Témoignages vidéos d’EHS

Impacts sanitaires

ETUDE : l’exposition aux Radio-frequences induit un état de diabète‏

Bonjour
La toxicité du Wifi est très élevée…n’oublions pas que Steeve Jobs est décédé suite à un cancer du pancréas…ce n’est pas un hasard.
 

Objet : RECHERCHE: l’extrait de feuille d’olivier pourrait corriger les désordres métaboliques et le stress oxydatif provoqué par le wifi (2.45GHz.) expérience faite sur les rats )
Effets de l’extrait de feuilles d’olivier sur les troubles métaboliques et le stress oxydatif induit par des signaux WIFI à 2.45GHz.
Salah Mo, Abdelmelek H, Abderraba M.
(RF = radio fréquences)
Résumé
Nous avons étudié l’effet de l’extrait de feuilles d’olivier sur le métabolisme oxydatif et la réponse glycémique dans le foie et les reins de rats exposés aux radiofréquences (RF).
L’exposition de rats aux RF (2.45 GHz) 1 heure par jour durant 21 jours consécutifs a induit une état similaire à l’état diabétique.
Par ailleurs, les RF diminuent l’activité de glutathion peroxydase (GPx, -33,33% et -49,40%) de la catalase (CAT, -43,39% et -39,62%) et de la superoxyde dismutase (SOD, -59,29% et -68,53%) et la quantité des groupes thiol (-62,68% -34,85% et), respectivement dans le foie et les reins.
En effet, l’exposition aux RF augmenté la concentration  en malondialdéhyde (MDA, 29,69% et 51,35%)  respectivement dans le foie et les reins.
L’administration de l’extrait de feuilles d’olivier  (100mg/kg, ip) chez des rats exposés aux RF a empêché des perturbations du métabolisme du glucose et restauré les activités de la GPx, CAT et SOD et de la quantité de thiol dans le foie et les reins.
Par ailleurs, l’administration d’extrait de feuilles d’olivier  a été en mesure de faire baisser les taux élevés de MDA dans le foie, mais pas dans les reins. Nos enquêtes ont suggéré que l’exposition aux RF induit un état de diabète comme par altération de la réponse oxydative.
L’extrait de feuilles d’olivier a été en mesure de corriger les troubles du métabolisme du glucose par la réduction du stress oxydatif induit par les RF dans les tissus de rats.

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Effects of olive leave extract on metabolic disorders and oxidative stress induced by 2.45GHz WIFI signals.

Salah MB, Abdelmelek H, Abderraba M.

Abstract

We investigated the effect of olive leaves extract administration on glucose metabolism and oxidative response in liver and kidneys of rats exposed to radio frequency (RF). The exposure of rats to RF (2.45GHz, 1h/day during 21 consecutive days) induced a diabetes-like status. Moreover, RF decreased the activities of glutathione peroxidase (GPx, -33.33% and -49.40%) catalase (CAT, -43.39% and -39.62%) and the superoxide dismutase (SOD, -59.29% and -68.53%) and groups thiol amount (-62.68% and -34.85%), respectively in liver and kidneys. Indeed, exposure to RF increased the malondialdehyde (MDA, 29.69% and 51.35%) concentration respectively in liver and kidneys. Olive leaves extract administration (100mg/kg, ip) in RF-exposed rats prevented glucose metabolism disruption and restored the activities of GPx, CAT and SOD and thiol group amount in liver and kidneys. Moreover, olive leave extract administration was able to bring down the elevated levels of MDA in liver but not in kidneys. Our investigations suggested that RF exposure induced a diabetes-like status through alteration of oxidative response. Olive leaves extract was able to correct glucose metabolism disorder by minimizing oxidative stress induced by RF in rat tissues.

 

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23994945

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CEM et conséquences sur la Santé

 

 Tout être vivant fonctionne à  un certain niveau électrique et magnétique. Aussi, toute perturbation de notre environnement électrique et/ou magnétique aura des effets biologiques plus ou moins intenses et durables selon les conditions de cette perturbation (intensité, durée) et la sensibilité de chacun.

La valeur de 2 mG par 8h d’exposition est une valeur pivot au-delà de laquelle des risques sérieux existent.

D’après Robert BECKER, chirurgien-orthopédiste et chercheur dans un hôpital de Syracuse, dans l’état de New York, les champs électromagnétiques de faible intensité à 60 Hz agissent comme des « stresseurs ». Quand le stress est passager, l’organisme arrive à compenser, si le stress devient chronique, l’organisme finit par décompenser. Il se produit un épuisement des mécanismes de défense, visible dans l’analyse du sang.

W.R. Adey, neurologue, actuel président de la Commission Nationale Américaine de Protection contre les Radiations, écrit que l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels est une forme de stress oxydatif, c’est-à-dire un facteur de vieillissement prématuré de l’organisme.

EFFETS BIOLOGIQUES DEFAVORABLES

¬         Dysfonctionnements neuroendocriniens

L’exposition à des champs magnétiques alternatifs 50-60Hz relativement faibles fait rapidement chuter la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale (épiphyse). La glande pinéale est une glande endocrine située à la partie postérieure du tronc cérébral. La mélatonine est une hormone à fonction chronobiologiques régulatrices multiples, tant sur le système reproducteur que sur les mécanismes immunitaires. Elle exerce une action protectrice majeure contre la prolifération cancéreuse, dans la destruction des radicaux libres (atomes ou molécules possédant un ou plusieurs électrons non appariés ; c’est cette particularité qui rend les radicaux libres extrêmement réactifs) et dans la neutralisation des hormones de stress.  Sa sécrétion se situe pendant la nuit avec un maximum vers 3h du matin. Elle est le chef d’orchestre de l’organisme. Elle est synthétisée à partir de la sérotonine, elle-même dérivée du tryptophane. Sous l’influence de champs magnétiques alternatifs inférieurs à 2mG, la mélatonine franchit la membrane des cellules pour y exercer son effet anti cancéreux, alors que lorsque les champs alternatifs ambiants atteignent 12mG (valeur courant près des lignes à haute tension), cet effet de la mélatonine est bloqué (Professeur R.P. Liburdy).

Des expositions aiguës de hamsters pendant des jours à des champs magnétiques alternatifs 60Hz, deux heures avant l’extinction des lumières ont supprimé l’augmentation nocturne de mélatonine dans la glande pinéale et dans le sang.

En résumé :

–         inhibition de la sécrétion nocturne de la mélatonine sous l’effet des champs 50/60Hz

–         blocage de la fonction anti-prolifération tumorale de la mélatonine sous l’effet d’un champ magnétique supérieur à 12 mG sur certains cancers.

 

Modifications comportementales

Rythmes circadiens, agressivité, asthénie(=manque de tonus, de force), fatigue chronique, crise d’énurésie, hypernervosité, troubles de la mémoire et de la vigilance, altération du sommeil (insomnies, difficultés à l’endormissement).

