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Le monde du travail impacté par les ondes

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Un appel de syndicalistes pour réduire les ondes au travail

 

Des syndicalistes d'entreprises aussi variées que la RATP, la Ville de Paris, France Télécom ou le groupe L'Oréal ont lancé un appel pour réduire l'exposition aux ondes électromagnétiques sur le lieu de travail, a-t-on appris mercredi auprès de l'un des signataires.
Des syndicalistes d’entreprises aussi variées que la RATP, la Ville de Paris, France Télécom ou le groupe L’Oréal ont lancé un appel pour réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques sur le lieu de travail, a-t-on appris mercredi auprès de l’un des signataires. – Angelos Tzortzinis afp.com

avec AFP

    • Publié le
    • Mis à jour le

Des syndicalistes d’entreprises aussi variées que la RATP, la Ville de Paris, France Télécom ou le groupe L’Oréal ont lancé un appel pour réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques sur le lieu de travail, a-t-on appris mercredi auprès de l’un des signataires.

Dans cet appel, la trentaine de délégués syndicaux demande notamment «aux employeurs d’adopter un principe de prévention pour prévenir les effets toxiques des CEM (champs électromagnétiques)» et à la médecine du travail «de prendre en compte ces nouvelles pathologies environnementales» liées aux ondes.

Les signataires disent constater «depuis plusieurs années que l’exposition croissante et permanente des travailleurs à des champs électromagnétiques à micro-ondes pulsées dans leur cadre professionnel et sur leur lieu de travail entraîne pour leur santé des conséquences de plus en plus significatives et parfois même dramatiques».Avec pour conséquence, ajoutent-ils, de dégrader leurs conditions de travail et d’entraîner des «pathologies chroniques» voire des «démissions contraintes ou des licenciements».

Le lien entre téléphone et cancer en cause

Les signataires, issus notamment de France Telecom Orange, de la RATP, de la Banque de France, de Géodis, de la Bibliothèque nationale de France, du groupe L’Oréal ou de la Ville de Paris, représentent cinq syndicats (CFDT, CFTC, CGT, SUD et FSU), a précisé à l’AFP Bertrand Pieri, délégué CGT à la mairie de Paris.

Les syndicalistes rappellent une décision de la Cour suprême italienne, datant du 12 octobre 2012, venant «confirmer le lien de causalité entre l’usage professionnel intensif du téléphone mobile et la tumeur cancéreuse cérébrale affectant un agent commercial».

Les signataires interpellent aussi les élus à qui ils demandent de suivre les recommandations internationales «en vue de limiter au maximum l’exposition des travailleurs aux effets sanitaires nocifs» des champs électromagnétiques.

L’OMS s’interroge aussi sur le Wi-Fi

L’électrosensibilité aux ondes est une pathologie qui pourrait concerner jusqu’à 3% de la population, indiquait la semaine dernière la députée EELV du Val-de-Marne Laurence Abeille, qui a défendu à l’Assemblée une proposition de loi pour réduire l’exposition aux ondes.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en mai 2011 les ondes électromagnétiques, notamment émises par les mobiles, les antennes-relais ou les boîtiers Wi-Fi, comme potentiellement cancérigènes. Mais les opérateurs de téléphonie mobile s’appuient sur le dernier avis en date de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), remontant à 2009, pour écarter tout danger. L’Anses doit rendre un nouvel avis d’ici fin juin.

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