Art et ondes
Chanson EHS
De : artemiss artemiss []
Envoyé : mercredi 17 février 2016 12:23
À : artemiss artemiss
Objet : Chanson EHS
Les z’amis,
Je prépare une chanson pour défendre la cause des électrosensibles, dont je fais partie. Parce qu’il faut en parler. Parce qu’il faut que les gens soient avertis de la nocivité des ondes électromagnétiques. Parce qu’il faut que les choses bougent.
Nous l’enregistrerons bientôt.
En attendant, voici sur mon blog un tout petit aperçu a capella pris avec un téléphone portable en mode avion ( le son est pourri, attention !! ), et surtout un texte explicatif.
J’ai opté pour ce partage précoce afin que se manifestent les personnes intéressées ( personnes électro-sensibles qui voudraient venir chanter le refrain en chœur lors de l’enregistrement, journalistes souhaitant assister à l’enregistrement et diffuser, personnes susceptibles de se mobiliser et faire circuler la version finale, artistes et techniciens touchés par le sujet qui pourraient ensuite nous aider à la réalisation d’un clip, etc, etc… )
Merci donc de lire, écouter, faire suivre, participer, à votre guise !
http://heloise-combes.blogspot.fr/2016/02/appel-citoyen-dune-artiste.html
Merci !
Héloïse

Si peu que nous soyons…
Je vous écris dans l’hiver qui n’en finit pas. Il y a en moi tant de voix, les vôtres si souvent, comment ne pas laisser ma fenêtre ouverte ? Traduire sans trahir, chimère sans doute et malgré tout, de jour en jour, tenter de faire écho, jusqu’à ne plus savoir qui, de vous ou de moi, est la source. Etre au-delà de ce qu’on peut nommer, imaginer et ne pas renoncer à dire, parce qu’on ne peut faire autrement.
Qui suis-je, qui êtes-vous ? Une fleur oubliée dans un livre ? La mémoire d’un ruisseau qui faisait les rivières ? L’éclat, parfois, d’une lumière possible, d’une aube qui grandit ?
La rivière où l’on a tant pleuré se souvient-elle de nos larmes ?
Nos mots se perdent, mais ils n’en sont pas moins des mots et tant qu’ils seront là, nous le serons aussi. Sans répit, nous les cherchons parce qu’il y va de notre vie. Parfois, ils s’absentent, parfois, il n’y a plus personne à qui les dire. On bavarde avec ses souvenirs, on se prend à témoin d’exister.
Dans cette absence, on se demande : Ecrire pour quelqu’un, est-ce que ça reviendra ? Est-ce qu’un jour, pour quelqu’un, le ciel aura mes yeux ? Serai-je pour lui une rareté, une embellie pour elle ? Quand son regard rencontrera le ciel, est-ce qu’il pensera à moi ? Sera-t-elle impatiente de me retrouver et de me prendre dans ses bras ? L’être-chair, où est-il ? L’autre moitié de moi, reviendra-t-elle ? Il y a si longtemps.
Pas l’ombre d’un mot depuis tant de jours qu’on ne peut les compter. Vivre, à quoi bon, quand l’étau se resserre à hurler, quand le sommeil, on le perd, lui aussi et la mémoire, les amitiés d’une vie et tout le reste qu’on aimait. Vivre quand les aiguilles sur la peau font des lambeaux de nous, quand on n’est plus que des ombres en errance de nous-mêmes, est-ce que c’est encore vivre ? Ce monde est sans pourquoi et nous, sans raison d’être et c’est insupportable, alors on se dit : j’abandonne.
Voilà ce qu’on se dit, certains jours. On se parle à voix basse pour ne pas oublier et à nouveau, on va chercher des forces là où il n’y avait, croyait-on, que le vide.
S’il te plaît, ma vie, reste encore. Viens me chercher, emporte-moi loin d’ici. Ici, le monde souffle sur les braises et je brûle, un jour je serai nuage, ne serai plus que cendres ; ici, ma voix n’est plus la mienne, étranger à moi et aux autres, voilà ce que je suis, alors entraine-moi vers ce qui respire, ma vie, s’il te plaît, ne me laisse pas seul. Dis-moi qu’un jour, une terre nous sera donnée et qu’on en aura fini d’être des apatrides dans notre propre pays. Propre ? Même les mots, parfois, nous trahissent. Voilà ce qu’on se dit, parfois.
Voilà, parfois, ce que l’on entrevoit, oh, pas la grande utopie, non, pas le remède pour toujours et pour tout un chacun, mais un chemin qui s’ouvre vers le mieux pour quelques-uns d’entre nous. Le jardin n’était qu’endormi, peu à peu, on reprend possession de notre corps, de notre parole ; parfois, il y a une lettre et tout le merveilleux qui est en elle, on a enfin à cœur de le partager et de le faire grandir dans notre vie. A nouveau, une fenêtre s’ouvre, à nouveau, on se met en chemin vers le jour, là où la terre se jette dans le ciel.
Chaque jour, chercher le chemin, au bord de n’être rien ou si peu. Un chercheur dort en nous, dans le lit profond d’une rivière. Il nous faut tamiser la parole, rassembler les poussières de l’être que nous sommes. Si peu que nous soyons, nous ne sommes pas négociables. Devenons impérieux. Nous sommes la vie et la vie est irréductible. On ne marchande pas la vie.
Un jour, notre vie pèsera plus qu’un souffle.
