Cancers
Lien entre ondes et cancers confirmé
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‘Le portable est cancérigène selon une étude fédérale américaine’ –

Encore non publiée, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise par Le Programme National de Toxicologie Américain (PNT), devrait convaincre tous les sceptiques. Elle a coûté 25 millions de dollars et duré plus de dix ans. Le PNT devrait annoncer sous peu qu’elle a démontré que les rats exposés au rayonnement de portables ont développé les mêmes types de tumeurs dont sont atteints les gros utilisateurs à long terme.Les rats ont été exposés pendant deux ans à des radiofréquences produites par les deux technologies de télécommunications cellulaires (Global System for Mobile Communications ou GSM, et Code Division Multiple Access ou CDMA). Leur corps entier était soumis à trois niveaux d’exposition différents (1,5; 3; et 6 W/kg). Les rats exposés ont montré des taux plus élevés du gliome, une tumeur maligne des cellules gliales dans le cerveau, et du schwannome malin du cœur, une tumeur très rare. Aucun des rats témoins non exposés n’ont développé de tumeur.
Des études épidémiologiques de grande qualité ont déjà révélé que les usagers intensifs du portable (au moins 30 minutes par jour pendant plus de 10 ans) sont plus souvent atteints que la normale du gliome et du neurinome de l’acoustique, un type de schwannome bénin. Il s’agit d’une tumeur des cellules de Schwann qui constituent la gaine de myéline entourant les nerfs du système nerveux périphérique, reliant notamment l’oreille interne aux méninges.
Plusieurs études ont révélé que les radiofréquences du portable provoquent de nombreux effets biologiques favorisant cette maladie, dont la réduction de la sécrétion de la mélatonine ainsi que l’oxydation et les dommages à l’ADN.
On s’attend à ce que le gouvernement fédéral des États-Unis avertisse le public des risques pour la santé.
Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits : « Il va être difficile de réfuter une étude fédérale officielle. J’appelle les autorités sanitaires françaises à informer le public sans ambiguïté et plus sérieusement qu’elles ne l’ont fait jusqu’ici, sur les risques que nous encourons tous : le risque d’apparition de tumeur cérébrale, du nerf auditif ou des glandes salivaires est jusqu’à cinq fois plus élevé chez les gens qui utilisent le portable avant l’âge de 20 ans ».
Contact Presse :
Etienne Cendrier – Porte-Parole national
http://ntp.niehs.nih.gov/
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Voir également :
– Etude : Mobile phone and cordless phone use and the risk for glioma – Analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997–2003 and 2007–2009
– « Cancers prioritaires à surveiller et étudier en lien avec l’environnement » – Synthèse de l’INVS – Juillet 2006
– Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau chez les enfants au Royaume-Uni en 10 ans + 40% au Danemark, en Finlande – explosion du phénomène en France – 30/05/2012
– Téléphone portable et cancer du cerveau – Le Journal de l’Institut Curie – Février 2012
– Information hospitalière – Cancer du cerveau : le téléphone portable en cause ? – 25/01/2013
– Accroissement du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs de portables sur plus de 10 ans – Etude suédoise : Hardell et al. – Mars 2007
– ETUDE suèdoise : risque accru de 300% du cancer du cerveau pour les utilisateurs à long terme des téléphones portables et téléphones sans fil – Sept 2013
– Une nouvelle ETUDE (suédoise) confirme un risque accru de gliome associé à l’utilisation des téléphones portables et téléphones sans fil – 01/12/2014
– ‘Liens secrets avec l’industrie et conflits d’intérêts dans la recherche sur le cancer’ – Hardell et al. – 2006
– ‘Utilisation du téléphone mobile et risque de tumeurs bénignes et malignes de la glande parotide – Étude cas-témoin nationale’ : Sadetzki et al. – Déc. 2007
– Communiqué de presse du CIRC sur les risques cancérogènes du téléphone portable pour l’homme – 31/05/2011
– CANCER / précisions de l’OMS concernant la classification en “possiblement cancérigène” des radiofréquences – 16/04/2012
– Le CIRC (OMS) publie des justifications dans l’implication des ondes sur le cancer chez l’homme – 19/04/2013
‘Portable : la mise en garde de l’Académie américaine de pédiatrie’ – Communiqué Robin des Toits – 18/01/2017
« ANSES : rapport complaisant sur les compteurs communicants » – Communiqué de Presse Robin des Toits – 19/12/2016
Communiqué Robin des Toits : « Ondes électromagnétiques : des conflits d’intérêts et des pratiques condamnables au Comité Economique et Social Européen (CESE) » – 09/11/2016
‘Loi ondes: le lobby des opérateurs n’aime pas la démocratie et trouve un ministre et des députés obligeants’ – Communiqué Robin des Toits – 13/10/2016
Troublants cas de cancer dans une école près d’antenne-relais
Après trois cas dans une école primaire des Pyrénées-Orientales, une association réclame le démontage des 25 antennes qui la surplombent.
