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Archive pour janvier 2014

Un refuge pour les électrosensibles…

 

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Un village des Hautes-Alpes se propose comme refuge pour les électrosensibles

Alors qu’une proposition de loi pour limiter l’exposition aux ondes électromagnétiques arrive en discussion à l’assemblée jeudi 23 janvier, le petit village de Saint-Julien-en-Beauchène, dans les Hautes-Alpes, valorise ses « zones blanches » pour accueillir les personnes électrosensibles.

Un ingénieur mesure les ondes dans le village de Saint-Julien-en-Beauchêne en octobre 2013.

(AFP PHOTO / Jean-Pierre Clatot)

Un ingénieur mesure les ondes dans le village de Saint-Julien-en-Beauchêne en octobre 2013.

Avec cet article

C’est un petit village tapi dans les Monts du Devoluy, aux confins de la Drôme et des Hautes-Alpes. Saint-Julien-en-Beauchène est situé à quelques vallées de Gap, au bout d’une route sinueuse où le téléphone ne passe pas très bien. Voire plus du tout, pour peu que l’on avance vers la forêt domaniale de Durbon.

Mais alors que beaucoup de communes rurales se battent encore pour résorber ces « zones blanches » (sans téléphone ni Internet, la municipalité et un certain nombre d’habitants ont fait le choix inverse, proposant d’y accueillir des personnes qui ne supportent pas les ondes. Ils sont soutenus dans cette démarche par la députée européenne Michèle Rivasi (EELV), la région Paca et… la Sécurité sociale.

Une intolérance aux ondes

« Il y a trois ans, des personnes sont venues s’installer chez nous parce qu’elles étaient électrosensibles. C’est là que j’ai pris conscience de ce problème, explique le maire divers gauche Jean-Claude Gast. Nous avons compris que l’absence de réseau était pour nous davantage un atout qu’un handicap ».

Les « hyperélectrosensibles » sont des personnes qui développent une intolérance aux ondes électromagnétiques émises par nos appareils domestiques (radios, télévisions, wi-fi, téléphones portables). Les foyers sont de plus en plus équipés tandis que les opérateurs réseaux étendent chaque jour un peu plus la couverture. Du coup, de plus en plus de personnes se plaignent d’intolérance.

Une pathologie non prouvée

Reste que l’existence d’un syndrome d’hypersensibilité aux ondes n’a jamais pu être prouvée scientifiquement, mais fait partie des syndromes inexpliqués. Une étude a été lancée par l’Inserm-Université de Toulouse pour tenter de comprendre de quoi souffrent les hommes et surtout les femmes – elles sont majoritaires – concernés par ce problème. Ses premiers résultats doivent être publiés à l’été 2014.

Le maire, lui, fait valoir que les électrosensibles passés par sa commune s’en sont trouvés mieux. « Il ne s’agit pas d’attirer tout les électrosensibles d’Europe pour qu’ils s’installent chez nous, prévient le maire, mais plutôt de faire une sorte de centre de remise en forme, sur le modèle des cures ou des sanatoriums », poursuit-il. Car l’intolérance peut disparaître comme elle est venue.

Un test grandeur nature dès le printemps

Pierre Le Ruz, expert européen en rayonnement ionisant et président du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem), a été mandaté par la région PACA pour effectuer les mesures à Saint-Julien. « À part le bruit de fond naturel, et un peu de télévision, il n’y a aucune autre fréquence dans le secteur que nous avons arpenté. Ce sont des conditions optimales », précise le chercheur.

Reste à savoir si la zone blanche est vraiment bénéfique pour les concernés. « Chaque organisme réagit différemment à l’exposition, poursuit Pierre Le Ruz. La prochaine étape du projet consiste à faire tester l’endroit par les électrosensibles eux-mêmes. » Ce sera fait au printemps prochain.

