boîtiers Wi-Fi, comme potentiellement cancérigènes. Mais les opérateurs de téléphonie mobile s’appuient sur le dernier avis en date de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), remontant à 2009, pour écarter tout danger. L’Anses doit rendre un nouvel avis d’ici fin juin.

(©AFP / 07 février 2013 11h03)

http://daccgtculture.over-blog.com/article-sante-au-travail-des-syndicalistes-sensibles-aux-ondes-electromagnetiques-115131550.html

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Téléphoner en voiture favorise les tumeurs cancéreuses

Les ondes émises par les téléphones portables seraient d’autant plus nocives en voiture, en raison de la fréquence des changements d’antenne relais.

On le sait, téléphoner au volant augmente considérablement les risques d’accidents. Mais selon une nouvelle étude de l’Agence européenne de l’environnement, le simple fait de téléphoner depuis une voiture, même en tant que passager, comporte des risques pour la santé. En cause, le changement d’antenne relais lié au déplacement du véhicule.

Les effets des ondes émises par les téléphones portables sur la santé humaine sont déjà mis en cause par un certain nombre d’études. Mais à chaque changement d’antenne, le cerveau capterait un surcroît d’ondes nocives, ce qui pourrait favoriser l’apparition de tumeurs cancéreuses.

L’Agence européenne de l’environnement rappelle que ce n’est pas la première fois qu’une étude fait le rapprochement entre téléphone portable et cancer. Elle préconise donc d’être très prudent avec l’utilisation du portable et donne quelques conseils : changer d’oreille toutes les deux minutes afin de réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques nocives, ne pas coller le téléphone à son visage, et utiliser en priorité une oreillette.

LIRE AUSSI :

Téléphone au volant : les Français accros

 

http://www.autonews.fr/dossiers/votre-quotidien/108767-telephone-volant-risque-cancer

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Champs electromagnétiques et problèmes cardiaques

ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques – 23/10/2010

Une nouvelle recherche publiée dans le Journal européen d’Oncologie [1] a montré que les téléphones sans fil DECT qui transmettent un signal pulsé ont un impact sur le rythme cardiaque. L’étude de provocation sur 25 sujets en double aveugle, publiée dans un journal à comité de lecture, valide la condition avancée par un nombre croissant de personnes à travers le monde aujourd’hui appelées « électrosensibles » (ES ou EHS), démontrant des effets immédiats sur le rythme cardiaque, celui-ci doublant pratiquement dans certains cas. L’étude a été menée par le professeur Magda Havas de l’Université de Trent, au Canada.

« Ce que nous avons trouvé est ce que beaucoup de personnes disent depuis longtemps au sujet de dispositifs qui émettent des microondes » a indiqué le docteur Havas. « Les gens ne se sentent pas seulement malades, leur cœur commence à s’accélérer et c’est mesurable avec des instruments médicaux de cardiologie.La nouvelle étude d’Havas vient s’ajouter à l’intérêt croissant porté aux effets sanitaires des téléphones portables et du WiFi qui transmettent également des radiations à micro-ondes.

 

Les effets sur le rythme cardiaque ont aussi été démontrés en utilisant un routeur ou un point d’accès WiFi. Cela élargit la portée de l’association entre téléphones portables et tumeurs cérébrales vers leur effet potentiel sur d’autres systèmes, en ce compris le muscle cardiaque. Cela aussi pose le très sérieux problème des risques d’exposer des écoliers aux réseaux WiFi, en offrant une explication plausible sur la raison pour laquelle certains enfants dans des écoles équipées de WiFi sont diagnostiqués et traités avec des médicaments contre les irrégularités du rythme cardiaque, qu’ils croient pouvoir être liés avec le WiFi.L’étude de Havas parue dans le Journal européen d’Oncologie sur la variabilité du rythme cardiaque a été conduite en aveugle, ce qui signifie que les volontaires ne savaient pas quand le téléphone était branché ou non.

 

Quarante pour cent (40 %) des sujets avaient une réaction modérée à sévère uniquement quand la station de base du téléphone était branchée et émettait des microondes. Ceux qui ont réagi ont fait montre d’arythmie (battements irréguliers du cœur) et/ou de tachycardie (battements rapides du cœur). Les symptômes étaient souvent accompagnés par des sentiments de douleur ou de pression dans la poitrine et d’anxiété qui apparaissaient et disparaissaient sans aucune raison apparente.

 

C’est la première étude documentant des changements immédiats et spectaculairesdu rythme cardiaque associés à l’irradiation aux micro-ondes à des niveaux d’exposition bien au-dessous (0,5 %) des directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1000 microW/cm², 61 V/m), tout comme en Belgique ou en France où ces normes sont à peines plus basse (NDLR. Et ce n’est évidemment la nouvelle norme bruxelloise de 3 V/m pas plus que celle de Paris de 2V/m qui y changent quoi que ce soit).

