Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour février 2012

Réponse du Pr Johansson….

à « l’Etude » française sur les EHS

29 février 2012

 Le traitement cognitif a été essayé en Suède, dans une thèse [L. Hillert, « Hypersensitivity to electricity; symptoms, risk factors and therapeutic interventions », Stockholm, 2001]. Il n’a pas eu d’effet sur l’EHS.

Comme vous le savez, en Suède l’Electro Hyper Sensibilité (EHS) est officiellement et pleinement reconnue par le gouvernement suédois depuis l’an 2000 comme une insuffisance fonctionnelle (c’est à dire qu’elle n’est pas considérée comme une maladie).

Des récentes études et enquêtes montrent qu’entre 230.000 et 290.000 hommes et femmes de Suède (sur une population de 9.000.000) rapportent une variété de symptômes en cas d’exposition aux sources de champs électromagnétiques.

Ces personnes suédoises électrohypersensibles ont leur organisation propre à leur handicap. l’Association suédoise des électrohypersensibles, qui possède son propre site en suédois et en anglais. Cette organisation est incluse dans la Swedish Disability Federation (Handikappförbundens Samarbets Organ; HSO).

En Suède, les déficiences sont considérées d’un point de vue environnemental. Aucun être humain n’est déficient par lui même, ce sont les lacunes environementales qui causent les problèmes. Ainsi, c’est l’environnement qui devrait être «traité» et non pas les personnes !

Ce point de vue est pleinement motivé par rapport à « la Résolution 22 des Nations Unies sur l’égalisation des chances pour les personnes handicapées » de 1993, transformée depuis 2007 en « Convention des Nations Unies sur les droits de l’homme pour les personnes ayant une déficience fonctionnelle », reprise en Suède en tant que « plan d’action pour les personnes ayant une déficience » en1999/2000 par la proposition: 79″ Den nationella handlingplanen för handikappolitiken – Från patient till medborgare « ) et par l’UE dans la Convention des Droits de l’Homme.

Ainsi, les personnes atteintes de déficience fonctionnelle dite électrohypersensibilité sont en droit d’avoir une vie égale, dans une société fondée sur l’égalité. L’un des principes les plus importants pour atteindre cet objectif est de leur facilité l’accès à tout  – non de leur proposer un traitement cognitif.

Pr Olle Johansson

 

 

29 février 2012

Objet : French « study » on EHS –

Cognitive treatment has been tried in Sweden, in a thesis [L. Hillert, « Hypersensitivity to electricity; symptoms, risk factors and therapeutic interventions », Stockholm, 2001]. It did not have any effect on EHS.

As you know, in Sweden electrohypersensitivity (EHS) is an officially fully recognized – by the Swedish government since the year 2000 – functional impairment (i.e., it is not regarded as a disease). Survey studies show that somewhere between 230,000– 290,000 Swedish men and women – out of a population of 9,000,000 – report a variety of symptoms when being in contact with electromagnetic field sources.

Swedish electrohypersensitive people have their own handicap organization, The Swedish Association for the Electrohypersensitive, which has its own website in both Swedish and English. This organization is included in the Swedish Disability Federation (Handikappförbundens SamarbetsOrgan; HSO).

In Sweden, impairments are viewed from the point of the environment. No human being is in itself impaired, there are instead shortcomings in the environment that cause the impairment. Thus, it is the environment that should be “treated”, not the persons!

This view can fully be motivated in relation to “The UN 22 Standard Rules on the equalization of opportunities for people with disabilities” (1993), since 2007 upgraded into “The UN Convention on Human Rights for Persons with Functional Impairments”, the « Swedish Action Plan for Persons with Impairments » (prop. 1999/2000:79 “Den nationella handlingplanen för handikappolitiken – Från patient till medborgare”) and EU’s « Human Rights Act ».

Thus, people with the functional impairment electrohypersensitivity are entitled to have an equal life in a society based on equality. One of the most important principles to achieve this is the one about complete accessability; it is not about cognitive treatment.

Best regards

Yours

Olle

(Olle Johansson, assoc. prof.

The Experimental Dermatology Unit

Department of Neuroscience

Karolinska Institute

171 77 Stockholm

Sweden

&

Professor

The Royal Institute of Technology

100 44 Stockholm

Sweden)

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Cernée par les antennes relais

Martine – Paris

Tout a commencé pour moi en juin 2008.

 A cette époque, j’avais pris une semaine de vacances que je passais à la maison. J’ai commencé à ressentir des symptômes totalement nouveaux, de type tachycardie, sensations de brûlure sur la peau, picotements sur le crâne, bref des sensations totalement nouvelles, et, peut-être le plus impressionnant, la tête complètement vidée, impossible de se concentrer, l’impression d’être devenu un légume.

Franchement, ça m’a fait peur ! et ma grande question à cette époque c’était « Mais qu’est-ce que j’ai, qu’est ce qui m’arrive » ?.

Evidemment je me suis dit certainement trop de fatigue, trop de stress. Spontanément, j’éprouvais toujours le besoin d’aller passer quelques heures dans un petit parc à l’ombre des arbres et près d’une (toute) petite cascade où là j’avais l’impression que mon corps récupérait. J’ai compris depuis que ça devait certainement être un endroit relativement protégé et que la fraîcheur et l’humidité apportaient un vrai soulagement.

Bref, j’ai repris le travail, toujours avec ces symptômes plus ou moins prononcés selon les jours. Arrive juillet et  nous partons en vacances. Pour le coup je n’y pense plus du tout, car tout va très bien, je suis comme avant.

Retour à Paris, et là, une petite semaine après, rebelote !  les mêmes symptômes réaparaissent, et j’en viens encore à me demander mais qu’est-ce que j’ai ! La seule explication (qui ne me satisfait qu’à moitié tout de même) encore le stress ! Je vis comme cela, plutôt très mal, disons-le.

