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    J'adore cette rubrique du Figaro : elle est l'antenne institutionnelle pour conter toutes sortes de bêtises...

Impact sur les enfants

Une étude suggère que l’exposition au WIFI est plus dangereuse pour les enfants que ce que l’on pensait


Robert J. Szczerba Robert J. Szczerba ContributorI explore the intersection of healthcare, technology, and business.Opinions expressed by Forbes Contributors are their own.
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Study Suggests Wi-Fi Exposure More Dangerous To Kids Than Previously Thought

Most parents would be concerned if their children had significant exposure to lead, chloroform, gasoline fumes, or the pesticide DDT.  The International Agency for Research on Cancer (IRIC), part of the United Nations’ World Health Organization (WHO), classifies these and more than 250 other agents as Class 2B Carcinogens – possibly carcinogenic to humans.  Another entry on that same list is radiofrequency electromagnetic fields (RF/EMF).  The main sources of RF/EMF are radios, televisions, microwave ovens, cell phones, and Wi-Fi devices.

Uh-oh. Not another diatribe about the dangers of our modern communication systems?  Obviously, these devices and the resulting fields are extremely (and increasingly) common in modern society.  Even if we want to, we can’t eliminate our exposure, or our children’s, to RF/EMF.  But, we may need to limit that exposure, when possible.

That was among the conclusions of a survey article published in the Journal of Microscopy and Ultrastructure entitled “Why children absorb more microwave radiation than adults: The consequences.”  From an analysis of others studies, the authors argue that children and adolescents are at considerable risk from devices that radiate microwaves (and that adults are at a lower, but still significant, risk).  The following points were offered for consideration:

  • Children absorb a greater amount of microwave radiation than adults.
  • Fetuses are even more vulnerable than children.  Therefore pregnant women should avoid exposing their fetus to microwave radiation.
  • Adolescent girls and women should not place cellphones in their bras or in hijabs (headscarf).
  • Cellphone manual warnings make clear an overexposure problem exists.
  • Government warnings have been issued but most of the public are unaware of such warnings.
  • Current exposure limits are inadequate and should be revised.
  • Wireless devices are radio transmitters, not toys.  Selling toys that use them should be monitored more closely.

 

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Children and fetuses absorb more microwave radiation, according to the authors, because their bodies are relatively smaller, their skulls are thinner, and their brain tissue is more absorbent.
Do the benefits of immersive learning applications outweigh the dangers of increased cellular and Wi-Fi exposure for children?  (Image credit: Intel Free Press via Wikipedia)

More generally, the studies cited in the paper seek to link RF/EMF exposure to different types of cancer, low sperm count, and other disorders.  However, it is important to note that survey articles such as these need to be taken in their proper context.  This particular article is one group’s perspective.  It was published in a relatively new and minor journal with limited data sets.  They also note that the average time between exposure to a carcinogen and a resultant tumor is three or more decades, thus making it difficult to arrive at definitive conclusions.

This is not a call to throw out all electronic devices.  However, at the very least, it should open up the discussion about different safety levels for adults versus children.  Hopefully more longitudinal studies will be done to verify or contradict the assumptions so far.  In the meantime, are the government’s current regulations adequate?  The exposure levels they warn against haven’t seem to have been updated for more than 19 years.

In a Network World opinion article ominously titled “Is Wi-Fi killing us…slowly?” columnist Mark Gibbs makes the point that “… laws and warnings are all very well but it’s pretty much certain that all restrictions on products that use microwave technology will err on the safe side; that is, the side that’s safe for industry, not the side of what’s safe for society.”  Gibbs then added this ominous closing question, “Will we look back (sadly) in fifty or a hundred years and marvel at how Wi-Fi and cellphones were responsible for the biggest health crisis in human history?”

But, short of that worst-case scenario, the topic certainly merits more scrutiny, and perhaps some common sense limits on what devices our children use, and for how long.

