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Archive pour décembre 2013

les techniciens 4G tombent malade en masse mais se taisent…

 

Antennes relais : les techniciens qui installent la 4G mettent-ils en danger leur santé ?

par Xavier Bonnehorgne

Les quatre opérateurs de téléphonie mobile ont mis les bouchées doubles : avec le lancement de la 4G, qui permet de surfer sur Internet en haut-débit depuis son téléphone mobile, l’installation de nouvelles antennes se multiplie. Problème : les techniciens du secteur, souvent salariés d’entreprises sous-traitantes, semblent délaisser les consignes de sécurité au détriment de leur santé. Sous la pression des donneurs d’ordre, les risques augmentent, alors que la réglementation sur la protection des travailleurs reste inadaptée.

« On a souvent des maux de tête, certains de nos collègues se sont mis à saigner du nez en travaillant, sans savoir vraiment pourquoi », témoigne un technicien, sous-traitant d’Orange [1], qui s’apprête à monter des « antennes panneaux » 4G sur un mât d’une vingtaine de mètres, au sommet d’un stade de foot. « Je ne ferai pas ce métier toute ma vie », ajoute-t-il, inquiet des risques que peuvent représenter les émissions d’ondes de ces antennes relais. Comme lui, de nombreux techniciens sont aujourd’hui concernés par l’installation des antennes relais sur le territoire français. Près de 7 896 autorisations ont été accordées en septembre dernier par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), tous opérateurs confondus. Au total, avec l’extension de la 4G à tout le territoire, 50 000 antennes relais d’Orange, SFR (Vivendi) et Bouygues, devront être remplacées. Avec quels risques pour la santé de ces travailleurs ?

« La situation est dramatique », s’insurge Jean Rinaldi, président de la Coordination citoyenne antennes relais Rhône-Alpes (CCARRA). En début d’année, lors d’un déplacement à Metz, ce spécialiste des mesures de champs électromagnétiques chez les particuliers a été « sidéré » : un technicien travaille à la maintenance sur le toit d’un immeuble, alors que l’antenne est toujours en fonction. Normalement, pendant la durée de l’intervention, il est recommandé de faire basculer le réseau sur d’autres antennes, pour ne pas surexposer le technicien. Car près des antennes, les champs électromagnétiques sont très puissants. « A six mètres de l’antenne, lors de précédentes mesures, j’ai pu obtenir : 203 Volt par mètre (V/m). A 10 mètres 156 V/m », détaille Jean Rinaldi.

Des chiffres confirmées par l’association Next-Up, spécialisée dans la lutte contre les effets des ondes électromagnétiques, qui a notamment mesuré 204 V/m face à des antennes relais camouflées. A titre de comparaison, le Conseil de l’Europe recommande un seuil maximal d’émission de 0,6 V/m, afin de ne pas porter atteinte à la santé des riverains. Or, quand un technicien intervient, ces procédures de coupures ne sont pas toujours respectées pour ne pas risquer de perdre des clients, explique Jean Rinaldi, qui pointe « la responsabilité des opérateurs ».

« Les techniciens ont la trouille de témoigner »

Les enjeux économiques de la téléphonie mobile sont tels que le silence règne. Un fait que déplore Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique pour l’association Robin des Toits, spécialisée dans la lutte contre les dangers du rayonnement électromagnétique et les implantations d’antennes-relais. Cette dernière est contactée « par des employés de sociétés sous-traitantes s’inquiétant pour leur santé, à la suite de vertiges et de maux de tête », confirme Marc Cendrier. Avant d’ajouter : « Les techniciens ont la trouille de témoigner ».

« Il y a les consignes de sécurité d’un côté et la réalité de l’autre. Celle de la rentabilité que l’on demande aux sociétés sous-traitantes », dénonce Jacques, responsable syndical chez l’un des quatre opérateurs de téléphonie mobile. « Un ancien technicien employé par Orange souffrait parfois de maux de tête. A cause de ses conditions de travail et de son inquiétude sur les ondes, il a quitté son travail », témoigne-t-il, désabusé. Un autre de ses collègues, élu dans un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), déplore lui aussi la situation : « On gratte constamment sur les coûts. On sous-traite et le résultat est là. Cela fait partie du spectre de situations à risques que l’on peut rencontrer avec la sous-traitance. »

Les opérateurs se défausse sur leurs sous-traitants

Un constat partagé par Patricia Mouysset, responsable du département risque chimique, toxicologique et physique à Technologia, un cabinet privé d’évaluation et de prévention des risques professionnels agréé par le ministère du Travail : « La pression de rentabilité financière et de minimisation de la durée d’immobilisation de l’antenne, empêche la mise en place de ces processus », explique-t-elle. De quoi s’interroger sur le respect des procédures de coupure d’antennes. D’autant plus qu’il suffit parfois aux techniciens d’une poignée de minutes seulement pour réaliser une opération de maintenance sur une antenne.

L’institut national de la recherche et de la sécurité (INRS) a publié en janvier 2013 une note intitulée, « Exposition des travailleurs aux risques dus aux champs électromagnétiques. Guide d’évaluation des risques » (à consulter ici). Elle précise que l’employeur est tenu à une obligation de résultat en termes de santé et de sécurité des travailleurs. Mais n’aborde que très succinctement la question des antennes relais.

De leur côté, les opérateurs assurent prendre leurs précautions, tout en renvoyant la responsabilité aux entreprises sous-traitantes. « Les sous-traitants interviennent sous la responsabilité de leur employeur, mais des procédures de coupures existent pour nos antennes. Le technicien peut lui-même provoquer la coupure et vérifier », affirme Alexandre André, responsable presse pour le groupe Bouygues Telecom. Il confirme que « le déploiement des antennes est assuré [en partie] par des sociétés sous-traitantes », même si l’opérateur dispose de « ses propres techniciens pour une partie de la maintenance ».

