Témoignages vidéos d’EHS

Archive pour juin 2014

Honte à ceux qui pronent un usage aberrant des technologies cancérigènes !

http://www.nextinpact.com/news/88014-lump-juge-anxiogene-texte-loi-contre-ondes-electromagnetiques.htm

L’UMP juge anxiogène le texte de loi contre les ondes électromagnétiques

Ho, Bruno retaille !

La Proposition de loi relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » sera examinée en séance au Sénat le 17 juin prochain. Le texte issu des écologistes a rencontré une salve d’amendements en préparation de son examen par la Commission des affaires économiques. Des amendements tous issus du sénateur Bruno Retaillau, parfois cosignés avec son collègue Pierre Hérisson ou l’ensemble des parlementaires du groupe UMP.

Crédits : woodleywonderworks (licence: CC by SA 2.0)

Le texte imaginé par la députée EELV Laurence Abeille, et déjà voté à l’Assemblée nationale, sera examiné au Sénat le 17 juin. Entre temps, il passera entre les mailles de la Commission des affaires économiques.

 

Pour mémoire, le dispositif entend par exemple interdire la pub même « indirecte » pour tous les « équipements terminaux radioélectriques ». Les vendeurs auront aussi l’obligation de fournir des oreillettes adaptées à la morphologie des jeunes. Le texte veut aussi interdire l’installation d’équipements avec réseau sans fil dans les établissements accueillant des enfants de moins de trois ans. Il demande à ce que ces équipements soient désactivés dans les classes primaires, sauf exceptions liées aux activités pédagogiques.

 

Pareillement, le débit d’absorption spécifique (DAS) devra être indiqué sur « tout équipement terminal radioélectrique ».

 

On se souviendra qu’en févirer 2013, Fleur Pellerin alors ministre déléguée à l’économie avait dénoncé des « peurs irrationnelles » dans un texte similaire déposé par les Verts. Avec ce nouveau texte, en commission des affaires économiques, le sénateur de Vendée Bruno Retaillau (UMP) et les membres du groupe ont eux aussi déposé plusieurs amendements pour rectifier ce tir contre les ondes électromagnétiques.

Une proposition anxiogène

Déjà, il voudrait que l’intitulé de la proposition de loi (relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques ») oublie le mot « sobriété ». Pour Retaillau, l’expression « n’apparaît en effet ensuite dans aucune disposition du texte et sous-entend une diminution qui n’a pas lieu d’être. »

 

De même, selon les élus écologistes, la proposition de loi « fixe dans la loi le principe de mise en œuvre de l’objectif de modération de l’exposition du public aux champs électromagnétiques, tout en renvoyant à un décret en Conseil d’État la définition des conditions de son applicabilité ». Cependant, pour le parlementaire, cet objectif trop précis « obligerait l’État, à travers l’Autorité nationale des fréquences radios, à établir qu’en tout point du territoire, l’exposition à toutes les sources d’ondes radio soit la plus faible possible tout en conservant un bon niveau de service ». Cette cible serait « source de contentieux et donc d’insécurité juridique », de plus « toute innovation (4G, 5G demain, objets connectés…) pourrait, de plus, être bloquée, au motif qu’elle nécessite une faible augmentation de l’exposition aux ondes radio ». Plutôt que modération, il préfèrerait l’usage du terme « maitrise » « qui ne renvoie pas simplement à une limitation, mais bien à un développement maîtrisé des usages. »

 

Autre point d’achoppement, le titre II de la proposition qui prévoit tout une série de règles nécessitées par l’information, la sensibilisation et la protection du public et des utilisateurs. Retaillau veut faire sauter dans l’intitulé cette notion de « protection », laquelle « qui fait craindre à tort que les risques liés aux ondes émises par les antennes relais et autres ondes ambiantes seraient avérés ».

 

Parmi les dispositions imaginées par les écologistes, cette obligation de mentionner le DAS sur l’équipement en lui-même ne passe pas chez ce sénateur. Celui-ci veut supprimer dans l’œuf cette obligation, « dans la mesure où le risque sanitaire n’est pas avéré et qu’elle complexifie donc, sans raison, l’activité des distributeurs et revendeurs ». Il ne satisfait pas non plus de la diffusion de ces informations dans les lieux de vente, craignant une saturation chez les futurs clients.