Un jour de décembre j’entends à la radio un homme qui témoigne de ses soucis de santé depuis qu’une antenne-relais a été installée sur le toit de son immeuble – il habite au 6e étage…Et là je suis stupéfaite, ce qu’il dit, c’est exactement ce que j’aurais pu dire ! Les mêmes difficultés de concentration, les mêmes sensations de brûlure, les mêmes palpitations ! Moi qui ne savais même pas à quoi ressemblait une antenne, je tombe des nues et après un petit tour sur Internet pour voir l’apparence que ça peut avoir, je vais jeter un oeil neuf sur mon environnement. Je découvre que je suis cernée d’antennes-relais plus ou moins proches (précision : j’habite dans une tour, en hauteur, dans un quartier HLM), sans oublier une structure de taille impressionnante qui est en fait un relais hertzien de télévision.

J’ai compris depuis qu’il n’y a hélas pas que les antennes de téléphonie qui posent problème. Mon lancinant « Mais qu’est-ce que j’ai » s’est transformé en « C’est pas possible jamais je n’aurais imaginé ça ».

Je précise (en réponse à ceux qui pensent que les électrosensibles sont des phobiques des ondes) que j’étais grande utilisatrice du sans-fil, portable, DECT, j’ai acheté la première box airport d’apple, je trouvais tout simplement que c’était un grande progrès de pouvoir ranger au fond d’un placard tous ces fils qui traînaient par terre. Et d’être joignable partout et en toutes circonstances…

Je me dis prenons le taureau par les cornes, je demande à faire faire des mesures chez moi par la mairie, ils viennent et la conclusion (qui était de fait prévisible) est que les mesures sont largement inférieures aux normes. Rideau. J’ai compris qu’il n’y avait rien à attendre des pouvoirs publics, tout est dans les normes, point final.

J’ai pris rendez-vous chez le Dr Belpomme, en 2009 donc, qui m’a prescrit les examens adéquats. J’avoue je ne les ai pas faits, je me suis dit à quoi bon, il va me dire que je suis électrosensible, et après ? Donc depuis je vis comme je peux, chapeau et écharpe anti-ondes chez moi, tous les wek-ends à la campagne, négociation d’un bureau très peu exposé au travail, et bon an mal an je survis. Déménagement prochain avec j’espère de meilleures conditions au niveau de l’exposition.

J’ai remarqué très clairement qu’il y a un effet de saturation, comme si le corps acceptait jusqu’à une certaine dose, puis une fois celle-ci atteinte, il faut impérativement partir, récupérer avant de pouvoir à nouveau se « charger ». D’ailleurs ce qui m’a toujours frappé dans les témoignages, c’est cette obligation subite de quitter les lieux, pour se retrouver dans une cave, un parking, bref dans des endroits totalement improbables mais protégés.

Tout le problème est de faire comprendre aux autres ces sensations ! Le plus navrant étant évidemment le corps médical, j’espère qu’on va finir par sortir de cette négation, et maintenant de cette psychiatrisation.

En aparté, je me demande si les symptômes ressentis ne dépendent pas aussi des fréquences en jeu…Par exemple, depuis que les voisins ont une nouvelle box (Free) j’ai comme des brûlures au bout des doigts et c’est un symptôme nouveau…

Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et merci d’être là, ça fait un bien fou de voir qu’on n’est pas seul au monde…

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Maison à louer en Champagne

Un groupe d’EHS à trouvé une maison en Champagne près de la ville de Busancy – c’est a Fontenoy St Pierre mont.

il y a une maison en Zone Blanche 8 chambres et un grand terrain – le village le plus proche est à 5 Km.

Si des gens sont sont intéressés pour partager le loyer de cette grande maison contactez : madame Willie HOEDJES qui est la responsable du projet. Elle est au 00031.346.552.722 en Hollande.

Si des volontaires ne se manifestent pas rapidement, le projet tombe a l’eau pour fin février. les délais sont donc très court ! prenez contact avec cette personne très rapidement.

Passez ce message aux amis et contacts EHS… C’est important.

Collectif Alsace LORRAINE

Voir cette lettre d’information sur le site electrosensible.org

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conférence du Dr Patrice Halimi

conférence du Dr Patrice Halimi sur les antennes relais et les téléphones mobiles :

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L’EHS reconnue comme handicap en Espagne

L’Électro Hyper Sensibilité devient pour la première fois une nouvelle cause d’invalidé permanente en Espagne.

Pour la première fois le Tribunal des Affaires Sociales de Madrid vient de rendre ce 24 mai 2011 un jugement qui octroie une incapacité permanente à un professeur de collège qui souffre de fatigue chronique due à l’hypersensibilité électromagnétique environnementale engendrée par, sic : « Les téléphones mobiles ».

A cet égard la décision est unique et un fait sans précédent notamment pour la jurisprudence constituée par des conditions liées à une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Le verdict a été délivré le 23 mai 2011 et a donné à l’enseignant une invalidité de 100% sur son salaire de base, qui s’élève à 1640,80 €.

La Commission d’évaluation de l’invalidité de la Sécurité sociale (EVI), a reconnu dans l’énoncé du diagnostic clinique, les pathologies suivantes: Syndrome de Fatigue Chronique, maladie coeliaque (intolérance au gluten), le syndrome de la fibromyalgie et l’Electro Hyper Sensibilité électromagnétique environnementale (Syndrome des Micro-Ondes), mais elle a rejeté l’incapacité du patient. [Ndlr 7 sur 7 PDF: De plus en plus de jeunes souffrent de fatigue chronique] [Ndlr La libre Belgique PDF : Les micro-ondes liées à la fatigue chronique ?]

Le Tribunal du Travail de Madrid met en question les critères de la Direction Provinciale de l’Institut National qui ont servi à l’octroi de ce jugement, mais reconnaît les droits du demandeur indiquant qu’il pose d’énormes problèmes pour l’exécution de leurs tâches  » au niveau approprié de professionnalisme et de performance.  »

Le Groupe Juridique Médical souhaite donner le plus large écho possible à ce jugement pionnier dans la défense de ceux qui ont droit à une pension d’invalidité permanente et défend l’esprit d’aborder toutes les circonstances de la perte d’autonomie quant il y a suffisamment de fondement médical et juridique. Le Groupe Juridique Médical soutient et défend depuis toujours ceux qui engagent une procédure d’invalidité, d’accident ou de maladie, en étant leur conseil d’un point de vue technique, médicale et juridique depuis 1978.

http://www.noticiasmedicas.es/medicina/noticias/10451/1/La-hipersensibilidad-a-las-ondas-que-producen-los-telefonos-moviles-se-convierte-en-una-nueva-causa-de-incapacidad-permanente/Page1.html

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Visibilité – EHS témoignez !