Si l’expérience est concluante, une structure d’accueil pourrait voir le jour dans un ancien centre de vacances de la sécurité sociale. Les locaux sont là, qui attendent d’être rénovés. « Avec une équipe médicale sur place, ce serait une première en France, souligne Jean-Claude Gast. Mais nous n’en sommes qu’à l’avant-projet », prévient toutefois le maire, qui redoute un peu l’emballement médiatique. Car depuis que l’idée a fait le tour des milieux électrosensibles, la mairie a déjà reçu des demandes d’installations…

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Mesures des champs electromagnétiques : les nouvelles règles

 

 

Le nouveau dispositif de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques, prévu par un décret du 14 décembre 2013, est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Les demandes de mesures ne passent désormais plus par les opérateurs, comme jusqu’à présent, même si ces derniers en restent les financeurs.
Les particuliers souhaitant connaitre l’exposition de leur lieu de vie aux ondes électromagnétiques doivent désormais passer par l’une des personnes morales listées dans le décret : les préfectures, les agences régionales de santé, les collectivités territoriales et leurs groupements et un certain nombre d’associations environnementales et familiales agréées. Les demandes de mesures éligibles sont celles concernant les locaux d’habitation, les lieux ouverts au public, les lieux accessibles au public des établissements recevant du public, à l’exclusion de tous ceux ayant déjà fait l’objet de mesures sans modification des antennes situées à proximité du lieu concerné.
Un arrêté également du 14 décembre 2013 précise le déroulement de la procédure. 

Le demandeur doit remplir le formulaire CERFA n°15003*01 disponible sur le site www.service-public.fr et le transmettre à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) après avoir fait viser au préalable sa demande par l’une des personnes morales visées ci-dessus (par exemple les communes).
L’ANFR vérifie l’éligibilité de la mesure et la commande auprès d’un laboratoire indépendant. Les résultats des mesures sont systématiquement transmis à la commune où a été effectuée la mesure ainsi qu’à l’occupant et au propriétaire des locaux lorsque la mesure a été effectuée dans des locaux d’habitation. Ces résultats font l’objet d’une publication sur le site www.cartoradio.fr, sauf si l’occupant du local d’habitation est opposé à leur mise à disposition.
Le financement de ces mesures est assuré par un fonds spécial alimenté par une taxe additionnelle à l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) applicable aux stations radioélectriques. Ce fonds est géré par l’ANFR.
Pour en savoir plus, il est possible de consulter la brochure conjointe des ministères de l’Ecologie et du Redressement productif « Surveiller et mesurer les ondes électromagnétiques » d’octobre 2013. 
Télécharger le décret n° 2013-1162 du 14 décembre 2013.
Télécharger l’arrêté du 14 décembre 2013.

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Appel à l’aide….

 

24 – Dordogne – Julie L.   Tel : 05.53.91.17.01
 
 
24 Dordogne et départements voisins : 16, 17, 19, 33, 47, 87 
 
 
Je suis au plus mal ; je vais mourir, je nen peux plus
Je suis au bout, jai froid, je narrive plus à me faire à manger.
Plus de force, plus dénergie, mal de partout…
Jai besoin dêtre à labri, nimporte où mais quelquun de sérieux
Trouvez quelquun qui puisse maccueillir SVP ….
A l’abri, je peux reprendre des forces!
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Projet de loi sur les ondes électromagnétiques

 

Intervention de Monsieur  Chassaigne André Député Front de Gauche

 

Monsieur le président, madame, monsieur les ministres, madame la rapporteure, madame la rapporteure pour avis, monsieur le président de la commission des affaires économiques, chers collègues, comme lors de l’examen de la première mouture de cette proposition de loi sur l’exposition aux ondes électromagnétiques, l’année passée, nous soutenons avec détermination l’initiative de nos collègues écologistes.

Dans son rapport, Laurence Abeille cite l’article 1er de la Charte de l’environnement : « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. » J’aimerais, quant à moi, citer la résolution 1815 du Conseil de l’Europe, en date du 6 mai 2011, qui recommande aux États membres de « porter une attention particulière aux personnes « électrosensibles » atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des « zones blanches » non couvertes par les réseaux sans fil ».