Les ondes et la tête des plus jeunes

Sur l’interdiction de la publicité même indirecte faisant la promotion d’équipement terminal radioélectrique à destination des moins de 14 ans, le sénateur de Vendée veut limiter cette prohibition aux seuls téléphones mobiles. Pourquoi ? « Les tablettes et autres terminaux connectés à internet et utilisés pour la consultation sont éloignés de la tête. Ils ne présentent aucun risque avéré (rapport ANSES 2013) alors que leur utilisation par les enfants apporte de nombreux services. Il n’est donc pas nécessaire d’interdire que ces objets fassent l’objet de publicité ». Le principe de précaution doit selon lui être réservé qu’aux seuls téléphones, pas au-delà.

 

Même sort pour l’article 6 de la proposition de loi qui voudrait que « le Gouvernement publie tous les deux ans un rapport faisant état des actions de sensibilisation et d’information menées sur la bonne utilisation du téléphone mobile. » Retaillau en demande la suppression qui « se justifie par son texte ».

 

Pour les établissements accueillant la petite enfance, pas question selon lui d’interdire « l’installation d’un équipement terminal fixe équipé d’un accès sans fil à internet ». Rapport de l’ANSES 2013 sous le bras, il considère qu’« il n’y a donc pas lieu de mettre en places des dispositifs anxiogènes par ailleurs contraires aux objectifs de l’e-inclusion défendus par le Conseil national du numérique et par la politique du gouvernement ». De plus, « une telle mesure interromprait les expérimentations actuellement en cours dans des crèches pour l’éveil des enfants handicapés, à partir d’applications numériques sur des tablettes, et dont résultats sont très encourageants. »

 

Dans les classes des écoles primaires, même idée : « Il n’y a pas lieu, au vu des études scientifiques, de limiter l’accès sans fil à Internet dans les établissements scolaires. Si le gouvernement veut promouvoir l’usage du numérique à l’école, alors l’équipe enseignante ne doit pas avoir de contraintes pour développer les usages du numérique. »

Désactiver l’internet sans fil ou le seul Wi-Fi ?

La proposition voudrait aussi que les équipements radioélectriques « disposent d’un mécanisme simple permettant à chaque utilisateur de désactiver l’accès sans fil à internet ». Pour Retaillau, il serait plus judicieux que l’expression « accès sans fil à internet » soit remplacée par l’appellation plus ciblée de « Wi-Fi ». La dénomination des écologistes selon lui, « est porteuse de confusion, car il existe d’autres technologies pour accéder à internet sans-fil ( 3 et 4G). Cela conduirait par exemple, à désactiver par défaut l’accès à internet sur les smartphones, alors qu’il s’agit de la fonctionnalité principale recherchée par les utilisateurs. »

 

Enfin, la proposition voudrait que « les équipements émetteurs de champs électromagnétiques, dont la liste est définie par décret, ne [puissent] être installés dans un local privé à usage d’habitation sans qu’une information claire et lisible ne soit donnée aux occupants concernant l’existence d’un rayonnement et, le cas échéant, les recommandations d’usage permettant de minimiser l’exposition à celui-ci ». Les sénateurs UMP craignent une mesure qui nuirait à l’intelligibilité de la loi puisque le périmètre d’application de ce texte serait défini par un seul décret. De plus, elle serait discriminatoire « car elle porterait uniquement sur les appareils radioélectriques dont la liste sera définie par décret – ce qui est contraire au principe d’égalité devant la loi ». Enfin, « elle alimenterait, sans fondement scientifique, la défiance et les inquiétudes à l’encontre des ondes radio et des appareils qui les émettent. Elle serait anxiogène pour les millions de particuliers qui ont, chez eux ou chez leurs voisins, une box Wi-Fi, des appareils Wi-Fi, des objets connectés, des compteurs intelligents… »

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Mystérieux cas de cancers dans une école près d’antennes relais

LE POINT

Dans cette localité de quelque 4 000 habitants, il y a trois cas avérés de cancer à l’école primaire, selon la présidente d’une association.

 

Les antennes-relais sont soupçonnées de favoriser l'apparition de cancers.
Les antennes-relais sont soupçonnées de favoriser l’apparition de cancers. © Jean-Pierre Muller / AFP

 

Cancérogène ou non, le portable ? L’existence de trois cas de cancer dans une école primaire des Pyrénées-Orientales conduit une association à réclamer le démontage des 25 antennes-relais qui la surplombent.

Les antennes ont été installées il y a une dizaine d’années pour le compte de Bouygues, d’Orange et de SFR au sommet du château d’eau de Villeneuve-de-la-Raho, au milieu des habitations et à 200 mètres de l’école primaire Alfred-Sauvy. Sont-elles responsables d’un taux apparemment hors norme de cancers et de maladies graves dans les parages ? Personne ne va jusque-là, mais la question est posée.

