Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour septembre 2012

Un projet de zone blanche dans les Hautes Alpes

Le Dauphiné Libéré
SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE (HAUTES-ALPES) Bientôt une zone blanche pour se protéger des ondes ?
 
La chartreuse de Durbon, à Saint-Julien-en-Beauchêne, est un centre de vacances qui appartient à la Caf des Bouches-du-Rhône. Les électro-hypersensibles espèrent qu’une zone blanche va y voir le jour. Photo DL/ VIRGILE
 

La chartreuse de Durbon, à Saint-Julien-en-Beauchêne, est un centre de vacances qui appartient à la Caf des Bouches-du-Rhône. Les électro-hypersensibles espèrent qu’une zone blanche va y voir le jour.

Photo DL/ VIRGILE

C’est l’espoir de personnes qui veulent survivre. Celui d’Anne Cautain, réfugiée dans une caverne des Hautes-Alpes puis une autre pour échapper aux champs électromagnétiques, et celui de centaines d’électro-hypersensibles – leur nombre n’est pas connu – en France, qui souffrent physiquement.

Avec les téléphones portables notamment, les ondes sont omniprésentes, à la ville comme à la campagne. Résultat : les plus handicapés vivent dans des abris de fortune, se terrent dans des forêts ou des grottes, là où les rayonnements sont moins forts. Tous réclament la création de “zones blanches”, préservées des ondes.

À Saint-Julien-en-Beauchêne, un projet existe. Il concerne le site de Durbon. Ce vaste centre de vacances se trouve dans une forêt domaniale ; il appartient à la caisse d’allocations familiales des Bouches-du-Rhône. Qui aurait le projet de vendre ce bien. Des discussions sur le sujet sont en cours depuis plusieurs mois entre les associations qui soutiennent les électro-hypersensibles, la Caf, la préfecture des Hautes-Alpes et la mairie.

“Il faut zéro pollution électromagnétique”

La députée européenne Michèle Rivasi (Europe Écologie – Les Verts) s’est saisie du sujet. L’élue – qui préside le Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électro-magnétiques (Criirem) après avoir fondé la Criirad au lendemain de Tchernobyl – a rencontré les parties prenantes et les femmes qui vivaient dans la grotte de Baumugnes, à Saint-Julien-en-Beauchêne. « Les gens ont l’air à peu près d’accord. Je suis en train de financer une étude d’impact sur la pollution magnétique résiduelle dans ce lieu. Il y a une antenne de téléphonie et une ligne électrique qui posent problème.

Pour créer une zone blanche, il faut zéro pollution électromagnétique. » L’idée serait donc de trouver des solutions avec le ou les opérateurs de téléphonie et EDF, pour que les ondes “évitent” Durbon. Michèle Rivasi compte sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour financer l’étude.

Le maire est favorable au projet, mais veut que l’État assume ses responsabilités

Le maire de Saint-Julien-en-Beauchêne a « l’impression que rien n’a bougé » ces derniers mois. Jean-Claude Gast est favorable à la création d’une zone blanche, qui lui semble « très utile ». Mais pas n’importe comment. « Il y a un problème de santé publique qui n’est pas du ressort du maire d’une petite commune. Si on ne fait pas de diagnostic de cette maladie, qui va-t-on accueillir ? S’il n’y a pas de garde-fou sanitaire précis, ça fera plus de mal que de bien. »

Il veut donc que l’État assume ses responsabilités. « Imaginons que 150 personnes vivent en permanence à Durbon. La situation serait résolue pour eux, mais pour les autres ? Il faut une politique à long terme ; une zone blanche ça peut être expérimental, mais ce n’est pas une solution à long terme. » Si le projet devait aboutir, ce serait une première. Le principe consisterait à accueillir des électro-hypersensibles dans des logements adaptés à leur mal, car en résumé, le degré d’intolérance aux différents types d’ondes varie d’une personne à l’autre. Une zone blanche implique également un suivi médical sur place, car les “naufragés des ondes” ne peuvent se déplacer.

