Témoignages vidéos d’EHS

Témoignages

Voilà le type même de l’EHS en errance médicale….grave !

TROUVE SUR LE SITE DE SANTE MEDECINE.NET

Kim 28 juil. 2009 à 18:21

Salut a tous !

Nous somme mardi 28 Juillet 2009 ! et cela fait pratiquement 1 ans que j’ai des galéres !!
ça a commencé avec quelques étourdissements, de temps en temps.
puis un samedi, j’ai été au café boire 2 ou 3 verres (biere) pas plus !
en sortant du café, je me suis retrouvé dans ma voiture avec des vertiges et étourdissements bizarres.
J’étais a 1 km de chez mes parent, donc j’y suis allé ! j’ai été dans la salle de bains pour me rafraichir le visage,
et la zoupeeee , je suis tombé au sol et c’est le Samu qui est venu me ramasser ! impossible de me lever et pourtant bien conscient, mais mon corps etait comme paralysé !!!
le soir même je suis rentrer chez moi, les medecins pensaient que j’etais bourré! mais il m’en faut plus que ça d’habitude ..

Par la suite j’ai eu des comportements bizarres.
Vertige, angoisse et legère pression au cerveau, comme si que j’avais mis un casque de moto pour enfants !pression à la tête legère ! quelques palpitations, beaucoup d’accouphènes, mal a l’oreille gauche ! nuque qui me faisait mal !
J’ai changé de matelas, et 5 fois les oreillers. rien a faire ! un truc bizarre aussi, quand je bouge ma tête  rapidement de droite a gauche, j’entends à l’oreille gauche un : ouaw ouaw aouw ! bizarre

J’ai été chez 2 médecins,
Le premier ma dit : pas bien méchant vous êtes en train de faire une dépression !
Aller quelque cachet XANAX et hop ! cela sera fini !
Pour ma part, je sais que c’est pas une déprime ! Je lâche ce médecin generaliste qui plutôt me rend fou ..

le deuxieme m’a demandé de faire un IRM et une réeducation des yeux et d’aller voir un ORL !
impossible de faire un IRM au début car clostro, j’ai reussi a le faire a EVRY IRM ouvert !
Résultats : R.A.S rien dans le cerveau ! enfin ouf j’avais peur …
La réeducation des yeux, je l’ai pas faite !
J’ai été voir un ORL qui ma dit vous avez rien, plusieurs tests des oreilles, et là mes soucis on commencé !!
il me fait un teste calorique ! au secourrrrrr
Injection d’eau froide d’abord dans chaque oreille, puis injection d’eau chaude ! la j’ai regretté…
il m’a déclenché a chaque injection d’eau, des vertiges fatals, ceci je crois est le but de cet examen .et tout mes problemes ont empirés !!
aprés cette examen, je dis à mon ORL, ola je me sens bizarre avec une pression au cerveau, il me repond pas d’inquietude !!! cela va disparaitre dans 5 minutes…
nous somme un vendredi a 10 heures du matin.
samedi matin je me reveille, avec une pression énorme au cerveau et un mal de nuque incroyable !
je pensais que j’allais mourir ! car cette pression compresse mon cerveau d’une puissance incroyable !
et dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi ,vendredi ! de pire en pire !
je croyais que mon cerveau allait eclater !
depuis, ma vie a changée,
mon cerveau ne réagit plus comme avant ! mon regard est au ralenti, ma vision a changée quand je regarde quelque chose, je suis tout le temps énervé, stressé, une pression énorme qui me presse le cerveau, et ce mal de nuque qui est là ! je ne peux plus regarder les lumieres , ça me fait mal ! j’angoisse quand je rentre dans un magasin ! enfin, c’est la galère ! je ne veux plus sortir de peur de tomber dans les pommes à tout moment !
On ma dit de consulter un ostéopathe, qui pouvais me masser la nuque et débloquer pour oxygéner le cerveau ?? a voir !!
Je vis avec ça depuis plusieurs mois ! et je n’est toujours pas résolu mon problème !
j’ai analyser ce qui aurais pu me faire ça !
J’ai utilisé le téléphone portable a forte dose pendant 1 ans, car je faisait beaucoup de ventes sur ebay !
j’utilise beaucoup de wifi ! et maintenant chaque fois que j’allume mon routeur 300 MBPS , j’ai des étourdissements au bout de 2 minutes !! cela me fait peur ! d’avoir été attaqué par ces onde ??? Qui ont pu me déglinguer le cerveau ..

Cela me fait peur, car aujourd’hui tout les medecins me disent ! rien monsieur vous n’avez rien !!!
et pourtant … en regardant sur internet, je suis tombé sur (la meningite) et bizarre cela ressemble bien à ce que j’ai !
je vais vérifier aprés les vacances au retour en septembre, je vous tiens au courant !
Si vous voulez en discuter avec moi, je vous laisse mon email .
(…) coordonnée supprimée par la modération du forum

.

Le jour où je suis devenu EHS

Vincent C. : le jour où je suis devenu électro-hypersensible (EHS)

Détails
Écrit par Fé Marchadier
Mis à jour : 15 juin 2015

CLAP’CINE – Dans le cadre de la loi sur la  transition énergétique, le compteur connecté Linky est en train d’être adopté malgré des études sanitaires préoccupantes.

 

De son côté le dictionnaire Larousse dévoile les 150 nouveaux mots de son édition 2016, dont « l’électrosensibilité » : « Ensemble des troubles physiques dus, selon la description des personnes atteintes, à une sensibilité excessive aux ondes et aux champs électromagnétiques ambiants ».Vincent* est  animateur culturel, il a 27 ans. Un jour  utilisant le téléphone portable, il sent son oreille qui chauffe. A partir de là, il doit sans cesse changer de côté souffrant de maux de tête récurrents qu’il n’avait jamais eu auparavant. Puis utilisant son ordinateur branché en wifi, il ressent des malaises persistants qui s’estompent lorsqu’il quitte le lieu. Vincent fait alors le lien avec la box branchée en wifi juste au-dessus de sa tête. Lorsqu’il déconnecte cette fonction, il se sent bien à nouveau.
Il choisit alors de vivre en campagne éloigné d’antennes relais et habitant dans une maison aux murs épais où il se sent bien. Quand il trouve un job à Toulouse, prendre les transports en commun devient vite insupportable. Il remarque également qu’une fois arrivé à son travail au milieu de la wifi et des téléphones sans fil, ses symptômes redoublent d’intensité.
La Direction de l’entreprise, heureusement sensible à son problème, lui fournit du matériel filaire (ordinateur et téléphone) lui permettant de continuer à travailler dans de bonnes conditions. Le jeune homme est devenu électro-hypersenbile et se souvient des heures passés avec un casque sans fil sur la tête lorsqu’il était plus jeune, s’endormant même avec !
Aujourd’hui ayant bien identifié la source de ses problèmes, lorsqu’il est en réunion, il ose demander à ses collègues de bien vouloir éteindre leur téléphone portable, ou le mettre en « mode avion ». Si les gens s’habituent à la situation, il lui est toujours un peu difficile de devoir se justifier face à un problème que les autres n’ont pas. Vivant le plus normalement possible, il a travaillé dans un collège demandant la même chose aux jeunes. Jusqu’à ce qu’un enfant lui explique ses maux de tête chaque fois qu’il monte dans le bus avec ses camarades d’école, faisant le lieu avec son propre cas.
Des alternatives se développent comme le LIFI par exemple, porté par la lumière et sans ondes dommageables pour la biologie du vivant, actuellement en place à l’hôpital de Perpignan. Le principe de précaution tout simplement !–*Le prénom a été changé

Dans le cadre du ciné-débat, voir article : Ciné-débat « Cherche ZONE BLANCHE désespérément »

www.robindestoits.org

Crédits illustration : Next up organisation (nextup.org)

.