« Il y a une pollution électromagnétique. Provoque-t-elle des cancers ? Nous ne sommes pas en mesure de le prouver », répond Maryse Batlle, présidente de l’association Un mât pour les ondes (UMPLO). Mais dans cette localité d’environ 4 000 habitants, « on a trois cas avérés de cancer à l’école primaire et un nombre anormal, au moins une trentaine, de cas de cancer, d’accidents cardiovasculaires ou de maladies d’Alzheimer dans les environs immédiats ».

L’agence régionale de santé pas au courant

Mardi, des experts internationaux, réunis à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont statué que l’usage des téléphones portables pouvait être cancérogène.

Mais, selon Maryse Batlle, il règne à Villeneuve une « omerta épouvantable », car « les enjeux financiers sont énormes ». Au nom du principe de précaution, les antennes doivent être démontées et réimplantées à l’extérieur de cette commune proche de Perpignan, qui, en vingt ans, a vu sa population quadrupler, dit l’UMPLO. Ou bien les contrats avec les opérateurs de téléphonie mobile ne doivent pas être renouvelés quand ils expireront dans les semaines à venir.

« On va étudier le pour et le contre, démantèlement ou maintien des antennes, tous les cas de figure sont possibles », dit, au nom de la mairie, le conseiller municipal Yves Renard. Il souligne qu’un des écoliers atteints de cancer était déjà malade quand il a été scolarisé dans la commune. L’inspection académique reconnaît trois cas de cancer chez les 220 écoliers d’Alfred-Sauvy et « un problème au niveau d’une antenne-relais », sans établir de lien de cause à effet. L’agence régionale de santé (ARS) dit, elle, ne pas être au courant.

L’emplacement choisi est « une aberration » (président du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques)

L’emplacement choisi pour les 25 antennes est une « aberration » et ne respecte pas la législation de la Direction générale de la santé, dit Pierre Le Ruz, président du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem).

« Les gens qui sont proches de ces antennes se plaignant de troubles neuro-endocrino-immunitaires, ils présentent les symptômes habituels des hyperfréquences. On voit bien qu’il y a un problème », estime Pierre Le Ruz, également expert en rayonnement au Conseil de l’Europe. « Si j’étais le maire, je ne prendrais pas le risque d’une recrudescence de pathologies cancéreuses. (…) Il ne faut pas attendre qu’on établisse une relation de cause à effet, il faut démonter par précaution », prône-t-il.

Il cite en exemple le démontage en 2003 des antennes-relais installées sur le toit d’une école de Saint-Cyr-L’École (Yvelines) au nom du principe de précaution. « Malheureusement, ce n’est pas une nouveauté. On a relevé un certain nombre de cas où on a référencé un nombre important de cas de leucémie. Seul le ministère de la Santé est en capacité d’établir un lien de cause à effet, mais il refuse de lancer des études. On tourne en rond », regrette le président de l’association Agir pour l’environnement, Stephen Kerchkove.

 

 

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ondes electromagnétiques possiblement cancérogènes

 

« Cancer : la menace cellulaire » – Libération –

2 juin 2011

Après onze ans d’études, l’Organisation mondiale de la santé a conclu, mardi, au caractère « possiblement » cancérogène des ondes des portables.

"Cancer : la menace cellulaire" - Libération - 02/06/2011
L’usage des téléphones mobiles présente-t-il un danger pour la santé ? Il aura fallu onze ans d’études pour que le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) réponde enfin c’est possible». La conclusion est tombée, mardi soir, au terme de huit jours de réunion au siège du Circ, à Lyon, des experts de 14 pays chargés d’évaluer les données personnelles scientifiques sur les risques de cancers induits par l’exposition aux ondes des portables.Le communiqué, diffusé en anglais, annonce que ces fréquences figurent désormais au rang des éléments « possibly carcinogenic», traduire « dont le caractère cancérogène est possible». Ils figurent dès lors en classe 2B sur l’échelle OMS des risques cancérogènes, qui comporte cinq niveaux. « Possible », c’est juste en dessous de « probablement cancérogène » (classe 2A), et bien au-dessus de « probablement pas cancérogène » (classe 4), qualification qui était jusqu’alors attachée par l’OMS aux fréquences des portables. « Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier » cette réévaluation, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail réuni à Lyon pour établir une « monographie » de référence sur les risques cancérogènes de ces ondes. Les « preuves » scientifiques font émerger des craintes d’une augmentation significative de certains cancers rares du système nerveux, en premier lieu des gliomes (tumeur cérébrale) et des neurinomes acoustiques.Alors que plus de 5 milliards de cartes SIM sont en circulation, l’annonce de l’OMS marque un tournant dans le discours sur les risques sanitaires des mobiles. Le lobby des professionnels américains du téléphone portable (CTIA) s’est empressé de clamer que les pickles et le café » sont aussi dans la classe 2B.C’est ignorer que la consommation des premiers est corrélée, en Asie, à des cancers de l’oropharynx, et celle de l’acide caféique à des cancers de la vessie. Les ondes des mobiles figurent désormais aux côtés du chlordecone (pesticide interdit), du plomb ou du bisphénol A.