Michèle Rivasi espère du concret dans les mois à venir, à Durbon ou ailleurs. « Parce que laisser ces gens dans cette marginalité, c’est inadmissible. Il faut bouger. »

REPERES

L’électro-hypersensibilité
Les technologies sans fil (téléphones mobiles ou sans fil, wifi, wimax, compteurs Linky, ampoules basse-tension) émettent des champs électromagnétiques artificiels pulsés. Les personnes dites électro-hypersensibles sont celles qui en souffrent.
Les symptômes qu’elles décrivent sont nombreux : douleurs, maux de tête, pertes de mémoire, vertiges… Cette pathologie n’est pas reconnue par les autorités sanitaires et les pouvoirs publics

Une pétition
Les parents d’Anne Cautain, électro-hypersensible qui vit entre la Drôme et les Hautes-Alpes, viennent de lancer une pétition adressée au Premier ministre Jean-Marc Eyrault : “Une zone blanche d’urgence en France”.
À retrouver sur la plateforme avaaz (taper “avaaz zone blanche” dans un moteur de recherche).

http://www.avaaz.org/fr/petition/Une_zone_blanche_durgence_en_France_1/?cBTpHab

par Nicolas MANIFICAT le 27/09/2012
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Artiste plasticien EHS prépare une exposition

Salut,

Je suis artiste plasticien, et EHS…, et travaille actuellement à la réalisation d’une exposition qui traitera de la situation de DETRESSE et d’ISOLEMENT dans laquelle nous a projeté l’électrohypersensisbilité. Je témoignerai aussi de la réalité de notre minorité silencieuse ballottée au gré de l’augmentation sans cesse croissante des champs électromagnétiques.

Pour cela, j’ai besoin de votre aide et demande à chaque EHS qui désire participer à cette expo, et par là-même se rendre visible, de me faire parvenir une photo d’identité (ou une photocopie), ainsi qu’un souhait qu’il adresserait au monde comme l’on jette une bouteille à la mer.
La photo sera utilisée à l’échelle 1, et flouttée pour celles et eux qui ne désireraient pas que l’on connaisse leur visage. Vous pouvez d’ailleurs la floutter avant de me l’envoyer, il ne s’agit pas de créer un fichier anthropomorphique… je vous rassure !

Vous pouvez m’adresser cela par mail, avec fichier joint en jpeg (), ou par voie postale (colas diallo le cros forêt 42380 luriecq).

Merci par avance.

Colas.

 

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Riverains et militants « abattent » une antenne-relais dans Paris





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Sa vie est pourrie par les ondes wifi

 

 

Marion Dupuis, ici sur le balcon de son appartement à Novel, dit vivre un véritable calvaire en raison de l'irradiation des ondes wifi d'un magasin de téléphonie situé sous son logement. Marion Dupuis, ici sur le balcon de son appartement à Novel, dit vivre un véritable calvaire en raison de l’irradiation des ondes wifi d’un magasin de téléphonie situé sous son logement.

C’est depuis quelques années le combat de sa vie : Marion Dupuis lutte contre l’influence des ondes wifi et des antennes relais, qu’elle dénonce comme néfastes pour la santé. Dont la sienne.
Dans son appartement du quartier de Novel, Marion Dupuis ne voit plus la vie en rose. Jadis sportive, prompte à courir ou enfourcher sa bicyclette, cette Annécienne arrivée il y a 25 ans dans la cité lacustre a le blues. Son ennemi est invisible, pernicieux et sournois. Et ne la lâche pas une seconde. Les ondes wifi, puisque c’est de cela qu’il s’agit, sont devenues son cauchemar quotidien. Membres douloureux, maux de tête, insomnies, stress : les symptômes sont nombreux.

Dans son immeuble, elle milite pour que ses voisins se câblent afin de ne plus avoir recours au wifi. Elle les a presque tous convaincus, mais un magasin de téléphonie mobile, au rez-de-chaussée, continue de l’irradier, dit-elle. Elle clame sa détresse : « Mon système neuro-végétatif est abîmé. » Nostalgique, elle évoque le temps où elle n’avait même pas connaissance de ce genre de problèmes. Une autre vie, pour ainsi dire.