Une équipe suédoise conduite par T. Akerstedt a montré que l’exposition de volontaires en bonne santé à des champs magnétiques alternatifs 50Hz de 10mG réduit le temps total de sommeil avec une réduction du temps de sommeil au stade 3+4 à ondes lentes ainsi qu’une réduction de l’activité des ondes lentes.

L’exposition à un champ magnétique de 20 à 60 mG généré par un transformateur électrique induit des effets neurovégétatifs (fatigue physique, asthénie, mélancolie, baisse de la libido, dépression, irritabilité..) et entraîne des modifications sanguines et immunologiques (baisses des lymphocytes…).

Selon une étude réalisée par Groh, Readey et Ehret en 1989, on observe chez les souris une augmentation de l’activité de la respiration.

¬         Troubles épileptiformes

A Mondelange (Moselle) ont été effectuées des mesures de champs électriques et magnétiques 50Hz dans des habitations bordant une rue située sous une ligne à très haute tension. Le champ électrique était compris entre 50 et 150V/m, le champ d’induction magnétique entre 5 et 18 mG. Suite à un audit de vétérinaires traitant les animaux domestiques de ce quartier, il est apparu un taux anormalement élevé de manifestations épileptiformes chez les chiens : une moyenne de 26,7 % de la population canine globale (toutes races confondues) exposées aux champs des lignes était atteinte. On sait que la population canine totale de la France présente une moyenne de 1,5% de manifestations épileptiformes, toutes races confondues. La moyenne du département de la Moselle est 2,2%.

¬         Troubles immunitaires

Neutropénie, leucopénie. Neutropénie=diminution anormale du taux des granulocytes (ou polynucléaires) neutrophiles circulants dans le sang.  Leucopénie=diminution du nombre des leucocytes (globules blancs) dans le sang.

L’immunité cellulaire comprend les cellules tueuses naturelles (natural killers). Les natural killers sont présentes dans la plupart des organes et sont capables de reconnaître les cellules tumorales et de s’y accoler pour les détruire (par lyse). Dans les études sur cultures cellulaires, cette aptitude à tuer est réduite par l’influence de champs électriques alternatifs 60Hz.

Baisse de plusieurs types  de cellules immunitaires, les lymphocytes CD2, CD3, CD4, leucocytes, polynucléaires, neutrophiles.

¬         Risques de leucémie

En Suède, des chercheurs de l’institut national de Médecine du travail ainsi que du département d’hygiène et de pathologie de l’environnement de l’institut karolinska ont montré que des enfants exposés à des champs magnétiques alternatifs de 2mG ont 2 fois plus de risques de contracter une leucémie que les enfants non exposés.

Une étude menée sur 450000 enfants et adultes en Suède montre qu’un seuil de 10V/m augmente le risque de leucémie de manière significative. Au-delà de 20V/m, le risque est 4.69 fois plus important.

Aujourd’hui, le centre International de recherche sur le cancer de Lyon, reconnaît un risque multiplié par deux de leucémies infantiles à partir de 4 mG.

¬         Risques de cancers

A l’université de Denver, dans le Colorado, Nancy Wertheimer, épidémiologiste de métier, publie en mars 1979 un article intitulé : « Les configurations de câblage électrique et les cancers infantiles » dans le Journal of Epidemiology.

Pour les études épidémiologiques réalisées de 1979 à 1993 et selon la Bonneville Power Administration (compagnie américaine distributrice d’électricité), sur 79 publications concernant les expositions professionnelles aux champs électromagnétiques, 49, soit 62%, font état d’une augmentation significative du risque de cancers chez les travailleurs de l’électricité.

Depuis 1993, plusieurs études épidémiologiques ont été publiées et, en particulier, celles de :

–         Thériault et coll. en 1994 : augmentation significative du risque de leucémie aiguë non lymphoïde et de leucémie myéloïde aiguë chez les travailleurs de compagnie d’électricité (Hydro-Québec, Ontario Hydro, EDF) exposée à un champ magnétique de 50/60 Hz supérieur ou égal à 2 mG.

–         Loomis et coll. en 1994 : augmentation significative du cancer du sein chez les femmes travaillant dans l’électricité.

–         Savitz et coll. en 1995 : augmentation significative du risque de leucémies et du cancer du cerveau chez les travailleurs exposés plus de 20 ans à un niveau de champ magnétique supérieur ou égal à 7 mG.

–         Coogan et coll. en 1996 : augmentation significative du cancer du sein chez la femme non ménopausée travaillant dans les métiers de l’électricité.

 

Risques d’avortement et de fausses couches

En 1986, publication dans le Journal of Epidemiology, d’une étude de Wertheimer montrant un taux anormal de fausses couches chez des femmes utilisant des couvertures chauffantes, dont les circuits créent un champ magnétique alternatif de 5 à 10 mG.

Chez la femme, les risques d’avortement sont 5,1 fois plus élevés dans les maisons où le champ magnétique d’extrêmement basses fréquences est supérieur ou égal à 6,3 mG.

Publiée en janvier 2002, l’étude du Dr DE-KUN LI, épidémiologiste au Kaiser Foundation Research Institute (Oakland, Californie), sur 1000 femmes enceintes montre que celles qui ont croisé des champs avec des pics de l’ordre de 16mG ont 80% de chances en plus de faire des fausses couches, avec un risque accru durant les 10 premières semaines de leur grossesse (Sciences et Avenir, mai 2002).

¬         Dépressions nerveuses et suicide

Une publication de P.K. Verkasalo et coll. de 1997 étudie l’incidence de la présence de lignes électriques (110 à 400 KV) sur l’état dépressif de 12000 finlandais ; une augmentation significative (4.7 fois plus) du risque de dépression est observée chez les personnes vivant à moins de 100m de lignes électriques et exposées à un champ magnétique supérieur ou égal à 1 mG.

¬         Maladies cardiovasculaires

Une étude de D.A. Savitz et al. montre que des travailleurs de l’industrie électrique exposés à des champs magnétiques alternatifs 60Hz ont un taux de mortalité par maladies cardiovasculaires (troubles du rythme et pathologies coronariennes lourdes) plus élevé que des travailleurs non exposés professionnellement à des champs magnétiques à extrêmement basse fréquence.

¬         Maladie d’Alzheimer

Augmentation significative (de 3,8 fois) du risque de la maladie chez les hommes et les femmes exposés entre 2 et 100 mG sur leur lieu de travail.

¬         Carences en fer

A Coutiches (Nord), les riverains de lignes électriques à très haute tension exposés à un champ électrique et magnétique de 50 Hz présentent, jusqu’à une distance de 200m des lignes, une pseudo carence en fer (pseudo carence car l’organisme ne manque par réellement de fer, mais le sang en exhibe tous les signes habituels) (Eric Hachulla, Modifications du métabolisme du fer induites par les champs électromagnétiques. Congrès Int. de Médecine légale et d’environnement. Lille. Septembre 1998).