Combien de morts ????

Bonjour,
Je viens de lire l’article « Votre compteur « intelligent » d’Hydro-Québec vous rend-il malade? »  Et je suis en état de choc car TOUS les symptômes mentionnés dans cet article sont ceux que j’éprouve depuis juillet 2010.
Je dois d’abord vous dire que je suis végétarienne depuis 17 ans, que je ne fume pas, que je fais de l’exercice (22 heures par semaine) depuis l’âge de 14 ans (je suis professeur de danse).  Et que, jusqu’à l’été 2010, je bénéficiais d’une santé extraordinaire, souvent citée en exemple.En 2010, nous avons entrepris des travaux de rénovation d’envergure qui ont duré 3 mois et qui ont engendré beaucoup de stress.  De plus, comme si cela n’était pas assez, à cette période, je vivais un début de ménopause.
Vers la fin de l’été 2010, une infirmière est venue chez nous pour faire une prise de sang et prendre notre pression car nous avions fait une demande de hausse d’assurance.  C’est à ce moment-là que j’ai appris que je faisais de l’hypertension.  J’en ai été très surprise car dans les années précédant le début des travaux, ma pression avait toujours été normale, à 120/80.  Je suis devenue beaucoup plus attentive aux manifestations étranges que pouvait présenter mon corps.J’ai fait un examen soigneux de mes habitudes de vie mais j’ai rapidement constaté que je ne pouvais rien faire de plus que ce que je faisais déjà.  Je ne salais que très peu, je ne buvais pas de café.  Bref, je mangeais très sainement. Les causes de ma soudaine hypertension restèrent obscures.  Un jour, après avoir  vu un reportage sur la menace des compteurs intelligents, à la télé, j’ai soudain eu un doute et je suis allée voir si on avait changé  notre compteur électro-mécanique.

Ma surprise fut totale : notre compteur Hydro Québec avait été changé, à notre insu, pour un compteur de 1ère génération, CENTRON de ITRON C1S, digital.  Ce compteur émet aux 10 secondes…

En lisant « Votre compteur « intelligent » d’Hydro-Québec vous rend-il malade? », j’ai réalisé que les symptômes que j’imputais au stress des travaux, étaient répertoriés et imputables à l’installation du compteur d’Hydro Québec.  Je parle des symptômes suivants :

Syndrome dystonique cardiovasculaire : tachycardie, hypertension et palpitations cardiaques.

Ici, j’aimerais que vous sachiez que j’ai été hospitalisée d’urgence le 19 février 2012, pour anomalies cardiaques, tachycardie et palpitations, hypertension (200/112) ET QUE LES RÉSUTATS D’UNE ÉCHOGRAPHIE CARDIAQUE ANNONCÈRENT UNE DYSTROPHIE DU CŒUR alors qu’il n’y a aucun antécédent dans ma famille.  De plus, des anomalies cardiaques ont été décelées et confirmées par deux cardiologues après analyse de mes électrocardiogrammes.  Je n’ai jamais eu aucun problème avec mon cœur avant l’été 2010.

De plus, en continuant la lecture de l’article ci-haut cité, j’ai réalisé que les symptômes que j’imputais à ma ménopause, à savoir :

Syndrome diencéphalique chronique : difficultés de concentration, pertes de concentration et fatigue chronique;

Syndrome asthénique chronique : céphalées (tous les jours), irritabilité, stress et dépression;

Pathologie dermatologiques : irruptions cutanées diverses et eczéma (j’ai toujours eu une peau très douce et jamais je n’ai souffert d’aucune affection dermatologique quelconque);

Pathologie hypo-gonadique : diminution drastique de la libido (en fait, elle était à 0);

Pathologies courantes : perturbations auditives (j’ai des pulsations dans les oreilles qui ont pour effet d’augmenter le son entendu et qui me donne envie de me boucher les oreilles) et commissures des lèvres blessées;

Pathologies psychiques : résignation, stress intense et dépression;

Troubles du comportement socio-professionnel : irritabilité, stress et dépression, étaient en réalité, également imputables au compteur d’Hydro-Québec.

J’ai toujours été une personne pleine d’énergie, souriante et joviale.  Depuis l’été 2010, je ne suis plus la même.  Je me sens privée d’énergie, toujours épuisée et facilement émotive.

De plus, depuis mon hospitalisation, mon médecin a tenté de me donner des médicaments contre l’hypertension.  J’ai eu des effets secondaires extraordinairement forts et déroutants.  Ma médication a été changée à deux reprises et chacun des médicaments m’a rendue extrêmement malade. Mon médecin, à qui j’ai parlé pendant ces crises, en a été renversé et n’y comprenait rien, arguant que le dosage des médicaments était très faible.

C’est en lisant cet article que j’ai enfin découvert pourquoi plus rien ne me faisait.  Il y était écrit : « De nombreuses personnes électrohypersensibles ayant développé une sensibilité allergique aux champs magnétiques de toute nature subissent également des ALLERGIES MULTIPLES AUX PRODUITS CHIMIQUES.  C’EST LÀ UN EFFET SECONDAIRE SOUVENT OBSERVÉ DE L’ÉLECTROSENSIBILITÉ. »

J’avais sous les yeux les raisons de mes étranges réactions aux médicaments.

J’ai déposé l’article et je suis sortie vérifier mon compteur.  Pendant que je le regardais, les chiffres visibles dans la fenêtre ont subitement changé et j’ai ressenti une terrible douleur dans la tête, du côté gauche. Je me suis dit que je devenais paranoïaque et je suis rentrée dans la maison.

Or, après avoir eu un entretien téléphonique avec un spécialiste en hygiène électromagnétique, j’ai enveloppé mon compteur avec du papier aluminium.  En deux jours, mes mains, qui semblaient avoir été brûlées au 3e degré, ont retrouvé une apparence presque normale.  Mes maux de tête ont disparu et  ma pression redescend.  Je suis maintenant convaincue que tous mes problèmes de santé résultent de l’installation de ce compteur.

Maintenant, je tiens un journal de l’apparition ou de la disparition d’un symptôme.  Je suis en observation… et je me tiens prête à affronter la sacro-sainte Hydro Québec!

Mon fils pour sa part, a acheté une résidence, située à quelques maisons de la mienne.  Il m’a un jour dit qu’il pensait que le quartier n’était pas sain.  Surprise, je lui ai demandé pourquoi il me disait cela.  Il a répondu que, depuis son déménagement, sa fiancée et lui éprouvaient des maux de tête, de la tachycardie et une fatigue chronique.  Quand j’ai su pour mon compteur, je l’ai avisé de vérifier le sien.  Son compteur n’était pas en cause car il possédait encore l’électro-mécanique.  Par contre, en déménageant, il s’était équipé d’un système Wi-Fi…

Je me suis rappelée les circonstances de ma soudaine hospitalisation. La veille, j’ai passé la soirée chez mon fils.  J’ai passé ma soirée dans le champ électromagnétique du Wi-Fi.  Pour mon corps ça a été la goutte qui fait déborder le vase. Dans la nuit, tout s’est déclenché…

Je lui ai raconté ce que j’avais découvert dans mes recherches et il a changé son Wi-Fi pour un système filé.  Tous ses problèmes de santé ont disparu en une semaine.

Nous sommes en réel danger.  La pollution électro-magnétique va sans cesse en grandissant.  Les gens vont devenir de plus en plus malades car il n’est pas normal pour le corps humains de subir autant d’ondes électro-magnétiques.  Nos enfants sont en grand danger avec tous les Wi-Fi et tableaux intelligents dont on équipe les écoles.