« Aujourd’hui, je suis devenue électro-sensible », explique-t-elle. Elle assure qu’elle n’avait, pour cela, aucune prédisposition particulière. Tout vient de son environnement. « Mon logement est insalubre, il est pollué par les ondes du magasin de téléphonie. Je ne pourrais même pas le vendre. Je suis, de tout l’immeuble, la plus exposée… »

« Une négation de ma souffrance »
Facile à dire, plus difficile à prouver dans une société où l’effet néfaste des ondes reste encore sous-estimé, voire ignoré. Presque tabou, même, en raison de la puissance des lobbies. La preuve, Marion Dupuis voudrait déposer plainte, mais la chose n’est pas commode. Le magasin qu’elle incrimine n’est pas hors-la-loi. Pas plus que d’autres du même type. « Dans la limite où leurs activités ne portent pas atteinte à la qualité de vie des habitants qui sont autour », précise quand même l’Annécienne.

Car c’est là que le bât blesse, selon elle. La téléphonie fait des ravages, mais « la pathologie des victimes n’est pas prise en compte » , s’alarme-t-elle. « Je n’ai aucune raison de m’inventer une maladie, j’ai fait plein d’examens, mais il y a une négation de ma souffrance. C’est le même problème qu’avec l’amiante… Je sais que j’ai déjà beaucoup pris, j’ai peur d’avoir perdu des années de vie. » Depuis maintenant deux ans qu’elle subit les conséquences d’une surexposition aux ondes wifi, Marion Dupuis s’est énormément documentée, ainsi que sur le problème jumeau des antennes-relais. Dans son appartement, elle s’est dotée de plusieurs instruments de mesure afin de savoir précisément à quelle sauce le wifi la mange chaque jour. Elle a même tapissé une partie des murs de son appartement d’une « couverture de survie », en aluminium, pour limiter l’effet des ondes. « Mais je n’ai pas envie de blinder mon appartement ou de vivre dans le noir. »

Elle s’efforce, chaque jour, de faire un peu de vélo, l’une des rares activités qu’elle peut encore pratiquer. Elle conseille les autres, fait connaître son combat. « Les gens m’appellent, ils savent qui je suis désormais », sourit-il. Une petite notoriété, dont elle s’amuse. « Je suis un peu « madame antennes » à Annecy. » Dans les réunions publiques ou auprès de militants associatifs, il n’est pas rare de voir Marion Dupuis prendre et reprendre la parole. Fatiguée, mais pas découragée. « Si ça continue, pour que je sois entendue, j’irai dormir à la mairie, car là je n’en peux plus », lâche-t-elle, à moitié sérieuse.
Son rêve n’est pas compliqué pourtant, seulement « vivre loin des ondes wifi… » Dans un autre monde en somme.

OLIVIER DURAND
L’Essor savoyard du 20 septembre 2012

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Faire passer les électrosensibles pour des malades mentaux

 Bonjour,

je me permets de porter à votre connaissance les faits suivants;

sur le site electrosensibles.org, j’ai trouvé la liste de médecins proposants des consultations permettant la « prise en charge » de personnes electrosensibles.

Trop heureuse de pouvoir peut être enfin trouver un médecin capable de me suivre, prés de chez moi, sans être obligée de me rendre pour la 3ème fois à Paris en consultation chez le Professeur Belpomme,j’ai donc pris RDV à Toulouse, hôpital Purpan, avec le Dr Errein..

Je me suis munie, pleine d’espoir, de tous mes examens biologiques et encephaloscans.

J’ai subi pendant plus d’une heure un interrogatoire sur ma vie, mes éventuels problèmes personnels ainsi que sur la façon dont je vivais ma « maladie ».

En fin de consultation j’ai quand même suggéré au médecin de « jeter un coup d’œil » sur mes examens; il ‘s’y est enfin prêté de mauvaise grâce avec un petit sourire énigmatique……je suis donc ressortie de cette consultation avec la proposition de participer à une étude (hôpital Cochin) et le conseil de surtout « vivre normalement ».

Loin de repartir de là avec un meilleur moral,je suis, pour le coup atterrée.

je ne comprends surtout pas qu’un site censé informer les electrosensibles et informer sur l’electrosensibilité serve de relai à de telles dérives.