Chers électrosensibles,

Il n’y paraît peut-être pas, mais l’actualité est très dense au niveau de notre collectif :

Nous participons au comité de dialogue « Radiofréquences et santé» mis en place par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) depuis mi 2011. Ainsi, nous contribuons à la réflexion et aux orientations de la recherche en ce domaine ainsi qu’à la définition de recommandations pour la prise en charge et la prévention de ce syndrome.

La qualité de nos contributions a largement été reconnue. Par celles-ci, nous souhaitons notamment que la complexité de notre handicap soit bien comprise afin de pouvoir réaliser des études scientifiques pertinentes qui sont indispensables à la reconnaissance de l’électrosensibilité.

Nous vous informerons régulièrement de ces échanges et des réponses qui nous sont apportées.

Toutefois, l’expertise et la recherche s’inscrivent dans des temps longs qui ne sont pas compatibles avec la détresse quotidienne et les situations parfois dramatiques que les uns et les autres peuvent rencontrer. De plus, ces études sont susceptibles d’être partisanes comme c’est manifestement le cas de l’étude de prise en charge de Cochin, dont nous avons dénoncé les partis-pris dans un communiqué co-signé avec Le Lien et Priartem.

C’est pourquoi, il nous semble indispensable d’interpeller directement les autorités sanitaires sur l’existence et les conditions de vie des personnes victimes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques. Nous espérons ainsi pouvoir provoquer la réflexion et la mise en oeuvre de mesures rapides et concrètes de prise en charge, globale et individualisée, que ce soit sur le plan médical, social, administratif ou encore résidentiel et professionnel.

Un obstacle important à cette prise en compte est que le phénomène est ignoré, mal compris, non quantifié et que les demandes de reconnaissance et d’aide sont généralement dispersées…

Nous vous proposons donc aujourd’hui d’initier une opération visibilité afin de nous faire entendre collectivement. Pour réussir, il est nécessaire qu’un maximum de malades (ou leurs proches) jouent le jeu dans un délai le plus court possible.

Nous lançons donc un appel à témoigner destiné à la Direction Générale de la Santé, l’ANSES et vos Agences régionales de santé.

Appel à témoignage Mode d’emploi :

Rédigez un courrier (manuscrit ou informatisé) dans lequel vous expliquez votre situation.

Il s’agit bien d’un témoignage et non d’une enquête. Aussi, s’il est conseillé d’aborder tous les thèmes, les questions sont là uniquement pour vous guider dans la rédaction. Veillez à être le plus concis et courtois possible pour un meilleur impact.

Thèmes à aborder Exemples de questions pour vous aider à rédiger
L’historique de votre intolérance Comment avez-vous découvert votre intolérance aux champs électromagnétiques?

Quand avez-vous ressenti les premiers symptômes que l’on peut attribuer à l’électrosensibilité ?

Quand et comment avez-vous fait le lien avec l’exposition aux CEM? Est-elle apparu subitement ou bien progressivement ?

A quel âge ? Précisez si vous êtes un homme ou une femme et votre âge aujourd’hui.

Avez-vous subi des rayonnements importants ? Dans quels lieux ? Quels types d’émetteurs ?

Comment votre état de santé a-t-il évolué ? Avez-vous développé d’autres problèmes (chimicosensibilité, photo sensibilité, maladies chroniques…) ?

Le tableau clinique Quels sont les symptômes qui vous touchent ? A quel niveau de gravité ? Problèmes cutanés, neurologiques
Les sources d’émission qui vous sont nuisibles Quelles sources vous déclenchent vos symptômes ?

Avez-vous réalisé des mesures d’exposition (valeurs) ?

Les actions que vous avez mises en oeuvre Comment vivez-vous aujourd’hui ?
Dans quelle région ?
Avez-vous dû déménager ?
Comment vous protégez-vous ?
Quels moyens financiers y avez-vous consacrés ?
Avez-vous entrepris des actions auprès de votre employeur ou auprès de responsables ?
La nature de la prise en charge médicale et les difficultés rencontrées Êtes-vous suivi médicalement ? Votre médecin a-t-il suffisamment d’informations pour vous prendre en charge efficacement ?
Avez-vous trouvé un traitement pour améliorer votre état de santé ? Quelle part reste à votre charge financière ?
La situation administrative dans laquelle vous vous trouvez et les difficultés rencontrées Quelles ont été les conséquences sur votre activité professionnelle ? Travaillez-vous toujours ? Subissez-vous des perte de revenus ou d’emploi ?

Quelle est la situation de votre dossier au niveau des organismes de sécurité sociale ? Êtes-vous placé en invalidité ? Avez-vous demandé la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ?

Les conséquences sur votre vie Votre entourage comprend-il votre problème ?
Quelles sont les conséquences sur votre vie sociale, culturelle, vos déplacements…

Même si ce travail peut être difficile, il est vraiment important que vous participiez à cette action.

Un courrier d’une seule page allant à l’essentiel peut être suffisant .

Vous pouvez également joindre un article de presse vous concernant ou tous documents que vous trouverez utile.

Veuillez vous concentrer essentiellement sur votre témoignage. Évitez de faire des revendications, car cela nécessite réflexion et débat entre nous : Par exemple, demander 0,6V/m pour des personnes électrohypersensibles alors que de certaines sont sensibles à des valeurs bien plus faibles pourrait être contre-productif ! Toutefois, un abaissement des puissances est indispensable et sera bénéfique pour la santé de tous.

