Témoignages vidéos d’EHS
  • Les abeilles électrosensibles ?:
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/du-faouet-vers-rennes-le-convoi-mortuaire-de-300-apiculteurs-bretons-5733656 et si les abeilles étaient, elles aussi, EHS électro-hypersensibles ? La combinaison des ondes prédatrices et de...

  • Déficit de l'attention et dopamine:
    J'adore cette rubrique du Figaro : elle est l'antenne institutionnelle pour conter toutes sortes de bêtises...

Santé

L’Electro Hyper Sensibilité reconnue de fait…à l’Etat d’agir !

Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques : Avis de l’ANSES – Rapport d’expertise collective – 26 Mars 2018

 

L’association nationale Robin des Toits prend acte que ce rapport reconnaît de fait l’existence de l’Electro Hyper Sensibilité (EHS), à la fois par son existence même et par un certain nombre d’éléments de son contenu. Elle note également que l’EHS n’est plus considérée comme un trouble purement psychique, selon une approche psychiatrisante. Il est donc à souhaiter que les recommandations de l’ANSES soient entendues des personnels médicaux et paramédicaux ainsi que des institutions et entreprises pour que cesse une ségrégation de fait et que la réalité de l’EHS soit vraiment  prise en compte à tous les niveaux.
Il n’en reste pas moins qu’on peut considérer que la trop grande prudence dans les conclusions de cette expertise pourra être de nouveau trop facilement utilisable par les détracteurs des effets sanitaires des ondes électromagnétiques, selon des schémas trop bien connus.
La reconnaissance des limites des expériences de provocation reste également très timide, là où ces expériences sont le fait de multiples biais et n’ont donc aucune valeur démonstrative. De ce fait ces études montrent bien les limites d’une approche elle-même tendancieuse au départ et la nécessité de changer de paradigme. Par ailleurs, de nombreuses publications montrent des effets biologiques pouvant être clairement mis en relation avec les symptômes évoqués. Il conviendrait donc de prendre en compte la réelle valeur de ces résultats et des modèles utilisés.
Robin des Toits ne peut que réaffirmer la nécessité urgente de mener et de confirmer des études sur les méthodes de diagnostic de l’EHS, tout en gardant toute sa vraie valeur à l’approche clinique. L’association ne peut que souligner, en accord avec les recommandations de l’ANSES, l’égale nécessité de la formation des personnels de santé. Elle souligne également le pressant besoin de prévention, notamment au niveau de la jeunesse, et demande l’implication de l’Education Nationale en tant qu’institution.
Il est absolument indispensable de réduire sans attendre l’exposition du public aux champs électromagnétiques générés par les technologies du sans-fil. Il serait incompréhensible qu’une partie de la population, les EHS, soit contrainte de souffrir pour permettre un développement irresponsable de ces technologies. Robin des Toits exige que soient menées des études d’impacts sanitaires préalablement au développement des objets connectés et de la 5G. Les effets sur la santé des plus fragiles et des plus jeunes doivent impérativement être pris en compte dans une remise à plat des normes d’exposition aux nouvelles technologies.
Dans le cadre du Grenelle des Ondes, des expérimentations officielles ont été menées à l’initiative de Robin des Toits. Elles ont montré qu’il était possible de concilier téléphonie mobile et une Valeur Limite d’Exposition (VLE) à 0,6 V/m  ainsi que le recommande le Conseil de l’Europe dans sa Résolution 1815 (en Mai 2011).

Pierre-Marie THEVENIAUD
Président

ROBIN DES TOITS
Attention changement d’adresse de
Correspondance : 55 rue des Orteaux 75020 Paris

Tél. : 33 1 47 00 96 33

E-mail :

http://www.robindestoits.org
.

Lien entre ondes et cancers confirmé

View this email in your browser

[Communiqué] Confirmation des liens entre les ondes des téléphones mobiles et l’apparition de cancers

                         Publié le 3 avril 2018

English Press release

Le gouvernement des États-Unis a invité, du 26 au 28 mars 2018, à Durham (Caroline du Nord), un groupe de onze experts internationaux à participer au Peer review de l’étude de 25 millions de dollars de l’Agence fédérale américaine du National Toxicology Program (NTP) portant sur le rayonnement des téléphones cellulaires chez les animaux.

Les scientifiques ont conclu qu’il existe des «preuves évidentes» reliant le rayonnement des téléphones mobiles au développement de cancers chez les rats. Après un examen de trois jours des données personnelles de l’étude, ils ont voté pour renforcer les conclusions que les ondes (GSM et CDMA) du téléphone portable provoquent des effets sur la santé des rats et des souris exposés aux radiations des téléphones.
Le panel de scientifiques indique qu’il existe des preuves d’une association entre certaines tumeurs du cœur et du cerveau et le rayonnement des téléphones cellulaires dans les études animales à grande échelle.
Lire le communiqué de notre partenaire américain EHTrust

Représentant « Alerte Phonegate », le Dr Marc Arazi, président de l’association, est venu y témoigner : “ En utilisation réelle, en particulier au contact du corps, quasiment tous nos téléphones portables nous exposent à des niveaux de 2 à 10 fois supérieurs aux limites permises par la réglementation pour protéger notre santé. Ces résultats sont fondés sur des tests réalisés entre 2012 et 2016 par l’Agence nationale des fréquences françaises sur près de 400 téléphones mobiles parmi les plus vendus en Europe et sont à l’origine du scandale sanitaire et industriel International du Phonegate*. Nous avons tous été exposés, et ce depuis plus de 20 ans, à des niveaux équivalents et même souvent supérieurs à ceux étudiés sur les rats et les souris dans le cadre de l’étude NTP. ».
Intervention devant le NTP

A la suite de ces trois jours de débats techniques et scientifiques et des révélations faites sur la surexposition massive de centaines de millions d’utilisateurs, le Dr Bucher a fait évoluer son discours devant les journalistes, en faveur de conseils aux utilisateurs pour se protéger des ondes en gardant son téléphone à distance du corps. C’est une avancée certaine et un signal fort envoyé aux régulateurs, aux industriels et aux pouvoirs publics.
Voir les déclarations du Dr Bucher sur Youtube

De son côté, le Dr Annie Sasco, médecin et épidémiologiste, ancienne Directrice de l’Unité d’Épidémiologie pour la Prévention du Cancer au Centre International de Recherche sur le Cancer – Organisation Mondiale de la Santé (CIRC-OMS), était  également présente et est intervenue lors de cette audition. A son retour en France elle conclut « Depuis bientôt 10 ans, j’ai appelé avec d’autres médecins et scientifiques à la précaution dans l’usage des téléphones cellulaires. Le CIRC a conclu en 2011 que l’exposition aux champs électromagnétiques était un cancérogène possible. Depuis d’autres études épidémiologiques ont confirmé le risque de tumeurs du cerveau chez les utilisateurs les plus intenses. Le 28 mars, les évaluateurs externes de l’étude NTP ont voté pour augmenter le niveau d’évidence en faveur de la cancérogénicité de l’exposition aux radiofréquences pour plusieurs types de tumeurs mais aussi d’autres effets néfastes, en particulier pour le cœur. Il est maintenant plus que jamais temps d’agir pour protéger la santé des populations et en particulier des plus vulnérables ».

Les questions qui se posent maintenant sont de savoir :
– combien de centaines de milliers ou millions de morts et de malades de divers pathologies, dont le plus redoutable cancer du cerveau (glioblastome) sont possiblement victimes des effets pathogènes voire cancérogènes des ondes radioélectriques;
– comment, dans le même temps, remédier aux failles des systèmes internationaux de réglementation qui ont permis la mise sur le marché de téléphones mobiles dangereux pour la santé des utilisateurs et tout particulièrement de celle des enfants.
Doublement des glioblastomes en Angleterre entre 1975 et 2015

Il faut très probablement envisager d’ajouter aux victimes précitées, les près de 5% de personnes identifiées en France comme électro-hypersensibles. Ce qui représente pour notre seul pays plus de 3 millions de personnes plus ou moins gravement handicapées dans leur vie de tous les jours par cette maladie, comme l’a confirmé le tout récent rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, organisme étatique français), même si le lien avec l’exposition aux radiofréquences n’est pas encore considéré par cette agence comme scientifiquement démontré.

Au vu de tels enjeux de santé publique, nous demandons à Monsieur Nicolas Hulot,  Ministre de la Transition écologique et solidaire, et à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, de bien vouloir nous recevoir afin d’envisager les mesures d’information et de protection des utilisateurs de téléphones portables tant à l’échelon français qu’européen.

Contact : Dr Marc Arazi, Président « Alerte Phonegate » : +33 6 73 41 776 9
* la paternité de ce terme revient à Pierre Le Hir (Le Monde du 23 décembre 2016) « Soupçons sur les ondes des téléphones portables »

.

ACTION DES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES SUR LA SANTE

«Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut,
ce qui nous manque, c’est le courage de comprendre
ce que nous savons déjà et d’en tirer les conséquences»
Sven LINDQVIST
Ce document est la compilation de références d’études scientifiques publiées dont vous trouverez le détail ci-dessous  Ces études indépendantes prouvent depuis de nombreuses années la toxicité des ondes électromagnétiques sur notre organisme et sont bien entendu tenues à l’écart de notre connaissance.

En voici le sommaire :

1. Les effets biologiques des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile

1.1 Atteintes du système nerveux central
1.1.1Effets des micro-ondes sur l’électroencéphalogramme (EEG) et altération de l’activité cérébrale
1.1.2 Effets des CEM sur l’activité cérébrale en fonction du temps d’exposition
1.1.3 Maux de tête
1.1.4 Flux sanguin cérébral
1.1.5 Blocage de l’action de la mélatonine et altération du sommeil
1.6 Effets des micro-ondes sur l’hypothalamus
1.1.7 Perméabilité de la barrière hématoencéphalique
1.1.8 Conséquences du degré de pénétration des radiations du portable dans le cerveau de l’enfant
1.1.9 Atteinte des neurones de l’hippocampe et altération de la mémoire
1.1.10 Epilepsie
1.1.11 Maladies dégénératives
1.1.12 Autisme et troubles comportementaux

1.2 Modification des mécanismes cellulaires et stress oxydatif

1.2.1 Altération du transport du sodium du potassium et fuite du calcium desmembranes cellulaires
1.2.2 Altération du métabolisme du calcium: effets sur les canaux calciques et augmentation du calcium intracellulaire
1.2.3 Formation d’espèces d’oxygène actif (ROS : reactive oxygen species)
1.2.4 Activation en cascade de la protéine kinase
1.2.5 Augmentation de l’oxyde nitrique (NO)
1.2.6 Diminution du superoxyde dismutase (SOD)
1.2.7 Protéines de choc (HSP 70 : Heat Protein Shock)
1.2.8 Enzymes, neuromédiateurs et ATP
1.2.9 Stress oxydatif

1.3 Altération du système immunitaire

1.4 Cancérogénèse
1.4.1 Mécanismes cellulaires induisant une cancérogénèse
1.4.2 Tumeurs bénignes du cerveau dont neurinome acoustique
1.4.3 Tumeurs malignes du cerveau
1.4.4 Lymphomes
1.4.5 Tumeurs malignes de l’œil (mélanome uvéal)
1.4.6 Atteintes de la moelle osseuse
1.4.7 Cancer du sein
1.4.8 Tumeur de la glande parotide

1.5 Système cardiovasculaire
1.5.1 Troubles du rythme cardiaque (voir altération du sommeil)
1.5.2 Mortalité cardiovasculaire