¬  Cristaux de magnétite : l’affolement ?

Le professeur Joseph KIRSCHVINK, du California Technology Institute, a mis en évidence la présence de petits cristaux de magnétite dans les cellules du cerveau, à raison de 5 millions de microcristaux par gramme de cerveau, ce qui correspond à plus ou moins 7 milliards de cristaux dans le cerveau. La magnétite est un aimant naturel (oxyde de fer naturel FE3o4). Elle est présente dans les végétaux (elle permet aux racines de pousser vers le bas). Ces cristaux de magnétite sont très sensibles aux champs électromagnétiques et ils se trouvent à l’intérieur même des cellules. Imaginez ce qui se passe dans une fragile cellule nerveuse exposée à un champ magnétique ! Tous les petits aimants de magnétite vont vouloir « suivre » le champ et donc changer de sens en même temps que lui. Comme le champ change de sens 50 fois par secondes, les aimants vont entrer en vibration. Il est donc facile de comprendre que cette vibration engendrera un effet irritatif qui sera susceptible de provoquer des perturbations physiologiques plus ou moins graves à court ou à long terme.

Les pigeons voyageurs ne rentrent plus au pigeonnier.

¬    L’électrosensibilité

Les premiers chercheurs à s’être intéressés à l’électro-sensibilité humaine ont été le professeur Cyril W. Smith (Université de Salford, en Grande Bretagne) et le professeur William Rea (allergologue, Université de Dallas, USA). Dès 1985, ils ont exposé, dans divers congrès scientifiques, des cas de patients atteints d’un curieux syndrome, relativement rare, associé à l’exposition aux champs électromagnétiques. Ces patients présentaient des troubles plus ou moins graves lorsqu’ils étaient soumis à divers champs électromagnétiques : insomnies, nervosité anormale, état de stress quasi permanent, angoisses incoercibles, tendances dépressives, dépression nerveuse, pertes d’équilibre, vertiges, nausées, chute brutale de la tension artérielle, troubles du rythme cardiaque, pertes de mémoire, pertes de conscience, éruptions cutanées, eczéma, chute rapide plus ou moins abondante de cheveux, crises asthmatiformes, absences épileptiformes…

Si l’on s’en réfère aux professeurs Smith et Rea, l’hypersensibilité électromagnétique ne serait qu’une forme particulière d’allergie croisée avec une sensibilité particulière à certaines substances chimiques : médicaments, pesticides, herbicides, engrais chimiques, solvants, additifs alimentaires…Tout le mystère réside dans le fait qu’une allergie, chez un individu donné, puisse induire secondairement une hypersensibilité électromagnétique. Et ce qui est plus mystérieux encore, c’est que l’hypersensible ne sera pas sensible à toutes les fréquences du spectre électromagnétique, mais uniquement à certaines d’entre elles (écrans cathodiques d’ordinateurs, champs électriques 50Hz, fréquences radar et de téléphonie mobile…).

Les expériences sur les humains en laboratoire

Principaux symptômes :

–         désynchronisation et raccourcissement du rythme circadien

–         diminution des performances intellectuelles

–         modifications de l’électroencéphalogramme

–         troubles du sommeil

–         baisse de la production de mélatonine par la glande pinéale

–         augmentation des oestrogènes chez les femmes

–         diminution de la testostérone chez les hommes

–         ralentissement du rythme cardiaque et arythmie.

Leonid PALTSEV du laboratoire électromagnétique de Moscou résume les conclusions en matière de santé humaine : « A mon avis, la première cible qui souffre, c’est le système nerveux central. C’est lui qui régule tous les autres organes. Puis des symptômes perturbent l’activité cardio-vasculaire, non seulement le fonctionnement du cœur lui-même, mais aussi le système vasculaire périphérique, à commencer par les vaisseaux sanguins du cerveau. Viennent ensuite les effets sur les systèmes hormonaux, la glande thyroïde et l’hypophyse, les glandes surrénales. Puis après de longues irradiations, on a une perturbation du système immunitaire, une sorte d’épuisement. Et là de nombreuses maladies peuvent survenir, infectieuses ou non. En plus, il y a des problèmes pour la reproduction : fausses couches, grossesses anormales, accouchement prématurés, retards de croissance… »

CHEZ LES ANIMAUX

Chez les élevages bovins exposés à des lignes à très haute et à moyenne tension, les animaux présentent de nettes chutes de cuivre, calcium, phosphore, magnésium accompagnées d’une hausse du taux d’urée.

On constate également une augmentation des mammites, des problèmes osseux et musculaires, des comportements anormaux : nervosité, refus d’entrer dans les locaux de traite, refus de boire dans les récipients métalliques…, tumeurs, traitements médicaux inefficaces, diminution des défenses immunitaires.

Une étude de Mevissen (Hanovre) a montré que des tumeurs mammaires initiées sur des rats femelles par administration orale de dimethyl-benzanthracène (DMBA), se développent plus rapidement et plus abondamment lorsque ces rats sont soumis à des champs magnétiques.

Une étude américaine récente réalisée par MIKHAIL et FAM montre que des souris exposées pendant 3 générations donnent une descendance où la tendance aux lymphomes malins est nette et indiscutable.

 

SOMMAIRE

  • Qui sommes-nous?
  • Introduction
  • Notions Fondamentales
  • Les sources d’extremement basses fréquences
  • Les conséquences sur la santé
  • Les solutions

Site GMPE
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Champs electromagnétiques et problèmes cardiaques

ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques – 23/10/2010

Une nouvelle recherche publiée dans le Journal européen d’Oncologie [1] a montré que les téléphones sans fil DECT qui transmettent un signal pulsé ont un impact sur le rythme cardiaque. L’étude de provocation sur 25 sujets en double aveugle, publiée dans un journal à comité de lecture, valide la condition avancée par un nombre croissant de personnes à travers le monde aujourd’hui appelées « électrosensibles » (ES ou EHS), démontrant des effets immédiats sur le rythme cardiaque, celui-ci doublant pratiquement dans certains cas. L’étude a été menée par le professeur Magda Havas de l’Université de Trent, au Canada.

« Ce que nous avons trouvé est ce que beaucoup de personnes disent depuis longtemps au sujet de dispositifs qui émettent des microondes » a indiqué le docteur Havas. « Les gens ne se sentent pas seulement malades, leur cœur commence à s’accélérer et c’est mesurable avec des instruments médicaux de cardiologie.La nouvelle étude d’Havas vient s’ajouter à l’intérêt croissant porté aux effets sanitaires des téléphones portables et du WiFi qui transmettent également des radiations à micro-ondes.