Le plus rapidement possible (avant le 16 Mars), adressez votre courrier témoignage à :

Direction Générale de la Santé

14, avenue Duquesne

75350 Paris 07 SP

Adressez également votre courrier à :

ANSES – M. Georges MERCADAL

Président du comité de dialogue Radiofréquences et santé

27-31 avenue du Général Leclerc,

94701 Maisons-Alfort Cedex

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de votre région

(coordonnées personnelles ci-après).

Adressez des copies :

• par mail au collectif des électrosensibles de France :

• Toutes autres associations ou collectifs de votre choix

• Gardez une copie de votre envoi

Il est important que vous fassiez parvenir votre courrier au collectif pour que nous ayons un retour de cette opération pour pouvoir en faire le bilan. De plus, nous assurerons la promotion de cet appel à témoignage, en garantissant l’anonymat bien entendu, auprès d’instances nationales, européennes et auprès des médias, entre autre par la création d’un livret de témoignage.

Associations et collectifs, nous vous remercions par avance de relayer l’opération !

Merci de votre participation. Nous vous vous tiendrons régulièrement informés de l’avancée de cette action.

Pour toute question sur nos actions ou pour les relayer, veuillez nous écrire à à vous,

L’équipe du collectif des électrosensibles de France

www.electrosensible.org

Liste des ARS :

ARS Alsace
Monsieur Laurent HABERT
Cité administrative Gaujot
14, rue du Maréchal Juin
67084 STRASBOURG
ARS Languedoc-Roussillon
Madame Martine AOUSTIN
Parc-Club du Millénaire
1025 rue Henri Becquerel
CS 30001
34067 MONTPELLIER Cedex 2
ARS Aquitaine
Madame Nicole KLEIN
Espace Rodesse
103 bis rue Belleville
CS 91704
33063 BORDEAUX cedex
ARS Limousin
Monsieur Michel LAFORCADE
24 Rue Donzelot
CS 13108
87031 LIMOGES Cedex 1
ARS Auvergne
Monsieur François DUMUIS
60, avenue de l’Union Soviétique
63 057 CLERMONT-FERRAND cedex 1
ARS Lorraine
Monsieur le Docteur Jean-Yves RALL
4, rue Piroux
54000 NANCY
ARS Basse-Normandie
Monsieur Pierre-Jean LANCRY
Espace Claude Monet
2, place Jean Nouzille
CS 55035
14050 CAEN Cedex 4
ARS Midi-Pyrénées
Monsieur Xavier CHASTEL
10, Chemin du Raisin
31050 TOULOUSE cédex 9
ARS Bourgogne
Madame Cécile COURRÈGES
Immeuble le Diapason
2 place des Savoirs
21000 DIJON
ARS Nord Pas-de-Calais
Monsieur Daniel LENOIR
2, rue de Tenremonde
59042 LILLE Cedex
ARS Bretagne
Monsieur Alain GAUTRON
CS 14253
35042 RENNES CEDEX
ARS Pays de Loire
Madame Marie-Sophie DESAULLE
6 rue René Viviani
44200 NANTES
ARS Centre
Monsieur Jacques LAISNÉ
Cité administrative Coligny
131 rue du faubourg Bannier
BP 74409
45044 ORLEANS CEDEX 1
ARS Picardie
Monsieur Christophe JACQUINET
52 rue Daire
80000 AMIENS
ARS Champagne-Ardenne
Monsieur Jean-Christophe PAILLE
Complexe tertiaire du Mont Bernard
2 rue Dom Pérignon
CS 40513
51007 CHALONS-EN-CHAMPAGNE
ARS Poitou-Charentes
Monsieur François-Emmanuel BLANC
Site Northampton
Avenue Micheline Ostermeyer
86000 POITIERS
ARS Corse
Monsieur Dominique BLAIS
Quartier Saint Joseph
CS 13 003
20700 AJACCIO Cedex 9
ARS PACA
Monsieur Dominique DEROUBAIX
23/25, Rue Borde
13285 MARSEILLE CEDEX 08
ARS Franche-Comté
Madame Sylvie MANSION
La City
3, avenue Louise Michel
25044 BESANCON Cedex
ARS Rhône-Alpes
Monsieur Denis MORIN
129 rue Servient
69418 LYON Cedex 03
ARS Haute-Normandie
Monsieur Gilles LAGARDE
31 rue Malouet
BP 2061
76040 ROUEN Cedex
ARS Martinique
Monsieur Christian URSULET
Centre d’affaires AGORA
Zac de l’Etang Z’abricot
Pointe des grives
BP 656
97263 FORT-DE-FRANCE cedex
ARS Ile-de-France
Monsieur Claude EVIN
Directeur Général
58/62, rue de la Mouzaïa
75019 PARIS
ARS Guadeloupe Saint-Martin/Saint-Barthélémy
Madame Mireille WILLAUME
Rue des Archives – Bisdary
97113 GOURBEYRE
ARS Océan Indien
Madame Chantal de SINGLY
2 bis avenue Georges Brassens
CS 60050
97408 SAINT-DENIS CEDEX 09
ARS Guyane
Monsieur Philippe DAMIE
16 Rue Schoelcher
97300 CAYENNE
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Droit de réponse au Figaro

Agnes – 75017 Paris

 

Paris le 17 février 2012

 

Monsieur le Directeur de la Publication,

Je prends la liberté de vous écrire à la lecture de l’article « enquête sur l’intolérance aux ondes » dans vos éditions du 15 février dernier. Cet article relate le lancement d’une étude portant sur les personnes sensibles aux champs électromagnétiques.

Même s’il est heureux qu’une telle étude soit lancée, d’une part, et que votre journal en rende compte, d’autre part, à la fois l’étude elle-même et la manière dont vous présentez le phénomène appellent quelques observations.

Sur l’étude elle-même, en premier lieu. S’il est « intéressant » de se pencher sur le phénomène dans notre pays, il est surtout choquant de ne pas l’avoir fait avant. Des études épidémiologiques ont été conduites sur ce sujet dans presque tous les pays européens (Allemagne, Suisse…) faisant apparaître un pourcentage de personnes atteintes allant entre 2 et 10%. L’ANSES, dans son rapport de 2009 qui est beaucoup plus nuancé qu’on ne l’écrit, regrettait déjà l’absence d’une telle étude en France.