De plus, j’ai fait une réunion à mon école de danse et depuis, j’ai reçu 2 témoignages d’élèves ayant ces compteurs digitaux chez eux.  L’une d’entre elles a subit un TACO (imagerie par scanner) du cerveau et celui-ci montrait une dystrophie qui a inquiété son médecin.  Il a été réellement surpris car il lui a dit qu’il ne comprenait pas l’état actuel de son cerveau étant donné la jeune cinquantaine de sa patiente.  En effet, c’est le genre de dystrophie que l’on constate chez les gens âgés.  L’autre de mes élèves a passé des électrocardiogrammes sans qu’on ne trouve rien mais elle souffre de tachycardie et de palpitations cardiaques, d’une perte drastique de libido, de fatigue chronique et de dépression.  Elle a 19 ans.

Nous devons nous objecter au projet de Hydro Québec.  Tous les chercheurs indépendants nous avertissent des réels dangers des ondes électro-magnétiques tandis que tous les chercheurs à la solde des compagnies de télécommunication et d’Hydro Québec nous annoncent que les ondes lancées par leurs appareils sont bien en deçà des normes désuètes de Santé Canada.  On le sait bien, on ne mord pas la main qui nous nourrit.

En Suède, pays très en avance sur le Canada, les normes de santé sont de 100 à 1000 fois inférieures aux nôtres.  Il y a de quoi se poser des questions.

Devrons-nous attendre que de nouveaux drames tels que ceux engendrés par l’amiante, le tabac, la MIUF (mousse isolante d’urée de formaldéhyde) se produisent avant de réagir?

Dominique Brillon, Québec

P.S. Depuis, j’ai entièrement blindé ma maison avec de la peinture au graphite.  Mes fenêtres sont bardées de moustiquaires d’aluminium.  Tout est filé à l’intérieur et je ne souffre plus de rien SAUF quand je sors, dehors, sur mon terrain.  Il faut savoir que nous avons 111 tours d’antennes dans un rayon de 1.5 km de chez nous (il semble que ce nombre soit normal pour une résidence en banlieu).  Mis à part, mon école de danse qui est également blindée, je ne peux aller nulle part puisque la ville de Québec est bardée de WiFi à la grandeur de la mucicipalité.  J’ai accepté de ne plus sortir mais je continue le combat de chez moi.

https://quebecrefuse.wordpress.com/temoignages/temoignages-de-dominique-brillon/

 

.

Linky : Pas de Big Brother chez moi !

De : Nathalie Roulon – 67000 strasbourg
France
profession : professeure
Envoyé : samedi 9 mai 2015 10:10
À :

Madame, Monsieur,

La loi de transition énergétique, qui sera votée « avant l’été 2015 », prévoit de rendre obligatoire le Linky, un nouveau compteur électrique qui émet des radiofréquences.
Considérant que
* ces compteurs représentent une atteinte grave à ma liberté individuelle et au droit à la vie privée
* qu’ils n’apportent aucune garantie d’une amélioration du service et de maitrise des dépenses pour le consommateur alors que son développement sera à sa charge
* que ces nouveaux compteurs émettent des fréquences radioélectriques générant des niveaux d’exposition atteignant jusqu’à 3V/m à 1m de certains modules

Je demande que chaque personne puisse bénéficier de la liberté d’accepter ou refuser l’installation de ce compteur dans son habitation. Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance sur vos décisions.

.

Une EHS témoigne sur un plateau tv au canada avec le Pr. Paul Héroux

.

Ces électrosensibles poursuivis par les ondes

 ADRIEN BOUDET – MIDI LIBRE
Isabelle Nonn-Traya vit en Ardèche, dans l’une des dernières zones blanches de France. Mais la prochaine mise en service d’une antenne relais, de l’autre côté du vallon, risque de la faire partir.
Photos Ad. B. et DR

Plusieurs milliers de personnes seraient électrosensibles. Intolérantes aux ondes émises par les antennes relais, systèmes wifi, etc., certaines ont même tout quitté pour se mettre à l’abri.

Depuis ce matin, sur les hauteurs de Pailharès (Ardèche), Isabelle Nonn-Traya a de nouveau très mal à la tête. Comme quand elle habitait à Lyon. Elle a chaussé ses baskets pour descendre dans le vallon. C’est là que cette quinquagénaire, atteinte d’électrohypersensibilité (EHS), se sent le plus à l’abri. « Mon appareil de mesure de rayonnements électromagnétiques indique 22 milivolts par mètre. Normalement, c’est 10. Ils doivent faire des essais sur la nouvelle antenne relais, qui sera mise en service bientôt. Je vais devoir à nouveau partir. »

« J’ai eu l’impression d’être arrachée de tout. Je n’avais pas le choix. » raconte Isabelle Nonn-Traya, atteinte d’électrohypersensibilité

L’histoire d’Isabelle Nonn-Traya, c’est celle d’une interminable fuite contre les ondes. En 2007, la société où elle travaille comme pharmacienne, à Lyon, déménage et se met au wifi. Isabelle, qui a deux téléphones portables, souffre le martyr sans savoir pourquoi : maux de têtes, brûlures, pertes d’équilibre et de mémoire. « J’avais des absences. Je me promenais dans mon quartier et puis, durant quelques minutes, je ne savais plus où j’étais. Je tombais, j’avais des pertes de motricité. Je n’arrivais plus à parler correctement. Parfois, je ne pouvais pas soutenir une discussion. Mon état s’est peu à peu aggravé. J’ai fait malaise sur malaise. »

REPÈRES

L’électrohypersensibilité (EHS) est une intolérance à des champs électromagnétiques artificiels. Elle peut être plus ou moins marquée et se développe de manière exponentielle avec la progression des technologies sans fil. Les autorités sanitaires nationales (Anses) ou internationales (OMS) ne contestent pas les symptômes mais estiment que le lien de causalité avec l’exposition aux ondes n’a pas été clairement établi.

Fils électriques

L’EHS d’Isabelle Nonn-Traya est tellement développée qu’elle est devenue, peu à peu, sensible
à de très basses fréquences de rayonnements. Elle raconte que la clôture électrique derrière l’ébénisterie où elle loge lui procure des maux de tête. Ces derniers temps, elle a préféré loger dans une yourte, éloignée de l’ébénisterie.

Grotte

Les cas les plus spectaculaires d’électrosensibles connus sont ceux de deux femmes qui avaient élu domicile dans une grotte, à Saint-Julien-en-Beauchêne (05). Elles ont depuis étés logées ailleurs.

Zones blanches

La député européenne Michèle Rivasi défend la création d’une zone blanche, toujours à Saint-Julien- en-Beauchêne, sur le site de Durbon. L’association Perdons pas le fil travaille de son côté pour la création d’une zone blanche dans les P-O.

Cabines

Un rapport parlementaire, cosigné par le député du Gard Fabrice Verdier, propose de supprimer les cabines téléphoniques, coûteuses à l’entretien et de développer le mobile. Perdons pas le fil demande au contraire
leur maintien, et de ne pas saturer l’espace d’ondes. Pour Fabrice Verdier, « il y aura toujours des zones non-couvertes pour des raisons technologiques ».