Confiante dans vos engagements,pourriez vous faire passer ces infos afin que d’autres ne tombent pas dans cet espèce de piége, sans doute mis au point pour encore faire passer les électrosensibles pour des malades mentaux,

un grand merci àvous

cordialement

Corinne Salza

 

DROIT DE REPONSE de l’association  Electrosensibles de France

12 octobre 2012

Le collectif des Électrosensibles de France a, dès le lancement de l’étude Cochin de prise en charge de l’EHS, clairement dénoncé les a priori partisans de cette étude et demandé, avec ses partenaires, à ce qu’elle soit réorientée. Malgré nos demandes, le protocole n’a toujours pas été rendu public et une grande opacité règne sur les conditions de lancement, de suivi scientifique de l’étude ainsi que sur les conditions de recrutement des volontaires, de consultation et de prise en charge proposée. Très peu de témoignages nous parviennent pour essayer d’y voir plus clair. Ceux que nous avons pu recueillir vont dans le sens d’une absence de prise en compte des dossiers médicaux des EHS et d’une orientation vers une prise en charge psychologique uniquement.

 Nous lançons un appel à toute personne entrée en contact avec les services impliqués, qu’elle ait été incluse ou non dans l’étude, de nous communiquer des informations à ce sujet.

 Merci d’adresser vos témoignages à :

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Pétition : Une zone blanche d’urgence en France

 

Merci de Signer cette pétition….

 
Une zone blanche d'urgence en France
 
 
 
 http://www.avaaz.org/fr/petition/Une_zone_blanche_durgence_en_France_1/?cBTpHab

Pourquoi c’est important

Une zone blanche !En toute urgence, nous, parents d’Anne Cautain, demandons la reconstitution d’une zone blanche pour les personnes électro-hypersensibles. Aidez-nous à créer un mouvement de solidarité en soutien à notre fille, mais aussi à Anne-Marie, Bernadette, Elisabeth, Philippe, et bien d’autres, tous et toutes sont en souffrance et en danger.Comment nous sommes entrés dans le monde des électro-hypersensibles (EHS)Notre fille, Anne Cautain, vivait et travaillait à Nice. En juin 2008, la WIFI était installée sur son lieu de travail.Anne ressentit dès lors des maux de tête et des vertiges, puis vinrent des insomnies, des pertes de mémoire et de concentration, des réactions cutanées qui allèrent en s’aggravant, jusqu’au jour où elle fut prise d’un malaise, en janvier 2009. Aucun des soins médicaux qu’elle reçut tout au long de cette période n’apporta d’amélioration à son état.Ces maux devenaient insupportables. Anne dut quitter son travail, sa famille et sa ville, pour chercher, avec l’aide de sa fille ainée, un lieu d’existence à l’abri des ondes.
Le seul endroit où Anne put ressentir un soulagement était une grotte. Anne y a vécu trois hivers. Des compagnes d’infortunes, « réfugiées » des ondes comme elle, l’y ont rejointe.Depuis, de nouvelles puissances d’émission sont apparues dans cette zone et la caverne n’est plus un abri suffisant. L’errance a repris. Tous les jours, avec l’aide de leurs filles, il s’agit pour Anne, et Anne-Marie, de trouver des zones, aussi petites soient-elles à l’abri des champs électromagnétiques artificiels pulsés.Les champs électromagnétiques artificiels pulsés, sur la totalité de la planète.Leur toxicité est connue dans l’armée, depuis les années 70, sous le nom de « syndrome des micro-ondes ». Des militaires sont réformés et touchent des pensions.Le développement rapide et brutal des technologies sans fil est un phénomène de société en passe de devenir un immense problème de santé.

Ces technologies sont utilisées pour la téléphonie mobile, WIFI, WIMAX, DECT, compteurs LINKY, les ampoules basse-tension. Elles émettent des champs électromagnétiques artificiels pulsés (CEM) dont la nocivité apparaît de plus en plus certaine.

De plus en plus nombreuses, des personnes sont affectées, Anne et sa compagne représentant des cas extrêmes. Ce sont des personnes dites électro-hypersensibles. (EHS).

L’électro-hypersensibilité, qu’est-ce que c’est ?