Au mois de mai 2009, Mme Bachelot, alors ministre de la Santé, disait avoir demandé la création d’une consultation pour les personnes électrosensibles. Cette consultation n’a pas encore ouvert à l’heure actuelle même si le démarrage semble imminent. Une telle inaction pendant si longtemps, c’est choquant !

En outre, les conclusions de cette étude semblent écrites d’avance, puisqu’on part du principe que le problème est avant tout psychosomatique. Aucune investigation biologique n’est en effet prévue pour rechercher des marqueurs de choc, de stress oxydatif… bref d’objectiver les souffrances avancées par les patients, ce qui serait précisément l’intérêt d’une telle étude. Ce qu’on ne cherche pas, on ne risque pas de le trouver. La conclusion est déjà écrite : on va orienter les patients vers une thérapie cognitivo-comportementale, au besoin leur prescrire quelques Prozac. Tout ça pour ça !!

Pire encore, aucune mesure n’a été prise pour permettre l’accueil de ces personnes dans des conditions acceptables pour elles. Rien n’est prévu pour rendre les locaux de consultation pauvres en champs électro-magnétiques, par exemple en y évitant ordinateurs connectés en wifi ou téléphones DECT, alors que des solutions alternatives (filaires) existent bien évidemment, ou même en blindant les locaux (comme certains EHS le font chez eux).

Les personnes, qui auront déjà enduré bien des souffrances pour venir (les transports publics sont de véritables fours micro-ondes à cause de l’effet « cage de Faraday »), seront reçues dans un contexte insupportable pour elles ! Cela revient à organiser une consultation pour tétraplégiques dans un local au 4ème étage desservi par un escalier en colimaçon. Cela démontre bien qu’on ne croit pas à la réalité de cette pathologie et de son lien avec les ondes.

Et ce, alors même que des médecins indépendants, en France, travaillent depuis longtemps sur le phénomène, ont commencé à assez bien le décrire et à proposer des modes de prise en charge sérieux. C’est notamment le cas du Pr Belpomme, cancérologue réputé, qui traite les électrosensibles dans sa consultation de médecine environnementale, sans aucun soutien ou subventions publiques. Mais on s’est bien gardé de faire appel à lui !! Pourquoi ?

Sur l’électrosensibilité elle-même, en second lieu, votre article pêche par son approche biaisée. Vous écrivez qu’aucune étude n’a permis de mettre en évidence le lien entre les symptômes éprouvés par les malades, et la présence de champs électro-magnétiques. C’est faux !! C’est le cas de l’étude de Magda Havas (Canadienne) paru dans l’European Journal of Oncology en novembre 2010, ainsi que de celle rédigée par Mc Carty et autres (USA), éditée dans L’International Journal of Neuroscience de juillet 2011, deux revues scientifiques prestigieuses à comité de lecture.

Oui, les champs électromagnétiques suscitent des souffrances chez certaines personnes, c’est prouvé !! Quant à prétendre que le corps humain ne possède pas de « capteurs » lui permettant de percevoir les ondes, c’est une absurdité !! L’activité électromagnétique préside au fonctionnement du cerveau. C’est grâce à des impulsions électromagnétiques que le cerveau pense, se souvient et commande au corps. Par définition, le cerveau et le corps sont donc sensibles à l’électromagnétisme… puisque c’est comme ça qu’ils fonctionnent.

En outre, le traitement de différentes pathologies par radiofréquences est une piste très prometteuse de la médecine actuelle. Le traitement par radiofréquences pourrait même remplacer certaines opérations chirurgicales intrusives. On ne traiterait pas des pathologies avec des radiofréquences si l’organisme y était insensible, ça ne servirait à rien ! Oui, les radiofréquences ont un effet sur la santé, bon ou mauvais selon la fréquence et le mode d’utilisation.

Vous écrivez ensuite que les personnes électro-sensibles sont « fragiles, persuadées que ce sont les ondes qui les rendent malades ». Mais non !! ce que vous décrivez est la conséquence et non la cause. La plupart des électrosensibles ne se souciaient pas des ondes jusqu’à remarquer qu’un smartphone leur brûlait la main, que travailler sur un ordinateur en wifi leur donnait le vertige, qu’elles ne parvenaient plus à dormir dans le milieu urbain alors qu’à la campagne, moins exposées, elles retrouvaient le sommeil.

 Beaucoup d’entre elles sont jeunes, nées en même temps que le téléphone portable, et beaucoup sont issues du milieu de l’informatique ou des télécoms. Beaucoup d’ailleurs attribuent leur maladie à l’usage excessif qu’elles ont fait des technologies sans fil. Loin d’être phobiques des ondes, elles avaient fait de celles-ci leur hobby ou leur gagne-pain, jusqu’au jour où leur santé les a rattrapées… Alors bien entendu, après, cette pathologie fragilise et isole parce que l’entourage ne la comprend pas. Bien entendu des phénomènes anxieux peuvent venir se surajouter ; mais comment peut-il en être autrement quand ce qui vous fait du mal est à ce point invisible et omniprésent ?

Pour évoquer brièvement mon cas personnel, j’ai 39 ans, un diplôme de grande école, deux enfants et un appartement familial à Paris. Je bénéficiais d’une santé parfaite et d’une bonne intégration sociale. Je suis devenue électrosensible début 2009, suite à l’explosion de la 3G et du wifi. Depuis, je me bats pour continuer de vivre et de travailler dans mon milieu habituel. Pour l’instant, au prix de grandes souffrances, j’y arrive…mais jusqu’à quand ?

En réalité, si on ne veut pas reconnaître sérieusement l’existence de l’électrosensibilité, c’est qu’il y a bien entendu d’immenses intérêts économiques en jeu (comme pour l’amiante… comme pour le tabac… comme pour le bisphénol A… comme pour le Médiator…) on a commencé par traiter les victimes, ou les lanceurs d’alerte, de « dérangés ». Et puis, le mur des certitudes se fissure. Reconnaître l’existence de l’électrosensibilité, c’est aussi ouvrir la boîte de Pandore du débat sur les effets des ondes sur la santé de la population générale, à long terme, et ça non plus, les puissants intérêts industriels et commerciaux n’y ont pas intérêt.