Electrosensible

Amenée aux urgences après un début d’AVC, Isabelle est admise en neurologie. « Mais ils n’ont pas compris ce qui m’arrivait. On m’a shootée de médicaments et je suis ressortie. »C’est sur l’autoroute qu’elle découvre un jour l’origine du mal. « J’ai senti un malaise arriver. Je me suis mise sur la bande d’arrêt d’urgence et me suis endormie 30 minutes. À mon réveil, j’ai vu une antenne relais. » Isabelle réalise alors qu’elle est électrosensible. Elle décide de tout quitter : son travail et surtout son fils Clément, 15 ans, qu’elle confie à son père dont elle est séparée. « J’ai eu l’impression d’être arrachée de tout. De mon travail, de mes amis, de mon fils, de ma famille. Mais c’était une question de survie. Je n’avais pas le choix. »

Maison blindée à Perpignan

Isabelle s’installe d’abord dans le Beaujolais, dans le village de Chenelette, alors coupé des ondes. Elle y vivra deux ans, jusqu’à ce que les maux de tête reviennent : « Les téléphones portables, jusqu’ici à 0 barres, s’étaient mis à en indiquer 5. » Elle se réfugie alors à Pailharès, l’une des dernières zones blanches de France, dans la partie aménagée d’une ébénisterie, hors du village.

Là, loin des ondes, Isabelle se régénère. Elle ne pourra plus vivre en ville. Elle va parfois à Lyon voir son fils mais n’y dort pas. Ou à Paris, pour la consultation annuelle du professeur Belpomme. Elle porte alors tout un attirail de protections pour « tenir une journée » : des vêtements contenant un maillage de fil de cuivre ou d’argent pour arrêter les longueurs d’ondes.

Vivre en ville sous conditions

Certains malades peuvent encore vivre en ville sous certaines conditions. Ainsi, Anne-Laure Mager, 28 ans, présidente de l’association Perdons pas le fil, a “blindé” la maison de ses parents à Perpignan. « On utilise des rideaux spéciaux avec des fibres métalliques, des matériaux furtifs (qui absorbent les ondes) utilisés pour les écrans radars, etc. » Anne-Laure est revenue dans les Pyrénées-Orientales après avoir abandonné ses études à Toulouse. « Il y avait une antenne 3 G vers la fac. J’avais des maux de tête insupportables, des désorientations, des vertiges… »

Même si sa maison « anti-ondes » lui permet de vivre, elle part régulièrement se ressourcer dans les Pyrénées. Elle y défend la création d’une zone blanche durable, via son association Perdons pas le fil. « Nous ne sommes pas des illuminés, opposés au progrès, se défend-elle. Par exemple, on défend l’internet filaire. Mais nous avons besoin de zones blanches. »

Un handicap

Aujourd’hui, la maladie d’ Isabelle Nonn-Traya et d’Anne-Laure Mager n’est pas reconnue par la CPAM. Les MDPH (*) de leurs départements leur versent une allocation d’environ 800 € au titre du handicap. Anne-Laure a repris ses études, par correspondance cette fois. Elle cherche à travailler à son compte, à domicile. Isabelle, elle, se raccroche à la promesse faite par le président du conseil général d’Ardèche sortant de chercher une nouvelle zone blanche. Elle refuse de se laisser abattre : « Je n’aime pas l’apitoiement. Mais il faut témoigner. Le pire, c’est pour les enfants atteints d’EHS. Ils ne pourront pas aller à l’école, apprendre un métier. Leur situation est monstrueuse. »

(*) MDPH : Maisons départementales des personnes handicapées.

.

Vers une quasi rémission…..

Début Janvier 2015, la chaine LCP Public Sénat a diffusé le film de Marc khanne « Cherche zone blanche désespérément ».
Je suis très reconnaissante au réalisateur Marc Khanne d’avoir aborder un sujet « encore tabou » en France, d’avoir compris et osé témoigner de la souffrance et de l’errance des électro-hypersensibles.

Le débat « Les ondes sont-elles dangereuses ? » qui a suivi ce film m’a profondément choquée car un des intervenants combat le principe de précaution sous prétexte qu’il peut générer une psychose qui pourrait détourner certains malades de la médecine officielle.

Un autre intervenant , soit disant expert scientifique, s’interroge encore sur la différence entre les effets thermiques (contre lesquels seuls nous sommes protégés par les limites d’exposition en vigueur dans notre pays) et les effets biologiques des champs électromagnétiques qui ont été constatés pour des doses d’exposition beaucoup plus faibles lors d’expérimentation in vitro et sur les humains.. Il attend encore des rapports à venir au Printemps 2015 ou à l’ Automne 2015…

Pendant ce temps, des personnes souffrent, et n’ont d’autres choix que de fuir les zones trop polluées, sans être correctement prises en charge par la médecine officielle qui n’est pas formée sur ces nouvelles maladies environnementales et qui les maltraite chimiquement.

J’ai donc décidé de témoigner….

Docteur Ingénieur en Informatique, maintenant retraitée d’IBM, j’ai travaillé pendant plus de trente ans dans le monde des ordinateurs et des réseaux, filaires au début, puis sans fil et sur des projets de domotique d’avant garde dans les années 2000.

Je suis devenue électro-hypersensible en 2011. Après une crise de cholécystite aigue et trois semaines d’antibiotiques à haute dose (3 gr d’augmentin par jour), j’ai subi une cholécystectomie sans problème en semi-ambulatoire. Le lendemain, je me suis effondrée sans comprendre ce qui m’arrivait: tout sifflait autour de moi. Je souffrais: acouphènes insupportables, hyperacousie, maux de tête violents, vertiges, mal à la nuque et aux muscles, une grande fatigue inhabituelle, le coeur qui serrait , le cerveau bouillant et crépitant intérieurement et surtout ces acouphènes intolérables qui m’empêchaient de me reposer jour et nuit; tout sifflait dans ma maison, dans mon jardin, dans la rue (je signale que je n’avais jamais eu d’acouphènes auparavant).

Je ne pouvais plus dormir que par période de 20 minutes et au total une à deux heures par nuit seulement.

L’endroit que j’habitais depuis plus de trente ans m’était devenu insupportable.

Plus un seul endroit où pouvoir me reposer et dormir …

Mon état empirait. Le manque de sommeil me rendait très nerveuse. J’étais devenue irritable, agressive et… je sentais que je frolais la dépression. La moindre contrariété prenait des proportions démesurées. Je pensais parfois à la mort.

Tous mes muscles se tétanisaient. Je ne pouvais plus me mouvoir, ni conduire, ni parler normalement. J’avais des hausses ou baisses de tension inexpliquées.

Je ne pouvais plus toucher un appareil électrique comme un sèche cheveux, un fer à repasser ou mon four traditionnel sans que ma tête, mon cerveau ne crépite et ne souffre.

Mes anciens collègues de travail m’ont vite mise sur la piste d’une intolérance aux ondes électromagnétiques.

J’ai pris peu à peu conscience de la corrélation de mes symptômes avec une exposition plus ou moins forte aux ondes électromagnétiques pulsées… à l’utilisation du téléphone portable, à la proximité d’une box émettant en WIFI ou d’un téléphone sur socle appelé DECT….

…dur à avaler pour une personne ayant travaillé dans les technologies de pointe.

Lorsque l’on m’emmenait loin de chez moi, pour des examens médicaux ou autres, mes symptômes baissaient ou augmentaient suivant la pollution électromagnétique ambiante.

En voiture, je ressentais les antennes relais avant de les voir sur le bord de l’autoroute ou sur les montagnes environnantes.

Mes réactions n’étaient pas toujours immédiates et mon corps ne réagissait pas de façon binaire aux champs électromagnétiques. Chaque symptôme arrivait avec son propre retard, les acouphènes étant le symptôme le plus rapide.

Nous avons alerté la Mairie de Cannes, qui a fait faire des mesures chez nous par un soit disant laboratoire d’expertise indépendant ( 0,2 V/m en moyenne soit 155 fois inférieur que le niveau de référence le plus faible de 28V/m ), un jour lors duquel j’avais moins de symptomes, et également lors duquel les cigales chantaient dans mon jardin, alors qu’elles ne chantaient pas lorsque je ressentais les ondes.