Cancérogène ou pas, le portable? L’existence de trois cas de cancer dans une école primaire des Pyrénées-Orientales conduit une association à réclamer le démontage des 25 antennes relais qui la surplombent. Les antennes ont été installées il y a une dizaine d’années pour le compte de Bouygues, Orange et SFR au sommet du château d’eau de Villeneuve-de-la-Raho, au milieu des habitations et à 200 mètres de l’école primaire Alfred-Sauvy. Sont-elles responsables d’un taux apparemment hors normes de cancers et de maladies graves dans les parages? Personne ne va jusque là, mais la question est posée.
«Il y a une pollution électro-magnétique. Provoque-t-elle des cancers? Nous ne sommes pas en mesure de le prouver», répond Maryse Batlle, présidente de l’association Un mât pour les ondes (UMPLO). Mais, dans cette localité d’environ 4000 habitants, «on a trois cas avérés de cancer à l’école primaire et un nombre anormal, au moins une trentaine, de cas de cancer, d’accidents cardiovasculaires ou de maladies d’Alzheimer dans les environs immédiats».
Mardi, des experts internationaux, réunis à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont statué que l’usage des téléphones portables pouvait être cancérogène.
Mais, selon Maryse Batlle, il règne à Villeneuve une «omerta épouvantable» car «les enjeux financiers sont énormes». Au nom du principe de précaution, les antennes doivent être démontées et réimplantées à l’extérieur de cette commune proche de Perpignan qui, en vingt ans, a vu sa population quadrupler, dit l’UMPLO. Ou bien les contrats avec les opérateurs de téléphonie mobile ne doivent pas être renouvelés quand ils expireront dans les semaines à venir.
«Aberration»
«On va étudier le pour et le contre, démantèlement ou maintien des antennes, tous les cas de figure sont possibles», dit, au nom de la mairie, le conseiller municipal Yves Renard.
Il souligne qu’un des écoliers atteints de cancer était déjà malade quand il a été scolarisé dans la commune.
L’Inspection académique reconnaît trois cas de cancer chez les 220 écoliers d’Alfred-Sauvy, et «un problème au niveau d’une antenne relais», sans établir de lien de cause à effet.
L’Agence régionale de santé (ARS) dit, elle, ne pas être au courant.
L’emplacement choisi pour les 25 antennes est une «aberration» et ne respecte pas la législation de la direction générale de la santé, dit Pierre Le Ruz, président du Centre de recherches et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem).
«Les gens qui sont proches de ces antennes se plaignant de troubles neuro-endocrino-immunitaire, ils présentent les symptômes habituels des hyperfréquences. On voit bien qu’il y a un problème», estime Pierre Le Ruz, également expert en rayonnement au Conseil de l’Europe.