1.6 Système endocrinien

1.7 Génotoxicité
1.7.1 Atteinte de l’ADN
1.7.2 Altération de l’expression des gènes

1.8 Baisse de la fertilite

1.9 Altération du développement embryonnaire

1.10 Effets des champs électromagnétiques sur la croissance de l’enfant

1.11 Effets des champs électromagnétiques sur la croissance de l’adolescent

1.12 Vieillissement prématuré
1.13 Dépression et fatigue chronique

1.14 L’électrohypersensibilité

1.15 Altération du système osseux : minéralisation asymétrique

1.16 Dermatologie

2. Les effets perturbateurs des CEM basses fréquences : extremely low frequencies fields (ELF)

2.1 Leucémie chez l’enfant
2.2 Troubles cardio-vasculaires
2.3 Cancers
2.4 Neurodégénérescence
2.5 Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
2.6 Maladie d’Alzheimer
2.7 Dépression
2.8 Altération de la mémoire
2.9 Immunité
2.10 Effets neurovégétatifs et hématologiques
2.11 Action sur les magnétosomes
2.12 Perturbation du sommeil
2.13 Suicide

3. Les effets perturbateurs des émetteurs de champs électromagnétiques de hautes fréquences

3.1 Antennes relais et téléphonie mobile
3.2 DECT (téléphone fixe sans fil)
3.3 WiFi
3.4 Compteurs intelligents
3.5 Emetteurs radio et leucémies
3.6 Emetteurs TV et leucémies
3.7 Radars militaires

LES RECHERCHES SCIENTIFIQUES

Sources et références bibliographiques
(Quelques exemples parmi la publication de milliers d’études)