Je me suis donc résolue à quitter ma maison, ma famille.

Des amis ingénieurs habitant une maison isolée à la campagne m’ont abrité pendant un an dans une chambre au niveau de leur cave, sans électricité. Ils ont coupé leur WIFI, leur téléphone DECT, leur téléphone portable et ont même arrêté leur climatisation. J’ai pu redormir un peu et me ressourcer.

J’ai donc décidé de fuir plus loin dans un petit village de l’arrière pays niçois mais même là, je ne pouvais plus rester dans ma maison de village car je ressentais violemment les WIFI des voisins, leurs portables ainsi que les lignes électriques et l’éclairage public. J’ai du me résoudre à dormir dans ma voiture dans les bois et je ne pouvais quitter cette voiture que très peu de temps dans la journée pour préparer mes repas.

J’ai fui plus loin, dans une station de ski, La Foux d’Allos, que je connaissais bien, dans le studio prêté par une amie. L’horreur… des bornes WIFI et des antennes partout, que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je suis repartie le lendemain matin après une nuit de souffrance et d’insomnie.

J’ai fui encore plus loin, chez une tante à Veynes, dans une maison isolée dans un grand champ. Encore l’horreur : Acouphènes, douleurs dans tout le corps comme si on m’enfonçait des épées. Impossible de dormir. J’ai appris par la suite que Veynes était arrosé par du WIMAX.

J’ai pu trouver refuge dans la Drôme, dans une vallée sauvage encore peu polluée où j’ai campé deux semaines et où mon état s’est amélioré. Mais dès que je retournais ne serait ce que dans un village pour faire quelques courses, mes symptomes re-apparaissaient.

J’y ai rencontré quelques personnes qui eux aussi souffraient à cause des champs électromagnétiques.

De nouveaux symptomes sont apparus: rhumes à répétition, otites, rhino-pharyngites, excéma et démangeaisons. J’étais irritable, agressive, pessimiste, J’en voulais à la terre entière.

J’avais déja consulté de nombreux médecins: généralistes, cardiologues, neurologues, gastro-entérologues, dentistes, kinésithérapeutes, ORLs, ainsi que la clinique Causse à Béziers. On m’a ordonné des électro-cardiogrammes, des tests d’effort, des scanners, des IRMs, des examens auditifs,

des analyses de sang et d’urine; tout cela en pure perte: tout était « normal » pour tous les spécialistes de LA MEDECINE OFFICIELLE.

Aucun médecin n’avait pu me dire ce qui se passait et surtout m’indiquer une quelconque thérapie adaptée hormis des antidépresseurs, des somnifères, des anti-épileptiques (Rivotril), des bétablocants. Le chef du service neurologique de l’hôpital Pasteur à Nice m’avait même avoué: « je ne peux rien pour vous, je ne suis pas formé, je ne sais pas quel médecin vous recommander ».

Que de consultations inutiles, que de frais gaspillés par l’assurance maladie, ma mutuelle santé et par moi-même…

Jusqu’au jour où ma fille, jeune docteur en gynécologie, elle non plus pas formée pour ce genre de pathologie, à force de contacts, a obtenu une consultation chez le Pr Belpomme, membre de l’ARTAC et consultant à la Clinique Alleray-Labrouste à Paris.

Par deux fois, mi Octobre et mi Novembre 2011, je suis allée à Paris malgré les difficultés à voyager dans mon état. Le TGV fut un véritable calvaire… L’électricté ambiante me consumait. Les tablettes et portables des voyageurs non respecteux des consignes de la classe ZEN me transperçaient . A l’arrivée, je ne savais plus où je devais me rendre. Une amie m’a heureusement prise en charge comme une enfant.

Après des analyses de sang/urines qui montrait entre autre un profil inflammatoire, une baisse du système immunitaire, du taux de mélatonine , de vitamine D et une montée de l’histamine, et un doppler cérébral qui montrait une insuffisance de la vascularisation dans mon cerveau, le Pr Belpomme me diagnostiquait atteinte du SICEM: syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques.

Le certificat médical établi sans équivoque mentionnait:

« Ce syndrome a été mis en évidence objectivement grâce à l’existence d’un déficit de vascularisation cérébrale à l’encéphaloscan (écho Doppler cérébral pulsé) et à des tests sanguins et/ou urinaires perturbés induisant une souffrance cérébrale.

Le Professeur Belpomme certifiait l’existence de cette hypersensibilité aux champs électromagnétiques nécessitant impérativement la mise de cette malade à l’abri de toute source électromagnétique même de faible intensité sous peine d’atteinte à sa santé sous forme d’une détérioration cérébrale sévère. »

Je devais donc me protéger des ondes , arrêter de porter tout bijou métalique et même les lunettes avec monture en métal.

M’ont été ordonnés un anti- histaminique (Polaramine) car ce syndrome doit être considéré comme une allergie, du Tanakan à base de Ginko Biloba pour la vascularisation cérébrale , des vitamines B1 et B2 et de la vitamine D.

Quel choc et quel désarroi devant ce verdict .. d’autant plus que la médecine officielle était restée IMPUISSANTE jusqu’à ce jour et que tous les médecins rencontrés avant le Professeur Belpomme n’étaient absolument pas formés ou informés pour pour faire face à cette nouvelle maladie environnementale, pas encore reconnue en France mais pourtant reconnue dans d’autres pays européens comme la Suède et la Grande Bretagne et certains états des Etats-Unis.

J’ai pensé que je ne pourrais plus retourner dans la maison dans laquelle j’avais véçu si heureuse pendant plus de trente ans. Je n’avais plus aucun espoir. A quoi bon vivre dans ces conditions.

Mon époux, ingénieur Arts et Métiers ayant travaillé 35 ans chez Aérospatiale dans les satellites, a fort heureusement bien compris ce qui ce passait.

Il a assaini notre maison:

* il a enlevé tout WIFI et téléphone DECT.

* il a installé une nouvelle terre performante (moins de 25 ohms). Il a refait toute l’électricité du rez de chaussée en câble blindé et a mis à la terre tous les appareils électriques y compris les

lustres métalliques et la télévision.

* Il a changé d’ordinateur, un MAC avec clavier et souris en filaire. Il l’a relié à la terre

* Il a également relié a la terre notre box sans WIFI qui emmetait des champs electrique et polluait notre téléphone filaire

* Il a installé des boitiers multiprises blindés, des rallonges blindées et jeter les rallonges et multiprises douteuses ainsi que des éclairages métalliques qui rayonnaient trop.

* il a aménagé une chambre au rez de chaussée de notre maison sans électricité avec un baldaquin anti-onde (cage de Faraday) sur le lit avec tapis de sol anti-hautes et basses fréquences et un système de mise à la terre indépendante de celle de notre alimentation électrique (moins de 25 ohms), pour que mon corps puisse se décharger électriquement la nuit.

il a aussi demandé à notre voisin d’enlever l’amplificateur de WIFI d’une portée de 2000 mètres que celui-ci avait placé à seulement 3 mètres de notre maison (nous captions son WIFI 5/5 même dans notre cave creusée dans le roc).

Mais tout cela ne suffisait pas. J’ai encore fui ma maison, ma ville et leur trop forte pollution électromagnétique. Je suis repartie à la campagne, à la montagne et dans cette vallée de la Drôme .

Après six mois de traitement, de protection et d’évitement des ondes, des nouveaux examens prescrits par le Pr Belpomme ont montré une amélioration de mon état de santé. L’encephaloscan était presque normal.

Cependant mes symptomes étaient toujours là, un peu moins forts, mes acouphènes un peu moins violents et mon sommeil un peu plus réparateur. Mais cela n’était pas suffisant et chaque fois que je revenais dans ma ville, les symptomes en baisse, revenaient au galop.