C’est une intolérance aux champs électromagnétiques artificiels pulsés, émis par l’ensemble des appareils électriques et électroniques. Cette intolérance se développe de manière exponentielle, depuis l’avènement des technologies sans fil.

Les symptômes : maux de tête ; sensation de chocs électriques dans le cerveau ; réactions cutanées ; douleurs ; pertes de mémoire ; de concentration ; insomnie ; tachycardie ; vertiges ; détérioration des organes internes, cœur, foie, intestin.

De plus, la barrière encéphalique est poreuse, ce qui met en danger les neurones et l’ADN. Il y a donc risque de cancer.

Et personne ne doit ignorer

Des scientifiques, physiciens et médecins, dont l’attention a été attirée par certains cancers, étudient ce phénomène depuis plusieurs années. Leurs travaux sont connus, ainsi que les prises de position, plus récentes, de l’OMS, du conseil de l’Europe et du Parlement Européen. Voir www.bioinitiative.org

En Chine, en Inde, en Israël, les gouvernements se saisissent du problème afin de protéger leur population.

Des luttes citoyennes ont lieu chaque jour contre des antennes, des systèmes WIFI et WIMAX. Des jugements ont été rendus, basés sur le « principe de précaution ».

Personne n’est à l’abri

L’atmosphère de la planète est saturée d’un brouillard électromagnétique. L’on peut dire que les personnes électro-hypersensibles, comme l’étaient les canaris dans les mines de charbon, sont des lanceurs d’alerte. N’aurions-nous pas une dette à leur égard ?

La solution est politique.

Les champs électromagnétiques artificiels sont partout. L’électro-hypersensibilité (EHS) est un handicap majeur.

Dans l’urgence, la solution est « UNE TERRE POUR LES EHS ». C’est à dire, la reconstitution de ZONES BLANCHES, totalement exemptes de champs électromagnétiques artificiels.

Pour l’avenir, la réécriture d’un cadre légal pour les technologies de la communication et qui instaure la primauté des systèmes filaires.

Les personnes électro-hypersensibles extrêmes, comme Anne et sa compagne de misère, souffrent intensément et se terrent comme des bêtes. Leur état de santé se dégrade tous les jours, leur vie est en danger.

Nous voulons, par le retour à une existence normale, leur sauver la vie. Soyez solidaires ! Merci !

Pour s’informer :

Association nationale Une terre pour les EHS
http://uneterrepourlesehs.blogspot.fr/

Collectif des électrosensibles de France
http://www.electrosensible.org/b2/index.php/accueil/comprendre-l-electrosensibilite

Coordination nationale des collectifs contre les antennes relais
http://coordinationnationalestopantennes.blogspot.fr/

Robin des Toits – Association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil
http://www.robindestoits.org/

Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse
http://www.artac.info/fr

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Ecrivain-Journaliste recherche témoignages

ALLERGIQUE AU WIFI ? ELECTROSENSIBLE …

I would like to hear your story!

I am looking for people who suffer from Electromagnetic Hypersensitivity (EHS), and who would like to share their story with me for some writing I plan to do on the subject.

I am an award-winning investigative journalist and the author of several books. There is some information about me on Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Kim_Goldberg.

If you are willing to share your EHS story with me, please contact me by email: goldberg@ncf.ca .

And please include some details about your life with EHS and what strategies you have adopted to improve your health and quality of life. Have you moved to the country? Removed WiFi from your home? Built a Faraday cage to sleep in? Set up a tent in your backyard to sleep in? (These are just some of the strategies people have told me about so far.)

I am hoping that what I write on this subject will help raise public awareness about the hazards of WiFi by putting a human face on what is otherwise an overwhelming pile of data and statistics about WiFi toxicity.

I would like to offer the public some individual stories that include successful strategies for reducing or avoiding WiFi and other common types of electromagnetic radiation.

So if you suffer from EHS, and particularly if you are actively doing something in your life to address the problem, then I would very much like to hear from you and possibly interview you by phone or email.

ELECTROMAGNETIC HYPERSENSITIVITY

EHS is a condition affecting an ever-increasing percentage of the population in our heavily wired and WiFi’ed world. A 2006 study from Sweden predicted that 50% of the population will be electrically hypersensitive by the year 2017.