Frédéric Wolff
Spectacle Clownesque sur l’électrosmog
Avec nos salutations distinguées,
Piti Théâtre Company
+41 (0)32 937 13 21 (Switzerland)
« Innocenzo » est un spectacle poétique, humoristique, musical et pour tous, avec un message de prévention des effets néfastes de la pollution électromagnétique. Il sera présenté au Centre de Culture ABC à La Chaux-de-Fonds, Suisse, les 12 et 13 septembre à 16h30, par la Piti Théâtre Company et sera suivi d’une collation et d’une exposition offertes par l’Association Romande Alerte aux ondes électromagnétiques (ARA). Info
et billets: www.ptco.org/inno
« Innocenzo » est un spectacle théâtral qui raconte, avec humour et musique live, les aventures d’un clown qui tombe malade. Après avoir vu de nombreux docteurs et guérisseurs incapables d’expliquer ses symptômes, il comprend finalement que ceux-ci sont causés par la pollution électromagnétique. Il commence à guérir. L’histoire est tirée de faits réels vécus par les auteurs. La version anglaise a tourné aux Etats-Unis le printemps dernier.
Godeliève Richard, chorégraphe, danseuse et artiste visuelle, qui a grandi aux Ponts-de-Martel et son mari, Jonathan Mirin, écrivain et comédien américain, sont les co-fondateurs de la Piti Théâtre Company. Dès 2012, ils ont tourné en Romandie avec leur première production française « Etre ou ne pas être . . . une abeille » : « To Bee or Not to Bee« , dont la prochaine représentation prévue pour le 26 septembre à Lausanne fait partie d’une grande exposition sur les abeilles “Fleurs d’abeilles”, au Jardin botanique. Le couple partage son temps entre la Suisse et les Etats-Unis.
En 2010, Mme Richard est devenue EHS (électro-hypersensible aux champs électromagnétiques). Cette expérience les a inspirés à créer« Innocenzo ». Le courrier des lecteurs parvenu suite à son témoignage dans Femina a été abondant. La journaliste Jennifer Keller écrit un mois après: « J’ai rédigé une trentaine de témoignages en trois ans et jamais il n’y a eu autant de courriers. » Entre-temps, la compagnie a fait la connaissance de l’Association Romande Alerte qui, de son côté, s’était penchée sur la situation du Wi-Fi dans les écoles neuchâteloises. A ce sujet, il est intéressant de signaler, d’une part, que la Justice française, à Toulouse, vient de reconnaître l’électro-hypersensibilité comme un handicap sérieux. Il a ainsi donné raison à une journaliste qui se disait victime des rayonnements électromagnétiques. Et d’autre part, que le Conseil de la ville de Berkeley, Californie, a voté une loi intitulée « Droit de savoir » concernant l’utilisation du téléphone portable le 12 mai dernier.
Parfois, il arrive que certaines situations génèrent de nouvelles collaborations. C’est le cas de la Piti Théâtre Company, nouvel acteur de la scène culturelle neuchâteloise et de l’Association Romande Alerte (ARA), dont le but est de sensibiliser le public aux risques du sans fil. Ces partenaires se sont réunis pour offrir un spectacle ludique, voire… clownesque et une exposition et collation organisée par ARA. Le dimanche, après le spectacle, Dr. Daniel Favre, Président de l’ARA, chercheur et apiculteur suisse bien connu internationalement pour ses travaux de recherches sur les effets néfastes des champs électro-magnétiques sur les abeilles se fera un plaisir de répondre aux questions éventuelles.
Le public peut réserver ses billets par courriel ou par téléphone au (0)32 937 13 21 – adultes : CHF 15.-, enfants : CHF 7.-, gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.
Aux journalistes intéressés, des billets gratuits seront disponibles sur demande.
Piti Théâtre Company
Jonathan Mirin et Godeliève Richard
Tél : (0)32 937 13 21
www.ptco.org/inno
ARA Association Romande Alerte
Anton Fernhout
Tél : (0)21 864 52 95
www.alerte.ch
La complainte de l’EHS
Dans l’ pays de nos pères
Sur l’air d’ « auprès de ma blonde »
Dans l’ pays de nos pères On verra les cancers
C’est vachement mal parti Et même les leucémies
Tous les poisons du Monde Démolir tout le monde
Viennent y faire leur nid. Et les enfants aussi
Refrain
Auprès de Vos ondes L’industriel prospère
Fait pas bon, pas bon, pas bon. Et se gave à l’envie
Auprès de Vos ondes Il possède le Monde
Fait pas bon dormir ! Et les poches se remplit.
Mais le plus délétère République bananière
La pire des saloperies Tu nous as bien menti
Ce sont les micro-ondes Et tu n’as même pas honte
De la téléphonie. D’nous faire crever ainsi.
Y’a plein d’antennes en l’air Mais dans vos ministères
Compteurs, wimax, wifi Comptez vos abattis
Et le brouillard des ondes Notre colère qui gronde
Ne laisse aucun abri. Vous mettra au tapis
Faut s’enfoncer sous terre A coups d’pieds au derrière
Pour trouver le répit Un jour vous s’rez sortis
Les caves et les cavernes Les EHS du monde
Sont nos nouveaux logis. Dans’ront sur vos débris
Tu perds tous tes repères Refrain final
La santé c’est fini` Si y’avait moins d’ondes
Te v’là coupé du Monde Il f ‘rait bon, f ‘rait bon, f ‘rait bon
Travail, famille, amis Si y’avait moins d’ondes
T’as la tête qui te serre
Le visage qui rougit
Des douleurs dans les membres FIN
La mémoire qui s’enfuit.
Dans l’ ventre de sa mère Robert Cautain
Le bébé est farci 07/12/2014
Car toutes ces micro- ondes
Pénètrent jusqu’à lui.