 

Les effets sur le rythme cardiaque ont aussi été démontrés en utilisant un routeur ou un point d’accès WiFi. Cela élargit la portée de l’association entre téléphones portables et tumeurs cérébrales vers leur effet potentiel sur d’autres systèmes, en ce compris le muscle cardiaque. Cela aussi pose le très sérieux problème des risques d’exposer des écoliers aux réseaux WiFi, en offrant une explication plausible sur la raison pour laquelle certains enfants dans des écoles équipées de WiFi sont diagnostiqués et traités avec des médicaments contre les irrégularités du rythme cardiaque, qu’ils croient pouvoir être liés avec le WiFi.L’étude de Havas parue dans le Journal européen d’Oncologie sur la variabilité du rythme cardiaque a été conduite en aveugle, ce qui signifie que les volontaires ne savaient pas quand le téléphone était branché ou non.

 

Quarante pour cent (40 %) des sujets avaient une réaction modérée à sévère uniquement quand la station de base du téléphone était branchée et émettait des microondes. Ceux qui ont réagi ont fait montre d’arythmie (battements irréguliers du cœur) et/ou de tachycardie (battements rapides du cœur). Les symptômes étaient souvent accompagnés par des sentiments de douleur ou de pression dans la poitrine et d’anxiété qui apparaissaient et disparaissaient sans aucune raison apparente.

 

C’est la première étude documentant des changements immédiats et spectaculairesdu rythme cardiaque associés à l’irradiation aux micro-ondes à des niveaux d’exposition bien au-dessous (0,5 %) des directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1000 microW/cm², 61 V/m), tout comme en Belgique ou en France où ces normes sont à peines plus basse (NDLR. Et ce n’est évidemment la nouvelle norme bruxelloise de 3 V/m pas plus que celle de Paris de 2V/m qui y changent quoi que ce soit).

 

Cela montre l’extraordinaire inadéquation des directives d’exposition actuelles pour protéger la santé du public.Pas uniquement le téléphone sans fil DECT mais le WiFi aussiHavas déclare, « Alors que tous les électrosensibles ne répondent pas de cette manière, ceux qui réagissent auront des difficultés dans des environnements où il y a présence de radiation de micro-ondes, ce qui veut dire pratiquement partout dans notre culture moderne sans fil. » Elle ajoute, « Des téléphones sans fil et des téléphones portables ou GSM aussi bien que des ordinateurs sans fil et des réseaux WiFi produisent ce type de radiation à micro-ondes. »

 

Parmi les autres symptômes communs d’EHS il y a des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de la concentration, des problèmes de mémoire à court terme, des difficultés de sommeil, des problèmes de peau, des bourdonnements d’oreilles, des nausées et des vertiges. Beaucoup de ces symptômes sont subjectifs et difficiles à mesurer.L’étude de Havas annonce la possibilité pour des praticiens de santé de déterminer si des irrégularités cardiaques pourraient être déclenchées par des radiations électromagnétiques, en ayant recours à une technologie d’évaluation aisément disponible, avant tout recours à une thérapie cardiaque envahissante ou chimique supprimant les symptômes.

 

Le docteur Havas est un expert de renommée mondiale dans le domaine des champs électromagnétiques. Son enseignement et sa recherche se concentrent sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique comme la radiation des radiofréquences, des champs électriques et magnétiques, de l’électricité sale et du courant de terre. Elle est l’auteur du Rapport BRAG sur le Classement d’antennes dans les écoles, qui enseigne aux écoles comment l’irradiation de pylônes d’antennes relais peut être évaluée et négociée par médiation ; des Archives de Zory, un suivi continu de milliers d’études récemment publiées sur les effets biologiques de champs électromagnétiques, en remontant à un demi-siècle, depuis des sources du gouvernement américain et de l’armée, des sources russes et d’Europe de l’Est ; et est co-auteur du rapport « SOS Santé publique : le côté fantôme de la révolution sans fil ».

Reportage Global News Canada



ETUDE : les téléphones sans fil DECT (et le WiFi) provoquent des irrégularités cardiaques - 23/10/2010
Dans cette image de l’étude, le sujet B a éprouvé une augmentation du rythme cardiaque en rapport à l’exposition à un téléphone portable voisin.Le rythme cardiaque est immédiatement retourné à la ligne de base après que le téléphone sans fil ait été déconnecté. Cela a aussi été démontré avec un routeur/point d’accès WiFi.Références:
[1] 2010 M.Havas, et al: Microwave Radiation Affects Autonomic Nervous System, Eu J Oncology Library Vol.5

 

Source de cette étude :
– http://www.magdahavas.com/wordpress/wp-content/uploads/2010/10/Havas-HRV-Ramazzini1.pdf
Source documentaire :
– http://www.powerwatch.org.uk/news/20101022-cordless-heart.asp
– http://www.magdahavas.com/2010/10/21/new-study-radiation-from-cordless-phone-base-station-affects-the-heart/
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La peur des ondes touche les syndicats

Bakchich Info : Le 1er Février 2013

 

Le monde du travail se penche, non sans crainte, sur les répercussions des technologies sans fil.

 

De plus en plus de salariés demandent d’abandonner le wifi, de supprimer des antennes relais ou bien d’effectuer des études indépendantes. Le monde du travail se penche, non sans crainte, sur les répercussions des technologies sans fil.

 

Syphonné

Le projet de loi d’Europe Ecologie Les Verts sur les ondes électromagnétiques a été vidé de sa substance lors de son passage en commission des lois. Abaissement des seuils d’exposition, reconnaissance de l’électro-sensibilité, protection de l’enfance, obligation de réaliser une étude d’impact pour toute nouvelle technologie… toutes ces mesures sont reportées ou tout bonnement écartées. Le texte fantomatique sera discuté à l’Assemblée ce jeudi 31 janvier et aura le mérite selon Europe Ecologie Les Verts « d’ouvrir le débat ».

 

Une belle litote pour maquiller le revers du parti sur ce qui devait être l’avancée écologique de l’année… Fleur Pellerin, la ministre de l’Economie numérique a déjà fait entendre sa voix en parlant de « peurs irrationnelles » liées aux ondes radioélectriques. Si selon la ministre, « la dangerosité des ondes n’est pas scientifiquement étayée », l’inquiétude gagne, elle, le milieu du travail puisque de plus en plus syndicalistes se mobilisent afin, disent-ils, « de mieux protéger les salariés ».

 

Maux de tête.

Dès 2007, la FSU défendait les salariés des bibliothèques parisiennes opposés à la Wifi. (Depuis une partie des acteurs de ce débat à rejoint la CGT. Ndr). De son côté, la Bibliothèque Nationale de France avait suspendu et même renoncé à la technologie sans fil au nom du principe de précaution.

En 2011, le comité d’hygiène de la RATP (CHSTC), piloté par Sud, a déclenché un droit d’alerte sur les risques de surexposition aux ondes électromagnétiques. La justice n’a pas reconnu de « risque grave » mais François-Xavier Arouls, délégué sud-RATP, se dit toujours « inquiet » des nombreux systèmes émissifs dans le métro ou RER parisien qui s’accumulent au fur à mesure – 47 hotspots dans 15 gares RER et stations de métro, radios wifi pour communiquer entre agents, apparition de la 4G, effet « cage de Faraday ». Certains agents, selon Arouls, se plaignent de maux de tête.