Vous remerciant d’avance de continuer à suivre ce phénomène et de porter à la connaissance de vos lecteurs des données personnelles à jour et complète, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de toute ma considération.

LE FIGARO mercredi 15 Février

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/02/14/17329-enquete-sur-lintolerance-ondes?position=1&keyword=ehs

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Appel des médecins à Fribourg

9. Oktober 2002

APPEL DE FRIBOURG

Soucieux de la santé de nos contemporains nous nous adressons – en tant que médecins de toutes spécialités (spécialement de la médecine environnementale), ayant un cabinet – au corps medical, aux responsables de l »hygiène et de la santé publique et au public.

Nous constatons ces années passées chez nos patients une augmentation dramatique de maladies graves et chroniques, en particulier :

. des  troubles de l’apprentissage, de la concentration et du comportement chez les enfants (hyperactivite par exemple)

· troubles de tension arterielle

· troubles cardiaques

· infarctus et accidents vasculaires cérébraux (aka AVC, apoplexie)

· maladies à dégénérance neurologique (par exemple morbus Alzheimer) et épilepsie

· maladies cancéreuses comme la leucemie et des tumeurs cérébrales

Nous constatons en plus la présence de différents troubles, qui sont souvent à tort interpretés comme psychosomatiques, tels que :

· maux de tête et migraine

· epuisement chronique

· inquiétude interieure

· insomnie et asthénie

· bruit dans les oreilles

· prédisposition aux infections

· douleurs dans les nerfs et les parties molles qu’on ne peut pas expliquer par des raisons normales

pour mentionner seulement les symptômes les plus frappants.

Comme nous connaissons l’environnement résidentiel et les habitudes de nos patients, nous voyons qu’ après une interrogation  nous pouvons établir une clair relation temporelle et spatiale entre l’émergence de ces maladies et l’augmentation des ondes radio, par exemple sous forme

· de l’installation d’un dispositif de telephone cellulaire mobile dans les environs de nos patients

· d’une utilisation intensive de portables

· de l’achat d’un téléphone sans fil standard DECT dans la propre maison ou dans le voisinage.

Nous n’arrivons plus à croire à une coïncidence ou un hasard, car

· trop souvent nous constatons une accumulation frappante de certaines maladies dans des quartiers ou immeubles,

· trop souvent la maladie s’améliore ou des maux qui ont duré des mois ou des années disparaissent en relativement peu de temps après la réduction ou élimination de la densité en ondes radio dans les environs d’un patient

· trop souvent la  mesure des intensites d’ondes radio électromagnetiques hors normes sur place confirment en plus nos observations.

En raison de nos expériences quotidiennes nous considerons la technologie du téléphone cellulaire mobile, introduite en 1992 et maintenant omnipresente, et les téléphones sans fil depuis 1995 avec le standard DECT comme un des declencheurs importants de cette evolution fatale!

Personne ne peut échapper totalement à ces hyperfréquences.

Elles renforcent le risque d’influences des lïens environnement chimiques et physiques deja existant, afaiblissent en outre les défenses immunitaires et sont capables de faire succomber les mécanismes de contre-régulation qui créent encore un equilibre.

Ce danger existe specialement pour les femmes enceintes, enfants, adolescents et des personnes agées et malades.

Nos efforts therapeutiques pour le rétablissement de la santé restent sans succés. Car la pénétration, sans obstacles, du rayonnement permanent dans les appartements et les lieux de travail, spécialement dans les chambres des enfants et les salles de séjour (que nous considérons comme des lieux importants pour la détente, la régénération et la guérison) causent un stress permanent et empêchent le retablissement fondamental du malade.

Au vue de cette évolution inquietante nous nous sentons obliges d’informer le public de nos observations, specialement ayant entendu que des tribunaux allemands considèrent le danger venant du telephone cellulaire mobile simplement comme “uniquement hypothetique

Ce que nous vivons dans le quotidien de notre cabinet est loin d’être hypothétique.

Nous voyons un nombre croissant de malades chroniques, aussi comme conséquence d’une politique irresponsable de valeurs limites, qui au lieu de prendre la protection de la population et les conséquences du rayonnement du téléphone cellulaire mobile à court et surtout à long terme comme mesure pour ses actes, se soumet à l’injonction d’une technologie qui est reconnue depuis assez longtemps dejà comme dangereuse.

Pour nous c’est le début d’une évolution qu’on doit prendre trés au serieux, par laquelle la santé des personnes est menacée.

Nous ne nous laissons pas renvoyer à d’autres résultats de recherche négatifs,  qui sont, comme le montre souvent l’expérience influencés par l’industrie, tandis que des expertises probantes sont ignorées !

Agir revêt une nécessite absolue pour nous ! En tant que medecins nous sommes avant tout les avocats de nos patients. Dans l’intérêt de toutes les personnes concernées, dont le droit fondamental de vie et de l’integrite du corps sont mis en jeu actuellement, nous en appelons aux responsables politiques et sociétals. Soutenez avec toute votre influence nos revendications:

· de nouvelles techniques de communication conformes à la santé humaine, eu egard aux risques, sans dépendre de n’importe quel bailleur de fonds privé et comme mesures immédiates et dispositions transitoires

· reduction massive des valeurs limites, des puissances d’émission et des charges en ondes radio à une mesure responsable par rapport à la biologie, surtout dans les zones de sommeil et de régénération

· limiter l’expension de la technologie du téléphone cellulaire mobile afin que l’exposition aux rayonnements ne se multiplie pas

· le droit d’intervention de la population et des communes lors de la planif ication des implantations des antennes, ce qui devrait aller de soi dans une démocratie

· informer la population – et surtout les utilisateurs de portables  des risques pour la santé causés par des champs electromagnetiques et ainsi une utilisation plus consciente;

.  interdiction de portables pour les enfants et restriction d’emploi pour les jeunes

· interdiction d’utilisation de portables et de telephones sans fil de standard DECT dans les écoles maternelles, écoles, hopitaux, maisons de retraite, lieux de rencontre, batiments publics et transports en commun analogue à la défense de fumer

· des zones sans portables et telephone cellulaire mobile analogue à des zones sans automobiles

· revision du standard DECT pour les telephones sans fil avec le but de réduire l’intensite des rayonnements et de limiter le rayonnement à la dureée de l’ emploi réel ainsi que d’éviter la pulsation biologiquement critique

· la recherche scientifique indépendante de l’industrie eu égard aux multiples résultats de la recherche critique et de nos observations medicales

IGUMED ü Interdisziplina re Gesellschaft fu r Umweltmedizin e.V.