In June 2012, Women’s College Hospital in Toronto became the first hospital in Canada to recognize EHS, and to call on family doctors to learn to detect its symptoms.

EHS symptoms can include headaches, muscle spasms, burning skin, reddening of the face, heat sensation, pressure in the ears, tinnitus, blood rush to the head, vertigo, chest pain, vision changes, tingling sensations, fatigue, memory problems, difficulty concentrating, depression, among other things.

EHS is a consequence of exposure to certain electromagnetic frequencies. And for most EHS sufferers, this seems to be the frequencies used by cell phones, cordless phones, computer WiFi, microwave ovens, smart meters, and other devices emitting in the 800 MHz to 2.5 GHz range.

Many EHS sufferers find relief when they remove WiFi and other sources of this pollution from their homes. And many EHS sufferers cannot enter Internet cafes or electronics departments of stores (or in some cases, enter any stores at all) without immediately experiencing EHS symptoms.

Kim Goldberg

goldberg@ncf.ca

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Hypersensibilité aux ondes: la lutte ardue des associations de malades

 L’Express

Par Héloïse Rambert, publié le

Une réunion à l’initiative de la coordination nationale des collectifs « Stop Antenne » s’est tenue ce vendredi en présence de la députée européenne écologiste Michèle Rivasi et du Pr Dominique Belpomme, cancérologue.

 

Hypersensibilité aux ondes: la lutte ardue des associations de malades
ONDES – Des associations luttent depuis une dizaine d’années pour obtenir, entre autres, un abaissement des émissions des antennes relais.

 

Jack Guez/AFP

 

« Une vraie force de proposition ». C’est ce que le lobby citoyen « Stop antenne » entend apporter sur la question, délicate et controversée, de l’impact des champs électromagnétiques sur la santé publique et des personnes électrohypersensibles (EHS). Dans son action, le collectif peut compter sur le soutien de Michèle Rivasi, députée européenne EELV, et du Pr Dominique Belpomme, cancérologue, tous deux engagés dans la lutte contre la pollution électromagnétique et présents à ses côtés ce vendredi à la mairie du 2ème arrondissement de Paris.

Création de « zones blanches »

Les associations, dont « Une terre pour les EHS » ou « Robins de toits », militent activement pour un abaissement des émissions des antennes-relais à 0.6 V (les puissances actuelles peuvent atteindre 100 fois ce chiffre). Elles souhaitent également la création de plus de « zones blanches », c’est-à-dire des zones « vierges » de toute onde (réseau téléphonique, wifi…). Un avis que partage la députée Michèle Rivasi. « Il est impératif d’offrir aux malades un espace de « ressource ». A commencer par les hôpitaux! Si personnes les plus sévèrement atteintes ne peuvent pas tenir plus de 15 minutes dans les structures de soin, quelles solutions leur apporter? ». De plus, les militants entendent rendre les pleins pouvoirs aux élus locaux sur l’installation d’antennes-relais dans leur commune. Enfin, le collectif aimerait faire reconnaître l’électrohypersensibilité comme un handicap.

Un projet de loi en préparation

Pour Michèle Rivasi, le temps est venu d’interpeler fermement le gouvernement sur ces trois points lors de la conférence environnementale prévue les 14 et 15 septembre prochain. « Il faut être plus dur. Les citoyens perdent des batailles sur tous les plans » a-t-elle martelé, dénonçant les pressions exercées par les industriels des grands groupes de Télécom. Une proposition de loi, porteuse de ces revendications, devrait être votée en janvier 2013. Deux députées EELV, Laure Abeille (Val-de-Marne) et Isabelle Attard (Calvados) en sont à l’origine.

Un début de reconnaissance du corps médical?