De plus, je supportais de moins en moins la Polaramine et le Tanakan.

En désespoir de cause, je me suis donc tournée vers la médecine parallèle.

* Tout d’abord, des séances d’ ostéopathie et d’acupuncture pour débloquer les fonctions hépatique et biliaire

* la prise de pré-probiotiques pour lutter contre un intestin poreux

* un maintien d’un bon équilibre acido-basique avec pour démarrer une cure de 15 jours de prise à jeun du jus d’un demi citron ( basifiant), à renouveler tous les deux ou trois mois, la surveillance de son alimentation en évitant les aliments trop acidifiants (tomates, melon, etc…) la vérification du PH urinaire et avec si besoin la prise d’alicaments basifiants.

* J’ai consulté homéopathe – naturopathe qui pratiquait la méthode de Protéomique fonctionnelle CEIA et la Morathérapie. Les analyses ont confirmé des faiblesses digestives et intestinales et hépathiques ainsi qu’un état inflammatoire. Il m’a conseillé un régime hypotoxique (style Dr Seignalet) SANS GLUTEN, SANS LAIT ni dérivés de lait et m’a ré-équilibré les organes vitaux par Morathérapie.

* les conseils de Marie Christine Monet de « une terre pour les EHS », biologiste ancienne EHS en rémission, ancienne modératrice du forum MELODIE , qui m’a révélé les désastres causés par le Candida Albicans – j’ai donc supprimé tout SUCRE RAFINE et aliments trop sucrés ou contenant des levures et de l’amidon (comme les pommes de terres)

* des prises de zinc, de vitamines B et D et de magnésium, associé trois jours par mois de silice

Il m’a fallu DEUX ANS ET DEMI DE CE REGIME HYPERSTRICT SANS GLUTEN,SANS LAIT NI LAITAGES ET SANS SUCRE pour enfin apercevoir une baisse notable de mes symptômes et des acouphènes. Mais j’avais toujours des faiblesses intestinales ou des crises de candidoses, toujours associées moins rapidement d’un retour de mes acouphènes et de mes douleurs un peu plus faibles cependant.

J’ai continué à suivre des règles d’hygiène de vie simples mais strictes

* Respecter le régime hypotoxique sans gluten-sans lait ni laitages et sans sucre strict et sans aucun écart

* éviter tout excitant: café, thé (sauf thé vert ) chocolat (*), aliments contenant du glutamate, alcool, vin et boissons sucrées

* marcher pied nu dans la terre. me brancher à une terre indépendante la nuit, disjoncter l’électricité de la maison toutes les nuits

* ne pas utiliser son ordinateur après 17-18 heures et surtout pas le soir – ceci pour ne pas bloquer la production nocturne de mélatonine

* trouver le meilleur emplacement pour son lit (au rez de chaussée de ma maison)

* dormir sans bruit, sans appareil électrique et sans éclairage dans la chambre, la lumière inhibant la production de mélatonine

* se protéger la nuit sous un baldaquin en tissu anti-onde ou mieux une cage de Faraday

* aller se coucher tôt le soir dès que le corps en exprime le besoin et demander à ses proches de respecter cet impératif

* faire le soir des repas légers, quasi végétariens, sans viande et sans sucre

* se ressourcer dans des lieux moins pollués, bouger, faire de la marche et un peu de sport

* toucher souvent l’eau, se laver les mains, prendre une douche ou un bain lorsque je suis allée dans des environnements trop pollués pour me décharger de l’électricité accumulée.

* interdire aux visiteurs de rentrer chez soi avec un portable ou une tablette connectés

* et ne plus utiliser moi-même de téléphones portables, de téléphones DECT ni d’équipement émettant du WIFI ou du Bluetooth

(*) le chocolat tout comme le soja et le lait contient du tryptophane, acide aminé précuseur de la sérotonine et de la mélatonine favorisant donc la bonne humeur et le sommeil . Mais le cacao a aussi un fort pouvoir d’absorbtion du PLOMB et tout chocolat industriel en contient.

Mon homéopathe -Naturopathe a pu identifier par Morathérapie un blocage dû aux métaux lourds (Cadmium, mercure,molybdène ) et l’a traité par bio-résonnance.

J’ai enfin consulté un nouvel ostéopathe, spécialisé en micro-nutrition qui après un questionnaire très détaillé, m’a conseillé des probiotiques contenant des additifs ( en autre L- taurine, L- glutamine; N -acétylcistéine, quercitine, curcuma..) ainsi que des micro-nutriments pour booster la Dopamine, la Sérotonine et la Mélatonine (Laboratoire THERASCIENCE).

Si au début, je prenais ces probiotiques tous les jours le premier mois , puis tous les deux jours le mois suivant , je ne les prends plus maintenant que lorsque je ressens une petite gène intestinale , une fois par semaine ou moins.

Après 3 ans de souffrances et de recherche thérapeutiques , je suis actuellement en quasi rémission …depuis Septembre dernier.

Je redors comme un bébé, 9h par nuit, toujours dans la chambre la moins exposée de ma maison, au rez de chaussée, sous un baldaquin anti-ondes que j’emmène dans tous mes déplacements

Je n’enregistre plus que quelques réveils brefs entre 00H 30 à 1h du matin et entre 3h30et 5h du matin puis à 7h et 7h30 , mais sans acouphènes et avec un re-endormissement rapide.

Sont-ils provoqués par les changements de tarif électrique ( EDF injecte sur les lignes 50 Hz des impulsions de 128 Hz) ou à des signaux de régulation des antennes relais ou à des dérèglements de mon horloge interne qui réagit à ces signaux. Je ne puis le dire avec certitude.

Je ressens quelques légères sensations le matin lorsque je quitte mon baldaquin et dans la journée aux heures de changement de tarifs électriques, mais rien de bien méchant.

A ce jour, Je n’ai plus d’acouphènes, de maux de nuque et aux muscles … et mon cerveau est speed et clair.. je revis presque normalement.

Par contre, je continue mon régime strict, je continue à me protéger, à ne pas utiliser de portable, de téléphones DECT…

Je sais pertinement que chaque personne électrosensible, électrohypersensible ou atteinte du SICEM peut développer des symptomes différents, suivant sa sensibilité et les niveau de pollution (électromagnétiques, chimiques, métaux lourds) qu’elle a subis .

Mais j’ai voulu décrire mon parcours vers cette quasi-remission que j’espère pérenne, pour aider…

.

Interview de Marc Khanne – réalisateur d’un film sur les EHS

Sommes-nous insensibles aux électrohypersensibles ?

  • Virginie Félix
  • Publié le 17/01/2015.

Près de 2000 personnes en France seraient malades des ondes.

Un sujet rarement pris au sérieux, regrette Marc Khanne, dans un documentaire diffusé sur Public Sénat.

Pour eux, portable rime avec insupportable, wifi et antennes relais sont synonymes de souffrances physiques et de vie quotidienne impossible. Pendant trois ans, le réalisateur Marc Khanne s’est attaché à la situation ubuesque et méconnue des électrohypersensibles (EHS), ces malades des ondes qui en viennent parfois à abandonner maison, travail, famille pour se réfugier en pleine forêt loin des champs électromagnétiques. Son film, Cherche zone blanche désespérément, diffusé samedi 17 janvier sur Public Sénat, attire salutairement l’attention sur ceux qui s’estiment victimes d’une nouvelle forme de pollution invisible et déplorent de ne pas être pris au sérieux.