 

Début 2012 SGP-police-FO s’est mobilisé pour empêcher l’installation d’antennes relais au-dessus des commissariats. Le syndicat avait appris qu’un accord secret entre les préfectures et les opérateurs planifiait d’installer des antennes sur de nombreux bâtiments des forces de l’odre. SGP-FO ne l’a pas entendu de cette oreille et s’est alors mobilisé au nom du principe de précaution.

 

 

 

« Prise de conscience ».

Pour l’heure, seul Sud Solidaires a exprimé un point de vue unitaire sur les ondes électromagnétiques. Le syndicat, selon les mots de son porte-parole Eric Beynel, demande que « les seuils de danger fixés par des études indépendantes soient pris en compte, et non les seuls seuils officiels, largement influencés par les industriels ».

 

Le syndicat se dit aussi « préoccupé » par les situations de certains salariés ayant développé une sorte d’allergie aux ondes –une maladie non reconnue en France mais appelée « l’électro-hypersensibilité- et ne pouvant plus travailler dans des milieux exposés. Le 17 octobre dernier, une journée interprofessionnelle réunissait différentes branches de Sud : SNCF, RATP, Banque de France, Renault trucks, AFP, CNRS, France-Telecom Orange, Autoroutes de France, douanes… Des corps de métiers très différents mais tous touchés par la même crainte d’une surexposition aux ondes.

Moment clé, la prise de position de l’OMS en 2011 classifiant les ondes électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes (niveau 2B). L’organisme mondial a révélé aux différents délégués syndicaux un nouveau risque à prendre en compte.

« Il existe une réelle prise de conscience de la part des travailleurs » selon Patricia Mouysset du cabinet Technologia, une entreprise d’évaluation et de prévention des risques professionnels agréée par le ministère du Travail. « Nous sommes de plus en plus saisis par les CHSCT pour des demandes d’expertise sur le rayonnement des ondes électromagnétiques. » « L’utilisation de la wifi et des téléphones portables sont au centre des demandes. C’est vrai qu’une utilisation régulière et massive du téléphone portable amène certaines questions sur les répercussions ».

 

Seule l’Italie a tranché le débat puisqu’en 2012, la Cour suprême italienne a reconnu comme maladie professionnelle la tumeur au cerveau d’un usager du téléphone portable. Une décision qui a par exemple «réveillé la conscience» d’un délégué du personnel de la SNCF Willy Dans (Sud Rail).

Concerné au même titre que la RATP par la multiplication des sources d’émission (hotspots, caténaires, appareils wifi, ondes radio), il se dit très inquiet pour la santé des cheminots et des contrôleurs. Il a demandé une expertise indépendante à sa direction. Demande refusée.

 

 

Des émissions d’ondes 60 fois supérieures aux seuils conseillés.

Patricia Mouysset est souvent questionnée sur le danger potentiel des antennes relais. Alain Paulien, pourtant cadre chez France Telecom-Orange, ne dissimule pas sa « suspicion » sur un lien de cause à effet entre les antennes relais et la santé. Ce délégué CGT du personnel à Digne explique que ses « bureaux sont face à des antennes relais et dans l’axe des émissions.

 

On s’est aperçu que beaucoup de gens étaient malades. Certains souffraient de maux de tête, de fatigue inhabituelle voire de problèmes osseux et musculaires. Orange dit qu’il n’y a pas de problème, moi je demande une expertise indépendante mais l’entreprise refuse. Je me sens un peu seul, c’est difficile. » Cette solitude, beaucoup se délégués syndicaux la ressentent.

A Renault Trucks par exemple, la direction a seulement concédé déplacer les antennes wifi des engins de manutention. En effet, les spots se situaient dans la cabine, à un mètre de la tête des pilotes qui se plaignaient de migraines… En revanche, impossible de désactiver les réseaux wifi ni de faire venir une expertise indépendante.

La direction, selon le délégué sud Miguel Lefrançois, a fait venir la Carsat (une branche de l’assurance maladie spécialisée dans la santé au travail), « ils sont venus, n’ont même pas pris de mesures et sont repartis pour dire que tout était aux normes et qu’il n’y avait pas de risques. Tant que la loi ne changera pas, ils s’en foutent ! »

La loi française autorise encore aujourd’hui les émissions jusqu’à 41 volts par mètre alors que le Conseil de l’Europe conseille aux Etats membres de ne pas dépasser les 0,6 volts.

 

Reclassés pour électro-hypersensibilité.

Si la loi ne change pas, certaines entreprises ou collectivités semblent avoir pris la mesure d’un autre phénomène : l’électro-hypersensibilité. Une sorte d’allergie aux ondes qui empêche l’individu d’être exposé sous peine de souffrances physiques diverses (maux de tête, sensation de brûlures, insomnies, vomissement, etc…)

Sud a répertorié plusieurs personnes souffrant de ce mal et faisant l’objet soit de reclassement en interne sur des postes moins « exposés », soit d’une lutte avec la direction. Certaines procédures sont en préparation et ne peuvent encore faire l’objet d’une médiatisation selon Eric Beynel.

En revanche Bakchich a contacté la CGT-mairie de Paris. Agnès Dutrévis et Bertrand Pieri qui représentent le syndicat à la direction des affaires culturelles de la ville ont confirmé tous les deux à Bakchich que cinq employés de la mairie ont été reclassés ces dernières années suite à des troubles de santé d’ordre électro-sensible !

Des employés ont en effet menacé de faire valoir leur droit de retrait (situation de dangerosité pour sa vie) et l’administration parisienne a cédé, plaçant ces hommes et ces femmes dans des postes moins exposés à la wifi, notamment sur des postes techniques d’archivage… Selon Agnès Dutrévis, une personne souffrirait encore d’électro-sensibilité mais ne voudrait pas quitter son métier de peur de se retrouver finalement dans un placard et donc « elle souffre en silence ».

 

L’électro-sensibilité est un sujet « très délicat à traiter » pour Patricia Mouysset. « Bien que cette maladie ne soit pas reconnue comme maladie professionnelle, elle existe. Elle est reconnue au niveau scientifique. Lorsque je prenais mes cours à l’Ineris (Institut de l’Environnement Industriel et des Risques), le professeur René de Sèze, admettait tout à fait son autenthicité. »

L’OMS, elle aussi l’a reconnu sans toutefois incriminer une quelconque origine. Dès lors, la Suède, l’Angleterre et l’Allemagne avaient, elles aussi, reconnu la maladie. Reste la France où dernièrement la commission des lois a jugé bon de supprimer du projet législatif des écologistes toute référence à l’électro-sensibilité.

A l’avenir, certains syndicats pensent sérieusement porter l’électro-hypersensibilité devant les tribunaux et engager un combat pour que cette maladie soit reconnue comme maladie professionnelle.

 Par Anthony Lesme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Wi-Fi brûle les testicules !