1. Les effets biologiques des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile
1.1 Atteintes du système nerveux central
1.1.1 Effets des micro-ondes sur l’électroencéphalogramme (EEG) et altération de l’activité
cérébrale
Krause C.M., Bjornberg C.H., Personen M., Hulten a., Liesivuori T, Koivisto
M., Revonsuo A., Laine M., Hamalainen H.
Mobile phone effects on children’s event-related oscillatory EEG during an
auditory memory task
Int.J.Radiat.Biol. 2006 Jun. ; 82 (6) : 443-450.
Cognitive Science Unit, Department of Psychology, University of Helsinki,
Helsinki, Finland.
Marino A.A. et al.
Non linear changes in brain electrical activity due to cell phone radiation.
Bioelectromagnetics. 2003. 24: 339-346.
Huber R. et al.
Exposure to pulsed high-frequency electromagnetic field during waking
affects human sleep EEG.
J. Sleep Res. 2002. 11: 289-295.
Sidorenko AV et al.
The effects of microwaves on the bioelectric brain activity.
Radiat. Biol. Radioecol. 2002. 42: 546-550
Krause C.M., Rause C.M., Sillanmaki L , Koivisto M., Haggqvist A., Saarela C.,
Revonsuo A., Laine M., Hamalainen H.
Effects of electromagnetic fields emitted by cellular phones on the EEG
during a memory task.
Neuroreport. 2000 Mar. 20 ; 11 (4) : 761-764.
Centre for Cognitive Neuroscience and Department of Psychology, University
of Turku, Finland.
Freude G. et al.
Microwaves emitted by cellular telephones affect Human slow brain
potentials.
Eur. J. Appl. Physiol. 2000. 11: 1641-1643 (10)
Von Klitzing L.,
Low Frequency pulsed Electromagetic Fields Influences EEG of man.
Phys. Med. 1995. 11: 77-80
Eulitz C. et al
Mobile phones modulate reponse patterns of human brain activity.
Neuroreport. 1998. 9: 3229-3232
1.1.2 Effets des CEM sur l’activité cérébrale en fonction du temps d’exposition
Lee T.M. et al.
The effect of the duration of exposure to the electromagnetic field emitted
by mobile phones on human attention.
Neuroreport. 2003. 14: 1361-1364
Croft A. et al.
Acute mobile phone operation affects neural function in humans:
Clinical Neurophysiology. 2002. 113: 1623-1632
1.1.3 Maux de tête
Hillert L., Akerstedt T., Lowden A., Wiholm C., Kuster N., Eberth S., Boutry
C., Moffat S.D., Berg M., Arnetz B.B.
The effects of 884 MHz GSM wireless communication signals on headache
and other symptoms: an experimental provocation study.
Bioelectromagnetics 2008 Apr. ; 29 (3) : 185-196.
Department of Public Health Sciences, Division of Occupational Medicine,
Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden.
1.1.4 Flux sanguin cérébral
Alto S., Haarala C., Bruck A., Sipila H., Hamalainen H., Rinne J.O.
Mobile phone affects cerebral blood flow in humans.
J.Cereb.Blood Flow Metab. 2006 Jul. 26 (7) : 885-890
Turku PET Centre, University of Turku, Turku, Finland.
Haarala C, Aalto S, Hautzel H, Julkunen L, Rinne JO, Laine M, Krause B,
Hamalainen H.
Effects of a 900 MHz mobile phone on cerebral blood flow in humans: a PET
study.
Neuroreport. 2003 Nov 14; 14(16):2019-23.
1.1.5 Blocage de l’action de la mélatonine et altération du sommeil
Koylu H., Mollaoglu H., Ozguner F., Nazyroglu M., Delibab N.
Melatonin modulates 900 MHz microwave-induced lipid peroxidation changes
in rat brain
Toxicol.Ind.Health 2006 Jun. ; 22 (5) : 211-216.
Department of physiology, Faculty of Medicine, Suleyman Demirel
University,32260, Isparta, Turkey.
Al-Khlaiwi T, Meo SA. (2004).
Association of mobile phone radiation with fatigue, headache, dizziness,
tension and sleep disturbance in Saudi population
Saudi Medical Journal. Jun; 25(6):732-6.
Huber R., Schuderer J., Grad T., Jutz K., Borbelly A.A., Kuster N. ,
Achermann P.
Radiofrequency electromagnetic field exposure in humans : Estimation of
SAR distribution in the brain, effects on sleep and heart rate
Bioelectromagnetics 2003 May; 24 (4): 262-276.Institute of Pharmacology
and Toxicology, University of Zürich, Zürich, Switzerland.
Santini R. et al.
«Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile:
II/ Incidences de l’âge des sujets, de la durée de leur exposition et de leur
position par rapport aux antennes et autres sources électromagnétiques».
Pathol. Biol. 2003. 51: 412-415.
Van Dongen H.P. et al.
The cumulative cost of additional wakefulness: dose-response effects on
neurobehavioral functions and sleep deprivation: a brief conceptual review
Sleep. 2003. 26: 117-126
Lebedeva N.N. et al.
Investigation of brain potentials in sleeping humans exposed to the
electromagnetic field of mobile phones
Critic Rev. Biomed. Eng. 2001. 29: 125-133.
Wagner P. et al.
Human sleep EEG under the influence of pulsed radio frequency
electromagnetic fields. Results from polysomnographies using submaximal
high power flux densities
J. Neurophpsychobiology. 2000. 42: 207-212
Holsboer-Traschler E. et al.
Sleep in depression and sleep deprivation a brief conceptual review.
J. Biol. Psychiatry. 2000. 1: 180-186.
Borberly A.A. et al.
Pulsed high frequency electromagnetic field affects sleep and sleep
electroencephalogram . Neuroscience Letters. 1999. 275: 207-210.
Institute of University and Toxicology, University of Zurich, Switzerland
Mann K. et al.
Effects of pulsed high-frequency electromagnetic fields on human sleep
Journal Neuropsychobiology. 1996. 33: 41-47
1.1.6 Effets des micro-ondes sur l’hypothalamus
Huber R. et al.
Radiofrequency electromagnetic field exposure in human : Estimation of SAR
distribution in the brain, effects on sleep and heart rate.
Bioelectromagnetics. 2003. 24: 262-276
1.1.7 Perméabilité de la barrière hématoencéphalique
Tang J., Zhang Y., Yang L., Chen Q., Tan L., Zuo S., Feng H., Chen Z., Zhu G.
Exposure to 900 Mhz electromagnetic fields activates the mkp-1/ERK
pathway and causes blood-brain barrier damage and cognitive impairment in
rats
Brain Res. 2015 Mar 19 ; 1601 : 92-101
Department of Neurosurgery, Southwest Hospital, Third Military Medical
University,Chongqing, 400038, China.
Soderqvist F., Carlberg M., Hardell L.
Mobile and cordless telephones, serum transthyretin and the bloodcerebrospinal
fluid barrier : a cross-sectionnal study.
Environ.Health 2009 Apr 21 ; 8 : 19.
Department of Oncology, University Hospital, Orebro, Sweden
Eberhardt J.L., Persson B.R., Brun A.E., Salford L.G., Malmgren L.O.
Blood-brain barrier permeability and nerve cell damage in rat brain 14 and
28 days after exposure to microwaves from GSM mobile phones.
Electromagn.Biol.Med. 2008 ; 27 (3) : 215-229.
Department of Medical Radiation Physics, Lund University Hospital, Lund,
Sweden.
Aubineau P. (2006)
1.1.8 Conséquences du degré de pénétration des radiations du portable dans le cerveau de l’enfant
Morgan Ll et al.
Why children absorb more microwave radiation than adults : the
consequences
J Microscopy and Ultrastructure 2014 ; 2(4):197
Gandhi O.P., Lazzi G., Furse C.M.
Electromagnetic absorption in the human head and neck for mobile
téléphones at 835 MHz and 1900 MHz IEEE».
Transactions on Microwave Theory and Techniques, 1996, 44: 1884-1897.
1.1.9 Atteinte des neurones de l’hippocampe et altération de la mémoire
Odaci E. 1 , Bas O., Kaplan S.
Effects of prenatal exposure to a 900 Mhz electromagnetic field on the
dentate gyrus of rats : a stereological and histopathological study.
Brain Res. 2008 Oct 31 ; 1268 : 224-229.
Department of Histology and Embryology, Karadeniz Technical University
School of Medicine, Trabzon, Turkey.
Ning W., Xu S.J., Chiang H., Xu Z.P., Zhou S.Y., Yang W., Luo J.H.,
Effects of GSM 1800 MHz on dentritic development of cultured hippocampal
neurons.
Acta Pharmacol.Sin. 2007 Dec. ; 28 (12) : 1873-1880.
Department of Neurobiology, Zhejiang University School of Medicine,
Hangzhou 310058, China.
Eliyahu I., Luria R., Hareuveny R., Margaliot M., Meiran N., Shani G.
Effects of radiofrequency radiation emitted by cellular telephones on the
cognitive functions of humans.
Bioelectromagnetics 2006 Feb; 27 (2) : 119-126.
Radiation Safety Division Soreq NRC, Yavne, Israël
Xu S., Ning W., Xu Z., Zhou S., Chiang H., Luo J.
Chronic exposure to GSM 1800-MHz microwaves reduces excitatory synaptic
activity in cultured hippocampal neurons
Neurosci.Lett. 2006 May 8 ; 398 (3) : 253-257.
.Department of Neurobiology, Zhejiang University School of Medicine,
Hangzhou 310031, China
Preece A.W., Goodfellow S., Wright M.G , Butler S.R., Dunn E.J., Johnson Y.,
Mankelow T.C., Wesnes K.
Effect of 900 MHz mobile phone transmission on cognitive function in
children.
Bioelectromagnetics 2005 ; Suppl. 7 : S 138-143.
Department of Medical Physics, Bristol Oncology Centre, Bristol, United
Kingdom.
1.1.10 Epilepsie
Lopez-Martin E., Relova-Quinteiro J.L., Gallego-Gomez R., Peleteiro-
Fernandez M., Jorge-Barreiro F.J., Arespena F.J.
GSM radiation triggers seizures and increases cerebral c-Fos positivity in rats
pretreated with subconvulsive doses of picrotoxin.
Neurosci.Letter 2006 May 1 ; 398 (1-2) : 139-144.
Morphological Sciences Department, University of Santiago de Compostela,
15782 Santiago Compostela, Spain.
1.1.11 Maladies dégénératives
Pluta R.
Is the ischemic blood-brain barrier insufficiency responsible for fullblown
Alzheimer’s disease ?
Neurol.Res. 2006 Sep. ; 28 (6) : 665-671.
Department of Neurodegenerative Disorders, Medical Research Centre,
Polish Academy of Sciences, Warsaw, Poland.
1.1.12 Autisme et troubles comportementaux
Rezk A.Y., Abdulqawi K., Mustafa R.M., Abo El-Azm T.M., Al-Inany H.
Fetal and neonatal responses following maternal exposure to mobile phones
Saudi Med.J. 2008 Feb. ; 29 (2) : 218-223.
Department of Obstetrics and Gynecology, Benha Faculty of Medicine,
Zagazig University, Cairo, Egypt.
Thornton I.M.
Out of time : a possible link between mirror neurons, autism and
electromagnetic radiation.
Med.Hypotheses 2006 ; 67 (2) : 378-382.
Psychology Department University of Wales Swansea, Singleton Park,
Swansea SAZ 8PP, Wales, UK
Kane R.C.
A possible association between fetal/neonatal exposure to radiofrequency
electromagnetic radiation and the increased incidence of autism spectrum
disorders (ASD).
Med.Hypotheses 2004 ; 62 (2) : 195-197.
The Associated Bioelectromagnetics Technologists, PO Box 133,
Blanchardville, WI 53516-0133, USA.
1.2 Modification des mécanismes cellulaires et stress oxydatif
1.2.1 Altération du transport du sodium du potassium et fuite du calcium des membranes cellulaires
Bortkiewicz A.
A study on the biological effects of exposure mobile-phone frequency EMF.
[Article in Polish]
Med.Pr. 2001 ; 52 (2) : 101-106.
Zakladu Fizjologii Pracy i Ergonomii, Instytutu Medycyny Pracy, Lodzi.
1.2.2 Altération du métabolisme du calcium: effets sur les canaux calciques et augmentation du calcium
intracellulaire
Pall Ml.
Microwave electromagnetic fields act by activating voltage-gated calcium
channels: why the current international safety standards do not predict
biological hazard.
Recent Res Devel Mol Cell Biol. 2014;7.
Rao VS et al,
Non thermal effects of radiofrequency-field exposure on calcium dynamics
in stem cell-derived neuronal cells : elucidation of calcium pathways.
Radiat Res. 2008;169(3):319-29.
Paulraj R., Behari J., Rao A.R.
Effect of amplitude modulated RF radiation on calcium ion efflux and ODC
activity in chronically exposed rat brain
Indian J.Biochem.Biophys. 1999 Oct. ; 36 (5) : 337-340.
School of Environmental Sciences, Jawaharlal Nehru University, New Delhi.
1.2.3 Formation d’espèces d’oxygène actif (ROS : reactive oxygen species)
Usselman Rj et al.
Spin biochemistry modulates reactive oxygen species (ROS) production by
radio frequency magnetic fields.
PLoS ONE. 2014 ; 9(3)
Kesari K. K. 1, Behari J.
Evidence for mobile phone radiation exposure effects on reproductive
pattern of male rats : role of ROS.
Electromagn.Biol.Med 2012 Sep ; 31 (3) : 213-222. Doi:
10.3109/15368378.2012.700292.1
Bioelectromagnetic Laboratory, School of Environmental Sciences, Jawaharlal
Nehru
University, New Delhi, India.
Campisi A et al.
Reactive oxygen species levels and DNA fragmentation on astrocytes
in primary culture after acute exposure to low intensity
microwave electromagnetic field.
Neurosci Lett. 2010 ; 473(1):52-5.
1.2.4 Activation en cascade de la protéine kinase
Kesari K.K. 1, Meena R., Nirala J., Kumar J., Verma H.N.
« Effect of 3G cell phone exposure with computer controlled 2-D stepper
motor on non-thermal activation of the hsp27/p38MAPK stress pathway in
rat brain. »
Cell.Biochem.Biophys. 2014 Mar ; 68 (2) : 347—358.
School of Life Sciences, Jaipur National University, Jaipur, 302017,
Rajasthan, India
1.2.5 Augmentation de l’oxyde nitrique (NO)
Pilla AA.
Electromagnetic fields instantaneously modulate nitric oxide signaling
in challenged biological systems.
Biochem Biophys Res Commun. 2012 ; 426(3):330-33
Pilla A.A et al
Electromagnetic fields as first messenger in biological signaling :application
to calmodulin-dependent signaling in tissue repair.
Biochim Biophys Acta. 2011; 1810 (12):1236-45.
1.2.6 Diminution du superoxyde dismutase (SOD)
Burlaka A et al
Overproduction of free radical species in embryonal cells exposed to
low intensity radiofrequency radiation.
Exp Oncol . 2013 ;35(3):219-25
Xu S. et al
Exposure to 1800 MHz radiofrequency radiation induces oxidative damage
to mitochondrial DNA in primary cultured neurons.
Brain Res. 2010; 1311:189-96
1.2.7 Protéines de choc (HSP 70 : Heat Protein Shock)
Blank M, Goodman R.
Electromagnetic fields stress living cells.
Pathophysiology. 2009 ; 16(2-3):71-78.
Markovà E et al.
Microwaves from GSM mobile telephones affect 53BP1 and gamma-
H2AX foci in human lymphocytes from hypersensitive and healthy
persons.
Environ Health Perspect 2005 ; 113(9): 1172–77.
Wirth D. et al.
Les protéines de choc thermique Hsp70 : biomarqueur et acteur du stress
cellulaire. (Article de synthèse).
Ann. Med. Vét. 2003, 147, 127-144
Schlesinger M.J. et al.
Heat-Shock from bacteria to men
Cold Spring Harbor Laboratory : New York, 1982, 286p
1.2.8 Enzymes, neuromédiateurs et ATP
Barteri M., Pala A., Rotella S.
Structural and kinetic effects of mobile phone microwaves on
acetylcholinesterase activity
Biophys.Chem. 2005 Mar. 1 ; 113 (3) : 245-253.
Dipartimento di Chimica-Universita degli Studi di Roma « La Sapienza »
Piazzale Aldo Moro 5, 00185 Roma, Italy.
Gandhi VC, Ross DH.
Alterations in alpha-adrenergic and muscarinic cholinergic receptor binding
in rat brain following non-ionizing radiation.
Radiation Res. (1987) Jan; 109(1):90-9.
1.2.9 Stress oxydatif
Igor Yakymenko, Olexandr Tsybulin, Evgeniy Sidorik, Diane Henshel, Olga
Kyrylenko & Sergiy Kyrylenko (2015):
Oxidative mechanisms of biological activity of low-intensity radiofrequency
radiation, Electromagnetic Biology and Medicine,
DOI:10.3109/15368378.2015.1043557
Kesari KK et al.
Cell phone radiation exposure on brain and associated biological
systems.
Indian J Exp Biol.2013 ;51(3):187-200
Yurekli A.I., Ozkan M., Kalkan T., Saybasili H., Tuncel H., Atukeren P.,
Gumustas K., Seker S.
GSM base station electromagnetic radiation and oxidative stress in rats.
Electromagn.Biol.Med. 2006 ; 25 (3) : 177-188. Tubitak-Uekae, EMC
TEMPEST Test Center, Gebze-Kocaeli, Turkey.
Stopczyk D., Gnitecki W., Buczynski A., Markuszewski L., Buczynski J.,
Effect of electromagnetic field produced by mobile phones on the activity of
superoxide dismutase (SOD-1) and the level of malonyldialdehyde (MDA) –
in vitro study. [Article in Polish]
Med.Pr. 2002 ; 53 (4) : 311-314. Zakladu Medycyny Zapobiegawczej i
Promocji Zdrowia, Wojskowej Akademii Medycznej w Lodzi.
Kalns J., Ryan KL, Mason, PA, Bruno JG, Gooden R, Kiel JL. (2000)
Oxidative stress precedes circulatory failure induced by 35-GHz microwave
heating.
Shock. vol. 13, no1, pp. 52-59 (37 ref.).
1.3 Altération du système immunitaire
Lushnikov K.V., Gapeev A.B., Sadovnikov V.B., Cheremis N.K.
Effect of extremely high frequency electromagnetic radiation of low intensity
on parameters of humoral immunity in healthy mice. [Article in Russian]
Biofizika 2001 Jul-Aug. ; 46 (4) : 753-760. Institute of Cell Biophysics,
Russian Academy of Sciences, Pushchino, Moscow Region, 142290 Russia.
Bergier L, Lisiewicz J, Moszczynski P, Rucinska M, Sasiadek U.
Effect of electromagnetic radiation on T-lymphocyte subpopulations and
immunoglobulin level in human blood serum after occupational exposure.
Med Pr.;41(4):211-5.(1990). [Article in Polish]
Smialowicz RJ, Rogers RR, Garner RJ, Riddle MM, Luebke RW, Rowe DG.
Microwaves (2,450 MHz) suppress murine natural killer cellactivity.
Bioelectromagnetics. (1983).4(4):371-81.
1.4 Cancérogénèse
1.4.1 Mécanismes cellulaires induisant une cancérogénèse
Kim YW et al,
Oxidative stress in angiogenesis and vascular disease.
Blood. 2014 ; 123(5):625-31.
Harrison IP, Selemidis S.
Understanding the biology of reactive oxygen species and their link
to cancer: NADPH oxidases as novel pharmacological targets.
Clin Exp Pharmacol Physiol. 2014 ; 41(8):533-42.
Akhavan -Sigari R et al.
Connection between cell phone use, p53 gene expression in
different zones of glioblastoma multiform and survival prognoses.
Rare tumors. 2014; 6:5350-54
Desai N.R. et al.
Pathophysiology of cell phone radiation: oxidative stress and
carcinogenesis with focus on male reproductive system.
Reprod Biol Endocrinol. 2009 ; 7:114-23
Marinelli F. et al.
Exposure to 900 MHz electromagnetic field induces an unbalance
between pro-apoptotic and pro-survival signals in T-lymphoblastoid
leukemia CCRF-‐CEM cells.
J Cell Physiol. 2004 ; 198(2):324-32.
Balcer-Kubiczek E.K., Harrison G.M.
Neoplastic transformation of C3H/10T1/2 cells following exposure to 120-Hz
modulated 2.45-GHz microwaves and phorbol ester tumor promoter.
Radiat.Res. 1991 Apr.. ; 126 (1): 65-72.
University of Maryland School of Medicine, Department of Radiation
Oncology, Baltimore 21201.
1.4.2 Tumeurs bénignes du cerveau dont neurinome acoustique
Pettersson et al.
Long-term mobile phone use and acoustic neuroma risk
Epidemiology. 2014 Mar;25(2):233-4121
Hardell L. et al.
Pooled analysis of case-control studies on acoustic neuroma diagnosed
1997-2003 and 2007-2009 and use of mobile and cordless phones.
Int J Oncol. 2013;43:1036-1044. Epub 2013 Jul 22.
Moon et al.
Association between vestibular schwannomas and mobile phone use
Tumour Biol. 2014 Jan; 35(1): 581–587. Published online 2013 Aug 27.
Sato et al.
A case-case study of mobile phone use and acoustic neuroma risk in Japan.
Bioelectromagnetics. 2011 Feb;32(2):85-93. doi: 10.1002/bem.20616.
Epub 2010 Oct 28.
Hardell L., Carlberg M., Hansson Mild K.
Case-control study on cellular and cordless telephones and the risk for
acoustic neuroma or meningioma in patients diagnosed 2000-2003.
Neuroepidemiology 2005 ; 25 (3) : 120-128. Epub 2005 Jun 13.
Department of Oncology, University Hospital, Orebro University, Sweden.
Kundi M., Mild K., Hardell l., Mattsson M.O.,
Mobile telephones and cancer-a review of epidemiological evidence.
J.Toxicol.Environ.Health B.Crit.Rev. 2004 Sep-Oct. ; 7 (5) : 351-384.
Institute of Environmental Health, Department for Occupational and Social
Hygiene, Medical Faculty, University of Vienna Kinderspitalgasse 15 A-1095
Vienna Austria.
1.4.3 Tumeurs malignes du cerveau
Morgan LL, Miller AB, Sasco A, Davis DL.
Mobile phone radiation causes brain tumors and should be classified as a
probable human carcinogen (2A )(Review).
Int J Oncol. 2015 May;46 (5):1865-71.
Hardell J. Carlberg, M.
Increasing Rates of Brain Tumours in the Swedish National In patient
Register and the Causes of Death Register.
Int. J. Environ. Res. Public Health 2015, 12, 3793-3813
De Vocht F, Hannam K, Buchan I.
Environmental risk factors for cancers of the brain and nervous system: the
use of ecological data to generate hypotheses.
Occup Environ Med. 2013 May;70(5):349-56
Hardell L, Carlberg M.
Using the Hill viewpoints from 1965 for evaluating strengths of evidence of
the risk for brain tumors associated with use of mobile and cordless phones.
Rev Environ Health. 2013; 28(2-3):97-106.
Zada G. et al
Incidence trends in the anatomic location of primary malignant
brain tumors in the United States : 1992–2006.
World Neurosurg 2012 ;77(3–4):518–24
Dobes M, Khurana VG, Shadbolt B, Jain S, Smith SF, Smee R, Dexter M,
Cook R.
Increasing incidence of glioblastoma multiforme and meningioma, and
decreasing incidence of Schwannoma (2000-2008) : Findings of a
multicenter Australian study.
Surg Neurol Int. 2011;2:176
Tillmann et al
Indication of carcinogenic potential of chronicUMTS-modulated
radiofrequency exposure in an ethylnitrodourea mouse model,
J. Radiat. Biol. 2010 ; 86:529-41.
Barlow et al
The completeness of the Swedish Cancer Register : a sample survey for year
1998
Acta Oncologica, 2009; 48: 27-33
Hardell L., Mild K.H., Carlberg M., Hallquist A.
Cellular and cordless telephone use and the association with brain
tumors in different age groups.
Arch.Environ.Health 2004 Mar ; 59 (3) : 132-137.
Department of Oncology, University Hospital, Orebro, Sweden
Litovitz T.A., Krause D., Penafiel M., Elson E.C., Mullins J.M.,
The role of coherence time in the effect of microwaves on ornithine
decarboxylase activity.
Bioelectromagnetics 1993 ; 14 (5) : 395-403.
Vitreous State Laboratory, Catholic University of America, Washington, DC
20064 , USA.
Morgan LL, Miller AB, Sasco A, Davis DL.
Mobile phone radiation causes brain tumors and should be classified as a
probable human carcinogen (2A)
Int J Oncol. 2015 May;46(5):1865-71
Hardell L, Carlberg M.
Using the Hill viewpoints from 1965 for evaluating strengths of evidence of
the risk for brain tumors associated with use of mobile and cordless phones.
Rev Environ Health. 2013;28(2-3):97-106

