Témoignages vidéos d’EHS

Impact sur les enfants

ALERTE – ACADEMIE AMERICAINE DE PEDIATRIE…

 

Nouvelle alerte : l’Académie américaine de pédiatrie plaide en faveur d’une meilleure connaissance des risques de l’exposition aux radiofréquences pour les enfants et à une meilleure information du public sur ces risques

Un membre du Congrès américain, Dennis Kucinich a déposé, en août 2012, une proposition de loi intitulée « Le téléphone portable, le droit de savoir », qui propose des étiquettes d’avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l’Agence de Protection Environnementale (Environmental Protection Agency) de mettre à jour le taux d’Absorption spécifiques (DAS), aujourd’hui obsolète.

Cette proposition de loi vient de recevoir un soutien de poids, celui de l’Académie américaine de pédiatrie qui regroupe pas moins de 60 000 praticiens. Dans une lettre adressée à Dennis Kucinich, le Président de l’AAP, le Dr Thomas K Mc Inerny, affirme ainsi : « L’Académie Américaine de Pédiatrie (la AAP) plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l’analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes. En outre, nous sommes heureux que le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau »,

Dennis Kucinich se félicite de ce soutien et souligne :

« Les effets sur la santé des rayonnements des téléphones cellulaires sont potentiellement dangereux pour tous les utilisateurs, mais les enfants sont parmi les plus vulnérables comme le notent les médecins dans la lettre. Je suis honoré que ces professionnels réputés soutiennent le projet de loi ’Le téléphone portable, le droit de savoir. Notre coalition va en s’agrandissant et s’élargissant ».

Pour soutenir son texte, il s’appuie sur la classification des radiofréquences comme « peut-être cancérogène pour l’homme » par l’OMS, au même titre que le plomb et le mercure, sur les données personnelles d’Interphone et sur les recherches qui montrent, notamment les effets sur la fertilité masculine.

Il constate que la Commission Fédérale des Communications (Federal Communications Commission) a publié les valeurs limites de ces rayonnements, appelé Débit d’Absorption Spécifique (DAS). « D’après la Commission Fédérale des Communications, écrit-il, le Débit d’Absorption Spécifique est « la quantité d’énergie RF absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un téléphone portable ». La limite actuelle du DAS d’un téléphone portable est de 1,6 watts par kilogramme. Cependant, le DAS actuel est obsolète. Il ne tient pas compte de l’usage actuel du téléphone portable et il ne tient pas compte, non plus des populations vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Il suppose que la seule exposition d’une personne est celle de son téléphone en communication, mais avec le WiFi, les « smart phones » et les technologies Bluetooth, l’exposition à un seul périphérique sans fil est plus rare.

En outre, le corps des enfants est en développement et leur crâne est plus « souple » que chez l’adulte. Cela signifie que le cerveau des enfants absorbe plus de rayonnement que ceux des adultes, ceux-là même qui ont été étudiés pour déterminer le DAS. »

« Avec environ 300 millions abonnés au téléphone portable aux Etats-Unis et suffisamment de preuves scientifiques pour montrer le lien entre les téléphones portables et les effets sur la santé comme les tumeurs du cerveau ou les effets sur les spermatozoïdes, les consommateurs ont le droit de savoir ce que leurs téléphones émettent. Nous devons l’exiger » , déclare Dennis Kucinich.

 

16 janvier 2013 – Source : PRIARTEM

http://www.priartem.fr/Alerte-de-l-Academie-americaine-de.html

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Protection des enfants contre les technologies sans fil

De plus en plus d’ associations médicales, de médecins et de scientifiques, dont beaucoup travaillent sur le effets biologiques des technologies sans fil, ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la sécurité de ces appareils sans fil pour les écoles. Ils demandent des études complémentaires et des appareils filaires qui seront utilisés en vue de protéger les enfants et les jeunes, de promouvoir le développement sain et l’apprentissage  et de maximiser leur réussite.

Ces experts ne s’entendent pas avec les agences de protection de la santé qui actuellement soutiennent  et permettent  l’utilisation de technologies utilisant des micro-ondes pulsées, émettrices de radiofréquence par les enfants et les adolescents  dans les écoles.