«Si j’étais le maire, je ne prendrais pas le risque d’une recrudescence de pathologies cancéreuses (…) Il ne faut pas attendre qu’on établisse une relation de cause à effet, il faut démonter par précaution», prône-t-il. Il cite en exemple le démontage en 2003 des antennes relais installées sur le toit d’une école de Saint-Cyr-L’Ecole (Yvelines) au nom du principe de précaution.
«Malheureusement, ce n’est pas une nouveauté. On a relevé un certain nombre de cas où on a référencé un nombre important de cas de leucémies. Seul le ministère de la Santé est en capacité d’établir un lien de cause à effet, mais il refuse de lancer des études. On tourne en rond», regrette le président de l’association Agir pour l’environnement, Stephen Kerchkave.
(Source AFP)
l’OMS cite les rayonnements non ionisants (CEM) parmi les principales sources de cancer à éviter….
Cancer
Aide-mémoire N°297
Février 2017
Principaux faits
Les cancers figurent parmi les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde; en 2012, on comptait approximativement 14 millions de nouveaux cas et 8,2 millions de décès liés à la maladie.1
Le nombre de nouveaux cas devrait augmenter de 70% environ au cours des 2 prochaines décennies.
Le cancer qui constitue la deuxième cause de décès dans le monde a fait 8,8 millions de morts en 2015. Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer.
Environ 70% des décès par cancer surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Environ un tiers des décès par cancer sont dus aux 5 principaux facteurs de risque comportementaux et alimentaires: un indice élevé de masse corporelle, une faible consommation de fruits et légumes, le manque d’exercice physique, le tabagisme et la consommation d’alcool.
Le tabagisme est le facteur de risque le plus important du cancer responsable d’environ 22% du total des décès dus au cancer.2
Les infections entraînant le cancer, comme l’hépatite et le papillomavirus humain (HPV) provoquent jusqu’à 25% des cas de cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.3
La détection du cancer à un stade avancé et l’impossibilité d’avoir accès à un diagnostic et à un traitement sont des problèmes fréquents. En 2015, 35% seulement des pays à faible revenu déclaraient disposer de services de pathologie généralement offerts par le secteur public. Moins de 30% des pays à faible revenu déclaraient disposer de services de traitement, alors que la proportion pour les pays à revenu élevé dépassait 90%.
L’impact économique croissant du cancer est considérable. On a estimé en 2010 à quelque 1160 milliards de dollars (US $) le coût annuel total de la maladie. 4
Parmi les pays à revenu faible ou intermédiaire, 1 sur 5 seulement dispose des données personnelles nécessaires pour conduire une politique de lutte contre le cancer. 5
Le terme général de «cancer» s’applique à un grand groupe de maladies pouvant toucher n’importe quelle partie de l’organisme. On parle aussi de tumeurs malignes ou de néoplasmes. L’un des traits caractéristiques du cancer est la prolifération rapide de cellules anormales qui, au-delà de leur délimitation habituelle, peuvent envahir des parties adjacentes de l’organisme, puis essaimer dans d’autres organes. On parle alors de métastases, celles-ci étant la principale cause de décès par cancer.
Le problème
Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde à l’origine de 8,8 millions de décès en 2015. Les principaux types de cancer sont les suivants:
cancer du poumon;
cancer du foie;
cancer colorectal;
cancer de l’estomac;
cancer du sein.
Quelle est la cause du cancer?
Le cancer apparaît à partir de la transformation de cellules normales en cellules tumorales, un processus passant par plusieurs étapes, avec classiquement une évolution vers une lésion précancéreuse puis vers une tumeur maligne. Ces modifications proviennent des interactions entre les facteurs génétiques propres au sujet et des agents extérieurs pouvant être classés en 3 catégories:
les cancérogènes physiques, comme le rayonnement ultraviolet et les radiations ionisantes;
les cancérogènes chimiques, comme l’amiante, les composants de la fumée du tabac, l’aflatoxine (contaminant des denrées alimentaires) ou l’arsenic (polluant de l’eau de boisson);
les cancérogènes biologiques, comme des infections dues à certains virus, bactéries ou parasites.