Free et SFR aux abonnés absents

En cas de doute, « nos techniciens disposent aussi d’un instrument de mesure des CEM (compatibilité électro-magnétique) », ajoute l’opérateur. Sollicitée à de multiples reprises, Catherine Moulin, directrice de santé et environnement pour l’opérateur SFR, n’a pas donné suite à nos questions. Quant à l’opérateur Free, il se contente de répondre que « toutes les procédures sont solidement encadrées » mais que la société « ne communiquera pas plus » sur le sujet. Chez Orange, Estelle Ode-Coutard du service de presse, assure que « la réglementation est respectée en interne, c’est-à-dire avec ses salariés, comme en externe, avec les sociétés sous-traitantes. » « Nos salariés reçoivent une formation, précise-t-elle. Pour ce qui est des externes, les sociétés sous-traitantes signent une charte avec Orange qui les engagent à respecter les règles de sécurité. »

Des garanties qui contrastent fortement avec le discours d’un responsable chargé de la sécurité dans une grande entreprise sous-traitante pour les trois principaux opérateurs. Selon lui, il existe bien « une convention signée par les opérateurs dans laquelle ils présentent le mode opératoire de coupure des émissions d’antennes ». Mais il pointe aussi des failles : « Couper l’antenne lors d’une installation d’antenne relais est une procédure contraignante pour les opérateurs qui sont obligés de couper leur réseau. Alors couper toutes les antennes en même temps sur un toit d’immeuble, ce n’est pas évident. »

De nouvelles réglementations pas avant 2016

Suite à une procédure enclenchée contre SFR par des représentants du personnel, la Cour d’appel de Versailles oblige, depuis août 2013, les employeurs à consulter le CHSCT avant le déploiement d’un service 4G. SFR estimait « que les conditions de travail n’étaient pas impactées et ne jugeait pas nécessaire de consulter le CHSCT », rappelle La Nouvelle Vie Ouvrière, la magazine de la CGT. Les techniciens des opérateurs de téléphonie mobile pourront donc profiter de cette obligation pour poser la question des impacts des champs électromagnétiques sur leur santé. Problème : les salariés des entreprises sous-traitantes ne sont pas concernés par cette obligation.

Or, nombre de PME qui travaillent dans ce secteur ne dépassent pas quelques dizaines de salariés, parfois moins, et ne disposent pas de représentants syndicaux. Et les accidents liés aux ondes électromagnétiques, dans le cadre d’opérations spécifiques sur des antennes relais, ne sont toujours pas reconnus par la médecine du travail. Le chemin à parcourir est encore long pour « pouvoir établir un vrai diagnostic clinique » sur les symptômes des techniciens, estime Amélie Massardier Pilonchéry, médecin du travail et chercheuse à l’Université de Lyon [2].

Contactés par Basta !, les services de la Direction générale du travail (DGT) n’ont pas encore évalué l’ampleur du risque. « De manière générale, très peu de signalements individuels sont remontés directement par les usagers au niveau de l’administration centrale, nous a répondu la DGT. Mais, les délais impartis pour répondre ne nous ont pas permis de questionner nos services déconcentrés sur ces éventuels signalements individuels », précise-t-elle, alors que l’inspection du travail est en pleine réforme. Une évaluation des risques professionnels que font peser les ondes électromagnétiques devraient être menées en 2014. « La réglementation nationale relative à la protection des travailleurs contre les risques liés aux champs électromagnétiques va être prochainement renforcée », promet la DGT… « au plus tard » le 1er juillet 2016 .

Des « effets biologiques et sanitaires déplorables »

Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. En 2011, photos et témoignages à l’appui, l’organisation Next-Up dénonce déjà les « effets biologiques et sanitaires déplorables et scandaleux qui sont malheureusement constatées de façon récurrente », sur les techniciens. Leur lettre adressée à la Direction départementale du travail de la Drôme est restée sans réponse.

« En Angleterre, au milieu des années 1990, une dizaine de techniciens, exposés à des champs électromagnétiques de puissance équivalente à ce que l’on peut obtenir près d’une antenne relais, ont eu de sérieux problèmes de santé et troubles neurologiques, et ont été contraints d’arrêter de travailler », décrit Marc Filterman, membre du Conseil scientifique du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques non ionisants (Criirem) et spécialiste des recherches sur l’électronique. Pierre Le Ruz, président du Criirem, expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection, confirme que ces situations dangereuses existent. Reste que les techniciens en intervention sont soumis à de multiples expositions, en particulier, via leurs portables professionnels. « Le portable expose avec des pics plus importants, mais sur de courts instants alors que les émissions dues aux antennes sont moins puissantes mais concernent un plus grand temps de travail », expliquait ainsi Amélie Massardier-Pilonchéry, lors d’une intervention au Comité national d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail d’Orange / France Télécom en 2012.

Réglementation et droit du travail inadaptés

Les élus politiques demeurent bien silencieux sur ces problématiques liées aux ondes, regrette Marc Filterman. En février dernier, le Criirem expédie à une centaine de députés une synthèse sur les risques des champs électromagnétiques sur les riverains, les professionnels, ou même les militaires, avec plus d’une centaine de références d’études. Le 23 janvier, lors de l’examen de la loi de la député Laurence Abeille pour « un principe de précaution pour les risques résultant des ondes électromagnétiques », silence radio. Le principe de précaution semble tombé aux oubliettes (lire l’article de Basta ! sur le sujet).

Il y aurait pourtant fort à faire sur le plan législatif. Le code du travail français ne contient aucune disposition spécifique sur la prévention des risques d’exposition professionnelle aux champs électromagnétiques. Seule la directive européenne 2013/35/UE fixe les prescriptions minimales en matière de protection des travailleurs. Elle indique que pour une gamme de fréquences supérieure à 2000 MHz, l’intensité du champs électromagnétique d’exposition ne doit pas dépasser 137 Volt par mètre. Les fréquences utilisées pour la 4G sont comprises entre 1800 MHz et 2600 MHz. Seules certaines installations de la 4G seraient donc soumises à cette réglementation. En matière de protection des salariés, comme des riverains, tout reste à faire.

Xavier Bonnehorgne

3 decembre 2013
http://www.bastamag.net/article3546.html

Photo : Source

A lire sur le sujet :

Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?
Les ondes électromagnétiques perturberaient le sommeil
Opérateur de téléphonie cherche population cobaye

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Une première étude clinique documente les effets nocifs des compteurs intelligents

Le Huffington Post Québec  |

Publication: 25/11/2013

 

Un médecin de famille australien a documenté rigoureusement 92 cas de patients atteints de symptômes d’électrosensibilité survenus après l’installation d’un compteur d’électricité émettant des radiofréquences (RF) pulsées.