Source : http://www.liberation.fr/economie/01012341067-cancer-la-menace-cellulaire

CORINNE BENSIMON

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Sciences Po – les ondes électromagnétiques : un danger invisible ?Février 2014

Lignes haute tension, antennes, Wi-Fi, téléphones portables…
Même si nous ne les voyons pas, tout le monde est aujourdʼhui exposé à divers degrés à des champs électromagnétiques dont les niveaux vont continuer dʼaugmenter avec les progrès technologiques.

Quels peuvent être les impacts dʼune exposition fréquente et prolongée à ces ondes électromagnétiques sur notre santé ? Cette question fait lʼobjet de nombreuses recherches et suscite de nombreux débats publics.

Le but de cette conférence est de présenter certains enjeux scientifiques et politiques que soulève la question des impacts des ondes électromagnétiques sur notre santé, ainsi que leurs effets concrets et quotidiens sur les personnes électrosensibles.

Avec lʼintervention de:
Professeur BELPOMME, professeur de Cancérologie à lʼUniversité Paris Descartes, président de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC) et directeur de l’European Cancer and Environment Research Institute (ECERI)

Pr Dominique Belpomme à Sciences Po – février 2014 par papachou95

Jean-Yves CENDREY, écrivain électrosensible. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, romans, pièces de théâtre, et textes de combat.


Jean-Yves Cendrey à Sciences-Po – Février 2014 par papachou95

Professeur LEDOIGT, professeur de Biologie à lʼUniversité Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et ancien directeur de recherche de lʼex-ERTAC (Équipe de recherche sur les tumeurs et l’autosurveillance cellulaire)


Pr Gérard Ledoigt à Sciences Po – Février 2014 par papachou95

Etienne CENDRIER, porte-parole de lʼassociation Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fils) et chargé de la communication et des relations avec le monde politique sur ce dossier.dossier.


Etienne Cendrier à Sciences Po – Février 2014 par papachou95

 

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Search for a Golden Cage

  • Victor Luckerson @VLuck

May 8, 2014

Film by Nadav Neuhaus = see it on  http://time.com/golden-cage/

In our increasingly interconnected world, technology feels inescapable. But what if the same devices that are supposed to make our lives easier were actually threatening our health?

A small but growing number of people claim to suffer from electromagnetic hypersensitivity, more commonly known as EHS. The condition causes people to feel sick in the presence of the electromagnetic waves that emanate from virtually all modern electronics.

Anything from a cell phone tower to a wireless router to a refrigerator can trigger feelings of nausea, dizziness, heart palpitations and even rashes on the skin, according to the World Health Organization. People who say they suffer from EHS can feel sick merely from the presence of a nearby cell phone. Prominent figures such as Gro Harlem Brundtland, former chair of WHO and prime minister of Norway, say they are electrosensitive.

EHS is controversial, though, because doctors cannot diagnose it. Studies of people who suffer from EHS have not revealed a consistent link between the presence of electromagnetic radiation and the display of EHS symptoms. And a WHO study of current scientific evidence determined that there are no current known health consequences for exposure to low-level electromagnetic fields. Still, some doctors, such as David Carpenter, director of the University of Albany’s School of Public Health, have argued that more independent studies are needed and that electromagnetic wave exposure should be reduced generally as a precaution.

The lack of hard evidence that electromagnetic waves lead to EHS means that EHS is not an officially recognized medical diagnosis in the U.S. In Europe, various surveys have indicated that between one and ten percent of the population suffers from the symptoms of EHS. In Sweden, people can claim disability benefits if their symptoms are severe enough.