D’autres autorités ont également appelé à la protection des enfants contre les technologies sans fil.

– Conseil de l’Europe: l’utilisation du téléphone mobile par les élèves dans les écoles pour être strictement réglementée et les connexions internet filaires sont à privilégier (Résolution 1815, 20 113).

Agence internationale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la recherche sur le cancer (CIRC) a classé les rayonnements radiofréquence comme un cancérogène possible pour l’homme, de la classe 2B (2011).

Royaume-Uni Trades Union Congress (TUC): Des précautions doivent être prises pour prévenir l’exposition aux technologies de la classe 2B cancérogènes dans le cadre du travail.

– Agence européenne pour l’environnement : que toutes les mesures raisonnables soient prises pour réduire les expositions aux champs électromagnétiques de radiofréquences, en particulier à partir de téléphones mobiles et en particulier les expositions des enfants et des jeunes adultes. Les limites d’exposition actuelles doivent être reconsidérées.

– Commission internationale pour la sécurité électromagnétique (SIGEI): conseille fortement un usage limité des téléphones cellulaires et autres appareils similaires, par des jeunes enfants et adolescents.

Comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants (RNCIRP) ont recommandé l’utilisation des réseaux câblés dans les écoles et les établissements d’enseignement, plutôt que sans fil à large bande, y compris le Wi-Fi. « Il est de notre obligation professionnelle de ne pas endommager la santé des enfants par notre silence « .

– Le gouvernement allemand et le Parlement israélien ont recommandé des réseaux informatiques câblés pour les écoles et les lieux de travail.

– Plusieurs pays ont conseillé aux enfants et aux jeunes de limiter leur utilisation du mobile intelligent / Smartphones.

Ce document a pour but d’ informer les écoles, les ministères, les Académies, les commissions scolaires, les administrations scolaires, les enseignants et les parents, des préoccupations médicales et scientifiques concernant les enfants  utilisant des technologies sans fil dans les écoles.

L’information peut être utilisée pour mettre en œuvre des politiques scolaires sûres et pratiques afin de préserver la santé et le développement des enfants et des jeunes adultes.

Source en Anglais : http://www.wifiinschools.org.uk/index.html

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Lettre ouverte du Dr M. Havas : réseaux Wifi dans les écoles

Cette lettre ouverte du Dr Magda Havas s’adresse aux parents, enseignants et conseillers scolaires du Canada, néanmoins sa transposition à l’identique peut être réalisée pour la France car les normes dites officielles Canadiennes d’irradiation par les CEM artificiels sont actuellement exactement les mêmes que celles de la France, mais aussi en Grande Bretagne ou en Espagne.

 

Le 5 mai 2009

Je suis une scientifique qui fait des recherches sur les effets sur la santé par rapport à l’exposition aux rayonnements électromagnétiques et je suis de plus en plus préoccupée par le fait qu’un nombre croissant d’écoles installent des réseaux WiFi et rendent aussi leurs terrains disponibles pour les antennes relais de téléphonie mobile.

Vous êtes informés par le Gouvernement Fédéral (Santé Canada et Industrie Canada) ainsi que par les fournisseurs d’accès au WiFi que cette technologie est sans danger à condition que les expositions aux rayonnements de ses RadioFréquences restent en dessous des normes légales Fédérales. Cette information est périmée et incorrecte car sur la base du nombre croissant de publications scientifiques la majorité des rapports convergent sur des effets négatifs sur la santé ainsi que des effets biologiques bien en deçà de notre Code de Sécurité (voir UK www.bioiniative.org / Version Fr) et il y a un consensus d’un nombre croissant de scientifiques d’organisations médicales qui demandent un renforcement des lignes directrices qui sont actuellement appliquées. Pour ces raisons, il est irresponsable d’installer la WiFi qui génère des irradiations artificielles micro-ondes dans un milieu scolaire où les jeunes enfants passent de nombreuses heures chaque jour.