 

Cela montre l’extraordinaire inadéquation des directives d’exposition actuelles pour protéger la santé du public.Pas uniquement le téléphone sans fil DECT mais le WiFi aussiHavas déclare, « Alors que tous les électrosensibles ne répondent pas de cette manière, ceux qui réagissent auront des difficultés dans des environnements où il y a présence de radiation de micro-ondes, ce qui veut dire pratiquement partout dans notre culture moderne sans fil. » Elle ajoute, « Des téléphones sans fil et des téléphones portables ou GSM aussi bien que des ordinateurs sans fil et des réseaux WiFi produisent ce type de radiation à micro-ondes. »

 

Parmi les autres symptômes communs d’EHS il y a des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de la concentration, des problèmes de mémoire à court terme, des difficultés de sommeil, des problèmes de peau, des bourdonnements d’oreilles, des nausées et des vertiges. Beaucoup de ces symptômes sont subjectifs et difficiles à mesurer.L’étude de Havas annonce la possibilité pour des praticiens de santé de déterminer si des irrégularités cardiaques pourraient être déclenchées par des radiations électromagnétiques, en ayant recours à une technologie d’évaluation aisément disponible, avant tout recours à une thérapie cardiaque envahissante ou chimique supprimant les symptômes.

 

Le docteur Havas est un expert de renommée mondiale dans le domaine des champs électromagnétiques. Son enseignement et sa recherche se concentrent sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique comme la radiation des radiofréquences, des champs électriques et magnétiques, de l’électricité sale et du courant de terre. Elle est l’auteur du Rapport BRAG sur le Classement d’antennes dans les écoles, qui enseigne aux écoles comment l’irradiation de pylônes d’antennes relais peut être évaluée et négociée par médiation ; des Archives de Zory, un suivi continu de milliers d’études récemment publiées sur les effets biologiques de champs électromagnétiques, en remontant à un demi-siècle, depuis des sources du gouvernement américain et de l’armée, des sources russes et d’Europe de l’Est ; et est co-auteur du rapport « SOS Santé publique : le côté fantôme de la révolution sans fil ».

Reportage Global News Canada



ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques - 23/10/2010
Dans cette image de l’étude, le sujet B a éprouvé une augmentation du rythme cardiaque en rapport à l’exposition à un téléphone portable voisin.Le rythme cardiaque est immédiatement retourné à la ligne de base après que le téléphone sans fil ait été déconnecté. Cela a aussi été démontré avec un routeur/point d’accès WiFi.Références:
[1] 2010 M.Havas, et al: Microwave Radiation Affects Autonomic Nervous System, Eu J Oncology Library Vol.5

 

Source de cette étude :
– http://www.magdahavas.com/wordpress/wp-content/uploads/2010/10/Havas-HRV-Ramazzini1.pdf
Source documentaire :
– http://www.powerwatch.org.uk/news/20101022-cordless-heart.asp
– http://www.magdahavas.com/2010/10/21/new-study-radiation-from-cordless-phone-base-station-affects-the-heart/
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Lien entre Alzheimer et Champs electromagnétiques

Santé / Santé et environnement

Pascale Pisani – VIVA – Jeudi 7 février 2013

 

 

Une étude sur les causes de décès des cheminots suisses, présentée à Paris, lors d’une conférence internationale sur la santé environnementale (du 2 au 6 septembre), montre un lien entre champs électromagnétiques de basse fréquence et maladie d’Alzheimer

La conférence internationale sur la santé environnementale, qui a réuni a Paris plus de 1 500 chercheurs, a consacré une large partie de ses exposés à l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé.

Les ondes à haute fréquence des téléphones mobiles et des antennes relais sont bien sûr au centre de très nombreuses études mais peu prétendent présenter aujourd’hui des conclusions définitives : les travaux sont en cours, et la méthodologie même des recherches à mener est loin d’être arrêtée.

L’impact des ondes électromagnétiques de basse fréquence, à proximité des lignes à haute tension ou dans les centrales électriques a été l’objet de nombreuses présentations. Des chercheurs de l’Université de Berne, Martin Röösli et Manfred Lörtscher, ont présenté à la conférence le résultat d’une étude de grande ampleur sur les conséquences de l’exposition de longue durée aux ondes électromagnétiques de basse fréquence chez les cheminots suisses.
L’étude a porté sur les cancers et les maladies neurodégénératives comme la démence, la maladie d’Alzheimer et le syndrome de Parkinson et a été menée auprès de 20 000 employés des chemins de fer fédéraux suisses entre 1972 et 2002.
Le parcours professionnel de chacun a été reconstitué et le risque d’exposition évalué en fonction des locomotives utilisées depuis 1919 et de leur condition d’utilisation.
Ainsi les conducteurs des trains « crocodiles » du Mont Gothard sont apparus plus exposés aux ondes électromagnétiques que leurs collègues travaillant en plaine.

Les cheminots ont été répartis en quatre catégories : conducteurs de train, conducteurs de locotracteurs, personnel d’accompagnement, chefs de gare.
En 2000, la charge magnétique subie par les conducteurs de train était de 21 microteslas en moyenne alors que celle subie par les conducteurs de locotracteurs était de 6 microteslas, de 4 microteslas pour le personnel d’accompagnement et d’1 microtesla pour les chefs de gare [1].
Alors qu’une première étude, portant sur les années 1972-1993, avait fait apparaître un risque de leucémie beaucoup plus important pour les conducteurs que pour les chefs de gare, à l’issue de cette étude, la relation entre cancer et exposition aux champs magnétiques n’apparaît pas clairement et la mortalité ne semble pas plus élevée chez les conducteurs de train.