Though science backing up EHS is scant (some researchers believe the condition is psychological), the effects that people feel from it are very real. Sufferers line their homes with aluminum foil to block electromagnetic waves, or sleep in underground bunkers to avoid wireless signals. People with more drastic symptoms have to seek out places far removed from technology. Green Bank, W. Va., for instance, is the location of the U.S. Radio Quiet Zone, a 13,000-square-mile area where many types of electromagnetic signals are banned because they could interfere with the world’s largest steerable radio telescope. It’s become the home of many who have essentially abandoned the modern world. With Wi-Fi and cell phone coverage spreading further all the time, it may one day be their only place of refuge.

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rouge-gorge et pollution électromagnétique

 

Le rouge-gorge est désorienté par les ondes électromagnétiques
Le Monde.fr | 09.05.2014
Les activités humaines seront-elles à l’origine de la désertion des oiseaux migrateurs des zones urbaines ? Le bruit électromagnétique engendré par les appareils électroniques peut en tout cas perturber leur orientation, comme le montre une étude menée par une équipe de l’université d’Oldenburg en Allemagne et publiée dans Nature jeudi 8 mai.

En réalisant plusieurs expériences sur le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), Henrik Mouritsen et ses collègues ont démontré l’influence des basses fréquences électromagnétiques sur la boussole interne de ces volatiles. Les chercheurs ont d’abord placé les oiseaux dans des cages en aluminium grillagées et reliées au sol. Ce type d’installation permet le blocage des rayonnements électromagnétiques, mais pas du champ magnétique terrestre. Dans cette situation, les oiseaux s’orientent sans difficulté vers leur direction migratoire.

En revanche, lorsqu’ils sont placés dans des huttes en bois, ils perdent leur capacité d’orientation. De même quand leur cage blindée est déconnectée du sol. « L’enceinte en aluminium reliée à la terre protège du bruit électromagnétique. Elle absorbe ces ondes puis les libère grâce à sa circulation continue. Le bois, quant à lui, n’est pas un matériau conducteur, donc la cabane n’est pas préservée des ondes, tout comme la cage en aluminium déconnectée du sol », explique Hervé Cadiou (CNRS, université de Strasbourg), spécialiste de la perception magnétique chez les animaux.

Conclusion : soumis aux ondes électromagnétiques, le système sensoriel du rouge-gorge est grandement déstabilisé, ce qui provoque sa désorientation migratoire globale.

DIMINUTION DES OISEAUX MIGRATEURS

Plus inquiétant, l’effet ne se limite pas à une gamme de fréquence particulière. Ce sont les champs magnétiques de faible intensité qui sont les plus concernés. Les auteurs ont en effet appliqué des ondes d’intensité équivalente à celles produites par des équipements radio AM (modulation d’amplitude) ou des matériels de surveillance électronique. L’intensité de ces ondes était 1 000 fois inférieure à celles des téléphones mobiles, mais 400 fois supérieure à celles émises le long de lignes électriques à haute tension.

Dès lors, le déclin dans nos villes du nombre d’oiseaux migrateurs nocturnes constaté par certains chercheurs serait-elle imputable aux appareils électroniques ? « Effectivement, de moins en moins de ces animaux évoluent en zone citadine, mais davantage de recherches sur l’impact du bruit électromagnétique sont nécessaires pour établir une relation directe, prévient Hervé Cadiou. Cependant, il est nécessaire de prendre conscience que les espaces urbains sont complètement saturés en termes de bruit électromagnétique, ce qui n’est pas sans conséquence. »

Si le dérèglement du système d’orientation chez les oiseaux ne fait aucun doute, son mécanisme biologique est, lui, assez débattu. Selon le chercheur français, il existe deux possibilités : « L’animal se servirait du cryptochrome pour s’orienter, un photorécepteur capable de détecter la lumière et le champ magnétique terrestre. Une autre piste réside dans la fonction des cristaux de magnétite, des petits aimants présents dans le cerveau. Quoi qu’il en soit, les recherches doivent continuer pour confirmer ou informer ces hypothèses. » Reste donc à expliquer comment les ondes électromagnétiques interagissent sur la boussole de l’oiseau migrateur.

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Témoignage d’un scientifique EHS

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An Electronic Silent Spring

 

Over millions of years, living creatures have evolved in relation to the Earth’s electromagnetic energy. Now, we’re surrounded by human-made frequencies that challenge our health and survival. An Electric Silent Spring reports the effects of electrification and wireless devices on people, plants, bee colonies, and frogs around the globe. It presents solutions for people who want to reduce their exposure to electromagnetic radiation. This pioneering book is for anyone concerned about the health of the environment and the people and other creatures that inhabit it. « This is a ‘Stop, Look, and Listen’ book.