(* Post updated Jan. 14, 2015)

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Il faut réduire l’exposition des enfants au Wi-Fi, dit un expert du cancer

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© SpeedKingz/ Shutterstock

Plusieurs enfants se plaignent de maux de tête, nausées, étourdissements, palpitations et autres symptômes survenus après l’installation du Wi-Fi dans les écoles. Leur degré d’exposition dépend notamment de la proximité et le nombre des appareils qui naviguent sans fil.   © SpeedKingz/ Shutterstock

À l’école primaire Dearcroft Montessori, à Oakville, en Ontario, les plus jeunes élèves n’utilisent que des connexions Internet câblées (Ethernet) et la direction limite le temps d’utilisation du Wi-Fi des plus vieux. Ceci afin de minimiser l’exposition des enfants aux radiofréquences (RF) de type micro-ondes émises par les routeurs et les ordinateurs. Une décision qui plait beaucoup au Dr Anthony B. Miller qui est convaincu que ces radiations sont probablement cancérogènes.

« Les enfants devraient réduire leur exposition aux émissions du Wi-Fi et les femmes enceintes devraient éviter de mettre un portable ou une tablette sur leur ventre », conseille celui qui fut directeur de la division d’épidémiologie à l’Institut national du cancer, de 1971 à 1986. Le Dr Miller affirme également que Santé Canada ne protègerait pas adéquatement le public, car ce ministère sous-estimerait les risques à long terme des faibles expositions répétées aux RF.

wi-fi shutterstockUn pensez-y bien, car selon le site rfemf.com de l’ingénieur en informatique californien Paul McGavin, dans certaines écoles, l’exposition cumulative aux émissions du Wi-Fi peut dépasser de plus de 1 000 fois les normes nord-américaines jugées laxistes. « L’idéal est une exposition en deçà de 10 microwatts par mètre carré » (μW/m2), dit-il, ce que confirmait l’Association médicale autrichienne en 2012 dans sa Directive pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liés aux CEM. Or à deux pieds (0,6 m) d’un modem ou routeur Wi-Fi ou d’une tablette en mode Wi-Fi, le niveau d’exposition peut atteindre jusqu’à 50 000 μW/m2, soit assez pour déprimer le système immunitaire, selon une étude russe publiée en 1974 et mentionnée sur le site wifiinschools.com qui présente diverses études sur le sujet. Comme les effets du Wi-Fi sur la santé ont été très peu étudiés jusqu’ici, il faut s’en remettre à celles portant sur les téléphones portables et les antennes cellulaires qui utilisent les ondes de même fréquence (2,45 gigahertz et plus). Les mêmes ondes que les Soviétiques émettaient pour nuire au personnel de l’ambassade américaine à Moscou durant la Guerre Froide,  souligne McGavin.

Le Dr Anthony B Miller, ancien responsable des études épidémiologiques à l'Institut national du cancer.

Le Dr Anthony B Miller, ancien responsable des études épidémiologiques à l’Institut national du cancer.

En mai 2011, les radiofréquences furent classées « peut-être cancérogènes » (groupe 2B) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). « Nous sommes en train de potentiellement produire une génération entière qui sera exposée de façon substantielle aux radiofréquences, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles », affirme le Dr Miller qui favorise les connexions internet câblées, qui par ailleurs sont plus fiables et moins vulnérables au piratage. « Je sens que j’ai une responsabilité envers le public, dit ce médecin de 83 ans. Pour plusieurs expositions aux agents cancérogènes, il a fallu 20 ou 30 ans de recherches pour confirmer le lien. Le cancer prend des années à se développer. Moi, je ne serai pas ici dans 30 ans!  »

Probablement cancérogènes

Professeur émérite de santé publique à l’Université de Toronto, où il a déjà dirigé le Département de médecine préventive et de biostatistique, Anthony B. Miller est expert dans le dépistage, le traitement et les causes reconnues et possibles du cancer, dont les champs électromagnétiques (CEM). Le 12 septembre dernier, il était l’un des conférenciers vedettes d’un symposium sur les problèmes de santé associés aux CEM, tenu dans la Ville Reine. L’événement s’adressant aux professionnels de la santé fut organisé par l’organisme Canadiens pour une technologie sécuritaire et la Clinique de santé environnementale de l’Hôpital Women’s College, affilié à la même université. L’ancienne conseillère de Bill Clinton en matière de santé publique, l’épidémiologiste Devra Davis, présidente de l’Environmental Health Trust, y a rappelé que les micro-ondes pénètrent deux fois plus profondément dans le cerveau d’un enfant que dans celui d’un adulte et dix fois plus dans sa moelle osseuse.