Première mondiale, l’étude de cas de la Dre Federica Lamech n’a pas encore été publiée par une revue scientifique révisée par des pairs. Selon l’American Academy of Environmental Medicine (AAEM), elle n’en est pas moins «scientifiquement valide» et «montre clairement les effets néfastes des émissions de compteurs intelligents sur la santé de la population humaine». Association internationale fondée en 1965, l’AAEM regroupe des médecins et autres professionnels de la santé qui s’intéressent à l’impact de l’environnement sur la santé.

Les symptômes observés chez les patients du Dr Lamech comme la fatigue, les maux de tête, les palpitations cardiaques ou les étourdissements sont en corrélation avec les lignes directrices de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé liés aux champs électromagnétiques (CEM), souligne l’AAEM. Ils ont également pu être déclenchés en laboratoire par l’exposition au CEM dans des conditions contrôlées (à double insu et avec exposition placebo) : ni les patients, ni les chercheurs ne savaient qui était exposé ou non aux CEM.

«La littérature scientifique révisée par des pairs démontre la corrélation entre l’exposition aux CEM/RF et des maladies neurologiques, cardiaques et pulmonaires ainsi que des troubles de la reproduction, la dysfonction immunitaire, le cancer et d’autres problèmes de santé, ajoute l’AEEM. La preuve est irréfutable.»

L’organisme insiste sur le fait qu’il est «extrêmement important» de noter que la grande majorité des 92 patients australiens n’étaient pas électrohypersensibles avant l’installation du compteur nouvelle génération. La Dre Lamech conclut que les compteurs intelligents « peuvent avoir des caractéristiques uniques qui abaissent le seuil de développement des symptômes des gens ».

Santé Canada et Hydro-Québec n’ont pas voulu commenter cette étude clinique non publiée. «Santé Canada a conclu que l’exposition à l’énergie RF des compteurs intelligents ne pose pas de risque pour la santé publique», explique sa porte-parole Sara Lauer. «Hydro-Québec effectue une vigie scientifique serrée des publications scientifiques sur le sujet et les données personnelles montrent clairement que les allégations avancées par certaines personnes, dont certains cliniciens, quant aux effets des radiofréquences ne sont pas confirmées par des études expérimentales rigoureuses», ajoute le relationniste de la société d’État, Patrice Lavoie.

Souvent appelés compteurs intelligents, les compteurs nouvelle génération transmettent aux services publics les informations sur les quantités d’électricité, de gaz ou d’eau consommées dans les immeubles. La transmission de cette information se fait sans fil, à l’aide de radiofréquences de type micro-ondes (typiquement aux fréquences 900 mégahertz et 2,4 gigahertz).

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/25/etude-clinique-sur-les-effets-nocifs-des-compteurs-intelligents_n_4309494.html

André Fauteux est éditeur du magazine La Maison du 21e siècle.

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Oui les ondes electromagnétiques sont toxiques pour tous

André Fauteux | 17 décembre 2013 
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  • Des parents inquiets demandent à Fisher-Price de cesser de vendre ce produit qui mettrait les bébés en danger. http://www.thefiscaltimes.com/Articles/2013/12/16/Newborn-Tech-Seat-Draws-Advocacy-Anger

    Des parents inquiets demandent à Fisher-Price de cesser de vendre ce produit qui mettrait les bébés en danger. http://www.thefiscaltimes.com/Articles/2013/12/16/Newborn-Tech-Seat-Draws-Advocacy-Anger

    L’American Academy of Pediatrics (AAP) recommande aux parents de limiter l’usage des appareils électroniques par leurs enfants à moins de deux heures par jour (ceux de 8 à 10 ans passent en moyenne 8 heures par jour devant des écrans), d’éviter d’exposer les bébés de moins de deux ans à la télévision et à l’internet et de bannir ces technologies des chambres de tout enfant. Ces lignes directrices reconnaissent le besoin de protéger les jeunes cerveaux de la surexposition aux appareils digitaux et des médias électroniques. Selon le plan média de l’AAP, la surexposition aux médias électroniques est liée à l’obésité, à l’insomnie, aux problèmes d’apprentissage, à l’agressivité, etc.

