La préfecture ordonne le démontage d’un compteur LINKY
Organisation environnementale Nextup
20 Décembre 2016
La Préfecture d’Ille- et-Vilaine ordonne le démontage d’un compteur connecté Linky pour atteinte à la santé d’une femme…c’est une première décision administrative.
Après la récente décision du Tribunal d’Instance de Grenoble d’ordonner la désinstallation de nouveaux compteurs d’eau à modules RadioFréquences
et la réinstallation des anciens compteurs suite à la reconnaissance du handicap d’Électro Hyper Sensibilité, l’organisation environnementale Nextup
annonce que c’est maintenant l’autorité administrative Préfectorale d’Ille-et-Vilaine qui vient d’ordonner sur saisine de Philippe BONNIN Maire de Chartres de Bretagne, le démontage d’un compteur connecté Linky pour atteinte à la santé d’une femme de 40 ans, mère de deux jeunes enfants.
Suite à une réunion en Préfecture avec le secrétaire du Préfet et Philippe BONNIN Maire de Chartres de Bretagne, le Préfet d’Ille-et-Vilaine Christophe MIRMAND a ordonné le démontage d’un compteur connecté Linky.
Le Maire de Chartres de Bretagne face aux faits a été convaincu du témoignage de Madame L qui n’est pas du tout une militante anti-Linky, que ce nouveau compteur portait une grave atteinte à sa santé et qu’elle ne pouvait plus vivre chez elle.
En effet dans la journée du 09/11/2016, la société Feedback prestataire d’ENEDIS installe en son absence un compteur connecté Linky, son coffret de comptage étant situé à l’extérieur.
Le soir lorsqu’elle rentre chez elle sans savoir que son compteur a été changé à son insu, elle rencontre des premiers problèmes de santé, puis sic : « Je m’en suis aperçue le soir suite à des bourdonnements et des mots de tête. J’ai très peu dormi
et j’ai été très gênée par ces bourdonnements. »
Le lendemain au soir, Madame L fait un malaise en bas de l’escalier de son domicile,
Elle s’évanouit d’un coup et chute, son mari, présent, pense immédiatement à un arrêt cardiaque, il appelle les secours qui arrivent rapidement sur place et prennent en charge Madame L. Elle reprend connaissance dans l’ambulance.
Après une série d’examens (sanguin, urinaire, électroencéphalogramme,
électrocardiogramme …) les médecins de l’hôpital ne détectent rien d’anormal et la renvoient chez elle.
Comme elle ne peut plus vivre chez elle, elle va désormais dormir chez des amis dans la région de Saint-Brieuc, c’est à dire à plus de 100 km de son domicile, ceci est inadmissible pour le collectif anti-Linky de Chartes de Bretagne que Madame L a
contacté pour l’aider dans ses démarches.
« Il est constaté que lorsqu’elle dort chez ses amis aucun problème de santé ne survient » déclare Serge Sargentini de l’organisation environnementale Nextup
qui apporte une aide logistique au Collectif de Chartes de Bretagne.
Madame L a souhaité porter plainte à la Gendarmerie Nationale mais on lui répond que cela n’est pas possible car il n’y a ni coup ni blessures ni traces quelconques, néanmoins la Gendarmerie alerte Philippe BONNIN le Maire de Chartres de
Bretagne.
Au bout de quelques jours Madame L retourne vivre chez elle avec son mari et ses deux enfants, malheureusement, un second malaise survient, son mari décrit ses malaises comme impressionnants, pour lui il pensait qu’il s’agissait d’attaques cardiaques, ceux ci obligent Madame L à aller vivre de nouveau chez des amis à Saint-Brieuc où elle ne rencontre aucun problème de santé.
Le 14/11/2016 Madame L rencontre Monsieur Philippe BONNIN le Maire de Chartres de Bretagne avec 5 membres du Conseil Municipal lors d’une réunion de crise.
Le Maire indique sic » qu »il considère les faits et le témoignage de Madame L particulièrement troublant surtout du du fait que Madame L n’est pas du tout une militante anti-linky » il rajoute « qu’ayant connaissance de ces faits que Madame L à transcrit dans un témoignage écrit, il a obligation de remonter en urgence ce problème sensible au préfet d’Ille-et-Vilaine ».
Le 23/11/2016 Monsieur Philippe Bonnin, Maire, annonce que suite à la réunion qu’il a eu avec le secrétaire du Préfet que l’ordre de démontage du compteur Linky de madame L a été pris par l’autorité Préfectorale.
Depuis Madame L est revenue vivre dans sa maison, elle va très bien, aucun incident ne s’est reproduit depuis la dépose du compteur connecté Linky et la réinstallation d’un compteur classique.
Suite à ces graves évènements l’organisation Next Up a fait délivrer par Huissier de Justice une sommation interpellative à Monsieur Philippe Monloubou, Président du Directoire d’ENEDIS, pour demander en conciliation que les refus des compteurs Linky par les consommateurs qui sont dûment signifiés par Sommation ou lettres recommandées soient respectés.
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