La maladie d’Alzheimer et les démences séniles semblent par contre bien liées à l’exposition aux ondes électromagnétiques de basse fréquence.
Pour la maladie d’Alzheimer, le risque est 3,12 fois plus élevé chez les conducteurs de train comparé aux chefs de gare et 1,84 fois plus élevé pour la démence sénile.

Des conclusions qui rejoignent d’autres études sur la relation entre démence sénile et maladie d’Alzheimer d’une part et exposition aux champs magnétiques dans l’exercice de la profession d’autre part.
Les chercheurs n’avancent pas pour autant d’explication sur les mécanismes biologiques qui peuvent expliquer ce lien et restent prudents sur leurs constatations, n’excluant pas que d’autres facteurs puissent expliquer le risque accru chez les conducteurs de train.

 

 Pascale Pisani – VIVA – Jeudi 7 février 2013


[1] Le Tesla est l’unité de mesure d’induction magnétique.

« Magnetic field exposure and neudegenerative diseases – recent epidemiological studies » / K. Hug, Martin Röösli, R. Rapp. International journal of public health 2006 ; 51 : 210-8

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Les écologistes mettent en garde contre les dangers du Wifi

Por María Elena Bucheli

Según afirman varios expertos y estudios, una exposición prolongada a las radiaciones que emite el wifi tiene efectos nocivos en la salud. Los ecologistas franceses presentaron este jueves 31 de enero un proyecto de ley en el Parlamento que busca prevenir los riesgos del wifi.

Entrevistado: André Bonnin, responsable de Electro Híper Sensibilidad en la asociación francesa Robin des toits (Robin de los techos).

http://www.espanol.rfi.fr/ciencia/20130201-francia-ecologistas-advierten-sobre-el-peligro-del-wifi

 

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Robin des toits suspend sa participation au COPIC

Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC  (Comité d’expérimentation de l’abaissement de l’exposition du public à 0,6 V/m).

Robin des Toits à été à l’initiative de cette expérimentation en 2009, lors du Grenelle des Ondes.

Les travaux du Copic – à ce jour – ont montré qu’il était possible d’abaisser l’exposition du public à 0,6 V/m à Paris 14e à condition de multiplier le nombre d’antennes-relais par trois ; à Grenoble en multipliant les antennes par 1,6 ; en revanche, nul besoin d’en rajouter à Kruth (Alsace) ou l’exposition culmine à 0,3 V/m.

Ces résultats sont embarrassants pour les opérateurs, ils valident ce que nous avons toujours déclaré : sur le plan technique ont peu parfaitement avoir une exposition n’excédant pas 0,6 V/m mais que c’est moins rentable pour les industriels puisqu’il faut reconfigurer le réseau d’antennes-relais.

Or l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) souhaite ajouter de « nouveaux objectifs » à notre expérimentation. En clair, tout va être fait pour « dégommer » le 0,6 V/m et nous ne souhaitons pas cautionner cette instrumentalisation de nos travaux.

Par ailleurs la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV) vient de passer en commission des affaires économiques où elle a été soumise à une cure d’amaigrissement radicale alors que la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a, de son coté l’intention de proposer un Projet de loi en juin qui pourrait être bien plus favorable aux opérateurs et pas du tout à la santé publique.

Nous pensons que la ministre va s’appuyer sur les travaux biaisés du COPIC qui seront rendus en juin et qui ont pour objet de gonfler le nombres d’antennes nécessaire à l’application du seuil de 0,6 V/m ; sur le rapport de l’ANSES qui sortira lui aussi en juin (quel timing !) et qui aura très probablement des conclusions beaucoup plus rassurantes que celles du rapport Bioinitiative 2012…

Tout nous laisse penser que son projet de loi préservera les intérêts des industriels, en « abaissant » l’exposition du public à 5 ou 6 V/m en lien avec les objectifs actuels de l’ANFR.

6 V/m est le seuil minimum acceptable pour les opérateurs, il permet de conserver le réseau d’antennes en l’état.

Robin des Toits suspend donc sa participation au COPIC et ce faisant nous « figeons » les résultats actuels qui ont été réalisés de manière fiable.

Nous ne pouvons cautionner un projet à visée exclusivement économique qui se ferait au détriment de la santé publique.

Bien à vous,

Etienne Cendrier-  porte-parole de Robin des Toits

 

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FILM sur l’électrosensibillité : Hors champs


Le film documentaire sur le sujet de l’électrohypersensibilité 

« Hors champs »

a été présenté avant-première le samedi 23 février à 11h00, 

au cinéma Le Grand Action,

5 rue des écoles, dans le 5ème arrondissement de Paris.

En savoir plus sur le film

http://www.ulule.com/hors-champs/

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie officielle du film « Hors champs » en DVD.
Il est disponible dès aujourd’hui à cette adresse : http://www.13productions.fr/boutique/

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