Juridique&Administratif

Lettre Ouverte – Ecole numerique
CRIREM
Madame la Ministre de L’Education Nationale,
Nous avons été interpellés par de nombreux adhérents, professeurs, parents d’élèves, sur la mise en place de la Concertation nationale sur le numérique pour l’éducation.
Le numérique est un sujet très sensible, notamment parce que celui-ci est souvent lié aux technologies sans fil, émettrices de rayonnements électromagnétiques.
Vous n’êtes pas sans ignorer que les ondes radioélectriques sont classées par l’OMS dans la catégorie agent cancérigène 2B.
De plus, l’AFSSET dans son rapport de 2009, reconnait qu’il existe des signaux incontestables impliquant les effets non thermiques de ces rayonnements électromagnétiques, en particulier en biologie cellulaire, et dans les études épidémiologiques (risques de gliome, de lymphome et de leucémie). En conséquence, elle recommande l’application du principe ALARA.
Les établissements scolaires accueillent des enfants en pleine croissance sur lesquels les effets potentiels sanitaires sont méconnus et incertains.
C’est pour cette raison que nous appelons votre vigilance pour que le numérique, dans le cadre de l’éducation, utilise avec modération les technologies sans fil tel que le Wifi, Bluetooth…
Il est évident que les installations filaires seront à privilégier. Cependant en cas de difficulté, il sera important de faire attention aux dispositifs choisis. La puissance et l’emplacement des émetteurs pourront être soigneusement étudiés, dans le cadre de la gestion des risques, afin d’assurer un bon fonctionnement, sans trop impacter les élèves. Par exemple, des bornes dotées d’interrupteur permettraient de couper les émetteurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
L’école numérique peut se faire en mettant en place des dispositifs dont l’impact sera minime.
Une attention toute particulière devra être apportée aux enfants et aux personnels porteurs d’implants d’assistance médicale.
En conséquence, des états des lieux devront être réalisés afin de vérifier les niveaux d’exposition des élèves et des personnels.
Nous sommes persuadés que vos choix technologiques seront faits en toute impartialité et dans l’intérêt uniquement des enfants.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, nos salutations les meilleures,
La Secrétaire Générale Le Président
Catherine GOUHIER Pierre LE RUZ Ph Dr

OMS : 47 ONG internationales dénoncent une procédure d’expertise biaisée
OMS, Consultation publique pré-rapport
« Radio Frequency fields: Environmental Health Criteria Monograph »
47 ONG internationales dénoncent une procédure d’expertise biaisée
Dans une contribution argumentée à la consultation publique lancée par l’OMS, les 47 ONG signataires, représentatives de la société civile dans de nombreux pays du Globe, dénoncent les conditions dans lesquelles est menée l’expertise sur les champs électromagnétiques et la santé.
Loin d’une expertise transparente, indépendante, pluraliste et contradictoire, celle-ci résulte, de fait, du haut contrôle idéologique assuré par l’ICNIRP – International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection – pour nier tout effet sur la santé malgré l’accumulation d’études de plus en plus nombreuses prouvant le contraire.
La composition du groupe d’experts montre en effet clairement que, sur ce dossier, l’OMS continue à abandonner, de fait, à cette institution controversée, club fermé créé pour porter la bonne parole du déni de risque et pour défendre les intérêts des industriels, son pouvoir d’expertise et de recommandation.
Les associations signataires demandent que :
•l’OMS EMF project mette en place une politique de transparence propre à permettre l’établissement d’un dialogue de qualité et la construction de la confiance ;
• l’OMS project mette en place un processus de consultation de la société civile ;
• l’OMS EMF project publie les DPI (Déclarations Publiques d’Intérêt) de ses experts ;
• l’OMS EMF project renouvelle ses groupes d’expert afin de permettre une évaluation objective, basée sur l’ensemble des interprétations scientifiques ;
• les avis contradictoires soient pris en compte et publiés ;
• l’OMS EMF project se sépare de l’ICNIRP pour ouvrir ses horizons et mieux s’orienter vers des préoccupations de santé publique et de défense des droits et intérêts des citoyens.
Elles rappellent qu’il y a urgence. Un nombre grandissant de personnes souffrent déjà de pathologies lourdes liées à l’exposition aux micro-ondes. Les signaux sanitaires qu’adressent ces populations « sentinelles » doivent être, pour l’Organisation Mondiale de la Santé, une incitation à agir et à agir vite, en remettant en cause les normes laxistes actuelles qui n’ont pour but que de favoriser le développement industriel, et en promouvant de nouvelles règles de santé publique réellement protectrices.
Elles demandent à être reçus immédiatement par la Direction de l’OMS afin de porter leur justes revendications.
Face à cette réaction internationale de grande ampleur, elles ne peuvent imaginer ne pas être entendues.
Contacts presse :
Janine Le Calvez, Priartem
Mona Nilsson, The Swedish Radiation Protection Foundation
Kerstin Stenberg, IEMFA
Electrosensibles de France – Membre et référent de l’Association nationale P.R.I.A.R.Té.M
Correspondance : PRIARTéM – Collectif des Electrosensibles de France; 5, Cour de la Ferme Saint-Lazare ; 75010 Paris
Email : Cliquez – Tél : 01 42 47 81 54
www.electrosensible.org – www.priartem.fr.
Vos adhésions sont essentielles pour nous donner les moyens d’agir ! Cliquez ici pour Adhérer.