Une inquiétante étude réalisée en 2004, nous avait déjà révélé que travailler avec un ordinateur portable sur les genoux peut diminuer la fertilité.

La chaleur que dégage l’ordinateur, couplée à la position assise, fait en effet monter la température du scrotum, ce sac de peau qui protège les testicules et les maintient à une température stable.

Or, précisément, la raison pour laquelle les testicules se trouvent dans le scrotum, en dehors de l’abdomen, est qu’une température légèrement plus basse que celle du corps humain est nécessaire à la fabrication des spermatozoïdes (spermatogénèse).

Des chercheurs en urologie, à l’Université de New York, ont constaté une hausse de 2,88 °C de la température du scrotum chez les utilisateurs d’ordinateur portable, ce qui « peut avoir un impact négatif sur la spermatogénèse, surtout chez les adolescents et les jeunes hommes », ont-ils déclaré. (1)

 

Hécatombe de spermatozoïdes

Or, malheureusement, une nouvelle étude révèle que, pire encore que la chaleur, les ondes du Wi-Fi de l’ordinateur portable réduisent la motilité (avec un t) des spermatozoïdes, c’est-à-dire leur capacité à se déplacer spontanément. Une bonne motilité est indispensable pour permettre aux spermatozoïdes de remonter l’utérus jusqu’à l’ovule, et le féconder.

Les chercheurs ont aussi constaté une augmentation de la fragmentation de l’ADN, et donc une altération du code génétique, susceptible lui aussi d’entraîner une baisse de la fertilité.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs argentins et américains ont mis des spermatozoïdes humains, provenant de 29 volontaires, dans des petits pots qu’ils ont disposés autour d’un ordinateur portable allumé, avec le Wi-Fi, le système de connexion sans fil utilisé pour Internet et les courriers électroniques.

Après quatre heures seulement, ils ont constaté une diminution significative de la motilité des spermatozoïdes, et une modification de l’information génétique sur l’ADN, en comparaison avec des spermatozoïdes maintenus à l’écart. (2)

Or, un homme travaillant assis avec un ordinateur portable sur les genoux a souvent la borne Wi-Fi de son ordinateur à quelques centimètres seulement de ses testicules, sans aucune protection. L’effet sur ses spermatozoïde est donc très probablement le même que dans cette expérience.

 

Les champs magnétiques à basse fréquence abîment les tissus vivants

L’effet est très certainement aussi le même pour les hommes qui portent un téléphone portable dans la poche de leur pantalon.

Les champs magnétiques à basses fréquences, qui sont aussi utilisées par les téléphones mobiles, provoquent la production de radicaux libres, qui sont des facteurs d’oxydation des cellules et des molécules comme les acides gras, les protéines, et les acides nucléiques (ADN). Les radicaux libres réagissent avec les acides gras polyinsaturés dans la membrane des cellules, provoquant un processus appelé péroxydation des lipides.

Or, les spermatozoïdes humains contiennent des acides gras polyinsaturés et non-estérisés dans leur membrane. Sous l’effet des radicaux libres, cette membrane s’abîme, ce qui provoque de l’immotilité (baisse de la mobilité spontanée des spermatozoïdes) puis la mort cellulaire, ainsi que des altérations de l’ADN.

Or, l’intégrité de l’ADN contenue dans le spermatozoïde est évidemment essentielle à la conception d’un bébé normal. La fragmentation de l’ADN dans les spermatozoïdes a été associée à une baisse de la fertilité, un mauvais développement de l’embryon, un taux élevé de fausses couches, et une morbidité accrue des nouveaux-nés, notamment par cancer. (3) (4)

 Posez votre ordinateur sur une table

La mesure de protection la plus simple est de ne pas travailler avec votre ordinateur portable directement sur vos genoux, mais de le poser sur une table. Malgré tout, coupez le Wi-Fi quand vous pouvez, et branchez un câble ethernet.

Pour les téléphones mobiles, évitez de le mettre dans la poche de votre pantalon. Mieux encore, coupez-le, le plus souvent possible. Quand c’est possible, allez voir vos amis plutôt que de leur téléphoner.

A votre santé !

Jean Marc Dupuis

Santé Nature Innovation – 4 mai 2012

 

Sources de cet article :

1. Yefim Sheynkin, Michael Jung, Peter Yoo, David Schulsinger, et Eugene Komaroff, Department of Urology and General Clinical Research Center, State University of New York at Stony Brook, Human Reproduction Vol.20, No.2 pp. 452–455, 2005.

2. Fertil Steril, November 23, 2011 ; 10.1016/j.fertnstert.2011. 10.012

3. Avendano C, Franchi A, Duran H, Oehninger S. DNA fragmentation of nor- mal spermatozoa negatively impacts embryo quality and intracytoplasmic sperm injection outcome. Fertil Steril 2010; 94:549–57.

4. Aitken RJ, De Iuliis GN. Origins and consequences of DNA damage in male germ cells. Reprod Biomed Online 2007; 14:727–33.

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De nouvelles maladies environnementales ?

 

Hypersensibilité chimique

 

Electrohypersensibilité

 

Fibromyalgie

 

les nouvelles maladies de l’environnement ?

 

 

Sortir la question du lien entre la santé et l’environnement de la marginalité où elle est trop souvent cantonnée, tel était l’objectif du colloque organisé mercredi 21 avril au siège de la Mutualité Française par le Réseau Environnement Santé en partenariat avec la Mutuelle Familiale.

 Trois maladies étaient au programme : l’hypersensibilité chimique multiple (Mcs), l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques autrement appelée électrohypersensiblité, et la fibromyalgie.

« Une partie de la population est atteinte de maladies de l’hypersensiblité, certes c’est un problème complexe mais le déni dont ces patients font l’objet est très grave, déclare André Cicolella, porte-parole du RES. Faute de connaître leurs troubles, les médecins les prennent souvent pour des fous ».

Pourtant, selon Francis Chateauraynaud, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, ces malades des temps modernes sont sans doute avant tout des lanceurs d’alerte : « L’hypersensibilité est peut-être une sentinelle d’un monde sensible ».

En attendant d’être reconnus par les pouvoirs publics et le monde médical, ils sont obligés de se débrouiller seuls. Exemples.

MCS : « On nous dit d’aller voir le psy »

Douleurs musculaires, fourmillements dans la colonne vertébrale, maux de tête, insomnie, acouphènes, troubles gastriques, respiratoires, confusion mentale, problème de mémorisation, d’élocution, perte de la mobilité des bras et des jambes d’un côté, problèmes de peau, etc.

Ce sont les symptômes quotidiens des personnes atteintes du syndrome d’hypersensiblité chimique multiple (MCS) causé par une intolérance aux produits chimiques en tous genres : cosmétiques, parfums, produits d’entretien, lessives, huiles essentielles, encens, matériaux de construction, peintures, insecticides, solvants…

On estime que cette maladie touche de façon sévère 3,7 % de la population en Europe. Soit 14 millions de personnes qui pour se protéger sont obligés de vivre de façon isolée pour ne plus être en contact avec les produits nocifs.