Le Dr Miller est souvent apparu dans les médias depuis 2013 au sujet des RF. Le 9 juillet dernier, un groupe de médecins dont il faisait partie demandait à Santé Canada de mieux protéger la santé des Canadiens contre les méfaits possibles des RF. Parmi les signataires de cet appel, le Dr Hugh Scully, ancien président de l’Association médicale canadienne, l’un des nombreux organismes médicaux à suivre ce dossier de près.

Par ailleurs, l’année dernière, le Dr Miller cosignait un article scientifique concluant que les RF devraient plutôt être classées « probablement cancérogènes » (groupe 2A). Selon lui, les experts réunis par le CIRC n’ont pas tenu compte du fait que le risque de cancer, dans la partie du cerveau la plus exposée aux RF émises par un cellulaire pendant 10 ans, est 2,8 fois plus élevé que la normale. C’est que cette découverte fut également publiée en mai 2011, tout comme le classement 2B, dans une étude signée par les auteurs de la fameuse étude internationale Interphone. Une autre recherche a révélé que les jeunes qui commencent à utiliser régulièrement le cellulaire avant l’âge de 20 ans développent le cancer du cerveau quatre à huit fois plus souvent que la moyenne au moins une décennie plus tard. « Depuis 2011, nous avons de plus en plus de preuves biologiques des effets nocifs des RF, notamment sur l’ADN et autres mécanismes à l’origine du cancer, dit le Dr Miller. Et tout récemment (mai 2014), une étude multicentre française est venue s’ajouter aux études qui vont en ce sens. »

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© RioPatuca shutterstock

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les radiofréquences ont été liées à des dizaines de malaises et maladies comme les palpitations cardiaques et plus récemment avec l’autisme et l’infertilité, notamment. Or, le Code de sécurité 6 de Santé Canada, ligne directrice visant à limiter l’exposition humaine aux RF, ne vise qu’à éviter l’échauffement des tissus et ignore les effets biologiques qui se manifestent à des doses des milliers de fois inférieures à celles qui conduisent à cet échauffement, déplore le Dr Miller, qui s’inquiète de l’implantation massive du Wi-Fi dans les écoles. À Santé Canada, la porte-parole Sara Lauer répond que cette technologie est tout à fait sécuritaire : « À partir des données personnelles scientifiques actuelles, les scientifiques de Santé Canada ont conclu qu’une exposition à l’énergie RF aux niveaux permis par le Code de sécurité 6 n’entraînera aucun effet néfaste sur la santé. » Mais le Dr Miller répond que Santé Canada ignore les plus récentes études, comme celles de l’oncologue suédois Lennart Hardell qui dit que les preuves suffisent aujourd’hui pour classer les RF comme « cancérogènes pour l’homme » (groupe 1).

Les enfants plus vulnérables

© Shutterstock

© Shutterstock

Chose certaine, plusieurs parents, enseignants et enfants se plaignent de maux de tête, nausées, étourdissements, palpitations et autres symptômes survenus après l’installation du Wi-Fi dans les écoles. « Il y a même eu sept arrêts cardiaques chez des écoliers de la région de Collingwood, en Ontario. Les cardiologues ne savent pas ce qui se passe », nous a confié en entrevue une autre conférencière du symposium de Toronto, la toxicologue Magda Havas, professeure d’études environnementales et des ressources à l’Université Trent, en Ontario.

En 2013, le syndicat des enseignants catholiques anglophones de l’Ontario demandait d’ailleurs que le Wi-Fi soit banni des salles de classe. Des enseignants disent avoir été menacés de perdre leur emploi pour s’être plaints de symptômes qu’ils associent aux émissions du Wi-Fi. Pour la première fois aux États-Unis, le 9 septembre denier le Los Angeles Unified School District (LAUSD) accommodait une enseignante électrohypersensible en débranchant dans sa classe le routeur Wi-Fi qui lui occasionnait des problèmes cardiaques. « Les écoliers ont des saignements de nez et la direction refuse d’en faire rapport. J’en ai même eu deux en septième année qui saignaient des oreilles », a déclaré l’enseignante Anura Lawson. Alors que bien des pays imposent le Wi-Fi dans les écoles, des pays comme l’Allemagne ainsi que le Conseil d’Europe recommandent les connexions Internet filées et d’accommoder les personnes électrohypersensibles en créant des zones dites « blanches » sans émissions de RF.