Par le biais de son institution spécialisée, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), l’OMS tient à jour une classification des agents cancérogènes.
Le vieillissement est un autre facteur fondamental dans l’apparition du cancer. On observe en effet une augmentation spectaculaire de l’incidence avec l’âge, très vraisemblablement due à l’accumulation des risques de cancers spécifiques tout au long de la vie, conjuguée au fait que les mécanismes de réparation tendent généralement à perdre de leur efficacité avec l’âge.
Facteurs de risque du cancer
Le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation et la sédentarité sont les principaux facteurs de risque dans le monde et représentent aussi les 4 facteurs de risque communs d’autres maladies non transmissibles.
Certaines infections chroniques qui touchent particulièrement les pays à revenu faible ou intermédiaire sont des facteurs de risque de cancer. Environ 15% des cas de cancer diagnostiqués en 2012 étaient imputables à des infections cancérogènes, provoquées notamment par Helicobacter pylori, le papillomavirus humain (HPV), le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C et le virus d’Epstein Barr. 3
Le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C et certains types de HPV augmentent respectivement le risque de développer le cancer du foie ou du col de l’utérus. L’infection à VIH accroît fortement le risque de développer un cancer comme celui du col de l’utérus.
Comment réduire la charge du cancer?
Actuellement 30 à 50% des cancers peuvent être prévenus. La prévention suppose la réduction des facteurs de risque et l’application des stratégies préventives existantes fondées sur des bases factuelles. On peut aussi réduire la charge de cancer par le dépistage précoce et la prise en charge des patients. Avec une détection précoce et un traitement adéquat, les chances de guérison sont grandes pour de nombreux cancers.
Éviter les facteurs de risque
En évitant les principaux facteurs de risque, on pourrait réduire considérablement la mortalité due au cancer. Parmi ces facteurs de risque on compte:
le tabagisme (y compris les cigarettes et le tabac sans fumée);
la surcharge pondérale ou l’obésité;
la consommation insuffisante de fruits et légumes;
le manque d’exercice physique (sédentarité);
la consommation d’alcool;
l’infection à HPV sexuellement transmissible;
l’infection par un virus de l’hépatite ou d’autres infections cancérogènes;
les rayonnements ionisants et non ionisants;
la pollution de l’airen milieu urbain;
les fumées à l’intérieur des habitations dues à l’utilisation de combustibles solides par les ménages.
Le tabagisme est le facteur de risque le plus important du cancer responsable d’environ 22% du total des décès dus au cancer.2
Stratégies de prévention
Pour prévenir le cancer, on peut:
s’attacher à mieux éviter les facteurs de risque susmentionnés;
se faire vacciner contre le HPV et contre le virus de l’hépatite B;
réduire les risques professionnels;
réduire l’exposition aux rayonnements ionisants (du fait de l’activité professionnelle ou de l’imagerie médicale diagnostique).
réduire l’exposition aux rayonnements ionisants (imagerie diagnostique professionnelle ou médicale).
La vaccination contre le HPV et le virus de l’hépatite B pourrait prévenir 1 million de cas annuels de cancer (3).
Dépistage précoce
La détection et le traitement précoces des cas permettent de réduire la mortalité due au cancer. Un dépistage précoce comporte 2 volets:
Diagnostic précoce
Un traitement a plus de chances d’être efficace – avec une meilleure probabilité de survie, une réduction de la morbidité et des coûts moins élevés – si le cancer est diagnostiqué précocement. Des améliorations sensibles peuvent être apportées à la vie des patients en cas de diagnostic précoce et si l’on évite les retards dans le traitement.
Le diagnostic précoce comprend 3 étapes qui doivent être intégrées et assurées en temps opportun:
la sensibilisation et accès aux soins;
l’évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade;
l’accès au traitement.
