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WIFI et ondes cancérigènes dans les établissements scolaires

A l’attention de :
Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé
Monsieur Vincent PEILLON, Ministre de l’éducation nationale

Madame la Ministre,

Monsieur le Ministre,

Le déploiement des technologies sans fil dans le cadre scolaire suscite des interrogations croissantes, eu égard aux preuves de plus en plus nombreuses d’incidences de ces technologies sur la santé, en particulier celle des plus jeunes, mais hélas aussi sur la santé de l’ensemble des catégories de personnel des établissements (écoles, collèges, lysées, universités) : professeurs, documentalistes, auxiliaires, agents administratifs, etc.

En dernier lieu, les radiofréquences, groupe technologique qui englobe aussi bien les téléphones mobiles que leurs antennes, les téléphones sans-fil et le Wi-Fi, ont été classées « cancérogènes possibles pour l’homme » (groupe 2B) par l’OMS (décision du 31 Mai 2011).

Le cancer n’est, à vrai dire, pas la seule pathologie concernée. Les troubles neurologiques, tels que l’autisme, ou les troubles divers du comportement et de l’attention, se sont développées de façon cohérente dans le temps et l’espace avec le déploiement des technologies sans fil, le lien entre ces deux phénomènes étant mis en évidence par des travaux indépendants, en particulier ceux du scientifique américain Georges Carlo.

En réaction à ces alertes scientifiques, de nombreux responsables politiques et éducatifs dans le monde ont pris la décision, inspirée par le principe de précaution, voire la prudence la plus élémentaire, de bannir ces technologies de la salle de classe. C’est le cas en Bavière, et dans de nombreuses écoles privées canadiennes. Récemment, fait inédit, le vice-ministre israélien de la santé, Yaakov Litzman, s’est joint à une action initiée par des citoyens, comprenant notamment une action en justice, pour demander à son collègue chargé de l’éducation d’interdire l’installation du Wi-Fi dans les salles de classes.

Le Conseil de l’Europe a, dans une recommandation du 30 mai 2011 (Résolution 1815), demandé d’interdire le Wi-Fi et les téléphones portables dans les établissements scolaires.

Ce qui est pertinent à l’étranger et en Europe l’est aussi chez nous, les champs électro-magnétiques et leurs dangers ne s’arrêtent pas aux frontières… Pourquoi ne pas suivre ces exemples et agir maintenant ?

Il ne s’agit nullement de prohiber l’usage d’Internet et du numérique en classe ; bien entendu, ces outils sont indispensables !! Ce sont les technologies sans fil qui sont en cause. Or, le problème est d’autant plus facile à résoudre qu’une alternative sûre et pérenne existe : ce sont les connexions filaires. En présence d’une alternative aussi robuste et aussi saine, le problème de l’introduction des technologies sans fil à l’école ne devrait même pas se poser !!

Quel parent d’élève recevrait sans réagir l’annonce selon laquelle les murs de la classe vont être repeints avec un cancérogène possible ? Et si ce cancérogène est en fait une technologie de l’information, quelle est la différence ?

En vain argumenterait-on que l’exposition en cause est de faible puissance. Même faible (et elle est loin de toujours l’être, quand 30 ordinateurs se connectent en Wi-Fi en même temps), cette exposition est continue, or l’histoire des sciences montre qu’on a toujours sous-estimé l’impact des faibles doses à exposition continue (pesticides, perturbateurs endocriniens…). En outre, elle vient s’ajouter au « bain d’ondes » dans lequel nos enfants baignent déjà, avec des effets cocktails qui ne sont absolument pas maîtrisés. Ne répétons pas indéfiniment les mêmes erreurs s’il vous plaît, surtout s’agissant de nos enfants !!

Nous saisissons cette occasion pour demander l’application effective de l’article 183 de la loi du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, prévoyant l’interdiction des téléphones mobiles dans les lieux d’enseignement.

Comptant sur votre action déterminée pour remplacer le Wi-Fi à l’école par des solutions filaires et choisir ces solutions lors de premiers équipements,

L’association nationale Robin des Toits vous prie d’agréer, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l’expression de ses sentiments respectueux et dévoués.

Etienne CENDRIER - Porte-Parole national
ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d’Amsterdam 75008 Paris

Tél. : 33 1 47 00 96 33

E-mail : contact@robindestoits.org
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