Témoignages vidéos d’EHS

Réponse du Pr Johansson….

à « l’Etude » française sur les EHS

29 février 2012

 Le traitement cognitif a été essayé en Suède, dans une thèse [L. Hillert, « Hypersensitivity to electricity; symptoms, risk factors and therapeutic interventions », Stockholm, 2001]. Il n’a pas eu d’effet sur l’EHS.

Comme vous le savez, en Suède l’Electro Hyper Sensibilité (EHS) est officiellement et pleinement reconnue par le gouvernement suédois depuis l’an 2000 comme une insuffisance fonctionnelle (c’est à dire qu’elle n’est pas considérée comme une maladie).

Des récentes études et enquêtes montrent qu’entre 230.000 et 290.000 hommes et femmes de Suède (sur une population de 9.000.000) rapportent une variété de symptômes en cas d’exposition aux sources de champs électromagnétiques.

Ces personnes suédoises électrohypersensibles ont leur organisation propre à leur handicap. l’Association suédoise des électrohypersensibles, qui possède son propre site en suédois et en anglais. Cette organisation est incluse dans la Swedish Disability Federation (Handikappförbundens Samarbets Organ; HSO).

En Suède, les déficiences sont considérées d’un point de vue environnemental. Aucun être humain n’est déficient par lui même, ce sont les lacunes environementales qui causent les problèmes. Ainsi, c’est l’environnement qui devrait être «traité» et non pas les personnes !

Ce point de vue est pleinement motivé par rapport à « la Résolution 22 des Nations Unies sur l’égalisation des chances pour les personnes handicapées » de 1993, transformée depuis 2007 en « Convention des Nations Unies sur les droits de l’homme pour les personnes ayant une déficience fonctionnelle », reprise en Suède en tant que « plan d’action pour les personnes ayant une déficience » en1999/2000 par la proposition: 79″ Den nationella handlingplanen för handikappolitiken – Från patient till medborgare « ) et par l’UE dans la Convention des Droits de l’Homme.

Ainsi, les personnes atteintes de déficience fonctionnelle dite électrohypersensibilité sont en droit d’avoir une vie égale, dans une société fondée sur l’égalité. L’un des principes les plus importants pour atteindre cet objectif est de leur facilité l’accès à tout  – non de leur proposer un traitement cognitif.

Pr Olle Johansson

 

 

29 février 2012

Objet : French « study » on EHS –

Cognitive treatment has been tried in Sweden, in a thesis [L. Hillert, « Hypersensitivity to electricity; symptoms, risk factors and therapeutic interventions », Stockholm, 2001]. It did not have any effect on EHS.

As you know, in Sweden electrohypersensitivity (EHS) is an officially fully recognized – by the Swedish government since the year 2000 – functional impairment (i.e., it is not regarded as a disease). Survey studies show that somewhere between 230,000– 290,000 Swedish men and women – out of a population of 9,000,000 – report a variety of symptoms when being in contact with electromagnetic field sources.

Swedish electrohypersensitive people have their own handicap organization, The Swedish Association for the Electrohypersensitive, which has its own website in both Swedish and English. This organization is included in the Swedish Disability Federation (Handikappförbundens SamarbetsOrgan; HSO).

In Sweden, impairments are viewed from the point of the environment. No human being is in itself impaired, there are instead shortcomings in the environment that cause the impairment. Thus, it is the environment that should be “treated”, not the persons!

This view can fully be motivated in relation to “The UN 22 Standard Rules on the equalization of opportunities for people with disabilities” (1993), since 2007 upgraded into “The UN Convention on Human Rights for Persons with Functional Impairments”, the « Swedish Action Plan for Persons with Impairments » (prop. 1999/2000:79 “Den nationella handlingplanen för handikappolitiken – Från patient till medborgare”) and EU’s « Human Rights Act ».

Thus, people with the functional impairment electrohypersensitivity are entitled to have an equal life in a society based on equality. One of the most important principles to achieve this is the one about complete accessability; it is not about cognitive treatment.

Best regards

Yours

Olle

(Olle Johansson, assoc. prof.

The Experimental Dermatology Unit

Department of Neuroscience

Karolinska Institute

171 77 Stockholm

Sweden

&

Professor

The Royal Institute of Technology

100 44 Stockholm

Sweden)

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