Le diagnostic précoce est utile dans toutes les situations pour la majorité des cancers. Lorsque le diagnostic intervient à un stade avancé, un traitement curatif n’est parfois plus possible. Des programmes peuvent être conçus pour réduire les retards et les obstacles et permettre aux patients d’avoir accès suffisamment tôt à un traitement.
Dépistage
Le dépistage vise à repérer les sujets asymptomatiques présentant des anomalies évocatrices d’un cancer particulier ou d’un stade précancéreux et à les adresser rapidement à la structure appropriée pour le diagnostic et le traitement.
Les programmes de dépistage peuvent être efficaces pour certains types de cancers, en utilisant et en appliquant correctement des tests appropriés liés à d’autres mesures dans le cadre du dépistage et en assurant la qualité des interventions. En général, un programme préventif constitue une intervention de santé publique bien plus complexe qu’un diagnostic précoce. Quelque exemples de méthodes de dépistage:
l’inspection visuelle après application d’acide acétique (IVA) pour le cancer du col dans les milieux défavorisés;
test de dépistage du VPH pour le cancer du col de l’utérus;
le test de Papanicolaou pour le dépistage du cancer du col dans les milieux à revenu élevé ou intermédiaire; et
la mammographie pour le dépistage du cancer du sein dans les milieux à revenu élevé ou intermédiaire.
Traitement
L’exactitude du diagnostic est essentielle pour administrer un traitement adapté et efficace car chaque type de cancer nécessite un protocole spécifique comprenant une ou plusieurs modalités comme la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.
La première étape importante consiste à déterminer le but du traitement ou des soins palliatifs et les services de santé doivent être intégrés et centrés sur la personne. Un objectif primordial est généralement de guérir la maladie ou de prolonger considérablement la durée de vie. Améliorer la qualité de vie des patients est aussi un objectif de premier plan. Les soins de soutien ou les soins palliatifs et le soutien psychologique peuvent y contribuer.
Potential de guérison parmi les cancers se prêtant à une détection précoce
Certains des types de cancer les plus répandus tels que le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, le cancer de la cavité buccale et le cancer colorectal présentent des taux de guérison élevés s’ils sont décelés et traités précocement conformément aux meilleures pratiques.
Potentiel de guérison pour certains autres cancers
Certains types de cancer, bien que disséminés, tels que le séminome du testicule ou les leucémies et les lymphomes chez l’enfant, présentent des taux de guérison élevés s’ils sont traités correctement.
Soins palliatifs
Les soins palliatifs consistent à soulager plutôt qu’à guérir les symptômes provoqués par le cancer ainsi qu’à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille. Les soins palliatifs peuvent aider les gens à vivre plus confortablement.
Il s’agit d’un besoin humanitaire urgent partout dans le monde pour les personnes atteintes de cancer ou d’autres maladies chroniques mortelles. Ils sont particulièrement nécessaires là où il existe une forte proportion de malades à un stade avancé pour lesquels les chances de guérison sont minces.
Les soins palliatifs permettent d’atténuer les problèmes physiques, psychosociaux et spirituels chez plus de 90% des malades du cancer à un stade avancé.
Stratégies de soins palliatifs
Des stratégies efficaces de santé publique, comportant des soins dans la communauté ou à domicile, sont indispensables pour soulager la douleur, dispenser des soins palliatifs aux malades et aider leur famille dans les milieux défavorisés.
Il est indispensable d’améliorer l’accès à la morphine par voie orale pour traiter la douleur cancéreuse modérée à sévère, dont souffrent plus de 80% des malades en phase terminale.
L’action de l’OMS
En 2013, l’OMS a lancé son Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013 2020 qui vise à réduire de 25% d’ici 2025 la mortalité prématurée due au cancer, aux maladies cardiovasculaires, au diabète et aux maladies respiratoires chroniques.