Avec cette proposition de loi, c’est bien la question de la multiplication des radiofréquences qui est posée, ainsi que celle du seuil d’acceptabilité par l’humain d’un tel « bain d’ondes » alimenté par les antennes-relais, les téléphones portables eux-mêmes, les réseaux de type 3G et 4G et le wi-fi. Ces émissions tous azimuts, en diverses fréquences et d’intensités multiples, créent un brouillard électromagnétique artificiel en croissance continuelle.

Nous le savons, la philosophie du présent texte consiste, non à jeter l’anathème sur les technologies – auxquelles chacun souhaite accéder –, mais à promouvoir la transparence et à prendre un certain nombre de précautions dans le déploiement des réseaux. Il s’agit par exemple de permettre une meilleure concertation avec les riverains s’agissant des implantations d’antennes-relais, de protéger les publics les plus fragiles, comme les enfants, de la surexposition aux ondes électromagnétiques, ou encore de prendre en compte la situation sanitaire des personnes dites électro-hypersensibles, ou EHS.

En 2011, l’Organisation mondiale de la santé a classé les ondes radiofréquences comme potentiellement cancérigènes. En octobre 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’ANSES, a remis un rapport actualisant son étude de 2009 sur les radiofréquences et la santé. L’agence appelle à une vigilance accrue s’agissant des effets potentiels des ondes électromagnétiques sur la santé, notamment chez les plus jeunes. Pour les députés du Front de gauche, il est donc tout à fait légitime d’agir.

À l’évidence, cette proposition de loi est moins ambitieuse que celle que j’appellerai son ancêtre d’une année,…

M. Patrice Martin-Lalande. Elle est aussi plus réaliste !

M. André Chassaigne. …puisque des arbitrages avec le Gouvernement et le groupe socialiste ont eu lieu. Ce matin, Mme la rapporteure pour avis de la commission du développement durable parlait, à propos du résultat de ces arbitrages, d’une proposition de loi « équilibrée et réaliste ». Ce n’est pas pour nous surprendre, puisque nous avons nous-mêmes connu une situation comparable avec notre proposition de loi visant à amnistier les délits commis à l’occasion d’activités syndicales ou revendicatives. Soucieux d’obtenir un vote positif, nous avions arrêté une position d’équilibre. Hélas, les voies de la motion de renvoi en commission sont impénétrables : dans le présent, elle permet le retour effectif du texte…

M. François Brottes, président de la commission des affaires économiques. C’est exact !

M. André Chassaigne. …quand, pour d’autres initiatives parlementaires, elle est synonyme d’enterrement de première classe.

Cela dit, je voudrais saluer la détermination du président de la commission des affaires économiques.

M. François Brottes, président de la commission des affaires économiques. Merci beaucoup, monsieur Chassaigne !

M. André Chassaigne. Hier, notre collègue Alain Tourret citait Samuel Beckett : « Déjà essayé, déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. » Permettez-moi de modifier cette citation en l’actualisant : « Déjà essayé, déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Réussis enfin. » Réussir dès la seconde fois : c’est ce que je souhaite, chers collègues écologistes, à ce texte qui nous est soumis. Pour ce faire – vous allez sourire, car voici une nouvelle référence littéraire, mais vous savez que j’aime beaucoup cela ! –, il nous faut mettre tout en œuvre pour que ne se joue pas aujourd’hui une pièce de ce même Beckett : Fin de partie. (Sourires.)

Pour notre part, nous pensons que le législateur doit explicitement demander le respect du principe ALARA – mon anglais étant effroyable, je ne vous détaillerai pas ce que signifie ce sigle –, lequel vise à réduire les expositions à un niveau aussi faible que possible. En l’état actuel des connaissances, nous sommes favorables, madame, monsieur les ministres, à l’instauration d’un plafond d’exposition du public aux hyperfréquences de 0,6 volt par mètre. Du reste, ce seuil a été préconisé par le Conseil de l’Europe. Il figurait également dans une proposition de loi, déposée par notre ancien collègue Jean-Pierre Brard sous la douzième législature, cosigné par des représentants de tous les groupes – dont une future ministre de l’environnement, chers collègues de l’UMP : Mme Nathalie Kosciusko-Morizet.