FREIBURGER APPELL Blatt: – 4 –

The So-far Undersigned

Dr. med. Thomas Allgaier, General medicine, Environmental medicine, Heitersheim

Dr. med. Christine Aschermann, Neural physician, Psychotherapy, Leutkirch

Dr. med. Waltraud Ba r, General medicine, Natural healing, Environmental medicine, Wiesloch

Dr. med. Wolf Bergmann, Genaeral medicine, Homeopathy, Freiburg

Dr. med. H. Bernhardt, Pediatry, Schauenburg

Dr. Karl Braun von Gladiü, General medicine, Holistic medicine, Teufen

Hans Bruggen, Internal medicine, Respiratory medicine, Environmental medicine, Allergenics, Deggendorf

Dr. med. Christa-Johanna Bub-Jachens, General medicine, Natural healing, Stiefenhofen

Dr. med. Arndt Dohmen, Internal medicine, Bad Sackingen

Barbara Dohmen, General medicine, Environmental medicine, Bad Sa ckingen

Verena Ehret, Doctor, Kotzting

Dr. med. Joachim Engels, Internal medicine, Homeopathy, Freiburg

Karl-Rainer Fabig, Practical doctor

Dr. med. Gerhilde Gabriel, Doctor, Munchen

Dr. med. Karl Geck, Psychotherapy, Murg

Dr. med. Jan Gerhard, Pediatrics, Child/adolescent psychiatry, Ahrensburg

Dr. med. Peter Germann, Doctor, Environmental medicine, Homeopathy, Worms

Dr. med. Gertrud Grunenthal, General medicine, Environmental medicine, Bann

Dr. med. Michael Gulich, Doctor, Schopfheim

Julia Gunter, Psychotherapy, Korbach

Dr. med. Wolfgang Haas, Internal medicine, Dreieich

Dr. med. Karl Haberstig, General medicine, Psychotherapy, Psychosomatics, Inner-Urberg

Prof. Dr. med. Karl Hecht, Specialist in stress-, sleep-, chrono- und space travel medicine, Berlin

Dr. med. Bettina Hovels, General medicine, Lorrach

Walter Hofmann, Psychotherapy, Singen

Dr. med. Rolf Janzen, Pediatrics, Waldshut-Tiengen

Dr. med. Peter Jaenecke , Dentist, Ulm

Michaela Kammerer, Doctor, Murg

Dr. med. Michael Lefknecht, General medicine, Environmental medicine, Duisburg

Dr. med. Volker zur Linden, Internal medicine, Bajamar

Dr. med. Dagmar Marten, Doctor, Ochsenfurt

Dr. med. Rudolf Mraz, Psychotherapy, Natural healing, Stiefenhofen

Dr. med. Otto Pusch, Nuclear medicine, Bad Wildungen

Dr. med. Josef Rabenbauer, Psychotherapy, Freiburg

Elisabeth Radloff-Geck, Doctor, Psychotherapy, Homeopathy, Murg

Dr. med. Anton Radlspeck, Practical doctor, Natural healing, Aholming

Barbara Rautenberg, General medicine, Environmental medicine, Kotzting

Dr. med. Hans-Dieter Reimus, Dentist, Oldenburg

Dr. med. Ursula Reinhardt, General medicine, Bruchkobel

Dr. med. Dietrich Reinhardt, Internal medicine, Bruchkobel

Dr. med. Andreas Roche, General medicine, Kaiserslautern

Dr. med. Bernd Salfner, Pediatrics, Allergenics, Waldshut-Tiengen

Dr. med. Claus Scheingraber, Dentist, Munchen

Dr. med. Bernd Maria Schlamann, Dentist, Non-medical practitioner, Ahaus-Wessum

Dr. med. Hildegard Schuster, Psychotherapy, Lorrach

Norbert Walter, General medicine, Natural healing, Bad Sa ckingen

Dr. med. Rosemarie Wedig, Doctor, Psychotherapy, Homeopathy, Dusseldorf

Dr. med. Gunter Theiss, General medicine, Frankfurt

Prof. Dr. med. Otmar Wassermann, Toxicology, Schonkirchen

IGUMED ü Interdisziplina re Gesellschaft fu r Umweltmedizin e.V.

FREIBURGER APPELL Blatt: – 5 –

Prof. Dr. med. H.-J. Wilhelm, Ear, nose and throat doctor, Phoniater, Frankfurt

Dr. med. Barbara Wurschnitzer-Hunig, Dermatology, Allergenics, Environmental medicine, Kempten

Dr. med. Ingo Frithjof Zurn, General medicine, Phlebology, Natural healing, Environmental medicine, Nordrach

List of supporters for the FREIBURGER APPEAL:

Dr. med. Wolfgang Baur, General medicine, Psychotherapy, Environmental medicine, Vienenburg

Prof. Dr. Klaus Buchner, Physicist, Munchen

Volker Hartenstein, Member of Parliament (Bavaria), Ochsenfurt

Maria und Bruno Hennek, Self-help group for chemical- and wood preservative-damaged, Wurzburg

Dr. Lebrecht von Klitzing, Medicinal physicist, Stokelsdorf

Wolfgang Maes, Baubiology and Environmental analysis, Neu’

Helmut Merkel, 1st Chairman of Biobiology Organization, Bonn

Peter Neuhold, Non-medicinal practitioner, Berlin

Prof. Dr. Anton Schneider, Scientific leader of Institute for Baubiology and Ecology, Neubeuern

Dr. Birgit Stocker, Chairwoman of Self-Help Organization for Electrosensitives, Munchen

Prof. Dr. Alfred G. Swierk, Mainz

Dr. Ulrich Warnke, Biophysics, Biopsychology, Biomedicine, Saarbrucken

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dix conseils à suivre…

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
pour éviter les effets négatifs des ondes des téléphones portables

 1. Éteindre son portable la nuit, ne laissez pas votre téléphone allumé ou en cours de recharge à moins de 50cm de votre tête.