La plupart des écoles utilisent des routeurs Wi-Fi de type industriel qui « sont typiquement des centaines de fois plus puissants que les systèmes domestiques », soulignait l’American Academy of Environmental Medicine (AAEM), en mars 2013, dans une lettre adressée au LAUSD, deuxième plus important district scolaire américain. Selon ces spécialistes de la médecine environnementale, lorsque ces appareils capables de desservir des centaines d’ordinateurs à travers des murs épais communiquent avec plusieurs d’entre eux, les enfants sont exposés à des doses très élevées de micro-ondes, même davantage que celles causées par une tour cellulaire située à 100 mètres.

Un mois plus tôt, la pédiatre neurologique Martha Herbert, experte en autisme à l’Université Harvard, écrivait également au LAUSD pour lui recommander d’abondonner son projet d’installer le Wi-Fi dans toutes ses écoles. À sa grande surprise, elle venait de découvrir plus de 500 études liant l’autisme à l’exposition aux champs électromagnétisme dont les radiofréquences (CEM/RF). « En fait, il y a des milliers d’études publiées depuis des décennies – et qui s’accumulent à un rythme accéléré ces dernières années, à mesure que nos capacités à mesurer les impacts se raffinent – qui documentent les impacts néfastes pour la santé et des effets neurologiques  des CEM/RF. Les enfants sont plus vulnérables que les adultes, et les enfants avec des maladies chroniques et/ou des problèmes neurodéveloppementaux sont encore plus vulnérables. »

La neuropédiatre ajouta que la prétention des partisans du Wi-Fi selon laquelle seul le risque d’échauffement des tissus est à craindre est est aujourd’hui « définitivement dépassée scientifiquement. Les CEM/RF du Wi-Fi et des tours de cellulaires peuvent exercer un effet désorganisant sur la capacité d’apprentissage and la mémoire, et peut aussi déstabiliser les fonctions immunitaires et métaboliques. Ceci causera encore plus de difficultés d’apprentissage, en particulier pour les enfants déjà aux prises avec ce problème. Des entités industrielles puissantes ont intérêt à faire croire au public que les CEM/RF, que nous ne pouvons voir, goûter ou toucher, sont sans danger, mais cela est faux. » C’est pourquoi le Dr Herbert implora l’organisme à appliquer le principe de précaution en favorisant les connexions internet câblées, en particulier pour ces élèves plus vulnérables et en difficulté. « Il sera plus facile pour vous de prendre la meilleure décision pour la santé que de devoir défaire une décision malheureuse plus tard. »

Modes d’exposition
L’ingénieur Paul McGavin souligne que, dans les aires ouvertes, comme les classes, que l’on soit à 1 m ou 50 m du modem ou du routeur, l’exposition sera élevée car les ondes se propageront à leur pleine puissance comme la lumière. Un autre ingénieur californien, le baubiologiste Lawrence J. Gust, explique que lorsque 20 ou 30 ordinateurs rapprochés sont connectés en mode Wi-Fi, ces appareils exposent les usagers à des densités de puissance de RF plus élevées que celle produite par le routeur.

Routeur de type industriel installé dans une école. © rf-emf.com

Routeur de type industriel installé dans une école.
© rf-emf.com

Bien qu’un cellulaire collé contre la tête puisse exposer une personne à une dose de RF plus élevée qu’un routeur Wi-Fi et un ordinateur, le facteur critique est la durée de l’exposition, explique Magda Havas. « Le Wi-Fi expose plusieurs enfants à des doses annuelles de RF supérieures à celles reçues d’un cellulaire qui est plus puissant mais utilisé plus rarement. La dose reçue dépend de la proximité des ordinateurs et des routeurs. Avec un cellulaire, ce sont surtout votre tête et votre main qui sont exposées, alors qu’avec le Wi-Fi, c’est le corps au complet. Comme la plupart des écoles n’éteignent jamais le Wi-Fi, les enfants sont exposés 6 heures par jour, 5 jours par semaine et 40 semaines par année, ce qui fait environ 12 000 heures d’exposition en 10 ans. Selon l’étude Interphone, les adultes qui utilisent un cellulaire pendant 1 640 heures réparties sur 10 ans haussent leur risque de souffrir du cancer du cerveau de 40 %. C’est pourquoi les femmes qui gardent leur cellulaire dans leur soutien-gorge augmentent leur risque de développer le cancer du sein. Ce n’est pas à cause d’une forte exposition mais plutôt d’une exposition à long terme à une pulsation de radiation à toutes les quelques minutes. » Notons qu’à la maison, l’exposition cumulative au Wi-Fi peut parfois même dépasser celle reçue dans une école, à cause de la durée et de l’intensité de l’exposition, soulignent les experts à qui nous avons parlé.