Compte tenu de la configuration des réseaux développés, c’est une part extrêmement importante de la population qui est concernée ou qui va l’être. Nous savons que les jeunes, à commencer par les enfants, sont particulièrement touchés par les ondes, du fait de l’utilisation précoce qu’ils font des nouvelles technologies. Je souhaite également que les lieux de travail, les transports en commun et les bâtiments universitaires puissent être mieux préservés, comme le demandent les associations spécialisées.

Il est donc plus que temps de légiférer. J’ai déposé un certain nombre d’amendements, pour prendre toute ma part dans le débat, mais aussi, et surtout, pour améliorer, autant que faire se peut, cette proposition de loi. Ce texte – faut-il le dire ? – ne peut être qu’un premier pas. D’autres suivront inéluctablement, tant nous sommes, sur ces questions, dans le temps des incertitudes.

S’agissant de l’électro-hypersensibilité, je regrette que nous nous en tenions à un simple rapport. Pour connaître les cas douloureux de plusieurs personnes accueillies dans mon village d’Auvergne, je crois que nous devons avancer, notamment au regard de l’urgence dans laquelle se trouvent ces personnes. Des cas nombreux ont été signalés dans tous les pays. Dans son rapport d’octobre 2009, consacré aux radiofréquences, l’ANSES reconnaissait l’existence de cette maladie. J’ai reçu des témoignages très étayés de personnes de tous âges qui décrivent la difficulté de vivre dans des lieux où les émissions d’ondes électromagnétiques, notamment via le wi-fi, sont fortes et persistantes, ou dans des villes où il est impossible d’échapper au rayonnement des antennes-relais. Cela nécessite des aménagements et suscite souvent l’incompréhension de l’entourage professionnel, mais aussi parfois familial, avec les drames que cela suppose, du fait de l’insuffisante prise en compte sanitaire de l’électro-hypersensibilité dans notre société.

Dès 2008, j’avais alerté la ministre de l’époque sur cette question. Il m’avait été répondu que l’ensemble des symptômes de l’électrosensibilité ne faisait partie d’« aucun syndrome reconnu ». Il est temps de permettre une caractérisation de cette pathologie, afin d’apporter une réponse adaptée, d’autant que celle-ci a fait l’objet de travaux de la part de la Commission européenne dès 1997 et de l’Organisation mondiale de la santé dès 1998.

Comme l’année dernière, je voudrais rappeler, en guise de conclusion, que, pour notre part, nous ne nous satisfaisons pas d’une approche qui se contenterait de limiter l’exposition aux ondes, sans réfléchir aux causes de cet accroissement du brouillard électromagnétique, à savoir la marchandisation des technologies de la communication. L’aménagement numérique et technologique du territoire devrait en effet relever du seul service public. De cette façon, au lieu de donner lieu à une prolifération de réseaux concurrents avec leurs propres antennes-relais, un accès égalitaire et sobre aux technologies serait possible. En effet, le déploiement et l’exploitation d’un seul réseau par la collectivité auraient permis d’éviter à la fois les déserts numériques et la surabondance des sources d’ondes électromagnétiques qui sont la conséquence d’une lutte terrible entre les différents opérateurs. Mais, ici comme partout, le néolibéralisme fait des ravages, dans les têtes comme dans les corps. N’est-il pas temps de faire un bilan exhaustif et impartial des privatisations successives et de l’ouverture à la concurrence dans le domaine des télécommunications ?

Quoi qu’il en soit, il faut ouvrir aujourd’hui un chemin, quand bien même ce ne serait qu’un sentier aux yeux de ceux qui attendaient bien davantage. Sans doute le texte final décevra-t-il ceux qui connaissent au quotidien une souffrance extrême.