  • 34 études démontrant les effets biologiques délétères ou atteintes à la santé par les ondes Wi-Fi
  • Comment un cellulaire affecte le cerveau d’un enfant (sa moëlle osseuse absorbe dix fois plus de radiations que celle d’un adulte (Dr Devra Davis)
  • Les enfants qui utilisent un téléphone sans fil plus de 15 minutes par jour ont plus de maux de tête, de fatigue et d’acouphène
  • (Les Affaires) Toronto dit non au wifi dans ses parcs publics
  • Présentation du Dr Anthony Miller de l’Université de Toronto qui a convaincu le conseil municipal de Toronto de ne pas instaurer le Wi-Fi dans ses parcs. En 2011, il a participé au panel international qui a classé les radiofréquences de « peut-être cancérogènes »; il dit aujourd’hui qu’il y a assez de preuves pour qu’elles soient classées « probablement cancérogènes »)
  • La 4G augmenterait de 50 % l’exposition aux ondes électromagnétiques 
  • La France et la Belgique parmi la douzaine de pays voulant protéger les enfants des émissions des cellulaires
  • L’urgentologue britannique Dr Erica Mallery-Blythe est administratrice de l’EM-Radiation Research Trust (excellent site web)
  • Diapos sur les bases de l’électrosmog : Version élaborée de la présentation que l’ingénieur et baubiologiste californien Larry Gust a livrée récemment à New York comme participant au panel d’experts intitulé, « How to Protect Ourselves and Growing Children from Electromagnetic Fields ».
  • Plus de détails sur ElectromagneticHealth.org
  • Nouveau film : Ondes, science et manigances. Le travail d’enquête à révélé par diverses sources que les industriels de la téléphonie mobile, à l’instar de l’industrie du tabac, ont mis en place une stratégie de « défense de produit » destinée à créer artificiellement un doute scientifique autour de la nocivité de cette technologie, dont les effets délétères sont pourtant connus par les spécialistes depuis les années 1970.
  • Nouvelle étude publiée dans Experimental Oncology : Les faibles intensités de radiofréquences génèrent une surproduction de radicaux libres dans les cellules embryonnairesComment réduire l’exposition à l’électrosmog
  • Deux nouveaux livres sur les dangers des cellulaires et comment s’en protéger : Hold The Phone
  • Vidéo : un homme en chaise roulante depuis des décennies a réussi à marcher en se mettant à la terre au sol, technique qui combat notamment l’inflammation chronique
  • Notre article sur ce sujet (earthing): Retour à la tere nourricière, êtes-vous groundé?
  • Études scientifiques sont l’earthing
  • Où se procurer des tapis et draps d’earthing (mise à la terre du corps): http://www.earthing.com/
  • Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger
  • iPad vs Kindle : comment se protéger des radiations qu’ils émettent
  • Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, créera la première zone blanche de France, afin d’accueillir des personnes électrohypersensibles aux ondes électromagnétiques.
  • Article du quotidien Le Monde sur ce projet de zone blanche et article du Dauphiné
  • Un village touristique ukrainien démantèle des antennes relais à la suite de plaintes de citoyens intolérants aux ondes
  • Épidémie de cancers : l’électricité sale comparée à la radioactivité
    Électrosensibilité et compteurs intelligents
  • Une propriétaire de condo craignant pour sa santé poursuit son syndicat de copropriété et Hydro-Québec afin d’empêcher l’installation des nouveaux compteurs d’électricité intelligents. (98,5 FM) 
  • Les effets nocifs des compteurs intelligents relatés dans 92 études de cas répertoriés par un médecin australien et reconnus par l’Académie américaine de médecine environnementale
  • (Huffington Post, par André Fauteux) Des compteurs inquiétants (risques des compteurs intelligents pour la santé, avis du Dr David O. Carpenter endossé par + de 50 médecins et experts)
  • Sondage de 2011 auprès de 443 Américains incommodés par les compteurs intelligents. Principaux symptômes : insomnie (chez 49 % des répondants), stress, anxiété et irritabilité (43 %), maux de tête (40 %) et acouphènes (bourdonnement dans les oreilles, 38 %).
  • Radiofréquences émises par les compteurs intelligents : position des directeurs régionaux de santé publique du Québec.
  • (Radio-Canada) Malmenées par les ondes (Brigitte St-Onge et Véronique Riopel se battent pour faire reconnaître leur état. À titre de personnes sensibles aux ondes et aux champs électromagnétiques, elles doivent adapter leur existence afin de s’épargner de nouvelles souffrances.
  • Les compteurs à radiofréquences dans les édifices à logements multiples. Qu’en est-il? (lire la page 19)
  • Compteurs intelligents et inquiétudes de santé : effet nocebo ou cauchemar de santé publique en vue? 
  • (Vidéo) Témoignages de gens éprouvant des symptômes d’électrohypersensibilité depuis l’installation de compteurs intelligents et routeurs dans leur quartier
  • Changement de compteur : rapide mais dangereux, selon la Corporation des maîtres électriciens
  • Dossier de La Presse sur l’électrohypersensibilité (ignorant la recherche de pointe et ne citant que les experts du gouvernement et ceux financés par l’industrie): Les radiofréquences dangereuses?
  • Réplique du prof. Magda Havas au dossier de La PresseVidéo : un homme en chaise roulante depuis des décennies a réussi à marcher en se mettant à la terre au sol, technique qui combat notamment l’inflammation chronique
  • Reportage de JE (TVA) : Des tensions entre Hydro-Québec et la ministre Martine Ouellet
  • Capsule Youtube de Jerry Day sur les compteurs intelligents, visionnée par plus de 2 millions de personnes
  • (Le Devoir) Compteurs intelligents, la grogne s’organise
  • Les employés d’Hydro-Québe manquent de formation : ils ont changé un compteur intelligent deux fois, le croyant défectueux car il calculait le surplus d’électricité solaire dirigée sur le réseau par un autoproducteur qu’ils soupçonnaient de fraude!
  • (Journal de Montréal) Quatre compteurs intelligents qui prennent feu (6 novembre 2013)
  •  Vidéo sur les compteurs en feu: http://montreal.ctvnews.ca/video?playlistId=1.1531495
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Protégeons nos enfants des ondes

Pétition adressée à :

Président de l’Assemblée nationale, Président du Sénat, Ministres de l’éducation, de la santé, de l’écologie, Premier Ministre, Président de la République.

 

Des concentrations anormales de pathologies lourdes ont été constatées chez des enfants (cancers du cerveau ou leucémies) dans au moins six écoles de notre territoire national. La présence, à très grande proximité, d’antennes-relais de téléphonie mobile constituait le dénominateur commun de ces six cas. Or, dans le dossier « radiofréquences et santé » où règne une controverse scientifique féroce, un élément fait consensus qui fait écho à ces situations : la vulnérabilité toute particulière des enfants ; leur système nerveux central est en formation, leur boîte crânienne est moins épaisse et leur cerveau absorbe nettement plus de rayonnements électromagnétiques que celui des adultes.

 

Pour que des solutions soient apportées dans tous les cas précités et afin que d’autres cas ne puissent apparaître nous demandons :

–      La mise  en œuvre d’une enquête sanitaire dans toutes les écoles situées dans un rayon de 100 mètres d’antennes-relais et a fortiori si des cas de pathologies graves sont ou ont été diagnostiqués. En tant que citoyens, nous ne pouvons pas accepter  l’inaction des autorités sanitaires ; nous ne pouvons pas tolérer que des enfants continuent à fréquenter ces écoles sans qu’aucun diagnostic global sur l’état de leur santé n’ait été effectué.

 

Dans le même temps, nous exhortons le gouvernement à prendre ses responsabilités sans se défausser et sans attendre, par deux décisions fortes :

–      L’abrogation du décret du 3 mai 2002, afin de revoir drastiquement à la baisse les seuils d’émission autorisés en France et d’appliquer le principe de précaution dans la définition des normes réglementaires ;

–      La sanctuarisation des écoles et de tous les lieux accueillant des populations sensibles comme lieux « sans ondes » : pas d’antennes-relais à proximité ; pas de WiFi ; pas de téléphones portables ; pas de téléphone sans fil.

 

Il est urgent de faire respecter, dans ce dossier, l’article 1 de la Charte de l’Environnement adossée à notre Constitution, article selon lequel « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé« .