Selon le Pr Belpomme, avant d’être politique, le problème des champs électromagnétiques est médical. « Des milliers d’articles scientifiques mettent en évidence les effets néfastes des champs électromagnétiques sur la santé » assure-t-il. Mais force est de constater qu’un déni du corps médical persiste. Même si, pour le cancérologue, les choses bougent et qu’une prise de conscience commence à poindre: « 30% des malades me sont adressés par des neurologues et des psychiatres, qui estiment que les symptômes ne relèvent pas de leurs compétences. »

Le médecin se targue d’une grande expérience des malades qui se disent électrohypersensibles: « J’ai reçu en consultation des patients français, mais aussi en provenance du monde entier! 20% d’entre eux viennent des Etats-Unis, du Moyen Orient, de Chine, ou d’Allemagne… Je crois que cette expérience me donne une vraie légitimité sur cette question. »

« Le pot de terre contre le pot de fer »

Mais bien qu’il comprenne la souffrance des malades, le médecin estime que certaines des revendications du collectif « visent trop haut ». « Il faut des propositions crédibles. Mener un combat étapes par étape. Sinon, les revendications des malades resteront lettre morte. « La faute à l’implacable puissance des entreprises de Télécom. « Soyons réalistes. Un milliard de personnes sont en possession d’un téléphone portable. Notre système économique n’est pas au service des citoyens et de leur santé. C’est l’inverse. »

Inutile pour les associations, aux yeux du spécialiste, de revendiquer en priorité une diminution drastique de la puissance d’émission des antennes. D’ailleurs, pour le Pr Dominique Belpomme, l’hypersensibilité aux ondes n’est pas uniquement due aux antennes-relais mais, dans 65% des cas, à un usage excessif des ordinateurs et des téléphones portables ou sans fil. Mieux vaut donc, selon lui, se focaliser sur d’autres points. « Il est important de faire pression sur les caisses de sécurité sociale pour qu’elles indemnisent les malades et leur accordent enfin le statut d’ALD (affection de longue durée) ».

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Sheryl Crow accuse le portable d’être responsable de sa tumeur au cerveau

Par Team le 12 septembre 2012 – Thèmes : Sheryl Crow

Sheryl Crow avait survécu à un cancer du sein, et en juin elle a révélé qu’elle avait une tumeur bénigne au cerveau.

Invitée du talk show de Katie Couric sur la chaîne ABC, la chanteuse a dévoilé qu’elle avait une théorie sur l’apparition de cette tumeur : l’utilisation de son téléphone portable.

« Il n’y a pas de docteur qui a confirmé ça. Mais j’ai une théorie selon laquelle il est possible que ce soit lié à ça. J’avais l’habitude de passer des heures sur un vieux téléphone portable archaïque. »

La chanteuse a aussi confié qu’avant que sa tumeur ne soit diagnostiquée elle avait eu peur d’avoir un Alzheimer précoce, car ça lui arrivait d’oublier les paroles de ses chansons.

« Je m’inquiétais tellement pour ma mémoire que j’ai passé une IRM. Et j’ai découvert que j’avais une tumeur au cerveau. […] Je n’en ai pas vraiment parlé … Mais c’est bénin donc je n’ai pas besoin de m’inquiéter. »

Sheryl Crow est aussi revenue sur sa vie de mère célibataire, avec ses fils Wyatt, 5 ans, et Levi, 2 ans, qu’elle a adopté respectivement en 2007 et 2010.

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BD – Zone Blanche

 
Futuropolis
Futuropolis Crédits photo : pao
 

Jean-Claude Denis, Futuropolis

Un homme est retrouvé mort au pied d’un arbre, une balle dans la tête. Lorsque les enquêteurs l’identifient et commencent leurs investigations, leur désarroi est palpable. Car Serge Guérin a tout du pauvre type: quinquagénaire dépressif, afreusement seul et de plus électrosensible, les ondes électromagnétiques que produisent téléphones portables et ordinateurs le font atrocement souffrir, troubles de la concentration, migraines ou insomnies ponctuent son quotidien. Il va falloir remonter le cours de sa triste vie pour comprendre ce qui lui est arrivé. Tout a débuté le jour où son quartier sombre dans l’obscurité à cause d’une panne de courant. Entre thriller, fable écologique et satire sociale, le futur président du Festival d’Angoulême 2013 sait maintenir de bout en bout le lecteur en haleine .

  • http://livre.fnac.com/a4193364/Jean-Claude-Denis-Zone-blanche?Origin=PA_EVENE_CULT

 
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