Qu’est ce qui vous a amené à vous intéresser au problème des personnes électrohypersensibles ?
Je voulais comprendre pourquoi actuellement en France, entre 1000 et 2000 personnes ne peuvent plus vivre dans la société parce qu’elles sont devenues hypersensibles aux ondes électromagnétiques et qu’elles ressentent toutes sortes de symptômes physiques en présence de téléphones portables ou de systèmes de communication sans fil.

J’ai été alerté par une de mes amies qui est tombée malade. Elle ne pouvait plus sortir de chez elle, l’exposition aux ondes la mettait dans un état de grande fatigue. Même son mari, médecin, ne pouvait rien faire pour elle. Cela m’a troublé, j’ai commencé à m’intéresser à la question, à enquêter et je me suis rendu compte que mon amie était loin d’être la seule dans son cas.

J’ai lancé un appel à témoignage sur Internet, en trois jours, j’ai reçu une trentaine de réponses. Mon amie m’a également mis en relation avec d’autres personnes dans la même situation qu’elle, avec lesquelles elle était en contact. Comme elle ne pouvait pas approcher l’ordinateur et envoyer des mails elle-même, c’était son mari qui faisait l’interface, qui lui lisait les courriers et postait les réponses !

Bande annonce du documentaire Cherche zone blanche désespérément, sur Public Sénat à partir du 17 janvier.

A quelles difficultés avez-vous été confronté en vous emparant de ce sujet, technique et méconnu ?
Face au problème des électrohypersensibles, il y a une incrédulité très forte, que j’ai pu constater dès le début de mon enquête. A part les personnes qui sont touchées, qui en ressentent les symptômes, c’est un sujet qu’on ignore ou dont on se désintéresse. Quand elles évoquent leur souffrance, leurs symptômes (maux de têtes violents, insomnies, immense fatigue…), ces personnes ne sont pas crues. Même leur propre famille, le plus souvent, ne les prend pas au sérieux.

D’emblée, j’ai vu aussi qu’il existait une énorme controverse scientifique sur la question des ondes électromagnétiques, leurs effets, leurs dangers, avec des suspicions de part et d’autre. Il faut dire que la technologie du mobile, et toutes les technologies liées aux ondes électromagnétiques, représentent un énorme moteur économique. Entre ceux qui font des études indépendantes et ceux qui font des études officielles, – souvent payées par les lobbies – les conclusions ne sont pas les mêmes.…

C’est un sujet extrêmement technique. Moi, je suis documentariste, pas journaliste d’investigation. Je ne suis pas Elise Lucet, Cash investigation, je n’ai pas cette force là, je travaille tout seul. J’ai donc préféré m’appuyer sur ce qui me semblait le plus à ma portée, l’humain, les personnes qui souffraient. Je me suis dit que la force de leurs témoignages pourrait déjà constituer une forme de preuve que ces gens là ne sont pas des fous. Parmi les personnes que j’ai rencontrées, certaines sont d’ailleurs très diplômées, très qualifiées. Il me semble qu’il y a dans leurs propos une certaine cohérence, des preuves que ce dont ils souffrent n’est pas une vue de l’esprit, comme on le prétend.

Votre film a-t-il eu du mal à voir le jour ?
D’abord, ça a été compliqué de trouver un producteur, de convaincre mes proches que le sujet était digne d’intérêt… J’ai contacté plusieurs boîtes de production à Paris qui n’ont pas donné suite. J’ai fini par obtenir le soutien de Vosges Télévision, une petite société qui avait déjà produit un de mes films sur le reboisement en Ardèche. Mais ça a été quatre ans de quasi-bénévolat.

Ensuite, j’ai eu du mal à recueillir le témoignage de scientifiques. La plupart de ceux qui ont accepté de me parler et de m’éclairer sur le sujet m’ont fait jurer dès le départ de ne pas les enregistrer, de ne pas les photographier, de ne jamais citer leur nom. Pour eux, le sujet est très sensible… S’ils commencent à dire que les ondes électromagnétiques peuvent avoir des effets sur la santé, leur labo risque d’en souffrir, leurs crédits ne pas être reconduits pour l’année suivante. J’ai été étonné d’entendre des chercheurs me prévenir : « Je vais vous dire ce que j’ai à vous dire, parce que c’est mon devoir, mais surtout, vous ne me citez pas, je n’existe pas ! »

Votre point de vue sur le sujet a-t-il évolué au fil de l’enquête ?
Il s’est conforté. Certaines situations vécues par ces gens là sont assez terribles, comme cette femme qui doit dormir dans le coffre de sa voiture, ou cette autre qui a trouvé refuge dans une grotte. Même si les EHS ne sont pour l’instant que 1000 à 2000 en France, je trouve qu’on devrait essayer de les prendre en considération. Ce sont des gens qui sont de fait exclus de la société. Y compris des enfants, comme le petit Ethan qui témoigne dans le film, qui ne peuvent plus aller à l’école et qui n’ont plus les capacités de mémorisation pour conduire leur apprentissage.

Même si ça ne touche que 1000 ou 2000 personnes, pourquoi ne trouverait-on pas des solutions ? Pourquoi tient-on absolument à généraliser les ondes sur l’ensemble du territoire ? Pourquoi ne laisse-t-on pas des espaces un peu préservés, pour ces gens là mais aussi pour la nature ? Et puis, il y a le doute que le nombre des EHS puisse augmenter dans les prochaines années…

Vous expliquez, à la fin du film, que vous avez débranché le wifi chez vous et renoncé au téléphone domestique sans fil. Même si vous n’êtes pas électrohypersensible, vous préférez vous protéger ?
Oui, je le fais parce que j’ai des enfants. Et parce que j’ai pris conscience que si je pouvais baisser, au moins à la maison, le niveau d’ondes, c’était peut-être mieux pour la santé, si j’en crois les scientifiques que j’ai rencontré. J’applique le principe de précaution : le portable, je continue à m’en servir à petite dose. Je l’allume quand j’attends un appel, sinon je sais que j’ai un répondeur où l’on peut me joindre. J’en fais un usage raisonné : par exemple, quand je suis dans les transports, en voiture, en train, là où il émet beaucoup plus fort, je l’éteins.

Quand on entend dans votre film le lanceur d’alerte Pierre Le Ruz expliquer que la technologie du téléphone portable est voisine de celle du radar militaire dont les effets délétères ont été démontrés scientifiquement depuis cinquante ans, il y a de quoi s’inquiéter…
Oui, quoi faire une fois qu’on commence à se dire que ces ondes peuvent avoir des effets délétères sur notre santé ? C’est assez troublant de penser que si on est vraiment en face d’une technologie délétère, rien ne semble pouvoir arrêter son avancée. Aujourd’hui, on parle de domotique, de maison connectée, d’objets connectés, le sans fil est partout. On est face à une espèce de vertige. Je ne sais pas si on va vers un scandale sanitaire comme le prédisent certains chercheurs indépendants. Mais en tout cas, avec ce film, j’espère déjà faire prendre conscience qu’il y a des gens qui ne peuvent plus vivre avec ça. Alors, est-ce qu’on les passe par pertes et profits, ou est-ce qu’on essaie de faire quelque chose pour eux ?

.

Condamnée à vivre dans une cage de Faraday

 

ledauphine.com

AIX-LES-BAINS  – Lundi 15 décembre 2014

 

Maryline Liatard avait une vie bien remplie, pleine de projets. Mais il y a un mois, elle a déclenché une électrosensibilité aux ondes et champs électromagnétiques. Depuis la tente métallique sous laquelle elle vit désormais recluse, l’Aixoise témoigne de sa chute aux enfers et ses tentatives de reconstruction.