1.4.4 Lymphomes
Lerchl A, Klose M, Grote K, Wilhelm AF, Spathmann O, Fiedler T, Streckert J,
Hansen V, Clemens M..
Tumor promotion by exposure to radiofrequency electromagnetic fields
below exposure limits for humans.
Biochem Biophys Res Commun. 2015 Mar 6.
Linet M.S., Taggart T., Severson R.K., Cerhan J.R., Cozen W., Hartge P., Colt
J.,
Cellular telephones and non-Hodgkin lymphoma.
Int.J.Cancer. 2006 Nov. 15 ; 119 (10) : 2382-2388.
Division of Cancer Epidemiology and Genetics, National Cancer Institute,
Bethesda, MA.
1.4.5 Tumeurs malignes de l’oeil (mélanome uvéal)
Stang A., Anastassiou G., Ahrens W., Bromen K., Bornfeld N., Jockel K.H.
The possible role of radiofrequency radiation in the development of uveal
melanoma.
Epidemiology 2001 Jan. : 12 (1) : 7-12.
Institute for Medical Informatics, Biometry and Epidemiology, Medical
Faculty, University of Essen, Germany.
1.4.6 Atteintes de la moelle osseuse
Busljeta I., Trosic I., Milkovic-Kraus S.
Erythropoietic changes in rats after 2.45 GHz non thermal irradiation.
Int.J.Hyg.Environ.Health 2004 Dec.; 207 (6) : 549-554.
Vuk Vrhovac University Clinic, Zagreb, Croatia.
1.4.7 Cancer du sein
West JG et al
Multifocal breast cancer in young women with prolonged contact between
their breasts and their cellular phones
Hindawi Publishing Corporation, Case Reports in Medicine. 2013 ; Article
ID 354682
1.4.8 Tumeur de la glande parotide
Sadetzki S., Chetrit A., Jarus-Hakak A., Cardis E., Deutch Y., Duvdevani S.,
Zultan A., Novikov I., Freedman L., Wolf M.
Cellular phone use and risk of benign and malignant parotid gland tumors –
a nationwide case-control study.
Am.J.Epidemiol. 2008 Feb. 15 ; 167 (4) : 457-467.
Cancer and Radiation Epidemiology Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba
Medical Center, Tel Hashomer, Israël.
1.5 Système cardiovasculaire
1.5.1 Troubles du rythme cardiaque (voir altération du
sommeil)
Barker A.T., Jackson P.R., Parry H., Coulton L.A., Cook G.G., Wood S.M.
The effect of GSM and TETRA mobile handset signals on blood pressure,
catechol levels and heart rate variability.
Bioelectromagnetics 2007 Sep. ; 28 (6) : 433-438.
Department of Medical Physics and Clinical Engineering, Sheffield Teaching
Hospitals, NHS Foundation Trust, Royal Hallamshire Hospital, Sheffield,
United Kingdom.
Huber R., Schuderer J., Graf T., Jutz K., Borbely A.A., Kuster N., Achermann
P.
Radiofrequency electromagnetic field exposure in humans : Estimation of
SAR distribution in the brain, effects on sleep and heart rate.
Bioelectromagnetics 2003 May; 24 (4) : 262-276.
Institute of Pharmacology and Toxicology, University of Zürich, Zürich,
Switzerland
1.5.2 Mortalité cardiovasculaire
Savitz D.A. et al.,
Exposition professionnelle aux champs électromagnétiques et mortalité
cardiovasculaire
Department of Epidemiology, School of Public Health, University of North
Carolina Chapel Hill USA (1999)
1.6 Système endocrinien
Mann K. et al.,
Effects of pulsed high-frequency electromagnetic fields on the
neuroendocrine system .
Neuroendocrinology. 1998. 67 : 139-144
1.7 Génotoxicité