https://www.youtube.com/watch?v=6v75sKAUFdc

https://www.youtube.com/watch?v=6v75sKAUFdc

Le Wi-Fi et le cellulaire utilisent des ondes radio de la même fréquence qu’un four micro-ondes (2,45 gigahertz et même 5 gigahertz pour un routeur bibande), rappelle Magda Havas. Ces ondes absorbées par l’eau et le gras sont pulsées en continu et à des pointes de puissance beaucoup plus élevées que les valeurs moyennes citées par Santé Canada, ajoute-t-elle. De plus, les RF sont réfléchies ou concentrées par le métal –  les bijoux, lunettes, implants et les appareils dentaires métalliques augmentent donc les doses reçues. Dans une vidéo Youtube portant sur le Wi-Fi, la professeure Havas souligne qu’une étude financée par l’armée de l’air américaine en 1984 avait démontré que des souris exposées à de faibles intensités de ces mêmes ondes, 21,5 heures par jour pendant 25 mois, avaient développé 260 % plus de tumeurs cancéreuses.

L’ingénieur californien Paul McGavin recommande aux fabricants de cellulaires et autres appareils sans fil de créer une application qui afficherait lesquelles de leurs antennes (parfois jusqu’à six) sont allumées et qui pourrait les faire éteindre facilement. « Aux États-Unis, cela permettrait d’économiser 65 milliards de kilowattheures d’énergie par année en plus de protéger la santé des usagers. Pour limiter les dommages causés à nos cellules, nous devrions siroter les signaux sans fil plutôt que d’en boire de grosses gorgées. On ne devrait jamais, jamais visionner un film en continu (streaming) en mode Wi-Fi. Cela fait passer des micro-ondes à travers votre corps inutilement pendant deux heures, c’est complètement fou. C’est comme si on laissait la cuisinière à gaz allumée 24 heures sur 24. »

http://videos.next-up.org/Norvege/Visualisation_2D_irradiation_WiFi_en_zone_urbaine/13_03_2011.html

http://videos.next-up.org/Norvege/Visualisation_2D_irradiation_WiFi_en_zone_urbaine/13_03_2011.html

Pas de preuves concluantes
Pour sa part, l’Organisation mondiale de la santé affirmait en 2005 qu’il n’a pas été prouvé que c’est l’exposition aux RF et autres CEM qui déclenche les symptômes dont la cause est attribuée à l’électrohypersensibilité (EHS). Mais l’absence de preuves scientifiques concluantes n’empêche pas le Dr Miller d’affirmer : « Il y a des gens qui sont hypersensibles à plusieurs choses, comme les médicaments et les toxines environnementales, d’autres qui le sont aux CEM comme les RF. Le lien est évident, car les symptômes disparaissent quand on réduit ou élimine l’exposition. » C’est d’ailleurs ce qu’a reconnu en 2011 l’Association médicale autrichienne.

Magda Havas conclut en rappelant que le cellulaire fut inventé en 1984, que le Wi-Fi ne fut introduit dans les écoles qu’en 2008 et que les émissions de RF augmentent de façon exponentielle à l’ère du sans fil. « Plus on augmente les émissions, plus il y a de gens qui deviennent hypersensibles. Il est surprenant de constater que les lignes directrices nationales visant à limiter l’exposition aux RF varient jusqu’à cinq ordres de grandeur, ce qui signifie qu’un pays peut tolérer des doses jusqu’à 100 000 fois plus élevées que ce qu’un autre recommande. On n’a jamais vu ça en toxicologie pour les substances chimiques et les radiations ionisantes, où les standards internationaux sont très similaires. »

© next-up.org/France/Wifi.php

© next-up.org/France/Wifi.php

Le Dr Miller ajoute que les hommes devraient éviter de mettre leur cellulaire dans leur poche ou une tablette sur leurs genoux, car diverses études indiquent que la surexposition aux RF contribuerait à l’infertilité, ce qu’a reconnu l’année dernière l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation et du travail.