LES FAITS:

1. LIGNES DIRECTRICES (NORMES): les principales normes pour les rayonnements micro-ondes (celles qui sont utilisées en WiFi) sont de 5 valeurs différentes dans les pays du monde entier. Ces lignes directrices sont les plus basses, à Salzbourg en Autriche et maintenant aussi en cours au Liechtenstein. La norme de ces pays est de 0,1 microW/cm². Voir le reportage vidéo : http://videos.next-up.org/SfTv/Liechtenstein/AdopteLeStandard06VmBioInitiative/17112008.html En Suisse, la norme est de 1 et au Canada, elle est de 1000 microW/cm²! (Ndlr : idem qu’en France)

Pourquoi le Canada at-il des directives qui sont beaucoup plus élevées que les autres pays? Au Canada les normes sont fondées à court terme (6 minutes) sur l’effet de chauffage. Il est supposé que, si ce rayonnement ne doit pas chauffer votre tissu, il est «Sûr». Ce n’est pas correct. Les effets dits athermiques sont démontrés à des niveaux bien inférieurs à ceux qui sont en mesure de chauffer les tissus. Voir le rapport : Analysis of Health and Environmental Effects of Proposed San Francisco Earthlink Wi-Fi Network (2007). Ces effets biologiques comprennent en premier lieu une plus grande perméabilité de la Barrière Hémato-Encéphalique, l’augmentation du flux de calcium, l’augmentation de cancers et de cassures d’ADN, le stress induit par les protéines et des lésions nerveuses diverses. L’exposition à cette énergie associée aux globules blancs des enfants exposés dans les écoles peut aboutir à la leucémie de l’enfant; à une altération des systèmes moteur des facultés, de la fonction du temps de réaction et de la mémoire, de maux de tête, vertiges, fatigue, faiblesse, et insomnie.

2. ÉLECTRO HYPER SENSIBILITE: L’accroissement de la population est affecté par l’exposition aux rayonnements de ces fréquences électromagnétiques. La pathologie est appelée «l’Électro Hyper Sensibilité (EHS), elle est reconnu comme un handicap en Suède. L’Organisation Mondiale de la Santé définit l’EHS comme: « . . . un phénomène où les personnes ont des effets néfastes sur la santé provenant d’une utilisation ou une présence dans les environs de dispositifs électriques générant des champs électriques, magnétiques ou des champs électromagnétiques (CEM). . . L’EHS est un vrai handicap avec parfois de débilitants problèmes pour les personnes qui en sont affectées, tandis que le niveau des CEM dans leur quartier n’est pas plus grand que celui qui est rencontré dans les milieux de vie normal. Les expositions sont généralement de plusieurs ordres de grandeur en vertu des limites des normes internationalement acceptées. » Santé Canada reconnaît au paragraphe 6 du Code de Sécurité de la directive que certaines personnes sont plus sensibles à cette forme d’énergie, mais il n’a pas encore entrepris la révision de leurs lignes directrices. Les symptômes de l’EHS comprennent notamment les troubles du sommeil, fatigue, douleurs, nausées, troubles cutanés, problèmes avec les yeux et les oreilles (acouphènes), vertiges, etc . . . Il est estimé que 3% de la population est gravement touchée et que 35% ont des symptômes modérés. Une exposition prolongée peut être liée à cette sensibilité, c’est pour cette raison qu’il est impératif que l’exposition des enfants à des rayonnements artificiels micro-ondes (WiFi et téléphones mobiles) puisse être minimisée autant que possible.

3. LA SENSIBILITÉ DES ENFANTS: Les enfants sont plus sensibles aux contaminants de l’environnement notamment ceux comprenant des rayonnements micro-ondes. Le Rapport Stewart (Uk-2000) a recommandé que les enfants de ne devraient pas utiliser les téléphones mobiles, sauf pour des situations d’urgence. Le téléphone portable expose la tête aux irradiations micro-ondes. Un ordinateur sans fil (WiFi) expose toute la partie supérieure de votre corps et si vous avez l’ordinateur posé sur vos genoux, il expose ainsi vos organes reproducteurs, ce n’est pas souhaitable, surtout pour de jeunes enfants et des adolescents. Pour cette raison, nous avons besoin de décourager l’utilisation de la technologie sans fil pour les enfants, en particulier dans les écoles élémentaires. Cela ne signifie pas que les étudiants ne peuvent pas aller sur internet. Cela signifie simplement que l’accès à internet doit être réalisé par le biais du filaire plutôt que par des rayonnements dans l’air (DECT, WiFi, etc …).