1.7.1 Atteinte de l’ADN
Gorpinchenko L et al,
The influence of direct mobile phone radiation on sperm quality.
Cent European J Urol. 2014 ; 67(1):65-71
Atli Sekeroglu Z. 1, Akar A., Sekeroglu V.
Evaluation of the cytogenotoxic damage in immature and mature rats
exposed to GSM 900 Mhz radio-frequency electromagnetic fields.
Int.J.Radiat.Biol. 2013 Nov ; 89 (11) : 985-992. 2013.1 Department of
Biology, Faculty of Sciences and Letters, Ordu University, 52200 Ordu,
Turkey
Deshmuk Ps et al
Detection of low level microwave radiation induced deoxyribonucleic acid
damage vis-à-vis
Genotoxicity in Brain of Fischer Rats.
Toxicol Int. 2013 ; 20(1):19-24
Sekeroglu V. 1, Akar A., Sekeroglu Z.A.
Cytotoxic and genotoxic effects of high-frequency electromagnetic fields
(GSM 1800 Mhz) on immature and mature rats.
Ecotoxicol.Environ.Saf. 2012 Jun ; 80 : 140-144.
Department of Biology, Faculty of Sciences and Letters, Ordu University,
52200 Ordu, Turkey.
Panagopoulos Dj et al
Bioeffects of mobile telephony radiation in relation to its intensity or
distance from the antenna.
Int J.Radiat Biol.2010 ; 86(5):345-57
Diem E., Schwarz C., Adlkofer F., Jahn O., Rudiger H.
Non-thermal DNA breakage by mobile-phone radiation (1800 MHz) in human
fibroblasts and in transformed GFSH-R17 rat granulosa cells in vitro.
Mutat.Res. 2005 Jun. 6 ; 583 (2) : 178-183.
Division of Occupational Medicine, Medical University of Vienna, Waehringer
Guertel 18-20, Vienna 1090, Austria
Gapeev A.B., Lushnikov K.V., Shumilina Iu.V., Sirota N.P., Sadovnikov V.B.,
Chemeris N.K.
Effects of low-intensity extremely high frequency electromagnetic radiation
on chromatin structure of lymphoid cells in vivo and in vitro. [Article in
Russian ]
Radiats Biol.Radioecol. 2003 Jan-Feb. ; 43 (1) : 87-92.
Institute of Cell Biophysics, Russian Academy of Sciences, Pushchino,
Moscow Region, 142290 Russia.
Sagripanti J.L., Swicord M.L., Davis C.C.
Microwave effects on plasmid DNA.
Radiat.Res. 1987 May ; 110 (2) : 219-231.
1.7.2 Altération de l’expression des gènes
Zeng Q.L., Weng Y., Chen G.D., Lu D.Q., Chiang H., Xu Z.P.
Effects of GSM 1800 MHz radiofrequency electromagnetic fields on protein
expression profile of human breast cancer cell MCF-7.[Article in Chinese]
Zhonghua Yu Fang Yi Xue Za Zhi. 2006 May ; 40 (3) : 153-158.
Bioelectromagnetics Laboratory, Zhejiang University School of Medicine,
Hangzhou 310031, China.
Miyakoshi J., Takemasa K., Takashima Y., Ding G.R., Hirose H., Koyama S.
Effects of exposure to a 1950 MHz radio frequency field on expression of
Hsp70 and Hsp27 in human glioma cells.
Bioelectromagnetics 2005 May ; 26 (4) : 251-257.
Department of Radiological Technology, School of Health Sciences, Faculty
of Medicine, Hirosaki University, Hirosaki, Japan.
1.8 Baisse de la fertilité
Falzone N., Huyser C., Fourie F., Toivo T., Leszczynski D., Franken D.
In vitro effect of pulsed 900 MHz GSM radiation on mitochondrial membrane
potential and motility of human spermatozoa.
Bioelectromagnetics 2008 May ; 29 (4) : 268-276.
Department of Biomedical Sciences, Tshwane University of Technology,
Pretoria, Gauteng, South Africa.
Wdowiak A., Wdowiak L., Wiktor H.
Evaluation of the effect of using mobile phones on male fertility.
Ann.Agric.Environ.Med. 2007 ; 14 (1) 169-172.
Department of Obstetrics, Gynaecology and Obstetric-Gynaecological
Nursing, Medical University of Lublin, 20-950 Lublin,Jaczewskiego 5, Poland.
1.9 Altération du développement embryonnaire
Divan H.A., Kheifets L., Obel C., Olsen J.
Prenatal and postnatal exposure to cell phone use and behavioral problems
in children.
Epidemiology 2008 Jul ; 19 (4) : 523-529.
Department of Epidemiology, UCLA School of Public Health, University of
California, Los Angeles, CA 90095-1772, USA.
Rezk A.Y., Abdulqawi K., Mustafa R.M., Abo El-Azm T.M., Al-Inany H.
Fetal and neonatal responses following maternal exposure to mobile phones.
Saudi Med.J. 2008 Feb ; 29 (2) : 218-223.
Department of Obstetrics and Gynecology, Benha Faculty of Medicine,
Zagazig University, Cairo, Egypt
C, Channakeshava1. (2004).
Biological effects of power frequency magnetic fields : neurochemical and
toxicological changes in developing chick embryos.
Biomagnetic Research and Technology. 2
1.10 Effets des champs électromagnétiques sur la croissance de l’enfant
Divan H.A., Kheifets L., Obel C., Olsen J.
Cell phone use and behavioural problems in young children.
J.Epidemiol.Community Health 2012 Jun ; 66 (6) : 524-529.
Division of Biostatistics, Department of Preventive Medicine, Keck School of
Medicine of the University of Southern California, Los Angeles, CA, USA.
1.11 Effets des champs électromagnétiques sur la croissance de l’adolescent
Keshvari J., Keshvari R., Lang S.
The effect of increase in dielectric values on specific absorption rate (SAR) in
eye and head tissues following 900, 1800, and 2450 Mhz radio frequency
(RF) exposure.
Phys.Med.Biol. 2006 Mar 21 ; 51 (6) : 1463-1477.
Technology Platforms, Nokia Corporation, PO Box 301, FIN-00045 Nokia
Group,Linnoitustie 6, 02600 Espoo, Finland.
Grigorev IU.G.
The electromagnetic fields of cellular phones and the health of children and
of teenagers (the situation requiring to take an urgent measure). [Article in
Russian]
Radiats Biol.Radioecol. 2005 Jul-Aug ; 45 (4) : 442-450 URSS
1.12 Vieillissement prématuré
Adang D.
An Epidemiological Study on Low-level 21-month Microwave Exposure of
Rats.
[« Une étude épidémiologique sur l’Exposition de Rats à des Micro-ondes de
faible intensité durant 21 mois. » ] Thèse présentée en vue de l’obtention du
grade de docteur en sciences appliquées. Juin 2008
Jury : Prof. L. Vandendorpe (président), Prof. A. Vander Vorst (promoteur),
Prof. R. Remacle (promoteur), Prof I. Huynen, ProF.G. Eggermont, Prof. H.
Tuncel.
Université Catholique de Louvain, Laboratoire d »Hyperfréquences,
Laboratoire de Biologie animale, Louvain-la-Neuve, Belgique
1.13 Dépression et fatigue chronique
Pall, M.L.,
Microwave frequency electromagnetic fields (EMFs) produce widespread
neuropsychiatric effects including depression,
Journal of Chemical Neuroanatomy (2015)
Pall ML.
Chronic Fatigue Syndrome as a NO/ONOO- Cycle Disease.
College of Science, School of Molecular Biology, Washington State
University. USA
1.14 L’électrohypersensibilité
Belpomme D., Campagnac C., Irigaray P.
Reliable disease biomarkers characterizing and identifying
electrohypersensitivity and multiple
chemical sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique pathological
disorder
Rev Environ Health 2015; 30(4): 251–271
Carpenter DO.
Excessive exposure to radiofrequency electromagnetic fields may cause the
development of electrohypersensitivity.
Altern Ther Health Med 2014;20(6):40–2.
Hagström M, Auranen J, Ekman R.
Electromagnetic hypersensitive Finns: symptoms, perceived sources and
treatments, a questionnaire study.
Pathophysiology 2013;20(2):117–22.
Baliatsas C, Van Kamp I, Lebret E, Rubin GJ.
Idiopathic environmental intolerance attributed to electromagnetic fields
(IEI-EMF): a systematic review of identifying criteria.
BMC Public Health 2012;12:643.
Mccarty D.E., Carrubba S., Chesson A.L., Frilot C., Gonzalez-Toledo E., Marino
A.A.,
Electromagnetic hypersensitivity : evidence for a novel neurological
syndrome.
Int.J.Neurosci. 2011 Dec ; 121 (12) : 670-676.
Department of Neurology, LSU Health Sciences Center, Shreveport Louisiana
71130- 3932, USA.
Levallois P.
Hypersensitivity of human subjects to environmental electric and magnetic
field exposure : a review of the litterature.
Environ.Health Perspect. 2002 Aug ; 110 (Suppl 4) : 613-618.
Unité de Recherche en Santé Publique, Centre Hospitalier Universitaire de
Québec, et Institut National de Santé Publique du Québec, Beauport, Canada
Bergqvist U, Vogel E, Editors.
Possible health implications of subjective symptoms and electromagnetic
fields.
A report prepared by a European group of experts for the European
Commission,
DGV. Arbete och Hälsa, 1997:19. Swedish National Institute for Working
Life, Stockholm, Sweden.
Rea WJ, Pan Y, Fenyves EJ, Sujisawa I, Suyama H, et al.
Electromagnetic field sensitivity.
J Bioelectricity 1991;10(1–2):241–56.
1.15 Altération du système osseux : minéralisation asymétrique
Saraví, Fernando D. MD, Ph D
Asymmetries in Hip Mineralization in Mobile Cellular Phone Users
Journal of Craniofacial Surgery:2011 Volume 22 – Issue 2 – pp 706-710
1.16 Dermatologie
Kimata H.
Enhancement of allergic skin wheal responses in patients with atopic
eczema/dermatitis syndrome by playing video games or by a frequently
ringing mobile phone.
Eur J Clin Invest. (2003). Jun: 33(6):513-7.
Santini R, Santini P, Danze JM, Le Ruz P, Seigne M.
Investigation on the health of people living near mobile telephone relay
stations: I/Incidence according to distance and sex.
Pathol Biol (Paris). [Article in French] (2002). Jul; 50(6):369-73.
Johansson O, Liu P-Y. (1995)
Electrosensitivity’,’electrosupersensitivity and ‘screen dermatitis’:
preliminary observations from on-going studies in the human skin.
In: Proceedings of the COST 244: Biomedical Effects of Electromagnetic
Fields – Workshop on Electromagnetic Hypersensitivity (ed. D Simunic),
EU/EC (DG XIII), Brussels/Graz,; 52 57
2. Les effets perturbateurs du courant électrique : extremely low frequencies fields (ELF)
2.1 Leucémie chez l’enfant
Schuz J.
Exposure to extremely low-frequency magnetic fields and the risk of
childhood cancer : update of the epidemiological evidence.
Prog.Biophys.Mol.Biol. 2011 Dec ; 107 (3) : 339-342. Epub 2011 Sep 19.
InternationalAgency for Research on Cancer (IARC), Section of Environment
and Radiation, Lyon, France
Magnani C.
Risk of childhood leukemia and environmental exposure to ELF
electromagnetic fields. [Article in Italian ]
G.Ital.Med.Lav.Ergon. 2003 Jul-Sep ; 25 (3) : 373-375.
Dipartimento di Scienze Mediche dell’Universita del Piemonte Orientale,
Servizio di Epidemiologia dei Tumori del Centro di Referimento per
l’Epidemiologia e la Prevenzione Oncologica, CPO, Piemonte. Italy
Li W.H. et al.
Regulation of cell viability and prostéaglandin E2 secretion by specific 7,5 Hz
electromagnetic field stimulations on osteoblasts.
BEMS Meeting 2002. Québec, Canada. Pagez 103-105
Wartenberg W.
Residential EMF exposure and childhood leukaemia-meta analysis and
population attributable risk.
Bioelectromagnetics. 2001.S5-S84-S104
Ahlbon A et al.
A pooled analysis of magnetic fields and childhood leukemia..
Brith. J. of Cancer. 2000. 83 : 692-698
2.2 Troubles cardio-vasculaires
Hakansson N., Gustavsson P., Sastre A., Floderus B.,
Occupational exposure to extremely low frequency magnetic fields and
mortality from cardiovascular disease.
Am.J.Epidemiol. 2003 Sep 15 ; 158 (6) : 534-542.
Institute of Environmental Medicine, Karolinska Institutet, Stockholm,
Sweden
2.3 Cancers
Zhao G., Lin X., Zhou M., Zhao J.,
Relationship between exposure to extremely low-frequency electromagnetic
fields and breast cancer risk : a meta-analysis.
Eur.J.Gynaecol.Onco. 2014 ; 35 (3) : 264-269.Roosli M., Lortscher M., Egger
M., Pfluger D.,
Schreier N., Lortscher E., Locher P., Spoerri A, Minder C.,
Leukaemia, brain tumours and exposure to extremely low frequency
magnetic fields : cohort study of Swiss railway employees.
Occup.Environ.Med. 2007 Aug ; 64 (8) : 553-559. Epub 2007 May 24.
Department of Social and Preventive Medicinae, University of Berne,
Switzerland.
Klaeboe L., Blaasaas K.G., Haldorsen T., Tynes T.,
Residential and occupational exposure to 50-Hz magnetic fields and brain
tumours in Norway : a population-based study.
Int.J.Cancer 2005 May 20 ; 115 (1) 137-141.
The Cancer Registry of Norway, Institute of Population-Based Cancer
Research, Oslo, Norway.
2.4 Neurodégénérescence
Roosli M., Lortscher M., Egger M., Pfluger D., Schreier N., Lortscher E.,
Locher P., Spoerri A., Minder C.
Mortality from neurodegenerative disease and exposure to extremely low
frequency magnetic fields : 31 years of observations on swiss railway
employees.
Neuroepidemiology 2007 ; 28 (4) : 197-206.
Department of Social and Preventive Medicinae, University of Berne, Berne,
Switzerland.
Cook C.M., Thomas A.W., Prato F.S.,
Human electrophysiological and cognitive effects of exposure to ELF
magnetic and ELF modulated RF and microwave fields : a review of recent
studies.
Bioelectromagnetics 2002 Feb ; 23 (2) : 144-157.
Lawson Health Research Institute, Department of Nuclear Medicine MR, St
Joseph’s Health Care, London, Ontario, Canada.