Pour en savoir davantage
Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger


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Mots-clé: anthony b miller, cancer, cellulaire, écoles, enceinte, enfants, featured, magda havas, rfemf.com, tablette, tablettes, Wi-Fi

Catégorie: Électrosmog, Maisons saines

À propos de l’auteur (Profil de l’auteur)

Journaliste de profession, André Fauteux s’est spécialisé en maisons saines et écologiques en 1990. Il a lancé en 1994 le premier magazine canadien en la matière, la Maison du 21e siècle, dont il est toujours l’éditeur et le rédacteur en chef.

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Fœtus sensibles à l’électrosmog

 

Alors que l’électrosensibilité fait toujours débat, une étude anglaise révèle les effets de la pollution électromagnétique sur les enfants à naître. Des conclusions qui devront toutefois être évaluées par des experts externes.

Les nouveau-nés seraient moins développés lorsque la mère vit à proximité d’une ligne électrique ou d’un transformateur. Telles sont les conclusions d’une étude de l’Université de Manchester (GB). Les chercheurs ont porté leurs analyses sur quelque 140 000 naissances, avec des résultats qui interpellent: lorsque la mère vit à 50 mètres ou moins d’une source d’électrosmog, l’enfant pèse en moyenne 200 grammes de moins à la naissance. Cette différence serait indépendante d’autres facteurs, comme un tabagisme important ou le poids du parent, selon les auteurs.

L’expert Peter Schlegel, d’Esslingen (ZH), ne se dit pas surpris. Des études antérieurs ont montré que l’exposition à l’électrosmog a un impact sur l’utérus: «Les enfants touchés ont souvent de l’asthme plus tard, ainsi qu’un risque accru d’être en surpoids». Les lignes à hautes tensions sont également soupçonnées d’augmenter le risque de leucémie de l’ordre de 69% pour les enfants dont la maison se situe à moins de 200 mètres de celles-ci.

L’Office fédéral de l’environnement écrit que l’étude anglaise est actuellement évaluée par des experts externes et qu’«une seule étude séparée ne peut pas être la preuve d’un effet nuisible».

Afin de réduire la pollution électromagnétique, notamment pour les femmes enceintes, il est conseillé de prendre un maximum de distance avec les sources potentielles, de ne pas laisser son téléphone portable sur la table de nuit ou encore de désactiver le wifi lorsqu’il n’est pas utilisé. D’autres pistes sont décrites dans notre enquête Sus à l’électrosmog dans la maison!

Christian Egg / ld

 

http://www.bonasavoir.ch/actu_online.php?id=920011&page

utm_source=newsletter&utm_medium=article%20online&utm_content=article%205&utm_campaign=newsletter%2010%20septembre%202014

 

 

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Des avocats demandent l’arrêt du WIFI dans les écoles

Monday, August 25, 2014

WIFI in Israeli schools supreme court case – update 08-2014

Attorney Michael Bach and Attorney Dafna Tachover asked the Israeli supreme court to issue an intermediate injunction  to stop the use and deployment of WIFI in Israeli schools.

The requests were issued to the court, on 31/07/2014 by Attorney Michael Bach , and on 14/08/2014 by Attorney Dafna Tachover. The state is future to submit it’s replay until the 26/08/2014.
The requests where submitted after the Ministry of Education submitted it’s replay to the court’s conditional injunction that was issues at 19/04/2014 by the supreme court.