2. Le temps de joindre votre correspondant – le laps de temps entre la fin de la composition du numéro et la première sonnerie – éloigner le mobile de vous.

3. Ne téléphonez pas en vous déplaçant, à pied, en voiture, en bus, RER, tramway, métro, train, vélo, etc. Ne pas bouger pendant que vous avez un appel .

4. Ne téléphonez pas en voiture même à l’arrêt, c’est également valable pour toute structure métallique. Un effet appelé cage de faraday (utilisé pour les fours à micro-ondes) emprisonne et répercute les ondes du téléphone portable, le rayonnement est au maximum à la hauteur de la tête dans une voiture.

5. Utilisez un Kit Piéton classique (Kit main libre avec fil) pour éloigner le téléphone mobile de votre cerveau le temps de vos appels.

6. Évitez de garder votre téléphone dans votre poche de pantalon. Il faut éviter de garder son téléphone portable près des parties génitales, du cœur, des aisselles et des hanches.

7. Interdire l’utilisation des téléphones portables aux enfants de moins de 15ans et aux femmes enceintes. Pour les enfants de moins de 15ans, leur croissance les rend plus vulnérable aux rayonnements électromagnétiques du mobile. Pour les femmes enceintes, l’eau du placenta et les cellules de l’embryon sont très sensibles à l’énergie émise par le téléphone portable.

8. Limiter la durée et le nombre de vos appels, essayer d’espacer vos appels.

9. Utilisez un téléphone portable avec une valeur DAS faible. Le débit d’absorption spécifique (DAS) est une unité qui traduit la quantité maximale de puissance qui peut être absorbée par les tissus. Donc regarder la notice de votre téléphone portable pour savoir son débit d’absorption spécifique. La réglementation française et européenne ont imposé une limite maximum de 2 W/kg.

10. Ne pas se servir de son téléphone portable comme réveil car lorsqu’il est en veille toute la nuit il attire les ondes près de vous. L’éteindre complétement la nuit.

coordinationnationalestopantennes.blogspot.com

 

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Le comble de la désinformation

 

 

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Ci dessous des extraits du compte rendu fait par Aurélie Laroche le 14 février 2012 sur la présentation de l’action gouvernementale pour soigner les EHS. Il faut savoir que cette « étude » est chapeautée par le Pr Choudat de l’hopital Cochin, qui a déjà sévit dans le dossier de l’Amiante et à refusé plusieurs indemnisations aux victimes de ce fléau.

……. « Heureusement, à ce jour, aucune étude biophysique ou clinique n’a pu démontrer la plausibilité  ou l’existence d’un tel risque »

Là on est carrément dans le mensonge puisque au contraire et on peut trouver ces informations sur le site – de nombreuses études publiées dans des revues médicales et scientifiques internationales (encore faut-il lire l’anglais…) apportent des preuves de la toxicité des champs électromagnétiques pulsés sur le vivant..

….Une étude d’une envergure inédite…!!!!

des études Sérieuses ont été menées dans de nombreux pays sur des populations exposées aux antennes relais et les EHS ont déjà fait l’objet de nombreuses études – une étude japonaise figure sur le site à la rubrique – International ….bref tout cela n’a rien d’inédit si l’on sort un peu de chez soi…

……ouvrir des consultations spécifiquement dédiées à l’électrosensibilité ne risque-t-il pas d’être totalement contre productif en confortant les patients dans l’idée qu’il existe bien des trouble associés aux ondes électromagnétiques ? N’est-ce pas une façon particulière (voire inédite) de prendre en considération ce qui relève très probablement d’une pathologie psychiatrique ?

il semblerait que les conclusions aillent plus vite que la soit disant « Etude… »

 Mais le meilleur reste la remarque d’un Praticien présent dans la salle et dont les propos délirants expriment  à quel point l’orientation PSYCHIATRIQUE  a été martelée et sera pronée aux professionnels de santé

   « Pour utiliser une comparaison historique (et audacieuse), l’électrosensibilité n’est-elle pas un avatar moderne de la possession démoniaque et l’ouverture de consultations spécifiques au cours desquelles on tente de mesurer les ondes néfastes n’est-elle pas une réponse à cette pathologie mentale du même ordre que l’utilisation de l’exorcisme pour combattre les possessions démoniaques » se demande, non sans provocation, ce Praticien à l’issue des débats.

et la conclusion de l’article vaut son pesant de cahouète :

Enfin, cette réunion sur les champs éléctromagnétiques a permis de confirmer que le sujet touche à des sphères non strictement médicales. Les « croyances » ici en jeu (qui renvoient à des mécanismes très anciens) sont à cet égard un sujet d’étude passionnant comme l’a laissé entrevoir le sociologue Gérald Bronner de l’université de Strasbourg. Croyances que le discours des médias pourrait (hélas) avoir tendance trop souvent à conforter.

Abasourdie par tant de bêtise on se demande dans quel camp est la CROYANCE alors qu’aucun test biologique ne sera réalisé lors de cette « Etude ». Il semble bien que nous soyons revenu à une époque ou l’on mettait dans la case PSY tout ce qui était incompris….« In nomine Medici » un retour si ce n’est à  l’Inquisition du moins à l’obscurantisme ????????

Evy Rouque

 http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/FB/AB/document_actu_pro.phtml

 

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