2.5 Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
Zhou H., Chen G., Chen C., Yu Y., Xu Z.,
Association between extremely low-frequency electromagnetic fields
occupations and amyotrophic lateral sclerosis : a meta-analysis.
PloS One 2012 ; 7 (11) e48364
Bioelectromagnetics Laboratory, School of Public Health, Zhejiang University
School of Medicine, Hangzhou, China
Li C.Y., Sung F.C.,
Association between occupational exposure to power frequency
electromagnetic fields and amyotrophic lateral sclerosis : a review.
Am.J.Ind.Med. 2003 Feb ; 43 (2) : 212-220.
Department of Public Health, College of Medicine, Fu-Jen Catholic University,
Hhsinchuang, Taipei Hsien, Taiwan Republic of China.
2.6 Maladie d’Alzheimer
Davanipour Z., Sobel E.
Long-term exposure to magnetic fields and the risks of Alzheimer’s disease
and breast cancer : further biological research.
Pathophysiology 2009 Aug ; 16 (2-3) : 149-156. Epub 2009 Mar 10.
Northwestern University, Feinberg School of Medicine, Chicago,II, United
States
Qiu C., Fratiglioni L., Karp A., Winblad B., Bellander D.
Occupational exposure to electromagnetic fields and risk of Alzheimer’s
disease.
Epidemiology 2004 Nov ; 15 (6) : 687-694.
Aging Research Center, Division of Geriatric, Epidemiology and Medicine,
Department of Neurotec., Karolinska Institutet, S-113 82 Stockholm,
Sweden
Garcia A.M., Sisternas A., Hoyos S.P.
Occupational exposure to extremely low-frequency electric and magnetic
fields and Alzheimer’s disease : a meta-analysis.
Int.J.Epidemiol. 2008 Apr ; 37 (2) : 329-340. Epub 2008 Fe’b 1.
Department of Preventive Medicine and Public Health, University of Valencia,
Spain.
2.7 Dépression
Verkasalo P.K., Kaprio J., Varjonen J., Romanov K., Heikkila K., Koskenvuo
M.,
Magnetic fields of transmission lines and depression.
Am.J.Epidemiol.1997 Dec 15 ; 146 (12) : 1037-1045.
Department of Public Health, University of Helsinki, Finland
2.8 Altération de la mémoire
Preece A.W., Wesnes K.A., Iwi J.R.
The effect of a 50 Hz magnetic field on cognitive function in humans.
Int.J.Radiat.Biol. 1998 Oct ; 74 (4) : 463-470.
Department of Medical Physics and Bioengineering, Bristol Oncology Centre,
UK
2.9 Immunité
De Jager G.J. Et al.,
Effects of a 50 Hz magnetic field on the immune status of the mouse,
musculus : long and short term exposure.
BEMS Meeting 2002. Québec, Canada. Pages 103-105
2.10 Effets neurovégétatifs et hématologiques
Bonhomme-Fabre l et al.,
Effets neurovégétatifs et hématologiques des champs électromagnétiques de
basses fréquences (50 Hz) produits par les transformateurs.
Service de pharmacie, Hôpital Paul Brousse, Villejuif (1998)
2.11 Action sur les magnétosomes
Kirschvink J.L., Kobayashi-Kirschvink A., Diaz-Ricci J.C., Kirschvink S.J.
Magnetite in human tissues : a mechanism for the biological effects of weak
ELF magnetic fields.
Bioelectromagnetics 1992 ; Suppl 1 : 101-113.
Division of Geological and Planetary Sciences, California Institute of
Technology, Pasadena 91125.
2.12 Perturbation du sommeil
Liu H, Chen G, Pan Y, Chen Z. Jin W,. Sun C. Chen C. Dong X. Chen K. Xu Z.
Zhang S. Yu Y.
Occupational electromagnetic fields exposures associated with sleep quality :
a cross-sectional study.
PloS One 2014 Oct 23 ; 9 (10) : e110825. Doi: 10.137
1/journal.pone.011825. Ecollection 2014.Department of Epidemiology &
Health Statistics, School of Public Health, School of Medicine, Zhejiang
University, Hangzhou, Zhejiang, China ;Chronic Disease Research Institute,
School of Public Health, School of Medicine, Zhejiang University, Hangzhou,
Zhejiang, China
2 Bioelectromagnetics Laboratory, School of Medicine, Zhejiang University,
Hangzhou,
Zhejiang, China.
3 Yiwu Center for Disease Control and Prevention, Yiwu, Zhejiang, China.
4 Department of Epidemiology & Health Statistics, School of Public Health,
School of
Medicine, Zhejiang University, Hangzhou, Zhejiang, China.
2.13 Suicide
Van Wijngaarden E., Savitz D.A., Kleckner R.C., Cai J., Loomis D.
Exposure to electromagnetic fields and suicide among electric utility
workers : a nested case-control study.
WestJ.Med. 2000 Aug ; 173 (2) : 94-100.
Department of Epidemiology, University of North Carolina, School of Public
Health CB 7400, Chapel Hill, NC 27599-7400, USA.
3. Les effets perturbateurs des émetteurs dechamps électromagnétiques de hautes fréquences
3.1 Antennes relais de téléphonie mobile
Buchner K., Horst E.
Changes of clinically important Neurotransmitters under the influence of
modulated RF fields – a long term study under real life conditions.
Umwelt Medizin Geselschaft 2011 24(1); 44-57
Dode A.C., Leao M.M., Tejo Fde A., Gomes A.C., Dode D.C., Dode M.C.,
Moreira C.W., Condessa V.A.,Albinatti C., Caiaffa W.T.
Mortality by neoplasia and cellular telephone base stations in the Belo
Horizonte municipality, Minas Gerais state, Brazil.
Sci.total Environ. 2011 Sep 1 ; 409 (19) : 3649-3665.
Minas Methodist University Center Izabela Hendrix, Belo Horizonte City,
Minas Gerais state, Brazil.
Khurana V.G., Hardell L., Everaert J., Bortkiewicz A., Carlberg M., Ahonen M.
Epidemiological evidence for a health risk from mobile phone base stations.
Int.J.Occup.Environ.Health 2010 Jul-Sep ; 16 (3) : 263-267.
Department of Neurosurgery, The Canberra Hospital, The Australian National
University
Medical School, Garran, Australia.
Abdel-Rassoul G., El-Fateh O.A., Salem M.A., Michael A., Farahat F., El-
Batanouny M., Salem E. Neurobehavioral effects among inhabitants around
mobile phone base stations.
Neurotoxicology 2007 Mar ; 28 (2) : 434-440. .
Community, Environmental and Occupational Medicine Department, Faculty
of Medicine, Menoufiya, Shebin El-Kom, Egypt.
Hutter H.P., Moshammer H., Wallner P., Kundi M.
« Subjective symptoms, sleeping problems, and cognitive performance in
subjects living near mobile phone base stations. »
Occup.Environ.Med. 2006 May ; 63 (5) : 307-313.
Institute of Environmental Health, Medical University of Vienna, Vienna,
Austria.
Wolf R., Wolf D.
« Increased incidence of cancer near a cell-phone transmitter station. »
Int.J.Cancer Prev. 2004 Apr ; 1 (2) : 1-18.
The Dermatology Unit Kaplan Medical Center, Rechovot, and the Sackler
Faculty of Medicine, Tel-Aviv, Israël. The Pediatric Outpatient Clinic, Hasharon Region,
Kupat
Holim, Israël.
3.2 DECT (téléphone fixe sans fil)
Soderqvist F., Carlberg M., Hansson Mild K., Hardell L.
« Exposure to a 890-MHz mobile phone-like signal and serum levels of
S100B and transthyretin in volunteers. »
Toxicol.Lett. 2009 Aug 25 ; 189 (1) : 63-66. Epub 2009 May 7.
Department of Oncology, University Hospital School of Health and Medical
Sciences,
Orebro University, Orebro SE-701 87, Sweden
3.3 WiFi
Markov M. Grigoriev Y.G.
Wi-Fi technology – an uncontrolled global experiment on the health of
mankind.
Electromagn.Biol.Med. 2013 Jun ; 32 (2) : 200-208. doi:
10.3109/15368978.2013.776430.
Resarch International, Williamsville, NY, USA.
Linda Saili, Amel Hanini, Chiraz Smirani, Ines Azzouz, Amina Azzouz, Mohsen
Sakly, Hafedh Abdelmelek, Zihad Bouslama
Effects of acute exposure to WIFI signals (2.45GHz) on heart variability and
blood pressure in Albinos rabbit
Environmental Toxicology and Pharmacology, Volume 40, Issue 2, Pages
600-605
3.4 Compteurs intelligents
Lamech F.
Self-reporting of symptom development from exposure to radiofrequency
fields of wireless smart meters in victoria, australia : a case series.
Alter.Ther.Health Med. 2014 Nov-Dec ; 20 (6) : 28-39.
Jamieson I.A.
SmartMeters-Smarter Practices. Solving emerging problems. A review.
2011 Report commissioned by EM radiation Research Trust UK Reg.Charity
N° 1106304.pages 1-256. www.radiationresearch.org
Milham S., Morgan L.L.
A new electromagnetic exposure metric : high frequency voltage transients
associated with increased cancer incidence in teachers in California school.
Am.J.Ind.Med. 2008 Aug ; 51 (8) : 579-586.
Washington State Department of Health, Tumwater, Washington, USA
3.5 Emetteurs radio et leucémies
Michelozzi P., Kirchmayer U., Capon A., Forastiere F., Biggeri A., Barca A.,
Ancona C., Fusco D., Sperati A., Papini P., Pierangelini A., Rondelli R., Prucci
C.A.
Leukemia mortality and incidence of infantile leukemia near the Vatican
Radio Station of Rome. [Article in Italian ]
Epidemiol.Prev. 2001 Nov-Dec ; 25 (6) : 249-255.
Dipartimento di Epidemiologia ASL RME, Roma.
3.6 Emetteurs TV et leucémies
Merzenich H., Schmiedel S., Bennack S., Bruggemeyer H., Philipp J., Blettner
M., Schuz J.
Childhood leukemia in relation to radio frequency electromagnetic fields in
the vicinity of TV and radio broadcast transmitters.
Am.J.Epidemiol. 2008 Nov 15 ; 168 (10) : 1169-1178.
Institute of Medical Biostatistics, Epidemiology and Informatics, University
Mainz, 55101 Mainz, Germany.
Hocking B., Gordon I.
Decreased survival for childhood leukemia in proximity to television towers.
Arch.Environ.Health 2003 Sep ; 58 (9) : 560-564.
Statistical Consulting Centre, University of Melbourne, Victoria, Australia.
3.7 Radars militaires
Yakymenko I., Sidorik E., Kyrulenko S., Chekhun V.
Long-term exposure to microwave radiation provokes cancer growth :
evidences from radars and mobile communication systems.
Exp.Oncol. 2011 Jun ; 33 (2) : 62-70.
R.E. Kavetsky Institute of Experimental Pathology, Oncology and
Radiobiology of NAS of Ukraine, Vasylkivska str. 45, Kyiv 03022, Ukraine
Degrave E., Meeusen B., Grivegnee A.R., Boniol M., Autier P.
Causes of death among Belgian professional military radar operators : a 37-
year retrospective cohort study.
Int.J.Cancer 2009 Feb 15 ; 124 (4) : 945-951.
Unit of Epidemiology and Biostatistics, Military Hospital Brussels, Brussels,
Belgium
Vignal et al
Effets des ondes hyperfréquences des téléphones mobiles et des radars sur
l’oeil,
(Centre de recherche du service des armées) – Elsevier Masson, Pathologie
Biologie 57 (2009) 503-508
Richter E.R., Berman T., Levy O.
Brain cancer with induction periods of less than 10 years in young military
radar workers. Arch.Environ.Health 2002 Jul-Aug ; 57 (4) : 270-272.
Unit of Occupational and Environmental Medicine, Hebrew University-
Hadassah, Jerusalem, Israel.
John R. Goldsmith
Epidemiologic Evidence Relevant to Radar (Microwave) Effects Environmental
Health Perspectives v.105, Supplement 6, 1dec 1997
Department of Epidemiology and Health Services Evaluation, Ben-Gurion
University of the Negev Beer Sheva, Israel

.

Non l’électrosensibilité n’est pas une maladie psychiatrique.

Etude du Professeur Belpomme

Une batterie de tests suffirait à diagnostiquer une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. Les résultats d’une étude menée par le Pr Belpomme viennent d’être publiés dans une revue scientifique. Il répond à nos questions.

Depuis plusieurs années, le Pr Dominique Belpomme, cancérologue à l’origine, s’intéresse au phénomène d’intolérance aux champs électromagnétiques (des téléphones portables, du wifi…) et à la sensibilité aux produits chimiques multiples, deux syndromes qui ont beaucoup de points communs.

