Antony : elle se perche sur une grue pour dénoncer les antennes-relais
- «Je souffre et je ne peux plus vivre ici»
Son bailleur s’est rendu sur place lundi matin et de nouvelles propositions lui ont été faites. «Elle va maintenant les étudier, c’est pour ça qu’elle est descendue», a précisé la police. La grue, située Place des Anciens Combattants d’Afrique du Nord, est haute d’une trentaine de mètres de haut. Les pompiers avait sécurisé la manifestante et lui avait laissé un harnais. Des effets pas reconnus Mi-octobre, elle avait déjà entrepris une action similaire sur son propre toit pour protester contre les antennes-relais. Reconnue électrohypersensible, elle déplore que cette maladie ne soit pas assez prise au sérieux. «On nous prend pour des fous et on devient l’objet de moqueries ou de mépris», confiait-t-elle déjà l’an dernier au Parisien. Le 15 octobre, un avis de l’Agence nationale sanitaire (Anses) avait estimé que l’exposition aux ondes de téléphones mobiles ou d’antennes-relais pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps mais que les données personnelles scientifiques disponibles ne montrent pas «d’effet avéré» sur la santé.
LeParisien.fr
le 28.10.2013