Please note that I am not an Attorney or a legal specialist and the report below was done according to my knowledge and to my best effect. For more info please contact Attorney Michael Bach and Attorney Dafna Tachover 

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Attorney Michael Bach based his request on the changing behavior and tactics of the Education ministry before and during the procedure to create the apparently that it is deploying wired internet while in the field only WIFI was being deployed and use. First the ministry claimed it is deploying wired internet. Then, according to the court request, it presented data from the field showing that mostly, if not only, WIFI is being deployed. Later on the Ministry of education reported to the court that it had no time yet to enforce it’s recommendations regarding the deployment of wired internet asking more time to do so. Now, the ministry changed it’s approach and recommendations claiming that wired internet connections are dangerous, and in order to allow pedagogic flexibility, WIFI will be used as long as the levels of radiation will be bellow the Israeli standard (10% of ICNIRP). In addition Attorney Michael Bach explained to the court that the data that the ministry of education presented the court was not reflecting the situation in the field and that actually none of the schools were installed with wired internet.

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Attorney Dafna Tachover supported Attorney Michael Bach’s request and submitted more evidence  supporting his claims. In addition Attorney Dafna Tachover criticized the handing of the EHS issue by the state mainly the report of the state that was submitted with the Ministry of Education last reply that determined that none of the kids that were hurt in schools from the RF radiation in Israel were actually EHS.
The report was issue by the Ministry of health and described the symptoms that the kids as none specific to and unrelated to EMF exposure and conducted that the number of kids in the school that was in question that reported the symptoms was higher than expected in the case of EHS.
Attorney Dafna Tachover submitted studies and reference in order to show the court that what the kids were suffering from was caused by the exposure to the RF radiation, partially from the WIFI routers and wireless PC and which made it impossible for them to study in a WIFI enabled environment. An affidavit written by M.D. Beler, the physician that checked the some of the kids, from the Rishon Negba school, and which  concluded they suffer from the RF radiation, was submitted to the court.

http://norad4u.blogspot.co.il/2014/08/wifi-in-israeli-schools-supreme-court.html

 

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Tsunami d’autisme au Québec

André Fauteux | 6 janvier 2014

Des parents inquiets demandent à Fisher-Price de cesser de vendre ce produit Wi-Fi qui mettrait les bébés en danger. http://www.thefiscaltimes.com/Articles/2013/12/16/Newborn-Tech-Seat-Draws-Advocacy-Anger

Un pour cent des enfants québécois ont reçu un diagnostic d’autisme et la prévalence double depuis dix ans à chaque quatre ans, confie ce matin dans le quotidien Le Soleil le ministre déléguée à la Santé et aux services sociaux, Véronique Hivon. Et la prévalence est encore sous-estimée car le dépistage s’améliore sans cesse. Par exemple, on découvre que de plus en plus de gens diagnostiqués comme déficients intellectuels sont en fait autistes, selon la Dre Chantal Caron, chef du programme autisme à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, à Montréal.

«On n’a pas de facteurs environnementaux qui ont été mis en évidence actuellement pour expliquer l’augmentation », affirme ce médecin.

Elle devrait peut-être considérer notre surexposition aux champs électromagnétiques (CEM), si on en croit les dires d’une pédiatre neurologiste et chercheure en neuroscience à l’Université Harvard et à l’Hôpital général du Massachusetts. « En fait, depuis des décennies, des milliers d’études (…) documentent les effets sanitaires et neurologiques nocifs des CEM », écrivait la Dre Martha Herbert, en février 2013, dans une lettre adressées au District scolaire unifié de Los Angeles. Cette lettre avait pour but pour déconseiller l’installation de branchements internet sans fil (Wi-Fi) dans toutes les écoles de la région californienne.

Après avoir accepté une invitation à réviser la littérature sur le sujet, la chercheure fut stupéfaite de constater que plus de 550 études avaient lié la pollution électromagnétique à l’autisme.

Avant le boom des appareils sans fil émettant des radiofréquences survenu au tournant du millénaire, les Québécois étaient déjà l’un des peuples les plus exposés aux champs magnétiques domestiques (60 Hertz), en raison de la popularité du chauffage électrique. Nous détenons aussi les taux d’incidence les plus élevés au pays du cancer infantile ainsi que du cancer du cerveau, du cancer du sein et d’une forme de leucémie dans l’ensemble de la population. Plusieurs études lient ces maladies à la surexposition aux CEM, selon le rapport BioInitiative 2012. 

Pour en savoir davantage :

Lire l’article du Dr Herbert sur cette question à la section 20 du rapport BioInitiative.org.

• Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger

• Les Québécois champions des cancers liés à l’électrosmog

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