Sa dernière étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Reviews on Environnemental Health, met en évidence des anomalies au niveau sanguin et urinaire. Le diagnostic est basé sur une batterie de tests. Un traitement peut être proposé. Les explications du Pr Belpomme.
Santé magazine : Peut-on aujourd’hui poser un diagnostic objectif d’électrosensibilité ?

Pr Belpomme : Oui, c’est ce que nous faisons actuellement avec les malades qui viennent nous voir en consultation. Je ne signe aucun certificat médical sans avoir connaissance des résultats de la batterie de tests que nous avons mis en place. L’examen clinique ne suffit pas. Nous faisons appel à des tests sanguins et urinaires et à l’échodoppler cérébral pulsé qui montrent des anomalies du flux sanguin au niveau du cerveau.

Ces tests sont proposés en routine au Canada et dans certaines parties des Etats-Unis. En France, ils ne sont pas possibles dans tous les laboratoires et surtout, pour l’échodoppler cérébral pulsé, nous ne disposons que d’une seule machine fonctionnelle et elle est située à Paris.
Les résultats que vous publiez permettent-ils de mieux comprendre le mécanisme de la maladie ?

Pr Belpomme : Oui, il s’agit d’un phénomène inflammatoire qui siège dans le cerveau, une neuro-inflammation induite par les champs électromagnétiques. Ce n’est pas une maladie psychiatrique ou psychosomatique.

Cette neuro-inflammation libère différents facteurs, notamment de l’histamine augmentée dans 40 % des cas. Il y a en plus un mécanisme de stress oxydant identifié grâce à un marqueur biologique, la nitrotyrosine élevée dans 28 % des cas. Mais le phénomène est sans doute encore plus complexe avec d’autres marqueurs possibles.
Quels sont les espoirs de traitement pour les patients ?

Pr Belpomme : Grâce à l’identification de ces marqueurs, nous avons pu mettre en place un traitement, à base d’anti-histaminiques de type H1 chez les personnes qui ont une histamine augmentée et d’antioxydants lorsque le nitrotyrosine est trop élevée. Pour la revascularisation du cerveau, nous faisons appel au ginkgo biloba et à la papaye fermentée.

On ne peut pas parler de guérison, mais ces traitements permettent de diminuer l’intensité des symptômes. Six à sept fois sur dix, il y a une nette amélioration avec une reprise du travail possible. Les personnes électrosensibles restent néanmoins très vulnérables aux champs électromagnétiques et doivent les éviter le plus possible.

Les malades sont-ils aujourd’hui pris au sérieux par le corps médical ?

Pr Belpomme : Oui, Aujourd’hui, 30 % des malades nous sont adressés par des médecins, y compris des psychiatres. Le corps médical commence à bouger. Nous avons une liste d’environ mille médecins qui nous ont adressé ou ont pris en charge des patients et ils remplissent eux-mêmes les demandes de reconnaissance du handicap.

À lire : le prochain livre du Pr Belpomme, Comment naissent les maladies et que faire pour les éviter ?, sortira en mars 2016 aux éditions Les liens qui libèrent.

Source : Reviews on Environnemental Health, décembre 2015.

« Never doubt that a small group of thoughtful, committed citizens can change the world; indeed, it’s the only thing that ever has. »

Margaret Mead

C’est ainsi que les choses ont toujours fonctionné

.

Électrohypersensibles : réfugiés des ondes

« Pouvez-vous y croire ? Si ce n’est pas le cas, ce n’est même pas la peine de venir. » Yves est méfiant. Il y a dix ans, il aurait pu être placé en hôpital psychiatrique comme d’autres l’ont été. Encore aujourd’hui, certains peuvent l’être. Abandonnés et incompris, plusieurs se sont suicidés. D’autres ont tout quitté : travail, famille, ville et civilisation. Partis en errance. Sans savoir ce qu’il leur arrivait. Fuyant un mal invisible. Fuyant les ondes.
Ils sont électrohypersensibles. Ils seraient de l’ordre de 2 à 3 % de la population en France. Le site Internet Une terre pour les EHS, qui appelle les électrohypersensibles à se recenser eux-mêmes, en compte plus de 1400 en août, près de 70 en Midi-Pyrénées et quasiment le même nombre en Languedoc-Roussillon.

Loin de tout

C’est le cas de Clément Boher, 23 ans. Il habitait la région toulousaine, avec ses parents, lorsqu’il est devenu électrohypersensible il y a sept ans. Il a dû tout quitter il y a un an et demi pour s’isoler dans les Pyrénées-Atlantiques. Ses parents l’ont suivi. Loin des ondes.

Violette Gould, 17 ans maintenant, n’a pas eu besoin, elle, de déménager. Où elle vit, dans le Couserans, en Ariège, « en fond de vallée », elle reste à l’abri des ondes.

Lorsque s’est déclaré son handicap en 2010, c’est une nouvelle vie qui a commencé pour elle : impossible d’aller à l’école et début des cours par correspondance, impossible de se déplacer en ville, de garder le contact avec ses amis, impossible aussi d’aller soigner son genou. « Du collège, je n’ai gardé qu’une seule amie, témoigne-t-elle, aujourd’hui. C’est sûr que je n’ai pas la vie sociale que j’aimerais avoir. »

Les électrohypersensibles se retrouvent isolés, ne pouvant profiter des services publics et perdant totalement toute autonomie. « On oblige Clément à se confronter aux ondes pour ne pas être totalement coupé », confie Sylvie, sa mère.

Violette voulait devenir paléontologue. Elle a pu obtenir son baccalauréat après des mois et des mois de démarches pour pouvoir le passer dans une salle à l’abri des ondes au centre hospitalier Ariège-Couserans. « Je vais cependant devenir bergère, déplore-t-elle. Je vais faire un stage auprès d’une connaissance pour ça. Je ne peux pas étudier. Le faire par correspondance, ça suffit. J’espère ne pas faire ça toute ma vie, mais c’est le seul métier que j’ai trouvé pour ne pas être exposée aux ondes. »

Je n’arrive pas à retrouver un travail

Clément, lui, a pu décrocher son bac. Il voulait devenir accompagnateur en montagne. Impossible maintenant : même en montagne, les ondes sont présentes et le métier oblige à avoir des moyens de communication. Ses journées sont rythmées par l’occupation des espaces verts de sa maison et des quelques animaux qu’il a, « mais pas assez pour en vivre ».

Des concessions, il faut savoir en faire lorsqu’on est électrohypersensible. C’est même une question de survie. Evy Rouque, 60 ans, sait ce que c’est. Elle a habité la région parisienne pendant des années. Elle vit désormais en Creuse, loin de la borne wifi de ses voisins du dessous ou des antennes-relais des opérateurs téléphoniques.

Bien qu’elle soit devenue électrohypersensible en 2007, elle n’a pu déménager il y a qu’un an et demi. La galerie d’art où elle travaillait venait de fermer et Evy se retrouvait donc sans emploi et sans attache. Elle est aujourd’hui toujours au chômage.

« Je n’arrive pas à retrouver un travail, explique la sexagénaire. Je ne peux pas m’approcher du wifi et il y en a partout aujourd’hui. » Elle a bien voulu faire du télétravail, le filaire ne posant aucun problème : « On m’a répondu que c’était impossible et que je devais obligatoirement venir dans les bureaux. »

La vie en ville, pour les électrohypersensibles, est compliquée à cause de la présence constante des ondes électromagnétiques, notamment émises par les antennes relais. Elles sont souvent installées en haut d'immeubles habités (avec des habitants surexposés). / © Aubin Laratte / France 3
La vie en ville, pour les électrohypersensibles, est compliquée à cause de la présence constante des ondes électromagnétiques, notamment émises par les antennes relais. Elles sont souvent installées en haut d’immeubles habités (avec des habitants surexposés). / © Aubin Laratte / France 3

 

Des souffrances invivables

Qu’est ce qui rend la vie de ces personnes si dure ? Les symptômes. « Ils sont multiples », explique le professeur de cancérologie à l’Université Paris-Descartes, Dominique Bellepomme, l’un des rares spécialistes du sujet en France. Tout commence par des douleurs au niveau des oreilles, des maux de tête, des picotements dans les membres…

Plus tard, ils sont atteints de troubles cognitifs et même de pertes de mémoire. On remarque aussi chez les personnes électrohypersensibles une fatigue importante, des difficultés pour dormir et une perte d’appétit. Des problèmes de vision et auditifs peuvent aussi rendre la vie dure aux personnes électrohypersensibles.

Cette maladie évolue dans le temps : « Au début, les malades vont être sensibles à une gamme de fréquences électromagnétiques pour ensuite être sensibles à l’ensemble du spectre électromagnétique, explique Dominique Bellepomme. On aboutit à une intolérabilité aux champs électromagnétiques. »

Tout le monde est sensible aux ondes, certains sont hypersensibles

On distingue, parmi les ondes électromagnétiques, celles de basses fréquences et, les autres, de hautes fréquences. Les premières sont émises par les lignes électriques, les transformateurs ainsi que tous les appareils électriques branchés. Les deuxièmes sont émises par tout appareil qui transmet une information, c’est le cas des antennes relais, une borne wifi, le téléphone portable ou encore le four à micro-ondes.

Ces ondes électromagnétiques sont classées comme « potentiellement cancérigènes ». « Il y a un potentiel risque sanitaire », confirme Catherine Gouhier, secrétaire générale du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem). Elle écrit un livre sur l’électrosensibilité, « pour montrer que chacun de nous est sensible et que d’autres sont hypersensibles ».

S’éloigner des zones exposées aux ondes, « se mettre au vert » comme disent les malades, permet de se sentir mieux au bout de quelques jours. C’est une maladie qui, dès qu’elle se déclare, « nécessite une prise en charge rapide », explique Sophie Pelletier, porte-parole de l’association Electrosensibles de France. Rester trop longtemps exposé au mal accentue la sensibilité et la souffrance.

Sophie Pelletier parle des symptômes qui rendent la vie difficiles aux personnes électrohypersensibles

 

« C’est tout qui s’écroule »

L’électrohypersensibilité conduit donc à l’errance. « Certains sont obligés d’aller vivre nulle part, explique Sophie Pelletier. Plusieurs ont réussi à se caler dans un petit coin loin de tout pour vivre leur petite vie. »

De nombreuses personnes ont dû arrêter de travailler pour se « mettre au vert ». « Certains circulent dans les zones sans ondes à bord de camions métalliques, transformés en cage de Faraday, pour ne pas être atteints par les ondes », confie Marie-France Hebrard, présidente de l’association Robin des toits en Midi-Pyrénées et elle-même électrohypersensible.

Chez eux, dans une maison préservée des ondes « pour le moment », Clément et sa famille accueillent régulièrement des électrohypersensibles. « On a 3-4 personnes qui viennent régulièrement, confie Sylvie. Certains ne se déplacent qu’en fourgon et viennent ici pour se reposer ou s’approvisionner en nourriture. »

Il y en a qui crèvent dans leur coin

Parmi ses visiteurs réguliers : un maître de conférence, originaire de Normandie, « très intelligent, qui parle 7 langues », aujourd’hui en souffrance sur les routes de l’Ariège. Clément lui même s’est retrouvé quelque temps en errance à rouler en fourgon à la recherche d’un coin paisible.