« Nous avons créé l’association en 2003 pour rompre notre isolement, raconte Marion Tayol et Catherine Lemasson, fondatrices de SOS-MCS. Le MCS a été reconnu en 2000 par l’Organisation mondiale de la santé et en 2008 par le Parlement européen mais en France, rien. On alerte les institutions mais c’est l’ignorance. On nous dit d’aller voir le psy pour nous soigner mais nous souffrons d’une vraie maladie. Il y a des gens dans l’association qui n’en peuvent plus, ils ont perdu leur emploi et se retrouvent dans la précarité totale. Ils ne savent plus quoi faire. Certains ne peuvent même plus dormir chez eux tellement ils sont exposés aux produits chimiques. On attend une reconnaissance ».

Fibromyalgie : « les médecins ne sont pas formés »

Autre pathologie de l’hypersensibilité, la fibromyalgie concerne au moins 2 % de la population en France. Elle se caractérise par des douleurs diffuses, un ralentissement des mouvements, une fatigue chronique, intolérance au froid, à la chaleur, au stress, des trous de mémoire, une raideur matinale, le syndrome des jambes sans repos…

Un peu mieux lotie que le MCS, elle a été reconnue comme une entité clinique à part entière non psychique par l’Académie de Médecine en 2007 et classée maladie rhumatologique. Pour autant, les malades sont aussi dans la détresse.

« Des milliers de patients sont enfermés dans la douleur et la fatigue, ils ne peuvent plus aller travailler mais doivent faire face à un mur d’incompréhension face au réel impact de leur symptômes sur leur vie de tous les jours. Les médecins ne sont pas formés à cette maladie qui pourrait avoir une cause environnementale », alerte Claire Robert, présidente de l’association Fibromyalgie France.

Un questionnaire sur la perte d’autonomie et la qualité de vie des patients sera bientôt proposé sur le site de l’association.

Electrosensibles : « il faut écouter les malades »

« On baigne dans un brouillard électromagnétique. Les malades vont-ils devoir vivre avec un scaphandre ou une combinaison spatiale en permanence ? », s’interroge André Bonnin, animateur du réseau des électrohypersensibles, affiliés à l’association Robin des toits.

On a surtout entendu parler de cette nouvelle pathologie au moment de l’installation de la Wifi dans les bibliothèques parisiennes. Plusieurs salariés exposés sont tombés malades.

« L’électrosensiblité se déclenche souvent à l’approche d’un réseau de téléphonie sans fil, Wifi, Wimax… Très souvent, les personnes sont électrosensibles et chimicosensibles à la fois », constate André Bonnin. L’électrosensibilité se manifeste par des maux de tête extrêmes, une sensation de brûlure, de fortes douleurs dans l’organisme, des problèmes oculaires, une raideur de la nuque, des troubles du sommeil et du comportement, des difficultés de concentration, etc.

« On améliore notre état de santé avec des vitamines, des compléments alimentaires, un changement d’alimentation mais cela coûte très cher, souligne André Bonnin. La formation médicale est une priorité, on attend beaucoup des médecins ».

Le réseau demande aussi que les seuils d’exposition soient réduits, que la téléphonie filiaire soit développée, qu’il y ait moins d’antennes relais… « Personne ne veut se débarrasser de la technologie alors il faut l’adapter à l’homme, souligne André Bonnin. Les malades sont un signal d’alarme, il faut les écouter. En Floride, l’électrosensibilité est reconnue ».

En cause, sept agents chimiques

Electro et chimico-sensiblité, fibromyalgie : trois nouvelles maladies de l’environnement. Mais quel est leur point commun ?

Selon Martin Pall, professeur de biochimie et de sciences médicales fondamentales à Washington, si des inconnues demeurent, les patients ne sont pas des malades imaginaires.

« La clé du processus provient d’un cercle biochimique, le cycle NO/OMOO connu pour augmenter la production d’oxyde nitrique et de peroxynitrite, un agent oxydant très puissant. Cela a été prouvé sur les modèles animaux ».

Sept agents chimiques ont été identifiés comme déclencheurs de ce stress oxydatif particulièrement toxique chez certains patients, parmi lesquels les pesticides, les solvants organiques, le monoxyde de carbone, le mercure, etc.

Des recherches approfondies doivent encore être menées, mais d’ores et déjà, pour Martin Pall, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et la sclérose latérale amyotrophique pourraient avoir un lien avec les maladies de l’hypersensibilité et notamment les MCS.

 [22.04.10] Brigitte Bègue

Plus d’infos sur :

www.reseau-environnement-sante.fr

www.sosmcs.org

www.fibromyalgie-france.org

www.robindestoits.org

http://www.viva.presse.fr/Hypersensibilite-chimique_13764.html

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Expérience témoin

Source
 Service de Pharmacie, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France.
Bonhomme-Faivre L, Marion S, Bezie Y, Auclair H, Fredj G, Hommeau C.

Abstract/Résumé

Objectif :

Enquêter sur les troubles neurovégétatifs et hématologiques d’une cohorte de population (n = 13) exposée professionnellement à l’environnement des champs électromagnétiques de BF 50 Hz .

Méthode :

Cette cohorte a été appariée (Ndlr : assortie par paire) avec 13 sujets témoins. Les personnes ont été exposées en travaillant ou en séjournant au moins 8 h / j pour 1-5 Y dans des locaux situés au-dessus des transformateurs et des câbles de lignes à Haute Tension. Les personnes ont été exposées aux rayonnements de Basses Fréquences (BF) de champs électromagnétiques (50 Hz) de valeur de 0,2 microTesla (0,2 μT) à 6.6 microTesla (6,6 μT). [Tables Conversions/Équivalences] Les personnes de la cohorte ont été appariées par rapport aux catégories socio-économiques, sexe et âge, avec une population témoin de personnes qui ont travaillé dans des locaux en dehors du voisinage immédiat des transformateurs ou des câbles de lignes à Haute Tension.

Résultats :

La population exposée avait une augmentation significative du degré de certains troubles neurovégétatifs c’est-à-dire intrinsèquement identifiés à la fatigue physique, asthénie psychique, lipothymie, diminution de la libido, la mélancolie, la tendance dépressive, l’irritabilité).