4. ELIMINATION DU WIFI: La plupart des gens ne veulent pas vivre près d’antennes relais de téléphonie mobile ou de bornes WiFi (Hot Spots) en raison de problèmes de santé. Pourtant, lorsqu’il y a la WiFi à l’intérieur des bâtiments, le rayonnement est similaire à celui d’antennes relais étant à l’intérieur du bâtiment, donc la source émettrice étant à l’extérieur, même plus faible, ceci est potentiellement beaucoup plus grave ou équivalant à l’égard de l’exposition puisque vous êtes encore plus près de la source d’émission. Certaines bibliothèques en France ont opté pour la suppression du WiFi en raison de la préoccupation à la fois de critères de la communauté scientifique, de leurs employés et des visiteurs. La Direction des Écoles de Vancouver (VSB) a adopté une résolution en Janvier 2005 qui interdit la construction de site de base d’antennes relais de téléphonie cellulaire dans une zone des 1000 pieds (305 m) de l’école. Palm Beach, en Floride, Los Angeles, en Californie et la Nouvelle-Zélande ont interdit tous les téléphones mobiles et les stations de base d’antennes relais à proximité des écoles en raison des problèmes de sécurité. La décision de ne pas placer des antennes relais de téléphonie mobile à proximité des écoles est fondée sur la probabilité que les enfants sont plus sensibles à cette forme de rayonnement. Il est clair et logique que si nous ne voulons pas d’antennes relais « près des écoles », cela sous entend que nous ne voulons certainement pas d’antennes « dans les écoles! » La solution plus sûre est d’avoir l’accès filaire à internet plutôt que par le sans-fil. Bien que cette solution soit plus coûteuse à court terme, elle est plus rentable à long terme si nous prenons en compte le coût des problèmes de santé des enseignants et des étudiants. 5. DÉCISIONS: Les décisions de limiter l’utilisation des téléphones mobiles ont été délivrées par différents pays et organisations dont le Royaume-Uni (2000), l’Allemagne (2007), la France, la Russie, l’Inde, la Belgique (2008) ainsi que par la Direction de la Santé de Toronto (Juillet 2008) et l’Institut du cancer de Pittsburgh (Juillet 2008). Bien que ces conseils portent sur l’utilisation du téléphone portable, ils devraient s’appliquer aussi à l’exposition au WiFi puisque les deux utilisent le même type de rayonnements artificiels micro-ondes. Quoi qu’il en soit, le fait d’utiliser la WiFi avec un ordinateur c’est exposer son organisme à un supplément de rayonnements qui est identique à ceux des téléphones mobiles. 6. PRINCIPE DE PRÉCAUTION: Même ceux qui n’ont pas « accepté » que la science démontre les effets biologiques indésirables aux micro-expositions, devraient reconnaître la nécessité d’être prudent avec la santé des enfants. Pour cette raison, nous avons le principe de précaution, qui stipule: « Afin de protéger l’environnement, des mesures de précaution doivent être largement appliquées par les États selon leurs capacités. Lorsqu’il y a des menaces de dommages graves ou irréversibles, l’absence complète de certitude scientifique sont une raison pour remettre à plus tard les mises en oeuvres et obligent à des mesures efficaces pour prévenir la dégradation de l’environnement. » Dans ce cas, « les Etats » se réfèrent à la commission scolaire et à ceux qui prennent les décisions sur la santé des enfants. Les deux principaux lieux environnementaux de la vie d’un enfant sont en particulier sa chambre et l’école. Pour cette raison, il est impératif que ces milieux restent aussi sûrs que possible. Si vous êtes dans l’erreur, s’il vous plaît optez du côté de la prudence.

Respectueusement à vous Dr Magda Havas, Professeur associée Trent University

Dr. Magda Havas, B.Sc., Ph.D.

Environmental & Resource Studies, Trent University, Peterborough, ON, Canada Tél: (705) 748-1011 x7882 Fax: (705) 748-1569

Courriel: mhavas@trentu.ca

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