 

Katie Singer has performed a great public service by assembling compelling scientific studies and personal experiences about the effects of exposure to radiation from man-made electricity and wireless devices on birds, wildlife, and human health. Like Rachel Carson, Singer’s warnings will not be popular with power company and telecommunications executives, investors, and lobbyists, who can be counted on to attempt to undermine her work. However, her findings deserve thoughtful analysis and action by concerned citizens and elected officials and must not be swept under the rug. » -Whitney North Seymour, Jr., former New York State Senator, United States Attorney, and co-founder of the Natural Resources Defense Council « An Electric Silent Spring illuminates how human-made electricity and wireless devices impact bee colonies, birds, cows and human cell structure. It describes actions we can each take to reduce and mitigate the harm caused by the electromagnetic radiation emitted by mobile devices. This is an important and thoughtful book for every person concerned about the environment and human health. » -Kenny Ausubel, Co-CEO and Founder, Bioneers « A must-read for those of us rushing heedlessly into the wireless age. Katie Singer describes the dangers of EMFs in a way that goes beyond the science with moving personal stories. » -Sally Fallon Morell, President, The Weston A. Price Foundation and author of Nourishing Traditions « With brilliant clarity, An Electric Silent Spring shows how radiation emitted by our beloved electronic devices can cause biological harm. It describes the steps that individuals, manufacturers and policy makers can take to reduce our emissions and exposure. Because these issues matter to every parent, teacher and technology user, everyone needs to read this book. » -Frank Clegg, former President of Microsoft Canada, founding CEO of Canadians for Safe Technology (c4st.org).

http://www.amazon.com/gp/product/1938685105?ref_=oh_details_o01_s00_i00&redirect=true&psc=1&pldnSite=1

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RENCONTRE NATIONALE EHS

Rencontre nationale des personnes électrosensibles du 25 août au 1er septembre 2014

Bonjour à toutes et tous,

Nous organisons une semaine de rencontres pour les personnes électrosensibles et les personnes les soutenant du lundi 25 août au lundi 1er septembre sur la commune de St Julien-en-Beauchêne dans les Hautes-Alpes (05).

Travail autour des thèmes suivant :

– Création de lieux de vie sans irradiation pour les personnes électrosensibles,
– La problématique des enfants électrosensibles,
– La reconnaissance du handicap par la MDPH,
– La gestion des conflits de voisinage,
– L’électrosensibilité à l’étranger,
– La Chimicosensibilité,
– Les actions de désobéissance civiles.

Une journée sera consacrée à la discussion avec de nombreux élus sur la création de zones sans irradiations artificielles. Les différents projets en cours seront présentés.

Ces rencontres seront médiatisées. Plusieurs dizaines d’associations et collectifs y participeront.

Description du lieu de rencontre :

Les gorges de « Riou froid » se trouvent sur la commune de St Julien-en-Beauchêne, commune sur laquelle la députée européenne Michèle Rivasi pilote un projet de zone d’accueil d’urgence pour personnes électrosensibles.

Le site est isolé, sans ligne électrique, ni réception de téléphonie mobile. Un petit gîte réservé par l’association permettra à quelques-uns de dormir en dortoir.
Sinon, prévoir tente, camping-car… Il y a aussi la possibilité pour certains d’aller en gîte ou camping à 5km sur la commune de Lus-la-Croix-Haute (26).

Attention : 25% des électrosensibles sont aussi chimicosensibles (Source : recensement national des personnes électrosensibles du « Réseau EHS-Entraide » ).
Lessive bio obligatoire pour tout le monde. Sinon, venir avec vêtements neufs non lavés. Merci de ne pas se parfumer durant 15 jours avant le rassemblement.

Plus de détails bientôt. Vous pouvez d’ores et déjà vous pré-inscrire à cette adresse : en marquant simplement la mention « Je souhaite participer au rassemblement 2014 » dans le corps de l’e-mail.

Bon courage à toutes et à tous en attendant de vous retrouver cet été,

Philippe Tribaudeau

Président de l’association « Une Terre Pour Les E.H.S. »

 

 

Association « Une Terre Pour Les EHS »

 

Souvestrière

 

26410 Boulc

 

uneterrepourlesehs.blogspot.fr

 

Adhésion 2014, merci pour votre soutien : http://uneterrepourlesehs.org/?adhesion-2014

Vous êtes électrosensible, pensez à vous recenser : http://uneterrepourlesehs.org/?recensement-ehs

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