Des familles et des couples sont brisés. « Il y en a qui crèvent dans leur coin, déplore Evy, qui tient aussi un blog sur l’électrohypersensibilité. Il y en a qui vont se réfugier dans des grottes. »

Ce syndrome, récent, détruit des vies. Marie-France Hebrard raconte l’histoire d’une personne qui s’est découverte électrohypersensible : « Son compagnon, lui, était technophile. Le couple s’est séparé. » La petite amie de Clément l’a quitté et n’a plus jamais donné de nouvelles. « C’est tout qui s’écroule », témoigne Sylvie, sa mère.

Yves, à Rieux-de-Pelleport (Ariège), dit être devenu électrohypersensible après la pose de son compteur Linky. Depuis, il a couvert ses murs d'aluminium pour se préserver des ondes. / © Aubin Laratte / France 3
Yves, à Rieux-de-Pelleport (Ariège), dit être devenu électrohypersensible après la pose de son compteur Linky. Depuis, il a couvert ses murs d’aluminium pour se préserver des ondes. / © Aubin Laratte / France 3

 

Tout le monde est vulnérable

Vous-même pourriez devenir électrohypersensible. Rien ne prédestinait ces hommes et femmes à le devenir. Un jour dans leur vie, ils ont vraisemblablement tous été confrontés à une forte et/ou longue exposition aux ondes. Leur corps a dit stop. Depuis ce jour, ils ne supportent plus les ondes.

« On n’aime pas le terme maladie, explique Sophie Pelletier. On préfère parler de perte de tolérance aux ondes électromagnétiques. » « C’est comme une intolérance au gluten », ajoute Catherine Gouhier.

Sophie Pelletier évoque la façon dont on devient électrohypersensible

Ce jour-là, Yves Stephan s’en souvient. « C’était le 5 janvier 2017 », explique-t-il. Cet habitant de Rieux-de-Belleport, en Ariège, est catégorique : « Dès le jour où on nous a installé le compteur Linky, ça a commencé. » Comme lui, sa femme, Eliane, l’est devenue à ce moment-là. Depuis, le couple ne dort plus chez lui. Après avoir pris la route pour se réfugier dans des zones paisibles pendant l’hiver, dormant chaque nuit dans leur voiture, il a installé une tente dans son jardin.

Chez Enedis (ex-ERDF), on défend son compteur intelligent « qui n’est rien d’autre qu’un compteur ». Chaque foyer devra en être équipé d’ici 2021. « C’est un appareil qui respecte les normes et qui émet bien en-dessous de celles-ci, explique François Camerlynck, directeur territorial en Ariège. Si ces normes ne conviennent pas, alors c’est à ceux qui les déterminent qu’on doit le reprocher. »

Une autre source, toujours à Enedis, considèrent ces malades comme atteints de « troubles d’ordres psychiques », des troubles que certains utiliseraient pour dénigrer ce compteur.

C’est l’environnement du patient qui pousse à l’électrohypersensibilité

Violette, elle, est devenue électrohypersensible à la suite de deux événements concomitants. C’était en 2010. Elle avait 11 ans : « J’avais fait une longue balade sous une ligne à très haute tension pendant l’été puis, quand je suis rentrée au collège en septembre, une antenne 3G avait été installée sur le toit de l’établissement. Depuis, je ne supporte plus du tout les ondes. »

L’histoire est la même pour Evy. Lorsqu’elle rentre de vacances dans son appartement parisien, l’antenne-relais qui se trouve juste en face de chez elle a été montée en puissance. « La 2G m’avait déjà fragilisée, confie-t-elle. La 3G m’a tuée. » Certains sont devenus électrohypersensibles car exposés trop longtemps ou restés trop près d’une borne wifi.

« Une certaine exposition aux ondes va modifier le comportement, explique Dominique Bellepomme. C’est l’environnement du patient qui pousse à l’électrohypersensibilité. »

Comment expliquer que des personnes, d’une même famille, baignant dans un même environnement, ne deviennent pas tous électrohypersensibles ? « Tout le monde est sensible aux ondes, réagit Sophie Pelletier. Il suffit de rester plusieurs heures au téléphone portable pour avoir mal à la tête. Certaines personnes sont cependant plus sensibles que d’autres. » On constate cependant plusieurs cas dans lesquels une famille entière, ou au moins plusieurs membres, se retrouvent dans cette situation.

Une maladie compliquée à diagnostiquer

L’électrohypersensibilité est un syndrome récent. Il est de plus en plus répandu avec le développement du réseau mobile, l’augmentation des puissances (le passage à la 3G, 4G, et bientôt le 5G), la mise en place de bornes wifi dans les espaces publics et l’amplification des nouvelles technologies qui multiplient les machines émettrices d’ondes.

« Certains sont électrohypersensibles, mais ne le savent pas car ne connaissent pas l’électrohypersensibilité », explique Sophie Pelletier. C’était le cas d’Evy, lorsqu’il y a dix ans, elle a été atteinte par les premiers symptômes. Elle passe à l’époque plusieurs examens : ils ne donnent rien. « Selon eux, j’étais en très bonne santé ! », explique-t-elle. En réalité, elle a des vertiges, des nausées, des pertes de mémoire, sa vue baisse et elle souffre de migraines. « Je lisais, mais ne comprenais pas ce que je lisais », se souvient-elle.

Ils ont cru que j’étais dingo

En souffrance, elle reste terrée chez elle des jours entiers. Sans comprendre que le mal est juste en face de sa fenêtre, pointé vers elle. Son état ne s’arrange pas. Un jour, elle va loger chez un de ses amis. Elle se rend compte qu’elle se sent mieux. Lorsqu’elle retourne chez elle, ça ne va plus. Elle comprend et fait le lien avec l’antenne-relais qui trône en face de chez elle. « Je ne pouvais plus rentrer chez moi, je me suis retrouvée à la rue », témoigne-t-elle.

Entre temps, Evy fait le tour des médecins de la capitale. « La plupart ne connaissait rien aux champs électromagnétiques, se souvient-elle. Qu’est-ce qu’on me dit ? Que c’était le stress ! Le stress ! » Un jour, on lui propose une prise en charge en hôpital psychiatrique. « Ils ont cru que j’étais dingo », confie-t-elle. C’était en 2007.

Marie-France Hebrard aussi a mis du temps avant de comprendre ce qu’elle avait. Elle souffrait de troubles de la vision, avait des douleurs dans la nuque et souffrait d’arythmie cardiaque. Ces symptômes ne se déclaraient que lorsqu’elle sortait de chez elle.

« Les médecins me prescrivaient des bêtabloquants qui me mettaient totalement à plat », se souvient-elle. Elle comprendra l’origine de son mal-être lorsqu’elle se sentira de nouveau mieux dans une zone blanche. La situation a duré de trois ans.

Clément souffrait lui de douleurs musculaires et dans les articulations. « On me disait que c’était normal, que c’était parce que j’étais très sportif », explique le jeune homme. Avec le temps, il perd l’audition à l’oreille droite, se retrouve de plus en plus aux urgences à cause de défauts cardiaques… Plusieurs fois, c’est l’ambulance qui l’a transporté. Le corps médical lui prescrit de la codéine. Sans effet.

Dominique Belpomme, professeur de cancérologie et président de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (Artac) est l'un des seuls spécialistes en France de l'électrohypersensibilité. / © Mehdi Fedouach / AFP
Dominique Belpomme, professeur de cancérologie et président de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (Artac) est l’un des seuls spécialistes en France de l’électrohypersensibilité. / © Mehdi Fedouach / AFP

C’est seulement informé par un médecin qu’il ira voir le docteur Dominique Belpomme qui diagnostiquera un syndrome d’électrohypersensibilité. Il aura fallu attendre six ans. Six années durant lesquelles Clément sera resté confronté aux ondes.

« Aujourd’hui, le tableau est moins noir, confie Sophie Pelletier. Le corps médical commence à en prendre conscience, mais c’est encore le cas d’être pris pour un fou. » Incompris, plusieurs ont été placés par leurs familles en psychiatrie. D’autres ne comprenant pas ce qui leur arrivait ont tout quitté ou ont mis fin à leurs jours.

C’est une idée qui a traversé l’esprit d’Yves et Eliane. « Mes parents pensaient au suicide lorsque ça allait vraiment mal, je les voyais dépérir », confie leur fille. Au début, elle allait leur rendre visite deux fois par jour. « On a eu la chance d’être entouré, on a pu se réfugier chez mon frère, chez d’autres membres de la famille, explique Yves. Seuls, nous ne savons pas comment nous aurions fait et où nous serions… »

Une lutte de tous les jours

Vous n’y croyez pas ? Beaucoup sont dans votre cas. Pour les malades, cela est une souffrance supplémentaire. « Il y en a même dans ma famille qui n’y croient pas…, déplore Yves. Quel serait mon intérêt d’inventer tout ça ? » Ses amis lui ont confié que si ça n’avait pas été lui, alors ils n’y auraient pas cru. Il espère une reconnaissance par l’État et le corps médical de la maladie.

« La lutte contre les institutions pour reconnaître cette maladie est aussi un combat de tous les jours », explique Sylvie. Son fils, Clément, lui, a eu des problèmes lorsqu’il étudiait. « On me disait que j’étais un fainéant, se rappelle-t-il. Que je faisais du cinéma juste pour ne pas travailler. » Même sa mère avoue avoir été prise de doutes avant de se rendre compte de la réalité de la souffrance de son fils.

Le professeur Dominique Belpomme a mis sur pied une batterie de tests pour démontrer l’électrohypersensibilité des patients au-delà de leurs simples dires : il fait passer des tests sanguin et urinaire ainsi qu’un examen à l’écho doppler cérébral pulsé.

Yves a aménagé sa maison de façon à vivre correctement. Il dort dans une tente installée dans son jardin. Il ne peut pas encore déménager, mais y pense. / © Aubin Laratte / France 3
Yves a aménagé sa maison de façon à vivre correctement. Il dort dans une tente installée dans son jardin. Il ne peut pas encore déménager, mais y pense. / © Aubin Laratte / France 3

 

Déménager et aménager son logement

La solution, les électrohypersensibles la connaissent : déménager vers une zone blanche, à l’écart des ondes. « Il faut les moyens, admet Sophie Pelletier. Ça peut être coûteux, mais il faut aussi avoir le courage de tout quitter. » Dans les Pyrénées, ils sont nombreux à s’y être réfugiés. « Si ma belle-mère n’habitait pas chez nous, on serait déjà partis dans les montagnes », avoue Yves. Il a déjà repéré un lieu, à 2000 mètres d’altitude, « où (il) se sent bien ».

Une fois Clément diagnostiqué électrohypersensible, ses parents n’ont pas hésité très longtemps. « Ça s’est fait en six mois », explique Clément. Sa mère, qui avait démissionné pour s’occuper de son fils, ajoute : « Quand on vous dit que la seule solution c’est de déménager ou que vous pleurez votre fils d’ici trois ans, on se décide assez vite. »

Lorsque la famille s’est installée ici début 2016, elle avait eu l’assurance que la couverture mobile n’évoluerait pas. « Il y a maintenant la moitié de nos terres qui, au début, n’avaient pas d’ondes et qui sont maintenant impossibles à fréquenter pour Clément, témoigne sa mère. C’est un vrai coup de poignard dans le dos. Une trahison. »

Pour sensibiliser les politiques à cette maladie, et demander des solutions, Clément leur a écrit. Chaque candidat à la présidentielle a reçu une lettre. Un seul, Jean-Luc Mélenchon, a répondu. Il en aurait fait un thème de l’entre-deux tours s’il y avait accédé. Depuis qu’Emmanuel Macron a été élu, il envoie des courriers à Brigitte Macron, sa femme. Sans plus de succès.

Aubin Laratte – Publié le

http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/electrohypersensibles-refugies-ondes-1316711.html

.
Archives