UCF-Que Choisir : « Ondes électromagnétiques, le jeu trouble des associations »
Lettre ouverte
UFC-Que Choisir
Tél. : 33 1 47 00 96 33
Sources :

Les grands oubliés du volet accessibilité en matière de Handicap : les personnes électro-hyper-sensibles
– de plus en plus de sans fil dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et de moins en moins de filaire (solution technique qui préserve leur accessibilité aux TIC).

Les Cies de téléphonie mobile poursuivies devant la justice
http://www.dailymail.co.uk/health/article-11519/Mobile-firms-face-lawsuits.html
by PAUL KENDALL, Daily Mail
Some of the world’s largest mobile phone companies are facing billion-pound lawsuits brought by brain tumour victims. The biggest ever legal assault on the industry will seek to prove that handsets can cause cancer and that firms have deliberately covered up crucial medical information.
If the American action is successful, mobile phone companies will face crippling bills for compensation. As investors digested the news, the four major UK opera-tors – Vodafone, BT Cellnet, Orange and One 2 One – and their parent companies, saw £5.5 billion wiped off their share values.
Vodafone, in particular, was said to be a potential target because it owns 45pc of the firm Verizon Wireless, which is said to be named in nearly all the lawsuits. More than half of Britons now own a mobile phone. Medical evidence on the danger to people’s health remains ambiguous, with some studies indicating a connection and others ruling it out.
But claims for compensation – set to be launched in March – will be the most extensive examination yet of allegations that radiation from handsets cause cancer. The lawsuits are being brought by one of America’s most successful lawyers, Peter Angelos, who recently helped to win £3billion in damages for smokers who suffer from cancer.
John Pica, an attorney at Mr Angelos’s firm, said: ‘If these companies knew about the dangers of cell phone radiation, they should be punished and they should be punished dearly – not only for what they did to the public, but for the billions of pounds of profits they made.’
The lawsuits – to be launched initially in California, Kentucky and Maryland – will be filed against handset manufacturers and network providers. Experts believe the cases could prompt copycat claims in Britain and the rest of the world.
Telecoms consultant Nick Croll said: ‘As long as mobile phone companies are not holding any vital information back, then they are in the clear. ‘But if these suits are successful, it would put them out of business.
‘The implications would be horrendous because it would mean that users have been subjecting themselves to cancerous signals for the past ten to 15 years.’ In each of the actions, Mr Angelos intends to claim compensation for the pain suffered by brain tumour patients, plus the income they lost as a result of the disease. He is also seeking compensation for the families of mobile phone users who have died from brain tumours.
Mr Angelos’s firm has not put a total figure on the value of the compensation claims. The official Stewart Report into the safety of mobile phones in the UK, published earlier this year, concluded there was no evidence of harm to people’s health. But it also called for more research.
A Vodafone spokesman said that if any compensation claims were filed directly against the company itself, they would be ‘vigorously’ opposed.