 

Priartem    Contacter l’auteur de la pétition

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Dépôt et examen d’une nouvelle proposition de loi écolo-giste sur les ondes électromagnétiques

 

 

Laurence ABEILLE, Députée du Val-de-Marne, Groupe écologiste

Communiqué de Presse

Paris, le 5 décembre 2013

Laurence Abeille a déposé ce jour au nom du groupe écologiste une proposition de loi « relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques ».

Il s’agit d’une nouvelle version de la proposition de loi qui avait été « renvoyée en commission » lors de son examen le 31 janvier dernier.

Cette nouvelle proposition reprend les dispositions prévues dans la précédente en tenant compte des travaux réalisés depuis, ainsi que des rapports publiés récemment (ceux de l’ANSES ou du Copic notam-ment).

L’objectif premier de ce texte est d’inscrire dans la loi un principe de modération de l’exposition aux ondes électromagnétiques, notam-ment lors de l’installation des antennes-relais. Pour ces installations, le texte prévoit une procédure de concertation entre le maire, les opéra-teurs et les habitants.

D’autres dispositions figurent dans le texte : règlement des points atypiques, encadrement du wifi, renforcement des règles sur la publi-cité pour les téléphones portables, demande d’une campagne d’information sur les risques liés aux ondes ou encore prise en compte de l’électro-hypersensibilité.

Le texte sera examiné en séance publique de l’Assemblée nationale dans le cadre de la journée d’initiative du groupe écologiste le 23 janvier prochain.

Le texte sera enregistré et en ligne dans les prochains jours.

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Autisme et EMF? Plausibilité d’un lien physiopathologique – Partie I.

 

Herbert MR, Sage C.
Source
TRANSCEND Programme de recherche en Neurologie, Hôpital général du Massachusetts, Harvard Medical School, Boston, MA 02129, USA. Adresse électronique: .
Résumé
Bien que les conditions du spectre autistique (CSA) sont définis à partir du comportement, ils impliquent également à des niveaux multiples des perturbations de la biologie sous-jacente qui trouvent des parallèles frappants dans les impacts physiologiques des fréquences électromagnétiques et les expositions aux radiofréquence (EMF / RFR).
La Partie I du présent document examinera les contributions critiques que la physiopathologie peut faire à l’étiologie, la pathogenèse et la génération courante des éléments de base de CSA. Nous passerons en revue les dommages physiopathologique de processus cellulaires fondamentaux qui sont associés à la fois avec les CSA et à des effets biologiques de l’exposition aux EMF / RFR qui contribuent à l’homéostasie chroniquement perturbé.
De nombreuses études sur les personnes ayant des conditions du spectre autistique (ASC) ont identifié le stress oxydatif et des preuves de dommages par les radicaux libres, des protéines de stress cellulaire, et des carences en antioxydants tels que le glutathion. Le  calcium intracellulaire élevée dans les CSA peut être due à la génétique ou peut être en aval de l’inflammation ou l’exposition à l’environnement. Les lipides de la membrane cellulaire peuvent être peroxydés, les mitochondries peuvent dysfonctionner, et divers types de perturbations du système immunitaire sont communs.
Le stress oxydatif du cerveau et l’inflammation, ainsi que des mesures compatibles avec barrière hémato-encéphalique et la perfusion cérébrale compromis ont été documentés.
La Partie II du présent document examinera comment les comportements dans les conditions du spectre autistique peuvent émerger de modifications de synchronisation oscillatoire électrophysiologique, comment les EMF / RFR pourraient y contribuer en désaccordant l’organisme, et les règles d’implications de ces vulnérabilités. Des changements dans le cerveau et dans les fonctions électrophysiologiques du système nerveux autonome et le traitement sensoriel prédominent, les attaques sont fréquentes, et la perturbation du sommeil est quasiment universelle.Tous ces phénomènes se produisent aussi avec l’exposition aux EMF / RFR ce qui peut ajouter à la surcharge du système («charge allostatique») dans les conditions du spectre autistique en augmentant le risque et l’aggravation des problèmes et des symptômes biologiques difficiles, et inversement, réduire l’exposition pourrait améliorer les symptômes de CSA en réduisant l’obstruction physiologique de réparation .
Divers mécanismes vitaux mais vulnérables tels que les canaux calciques peuvent être perturbés par des agents environnementaux, divers gènes associés à l’autisme ou l’interaction des deux. Avec une augmentation spectaculaire des conditions du spectre autistique (ASC) déclarés qui coïncident dans le temps avec le déploiement des technologies sans fil, nous avons besoin d’une enquête déterminée sur les liens potentiels entre l’ASC et  EMF / RFR.
La preuve est suffisante pour justifier de nouvelles normes d’exposition du public relatives à de faibles intensités (non thermiques) à des niveaux d’exposition maintenant connus pour être biologiquement perturbateurs, et des pratiques préventives provisoires sont fermement préconisées.
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http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24095003

Pathophysiology. 2013 Jun;20(3):191-209. doi: 10.1016/j.pathophys.2013.08.001. Epub 2013 Oct 4.

 

Autism and EMF? Plausibility of a pathophysiological link – Part I.

 

Herbert MR, Sage C.

 

Source

TRANSCEND Research Program Neurology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA 02129, USA. Electronic address: .

 