 

Quand elle a ressenti une étrange douleur à l’oreille, comme une brûlure, Maryline Liatard a tout simplement changé de côté pour utiliser son téléphone portable. C’était il y a un mois. Une éternité. Une vie antérieure pleine de projets, d’activités et de déplacements en tous genres. Mariée à André Liatard, conservateur du musée Faure d’Aix-les-Bains, elle l’accompagnait souvent à Paris pour assister à des vernissages d’expositions. Mais il y a quelques semaines à peine, elle a cru mourir dans le train du retour. « Ma tête s’est mise à serrer, comme prise dans un étau. Mon oreille me brûlait comme jamais, ma respiration est devenue saccadée. J’avais envie de vomir, sans comprendre ce qui m’arrivait. Et puis j’ai regardé autour de moi et l’évidence m’a sauté aux yeux : toutes les personnes qui m’entouraient étaient connectées : tablettes, téléphones et ordinateurs portables… C’est comme si je voyais toutes ces ondes m’assaillir, me déchirer les tympans. Je suis descendue à la gare d’Aix-les-Bains en loque ».

 

Depuis, Maryline ne quitte plus sa cage de Faraday : un lit à baldaquin conçu sur mesure à grands frais, en fil d’argent. Une situation qui n’a rien d’un romantique conte de princesse… Ce tissu métallique est son dernier rempart contre les ondes électromagnétiques qui lui pourrissent la vie. Et la santé. « J’ai consulté un spécialiste en Suisse, car en France, les malades électrosensibles ne sont pas reconnus. On considère qu’ils sont juste dépressifs » rage-t-elle. Maryline Liatard assure, elle, qu’elle risque une destruction du système nerveux. « J’ai subi de nombreux soins dentaires, qui m’ont empli le corps de résidus de métaux lourds, comme le mercure. Je fonctionne, du coup, comme un conducteur d’ondes. C’est horrible » décrit cette femme autrefois pétillante et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

 

« J’en veux à cette société hyperconnectée qui ne se rend pas compte du mal qu’elle est en train d’engendrer… »

 

« Je porte en permanence un chapeau en fil d’argent. Je ne peux plus aller faire mes courses, trop de gens autour de moi sont porteurs de téléphones portables. Les promenades au bord du lac du Bourget, que j’adorais, me sont interdites. Il y a des antennes relais de partout. Et même au sein de mon propre appartement, la vie est insupportable. Mes voisins ont le wifi connecté en permanence. Je ne dors plus en raison des douleurs permanentes que cela m’occasionne ». Le couple a dû déménager dans l’urgence, au fin fond du massif des Bauges, dans un lieu si reculé que les ondes passent très mal. Une sorte de “zone blanche”, ces espaces préservés des champs électromagnétiques dont les électrosensibles réclament la création à cor et à cri en France.

 

Maryline vient d’attaquer une chélation, véritable cure de détoxication pour se débarrasser des métaux lourds. Un traitement qui l’épuise.

 

« J’en veux à cette société hyperconnectée qui ne se rend pas compte du mal qu’elle est en train d’engendrer. J’ai le sentiment d’avoir été privée de mes libertés fondamentales. Je souffre, je ne peux plus travailler, je ne vois plus personne… » lâche-t-elle d’une voix lasse. « Moi, je sais ce qui m’arrive. J’ai les moyens de consulter en Suisse, j’ai pu déménager. Mais je pense à tous ces gens qui vivent la même chose que moi sans savoir d’où ça vient. Ils doivent croire qu’ils sont devenus fous… »

 

De fait, selon ceux qui militent pour la reconnaissance de cette pathologie, personne ne serait à l’abri d’une affection qui commence, en général, par une simple gêne au quotidien dans certains lieux, pour évoluer, souvent, vers une impossibilité de vivre normalement dans la société. La prédisposition physiologique génétique est très variable. Le stress serait un facteur aggravant, voire déclencheur.

 

Selon des données personnelles collectées par le Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), la tendance extrapolée indique que 50 % de la population est susceptible de devenir électrosensible d’ici à 2017. Des chiffres invérifiables…

 

Par Muriel BERNARD |

Condamnée à;vivre dans une cage de Faraday

Pièce jointe
11/12/2014

Documents

À : Destinataires non révélés:
Affichage dynamique Outlook.com
1 pièce jointe (6,0 Mo)
Télécharger condamnée.pdf (6,0 Mo)
condamnée.pdf
Consulter en ligne
Pour lui Ecrire….
Maryline Liatard, Epouse de André Liatard, conservateur du Musée Faure  Aix les Bains…
Musée Faure 
Addresse e-mail :
10 bd des Cotes
73100 Aix-les-Bains
.

Les électro-sensibles sont-ils des êtres humains ?

 

La question peut sembler incongrue, la réponse plus encore. Et pourtant…

Y aurait-il des hommes, des femmes, des enfants qui n’auraient plus accès aux endroits fréquentés par les humains ? Les commerces, les cabinets médicaux, les hôpitaux, l’école, les bibliothèques, les lieux de travail seraient-ils de fait interdits à une catégorie de la population ? Serait-il possible que des frères humains vivent emmurés, enfermés dans des caves, dans des cages en tissus blindés, retirés dans des grottes, dans des replis de montagne, par nécessité vitale ?

Les technologies de la communication moderne pourraient-elles mettre à la torture un nombre croissant d’individus ?

Comment justifier que l’on puisse perdre un jour la liberté d’aller et de venir, le droit d’être soigné, la possibilité de rencontrer ses proches, de vivre, simplement ?

Peut-on accepter qu’il n’existe plus de place, nulle part sur la terre, pour des êtres humains ?

Comment nommer celles et ceux qui sont ainsi déchu(e)s des droits humains fondamentaux ?

Je sais. Poser ces questions ennuie, horripile….

Ne pas mettre en question l’ordre du monde. Ne pas s’interroger sur les conséquences de ses actes. Ne pas penser, surtout.

Les électro-hypersensibles, ce sont les autres. Les pas comme nous. Les tellement pas comme nous qu’ils en deviennent des étrangers. Radiés de l’espèce commune, l’humanité. C’est tellement plus commode. Tout peut continuer comme avant.

Le divertissement des uns peut faire la torture des autres. On ne va pas se priver pour si peu. Les irradiés, quel vilain mot. Pas technologiquement corrects. Trop sensibles, forcément. Hyper-sensibles. Voilà, c’est ça. Trop émotifs. Phobiques, en somme. Responsables de leur état.

Nous en sommes là. Ce n’est plus la réalité qui pose problème. C’est l’individu. Que des êtres humains soient moins bien traités que des chats ou des chiens, c’est l’ évidence, pour qui connaît de près des électro-hypersensibles. Moins considérés que des cobayes de laboratoire. Eux, au moins, on leur prête un peu d’attention.

Quand la réalité est à ce point dérangeante, le plus simple est encore de ne pas la voir. De construire des rideaux de fer entre les uns et les autres. Entre les EHS et les humains, entre les humains et les non-humains. Comme si nous pouvions tout écraser impunément, nous les condescendants de l’ère moderne, les bipèdes à smartphone. Comme si ce que nous infligions aux autres était pour nous sans conséquence.

Les EHS disent cela aussi : les rideaux de fer n’existent pas dans la grande chaine du vivant. Ce qui arrive aux uns arrive aux autres. Notre humanisme qui fait de l’homme l’alpha et l’oméga de tout est une tyrannie. Une infamie. II est urgent de le reconsidérer. D’y inclure toutes les formes de vies. De proclamer une Déclaration des devoirs de l’Homme.

D’engager une révolution. Celle de l’âme, de la conscience. C’est colossal et le temps presse.

Est-ce que le jour viendra ? Je n’ai pas d’autre espérance.

Frédéric Wolff

.
Langues
EnglishFrenchGermanItalianSpanish
Archives