En outre, la cohorte de personnes a connu une baisse significative de lymphocytes totaux et des CD4, CD3, les lymphocytes CD2, ainsi que l’augmentation dans les cellules NK. La leucopénie (Ndlr : Baisse du nombre de leucocytes totaux, c’est-à-dire de globules blancs) et la neutropénie (Ndlr : Trouble hématologique caractérisé par un taux bas de granulocytes (ou polynucléaires) neutrophiles dans le sang) ont été observés chez deux personnes exposées en permanence à des doses de 1.2 à 6.6 μT (microTesla)

Conclusions :

Les troubles ont disparu quand l’exposition s’arrête et ils ont réapparu lors de la réexposition.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9577931

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CEM et altération Numération Formule Sanguine

Next-up organisation

Les ondes artificielles et naturelles (Champs ElectroMagnétiques – CEM) véhiculent une quantité d’énergie par les quantums (la plus petite masse d’énergie en mouvement), c’est la notion centrale de la théorie des quantas, laquelle donnera naissance à la mécanique quantique. En fonction de la fréquence (longueur d’onde) une équation détermine la valeur de l’énergie véhiculée (dans un photon). [Plus avec Wikipedia]

[Demain la médecine sera quantique … et révolutionnera notre quotidien par le Dr Jean-Louis GARILLON]

Cette énergie entre en interaction avec tout ce qui est vivant, notre corps inclus qui est totalement bioélectromagnétique (exemple d’analyse du potentiel d’action), notamment tous les échanges cellulaires immuables, les potentiels d’actions membranaires des cellules (animation), les récepteurs neurobiologiques cellulaires, bref toutes les transmissions des informations (les neurotransmetteurs) qui basées sur des courants endogènes entrent en interaction avec toutes les énergies des CEM exogènes des Hautes ou des Basses Fréquences dites artificielles. Notons que le champ magnétique naturel terrestre qui est une base essentielle à la vie, ne perturbe pas le vivant car il est continu et non alternatif, en conséquence il n’induit rien dans les corps conducteurs.

D’autres phénomènes d’interactions délétères plus complexes se greffent à ces interactions, telle que la résonnance qui prend depuis quelques années une dimension majeure dans la génomique avec les travaux du Professeur Luc Montagnier et al dans l’interaction des signaux électromagnétique du séquençage d’ADN. [Envoyé Spécial Interview Pr Henry Lai]

Altération Numération Formule Sanguine : une preuve irréfutable

Sur cet aspect majeur pour l’humain il est constaté médicalement et scientifiquement que ces interactions de l’énergie des CEM exogènes artificiels ont des effets sur la melle osseuse et plus exactement sur ce qu’elle produit : les cellules sanguines, les plaquettes, les globules, etc… qui sont directement déversés dans le sang. Ces cellules sont très sensibles non seulement à des traitements médicamenteux (exemple chimiothérapie), mais elles sont aussi impactées par les irradiations des CEM artificiels. La mise en évidence est l’établissement comparatif de leurs numérations par des analyses, cette démarche est fondamentale notamment pour tous les riverains situés dans les champs proches des antennes relais. Le problème étant qu’elle n’est dans la quasi-totalité des cas jamais effectuée, sauf dans le cas d’une prise de sang spécifique.

La Numération de la Formule Sanguine (NFS), appelée aussi hémogramme est une analyse hématologique quantitative (numération) et qualitative (formule) des différents éléments constituant le sang, dont notamment globalement les globules rouges, globules blancs, les plaquettes, etc… En détail l’examen porte sur plusieurs points qui peuvent varier suivant l’homme ou la femme, dont le taux de l’hémoglobine et d’hématocrites, le nombre d’érythrocytes, le Volume Globulaire Moyen (VGM), la Concentration Corpusculaire Moyennes en Hémoglobine (CCMH), le Teneur Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (TCMH) et les Réticulocytes. Les réticulocytes sont de très jeune hématies, qui viennent de quitter la moelle pour le sang. Le compte des réticulocytes est important à analyser et devrait faire partie de tout hémogramme: une élévation importante des réticulocytes signe une régénération ou une hémolyse, alors qu’une baisse des réticulocytes signe une anémie arégénérative (qui montre qu’il n’y a plus de signe de régénération). [Détails avec Wikipedia]

Chez les personnes riveraines d’antennes relais les états de la Numération de la formule Sanguine sont altérés, notamment par des variations conséquentes des Globules Rouges (GR – hématies) et/ou des Globules Blancs (GB – leucocytes) (leucémie = littéralement sang blanc =  cancer des Globules Blancs), une augmentation des lymphocytes, irrégularités dans le VGM ( la taille des GR) et taux d’hémoglobine inférieur à la norme étant synonyme d’anémie, etc …

De nombreuses études scientifiques corroborent ces constatations et leurs interprétations sont directement associées à une kyrielle de pathologies biologiques ou sanitaires dont celles liées à certaines souffrances en carences pour les EHS.

[Pilot Study Dick Brown and All – Outcome measures: Complete blood counts – UK]

[NCBI PumMed M. Maschevich – Exposure blood lymphocites to EMF]

Ces altérations sont des marqueurs qui sont très facilement mises en évidence par des comparatifs réalisés par des NFS avec des personnes irradiées et les mêmes personnes séjournant hors de leurs domiciles dans une zone pas ou faiblement irradiée.

En tout état de cause, la méthode la plus simple et la plus efficace étant la réalisation de NFS par mesures conservatoires pour toute la population (hommes, femmes, enfants) d’une zone de champs proches avant l’installation et l’activation d’un site d’antenne relais et la même opération quelques semaines après son activation.

Il est regrettable et malheureusement constaté que jusqu’à présent cette démarche qui est opposable dans toutes procédures de justice ne soit pas systématiquement promue et réalisée par les associations et collectifs. Avec un bon avocat elle est imparable et indéfendable dans la cadre du droit par les avocats des opérateurs. D’ailleurs dans de nombreux cas de créations de sites d’antennes relais, il n’a même pas été nécessaire d’opposer en justice la réalité des NFS comparatives, le seul fait d’avoir expédié aux opérateurs de Téléphonie Mobile en recommandée avec accusé de réception l’état initial des NFS des riverains a abouti directement et simplement à l’abandon du projet, . . . évidemment sans explication.

[Orange mast scuppered by £200 Citizen Epidemiology survey. Orange not to appeal]

[Mobile Telecommunications in Kempten West Blood levels alarmingly altered]

Nous sommes exactement dans la même démarche concernant la mise en évidence de la surmortalité des riverains d’antennes relais, pour laquelle à la réunion de l’OMS de Melbourne, le négationniste Français Bernard Veyret s’est opposé de façon scandaleuse et honteuse à des clusters, ces démarches salutaires étant « la peur bleue » des industriels.

Pour gagner le combat de salubrité publique engagé il est essentiel que la démarche de l’évidence de l’altération de la Numération de la Formule Sanguine (NFS) qui ne peut être contestée sous un protocole rigoureux se généralise dans la population, notamment celle des riverains d’antennes relais.

Les personnes, associations et collectifs disposent d’un outil opposable, facile de mise en œuvre, qui doit permettre de faire enfin prendre conscience aux autorités sanitaires, même sous la contrainte judicaire, de l’ampleur des effets délétères afin d’adopter les dispositions urgentissimes qui s’imposent pour rendre les communications mobiles HF micro-ondes et autres technologies irradiantes compatibles avec la santé humaine.

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