Abstract

Although autism spectrum conditions (ASCs) are defined behaviorally, they also involve multileveled disturbances of underlying biology that find striking parallels in the physiological impacts of electromagnetic frequency and radiofrequency exposures (EMF/RFR). Part I of this paper will review the critical contributions pathophysiology may make to the etiology, pathogenesis and ongoing generation of core features of ASCs. We will review pathophysiological damage to core cellular processes that are associated both with ASCs and with biological effects of EMF/RFR exposures that contribute to chronically disrupted homeostasis. Many studies of people with ASCs have identified oxidative stress and evidence of free radical damage, cellular stress proteins, and deficiencies of antioxidants such as glutathione. Elevated intracellular calcium in ASCs may be due to genetics or may be downstream of inflammation or environmental exposures. Cell membrane lipids may be peroxidized, mitochondria may be dysfunctional, and various kinds of immune system disturbances are common. Brain oxidative stress and inflammation as well as measures consistent with blood-brain barrier and brain perfusion compromise have been documented. Part II of this paper will review how behaviors in ASCs may emerge from alterations of electrophysiological oscillatory synchronization, how EMF/RFR could contribute to these by de-tuning the organism, and policy implications of these vulnerabilities. Changes in brain and autonomic nervous system electrophysiological function and sensory processing predominate, seizures are common, and sleep disruption is close to universal. All of these phenomena also occur with EMF/RFR exposure that can add to system overload (‘allostatic load’) in ASCs by increasing risk, and worsening challenging biological problems and symptoms; conversely, reducing exposure might ameliorate symptoms of ASCs by reducing obstruction of physiological repair. Various vital but vulnerable mechanisms such as calcium channels may be disrupted by environmental agents, various genes associated with autism or the interaction of both. With dramatic increases in reported ASCs that are coincident in time with the deployment of wireless technologies, we need aggressive investigation of potential ASC – EMF/RFR links. The evidence is sufficient to warrant new public exposure standards benchmarked to low-intensity (non-thermal) exposure levels now known to be biologically disruptive, and strong, interim precautionary practices are advocated.

Copyright © 2013 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved.

 

KEYWORDS:

Autism, Cellular stress, Children, EMF/RFR, Environment, Fetus, Mitochondrial dysfunction, Oscillatory synchronization, Oxidative stress, Radiofrequency, Wireless

 

PMID:
24095003
[PubMed]
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Lettre à « envoyé spécial » France2

A l’attention de la production

 

Bonjour !

Vous avez traité dans votre emission du 5 /12/2013 des questions impliquant le compteur de consommation électrique Linky . J’avoue avoir été profondément déçu de la légèreté de votre prestation. Vous ne nous avez pas habitués à tant de complaisance envers les lobbies de tout poil, et en faisant preuve de tant d’ignorance des réalités concernant  cette affaire.

Cette affaire est en réalité le résultat d’un montage financier destiné à faire beaucoup d’argent  au profit du fabricant et au détriment du public, comme l’ont été par exemple dans d’autres domaines : les alcotests, les gilets de couleur pour les automobilistes et de bien d’autres objets… qui procurent des rentes de situation considérables dans la mesure où on s’arrange pour les rendre obligatoires.

Vous semblez ignorer que les compteurs Linky, dans la version qui va nous être imposée, sont associés à un système de transmission de données personnelles par CPL (courants porteurs en ligne) jusqu’à  la borne internet la plus proche, ce qui constitue une pollution hertzienne permanente pour les occupants du domicile en question, qui s’ajoute éventuellement aux  emissions des différents réseaux existants que sont la téléphonie sans fil, le WIFI, les boitiers internet… Les nuisances sanitaires de ces appareils sont outrageusement minimisées ou niées par l’industrie et par les pouvoirs publics  mais constituent mondialement une source de conflits dans le monde entier  qu’il faudra bien finir par traiter objectivement avant que  cela ne dégénère….

De plus, ces compteurs sont construits de telle façon qu’ ils affichent une certaine proportion d’énergie électrique non consommée (le courant déwatté)  ce qui aboutit à faire payer plus cher la fourniture d’électricité qu’avec les compteurs actuels., et éventuellement obliger certains utilisateurs à souscrire à une puissance supérieure.

En ce qui concerne l’aspect pratique du compteur censé permettre des économies de consommation, on ne voit pas très bien comment un tel appareil peut permettre en temps réel la moindre comparaison. Les exemples montrés dans votre reportage ne corespondent pas à ce qui sera proposé en France, et si par exemple l’intérêt de l’appareil se réduit à montrer que le radiateur électrique consomme davantage que le grille–pain, c’est de la pure démagogie, car personne n’a besoin d’un outil « intelligent » pour se rendre compte d’une telle chose. Il suffit de savoir lire une plaque signalétique ou une notice  et de réaliser que la puissance électrique d’un appareil s’exprime en kilowatt, et que l’énergie consommée au cours du temps est d’autant plus élevée que la puissance est forte et que le temps est long…. Une simple notice  de la dimension d’un post-it suffit pour cela.

Enfin la suggestion de faire en sorte que le compteur réalise un affichage  de la consommation instantanée en Euros, constitue un argument misérabiliste car si c’était le cas, il  serait incompatible, pour des raisons de tarification, avec l’affichage global  du coût de la consommation sur une période donnée.

Il est regrettable que vous n’ayez pas mentionné que ce compteur est contesté dans de nombreux pays et que notre  gouvernement, qui est à la recherche d’économies, se soit laissé piéger par  les promoteurs du projet et ait été sourd aux arguments des représentants de usagers  …..La notion d’économie d’énergie, qui est essentielle, et qui a été mise en avant par  le lobby du compteur Linky  a été frauduleusement utilisée….Notre économie n’avait pas besoin de cela.

 

Pierre Coulomb

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Un nouveau rapport sur la dangerosité des ondes remis ce mardi à Matignon

 

 

INFO «20 MINUTES» – Commandé par le gouvernement, ce rapport doit servir de base au vote d’une proposition de loi en 2014…

Le rendez-vous n’est pas inscrit à l’agenda officiel de Matignon. Preuve que le sujet est sensible. Electrosensible même. Selon nos informations, l’ancien député PS Philippe Tourtelier et le conseiller d’Etat Jean-François Girard doivent remettre ce mardi matin au Premier ministre un rapport sur la dangerosité des ondes électromagnétiques (téléphone, wifi, antennes…). «Je ne peux pas vous dévoiler les conclusions de ce rapport, commente auprès de 20 Minutes Philippe Tourtelier. Mais je peux vous dire qu’il servira de base au vote d’une loi en 2014…»

«Certains vivent seuls dans des grottes»

Celle-ci est vivement attendue par le Collectif des électrosensibles de France, qui revendique 700 adhérents dans l’Hexagone. «Ce sont des gens qui souffrent des ondes de téléphones portables, des antennes relais, des box internet… explique Sophie Pelletier, porte-parole du Collectif. Certains sont obligés de vivre seul en forêt ou dans une grotte pour s’en prémunir. C’est pourquoi nous demandons l’application du principe de précaution tant que nous ne connaîtrons pas la dangerosité réelle de ce phénomène.»