J’avais cité René Char durant le débat sur la loi d’avenir pour l’agriculture : « L’inaccompli bourdonne d’essentiel. » Mais ce grand poète a eu aussi une très belle expression dans les Feuillets d’Hypnos : « L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne. » Eh bien, je voudrais dédier ces mots aux personnes dites électro-hypersensibles, qui sont en souffrance et qui attendent aujourd’hui que l’on prenne une décision. Certes, ce ne sera qu’un premier pas, mais il est prometteur. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

jeudi, 23 janvier 2014

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Le comble……

 

Centre hospitalier de Paimpol. Le parcours santé sécurisé à l’honneur Ouest-France
Le service cardiovasculaire a gagné son pari. Son parcours santé sécurisé grâce à des bornes Wifi vient d’obtenir une récompense nationale.
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Ouest-France

 

Le service cardiovasculaire a gagné son pari. Son parcours santé sécurisé grâce à des bornes Wifi vient d’obtenir une récompense nationale.

Cet après-midi, le centre hospitalier et son service de cardiologie fête la « Victoire 2013 » décernée, la semaine passée, à l’assemblée nationale par le magazine Acteurs publics. « Ce parcours santé a été mis en place en collaboration avec un ingénieur informaticien. Vingt-deux bornes Wifi sécurisées couvrent ainsi deux circuits de 250 m et 650 m internes à l’établissement. Ce système réalisé en partenariat avec Orange, nous permet de suivre à distance les patients de l’unité de cardiologie », explique Benoit Moquet, responsable du service. « Equipés de boîtiers, ces patients sont en autonomie et effectuent le parcours à leur rythme. On peut les localiser à chaque instant tout en étant capable d’intervenir immédiatement en cas de besoin. Ce système « Wifi » est le premier du genre et présente, en plus, l’avantage d’être moins coûteux que l’ancien système en VHF. 

 

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Santé au travail: Les ondes électromagnétiques envahissent le métropolitain

 

Mercredi 22 janvier 2014

 

Le Parisien : Le 21 janvier 2014

  Des mesures effectuées sur la ligne 3 ont montré que les niveaux d’ondes dans le métro sont loin d’être négligeables. La 4G ne devrait rien arranger.

 

C’est un rapport qui va relancer le débat sur la surexposition aux ondes de téléphonie mobile dans le métro. Alors qu’elle s’apprête à déployer la 3G et la 4G sur l’ensemble de son réseau, la RATP vient en effet de boucler une étude sur les champs électromagnétiques enregistrés d’un bout à l’autre de la ligne 3 (Pont-de-Levallois – Gallieni).

 

Et le document, que nous nous sommes procuré, montre que les niveaux d’ondes subis par les usagers de cette ligne (et à fortiori par leurs conducteurs) sont loin d’être négligeables.

 

Réalisées en juin dernier à la demande du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Régie, les mesures ont été réalisées dans les cabines de conduite durant huit trajets tests effectués en heures de pointe. Résultat : des pics d’émission (mesurés en volts par mètre) qui varient de 1 V/m en bout de ligne, jusqu’à plus de 8 V/m. Les valeurs les plus élevées sont atteintes autour du secteur Bourse, sans doute en raison d’un nombre d’utilisateurs de smartphones plus important.                           

 

Si ces valeurs restent très largement inférieures aux seuils maximums fixés par la loi, elles sont cependant au-dessus des normes que la Ville de Paris impose dans sa charte de téléphonie mobile.

 

A la RATP, on fait entrer la 4G de force dans le métro

 

Nouvelle image

 

 –  Allez hop !

« En clair, on tolère en souterrain des niveaux d’exposition qui sont fortement déconseillés en surface », s’étonne François-Xavier Arouls, délégué SUD-RATP et membre du CHSCT. « C’est d’autant plus gênant que les niveaux d’ondes sur la ligne 3 risquent encore d’augmenter quand elle sera équipée en 4G », poursuit le syndicaliste, en demandant une étude d’impact sanitaire avant le déploiement du haut débit dans le métro.