Au moment où les opérateurs de téléphonie mobile vantent à longueur de campagnes les mérites de la 4G, le gouvernement n’est évidemment pas sur la même longueur d’ondes. En janvier 2013, il s’est ainsi carrément opposé au vote d’une première proposition de loi portée par l’écologiste Laurence Abeille. Car appliquer le principe de précaution reviendrait à démonter les antennes relais et à limiter la portée des box Internet fonctionnant en wifi. «En pleine crise et alors que le chômage atteint des records, cela serait un non-sens économique», confie une source proche du gouvernement, spécialisée sur ces questions.

Aucun lien de cause à effet

Les associations n’en demandent toutefois pas tant. «Il faudrait exposer aux ondes les zones géographiques que si c’est vraiment justifié et construire un indicateur permettant de mesurer les dégâts», rappelle ainsi Sophie Pelletier. Sauf que personne, jusqu’à présent, n’a été en mesure de faire le lien entre les ondes et les problèmes de santé dont souffrent les électrosensibles. Le 16 octobre, dans un rapport, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a expliqué que les ondes n’avaient «pas d’effet avéré» sur la santé, tout en recommandant de limiter l’exposition des enfants.

«Une étude à Taïwan a montré que 13% de la population en souffrait. Ils seraient entre 8 et 10% en Allemagne, détaille Sophie Pelletier. Quant à moi, j’ai l’impression de recevoir un coup de poignard dans le dos quand quelqu’un téléphone derrière moi. J’espère juste qu’il ne faudra pas que l’on soit tous malades pour prendre des mesures.»

Vincent Vantighem

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Femtocell c’est quoi ?

Concrètement une Femtocell est un boitier à connecter sur une box internet (femto pour petit et cell pour cellule d’antenne relais) pour couvrir une zone à usage résidentiel (ex. appartements)

Tous les appels mobiles effectués dans la zone de couverture (type appartement et ceux des voisins s’ils y ont été autorisés) transitent via une passerelle qui adapte le signal au protocole IP via la ligne téléphonique filaire de la box.
La Femtocell est équipée d’une mini-antenne relais cellulaire type omnidirectionnelle (360 °) pour téléphones mobiles, elle amplifie aussi le signal pour se connecter au maillage existant.
Elle ne comporte qu’une cellule au lieu d’une soixantaine pour les antennes relais panneaux cellulaires classiques (h = 2,7m).

Cette technologie utilise donc les box en « boostant » le signal HF micro-ondes des communications mobiles ceci afin d’améliorer le maillage.
L’avantage et l’aubaine pour l’opérateur est qu’elle réduit fortement les coûts aussi bien en investissements initial qu’en fonctionnement des sites classiques d’antennes relais.

C’est, comme le Wi-Fi  une nouvelle source radiative HF micro-ondes en champs proche, mais très variable en amplitude (puissance) qui est donc directement dans les lieux de vie (les appartements) !

Dit simplement la Femtocell est une micro-station de base d’antenne relais pour téléphone mobile à mettre dans les lieux de vie pour les polluer encore plus, c’est aussi pareil pour le Linky, etc …

 

Cordialement
Hugo

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Les salariés exposés aux champs electromagnétiques

n° 1164/1165 – du 29 octobre au 11 novembre 2013 Entreprise & Carrières

L’ESSENTIEL

1 Une directive européenne votée en juin 2013 pour protéger la santé des salariés des ondes électromagnétiques devra être appliquée d’ici à juillet 2016. 2 Dans l’industrie, 100000 opérateurs sont exposés à des champs

électromagnétiques, selon l’INR$. Avec la diffusion croissante du wifi et de la téléphonie mobile, les syndicats commencent à s’intéresser aux effets de ces ondes sur la santé des salariés.

Le responsable du laboratoire sur les champs électromagnétiques de l’INRS, Patrice Donati, l’affirme d’emblée: « Les entreprises nous appellent souvent pour des risques connus du grand public comme l’installation du wifi dans un bâtiment. Mais ce risque est beaucoup plus faible que celui des champs des équipements industriels. » Or, comme le wifi et les antennes-relais de téléphonie mobile, les applications industrielles des ondes électromagnétiques se sont multipliées ces dernières années. Et un certain nombre est susceptible de dépasser les limites fixées par la CIPRNI (1), reprises dans les directives européennes de 2004 et 2013 (lire l’encadré p. 13), donc de provoquer des effets indésirables. Vertiges, nausées, vomissements, problèmes cardiovasculaires, effets sur le système nerveux et dysfonctionnement de dispositifs médicaux implantés sont les manifestations les plus courantes pointées par un guide co-édité par l’Ineris et l’INRS (2).

Difficile reconnaissance

« Certains symptômes sont unanimement acceptés, comme la nervosité, la fatigue, les troubles de la concentration et du sommeil, les maux de tête, explique Jérôme Andreu, directeur du cabinet Ondelio, spécialisé dans la prévention des risques électromagnétiques en entreprise. Mais, pour le reste, on n’a pas de certitude, ni sur la dangerosité, ni sur l’innocuité. » Le radiologue René de Sèze, chercheur sur la santé et les champs électromagnétiques à l’Ineris, cite une quinzaine d’articles évoquant des accidents de radiofréquences, mais souligne qu’« aucune pathologie liée aux expositions aux ondes électromagnétiques n’a été reconnue pour un salarié en France », contrairement à l’Italie où la justice a admis, en 2012, le lien possible entre le cancer d’un cadre et une utilisation intensive du téléphone portable.

« Aucune pathologie liée aux expositions aux ondes électromagnétiques n’a été reconnue pour un salarié en France ». René de Sèze, chercheur à l’Ineris

De son côté, l’Anses (3) vient de rendre un avis par lequel elle ne conclut pas à « un effet sanitaire avéré », mais pointe toutefois, « avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’homme ou chez l’animal. » Elle recommande notamment de limiter les  expositions aux radiofréquences, en particulier les téléphones mobiles, pour les utilisateurs intensifs.

En février dernier, des représentants de cinq syndicats (CFDT, CFTC, CGT, SUD et FSU) et de plusieurs entreprises ou institutions (I’Oréal, Orange, RATP, Banque de France, Geodis, BNF … ) ont réclamé la prise en compte des nouvelles pathologies liées aux ondes par la médecine du travail et l’application du principe de précaution par les employeurs. Pour l’instant, l’effort des syndicats concernant les ondes porte surtout sur le wifi et la téléphonie mobile. « Les salariés de I’AFP ont obtenu l’annulation du projet d’installation d’un réseau wifi, contrairement à ceux de Renault Trucks », raconte Éric Beynel, animateur de la commission santé-conditions de travail de Solidaires, qui a commencé à plancher sur le sujet au niveau interprofessionnel il y a deux ans. Le syndicat s’inquiète également de l’utilisation du téléphone mobile par les contrôleurs de la SNCF et de certains appareils fortement émetteurs au CNRS. Aucune action syndicale n’est menée pour l’instant dans l’industrie, où l’INRS a classé les équipements les plus rayonnants en huit familles: le soudage par résistance, les magnétiseurs, le chauffage par induction, la magnétos copie, le soudage haute fréquence, l’électrolyse, l’imagerie par résonnance magnétique et les micro-ondes. « Une enquête a permis d’estimer qu’au moins 100 000 opérateurs sont susceptibles d’être exposés aux champs électromagnétiques en France », détaille Philippe Demaret, technicien de mesures à l’INRS.

Un groupe constitué d’experts de l’INRS et des neuf centres de mesures physiques des Carsat a évalué que, dans sept familles d’équipements sur huit, 25 % à 50 % des mesures donnaient des valeurs de champs supérieures à la VDA (valeur déclenchant l’action recommandée par la directive de 2004).

« Les résultats de cette enquête démontrent la nécessité de moyens de prévention », souligne Patrice Donati. INRS et Carsat ont proposé à plusieurs entreprises de prendre en charge financièrement des aménagements permettant de réduire I’exposition. C’est le cas chez Pronal, fabricant de réservoirs en PVC près de Lille.

« Sur nos sept soudeuses hautes fréquence, une a été équipée d’un patin de masse qui a permis de réduire les émissions moyennes de 500 V/m à 75 V/m, explique Jacques Vieren, responsable maintenance. Nous avons aussi acheté une nouvelle machine qui rayonne beaucoup moins. » Depuis trois ans, l’entreprise HFTI est intervenue pour réduire le rayonnement dans une centaine d’entreprises et de CAT, à la demande de INRS et de Carsat. « Les travaux coûtent 5 000 à 20 000 euros par machine, calcule Nolwenn Guerlava, assistante technique. Les PME ne peuvent pas toutes faire les aménagements rapidement. » D’autres solutions sont envisageables : l’éloignement du poste de la source rayonnante, la formation et l’information des travailleurs, la délimitation de zones d’accès, la protection individuelle ou le blindage. Des mesures parfois simples qui peuvent être prises avant I’échéance de juillet 2016 .•

CATHERINE SANSON-STERN

1) Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants.

2) ‘Tëléchargeable sur <www.inrs.fr>

3) Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de I’environnerncnt et du travail.

Une obligation de prévention des risques repoussée à 2016

«Aujourd’hui, en France, il n’existe pas de réglementation sur les champs électromagnétiques en milieu professionnel comme dans le domaine public », remarque Patrice Donati, de 1’1N RS. La directive européenne 2004!40!CE, visant à protéger les salariés des risques des champs électromagnétiques, aurait dû entrer en vigueur le 31 octobre.

Mais le Parlement et le Conseil européen en ont adopté une nouvelle en juin (2013!3S!UE), repoussant les mesures contraignantes à juillet 2016.

Ce nouveau texte propose des prescriptions minimales plus réalistes, en interdisant toutefois toute régression dans les États les plus protecteurs:

il s’agit de valeurs limites d’exposition (VLE) et de valeurs déclenchant l’action (VDA) fondées sur les recommandations de la CIPRNI (1). les effets à long terme ne sont pas visés, faute « d’éléments probants qui permettent d’établir un lien de causalité ».

Les entreprises devront effectuer une évaluation des risques « proportionnée à la situation sur le lieu de travail ». Des guides pratiques donneront des indicateurs et des situations types pour aider les employeurs à remplir leurs obligations.

TROIS QUESTIONS À MICHÈLE RIVASI

DÉPUTÉE EUROPÉENNE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ET FONDATRICE DE LA CRliRAD (COMMISSION DE RECHERCHE ET D’INFORMATION INDÉPENDANTES SUR LA RADIOACTIVITÉ).

E & C : Pensez-vous que la directive sur la protection des salariés des ondes électromagnétiques, votée en juin, soit un progrès par rapport à la précédente?

M. R. : Il s’agit d’un progrès relatif. Il était important de renforcer et de clarifier les règles permettant de protéger les salariés exposés aux ondes électromagnétiques, sur la base des dernières données personnelles scientifiques, d’adapter la législation sur la santé au travail aux nouveaux risques. Je regrette cependant que la directive ne couvre que les effets à court terme de l’exposition. Nous savons que des cancers apparaissent au bout de plusieurs années: il faudra que la Commission européenne permette aux travailleurs de faire reconnaître d’éventuelles pathologies développées dans leur milieu de travail comme des maladies professionnelles.

E & C : Le nouveau délai d’application de juin 2016 n’est-il pas très éloigné, alors que la directive de 2004 n’a jamais été appliquée ?

M. R : Après de nombreuses années perdues suite à l’adoption d’une première directive inapplicable en 2004, nous avons pris le temps de prendre en compte l’avis de nombreux experts afin que l’ensemble des travailleurs européens exposés soient réellement protégés.

Les États membres auront jusqu’au 1° juillet 2016 pour se mettre en conformité avec la directive. C’est très tardif, car le lobby industriel (notamment les fabricants de machines d’imagerie médicale) a beaucoup travaillé à ce que ces délais soient larges … E & C : Pensez-vous que des salariés travaillent sur des postes à risques de ce point de vue?

M. R. : Nous sommes tous quotidiennement exposés aux ondes électromagnétiques, mais certains salariés le sont davantage: soudeurs dans la métallurgie, caissières de supermarché, agents de sécurité travaillant près des portiques, agents EDF qui posent les câbles électriques, installateurs d’antennes-relais, bibliothécaires ou utilisateurs de machines IRM.

 

Entreprises et Carrières – articles ondes nov 2013 11/12/13 20:28

PROPOS RECUEilLIS PAR C. 5. 5.

 

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