 

« L’étude sur la ligne 3 a été réalisée en dehors du protocole de l’Agence nationale des radiofréquences qui préconise des mesures depuis un point fixe. On ne peut pas comparer une exposition subie pendant quelques secondes dans un train en mouvement à celle que l’on reçoit eh restant face à une antenne », rappelle Olivier Salson, référent ondes de la Régie. Le spécialiste considère que les niveaux d’ondes relevés dans le rapport ne sont « pas trop élevés ».

 

Il rappelle par ailleurs que les futurs relais 4G du métro respecteront les puissances « Alara » (As low as reasonably achievable », soit aussi basses que possible) recommandées par le Conseil de l’Europe.

 

Déjà truffé d’émetteurs d’ondes (UMTS, 2G mais aussi wi-fi, réseau interne à la RATP, radio de la police …), le réseau du métro compte actuellement 2 500 antennes-relais. Ce parc devrait doubler d’ici trois ans.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

                                       A La RATP, on passe au dessus des recommandations du CHSCT

 

                                   chirac-ratp-web

                                              – Et sans prendre de précautions !

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Ondes électromagnétiques : les députés interpellés


par leparisien

A l’initiative de l’association Robin des toits, quelques dizaines de personnes ont participé au déploiement d’une banderole sur le pont de la Concorde situé en face de l’Assemblée nationale (Paris VIIe). Le but : interpeller les députés sur l’exposition aux ondes électromagnétiques à la veille de l’examen d’une loi de la députée écologiste Laurence Abeille.
Le texte prévoit que soient prises des mesures afin de modérer l’exposition aux champs électromagnétiques. Parmi ses autres propositions phares, le texte prévoit notamment une concertation à plusieurs niveaux lors de l’installation d’équipements radioélectriques, interdit la publicité pour les téléphones portables et autres terminaux pour les moins de 14 ans et demande au gouvernement un rapport sur l’électro-hypersensibilité.

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Je ne peux plus aller dans les stations de métro…

LE PARISIEN

André Bonnin, victime d’électro-hypersensibilité

B.H. | Publié le 21 janv. 2014, 07h00

 

 

Il n’a plus de téléphone portable. Il a désamorcé la fonction wi-fi de sa box Internet. Et il a même déménagé pour s’éloigner d’une antenne-relais trop puissante. André Bonnin, un ingénieur du son de 47 ans, fait partie des gens atteints d’électro-hypersensibilité (EHS). Une maladie pas encore reconnue par le corps médical, qui entraîne de graves troubles en cas d’exposition aux ondes électromagnétiques.

« Ça a commencé brutalement en 2006, se souvient-il. Je me suis mis à souffrir de violents maux de tête après chaque appel sur mon portable. Puis il y a eu les nausées, les pertes de sommeil, les vertiges et même les troubles de la mémoire… Je ne comprenais pas d’où ça venait. Puis j’ai réalisé que tout avait commencé le jour de l’activation d’une borne 3G juste en face de chez moi. »

Visiblement allergique aux ondes, André Bonnin a participé à une étude clinique menée par le professeur Belpomme, cancérologue, qui a confirmé le diagnostic d’EHS. « La seule solution pour la soigner, c’est d’éviter l’exposition aux ondes. Autant dire que je ne prends plus le métro (NDLR : équipé d’antennes-relais de première génération dès les années 2000) », souligne-t-il. « Je ne peux tout simplement plus aller dans les stations. Avec les voyageurs qui téléphonent partout, sur les quais ou dans les rames, et les antennes-relais dans les couloirs, la concentration d’ondes tournerait rapidement à la torture », conclut André Bonnin, en s’étonnant de l’arrivée prochaine de la 4G dans le réseau souterrain. « L’Organisation mondiale de la santé a classé les ondes de portables comme potentiellement cancérigènes. Alors pourquoi augmenter encore les puissances d’émission dans un lieu aussi confiné que le métro? »

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Cherche zone blanche désespérément

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Manifestation anti antennes en Espagne

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