Maladies non transmissibles: questions-réponses En images 10 faits sur les maladies non transmissibles Le téléphone mobile aide les diabétiques à mieux gérer la période du ramadan Reportages sur les maladies chroniques Programme de l’OMS Maladies non transmissibles et santé mentale Thèmes associés Handicaps Santé mentale Tabagisme Maladies non transmissibles – thèmes de santé Informations techniques Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020
Voir p.7
L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) collaborent avec d’autres organisations du système des Nations Unies au sein de l’Équipe spéciale inter-organisations pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles et avec d’autres partenaires afin:
renforcer l’engagement politique en faveur de la prévention et de la lutte anticancéreuses;
coordonner et mener les recherches sur les causes de cancer chez l’homme, ainsi que sur les mécanismes de la carcinogénèse;
suivre la charge du cancer (dans le cadre des travaux de l’Initiative mondiale pour le développement des registres du cancer);
définir des stratégies prioritaires de prévention et de lutte anticancéreuses;
produire de nouvelles connaissances et diffuser celles qui existent déjà pour faciliter la mise en œuvre de méthodes de lutte anticancéreuse fondées sur des bases factuelles;
élaborer des normes et des outils pour guider la planification et la mise en œuvre d’interventions pour la prévention, la détection précoce, le traitement et les soins;
faciliter la création de vastes réseaux de partenaires et d’experts de la lutte anticancéreuse aux niveaux mondial, régional et national;
renforcer les systèmes de santé aux niveaux national et local pour soigner et guérir les malades;
de fournir une orientation mondiale et une assistance technique pour aider les gouvernements et leurs partenaires à mettre sur pied et à maintenir durablement des programmes de qualité contre le cancer du col de l’utérus; et
fournir une assistance technique pour le transfert rapide et efficace des interventions fondées sur les meilleures pratiques dans les pays en développement.
Références
Etudes américaines démontrant la toxicité des ondes électromagnétiques
À Berkeley, en Californie, les détaillants de cellulaires doivent aviser leurs clients que s’ils portent sur leur corps un appareil allumé et connecté à un réseau sans fil, ils risquent de dépasser les lignes directrices fédérales pour l’exposition aux radiations de radiofréquences. Ces limites ne visent qu’à éviter que les tissus humains ne soient chauffés (cuits!) par des micro-ondes et non les autres effets biologiques comme les dommages à l’ADN pouvant mener au cancer. L’industrie combat férocement le règlement de Berkeley devant les tribunaux. © Thinkstock
Une récente étude du gouvernement américain motive l’Académie américaine de pédiatrie à resserrer les recommandations qu’elle fait aux parents concernant l’usage du cellulaire par leurs enfants ainsi que par eux-mêmes (détails plus bas).
En mai dernier, le U.S. National Toxicology Program (NTP) publiait les résultats préliminaires d’une étude démontrant que l’exposition aux micro-ondes émises par un cellulaire augmente significativement la prévalence de rares cancers très malins du cerveau et des nerfs cardiaques chez des rats. Cette étude financée par cet organisme fédéral américain a révélé hors de tout doute que ces radiofréquences (RF) causent les mêmes types de tumeurs chez les rats que celles dont l’incidence est plus élevée chez les humains qui parlent au cellulaire trente minutes par jour en moyenne pendant au moins dix ans (lire les résultats ici). Fait significatif, les risques augmentaient en fonction de la dose d’exposition.
« Le NTP a testé l’hypothèse selon laquelle le rayonnement d’un cellulaire ne pourrait pas causer des effets sur la santé et cette hypothèse a maintenant été démentie. L’expérience a été faite et, après des examens approfondis, le consensus est qu’il y avait un effet cancérogène », a déclaré à Microwave News le toxicologue qui a conçu l’étude, Ronald L. Melnick. « Pour les enfants, les risques de cancer peuvent être supérieurs à ceux des adultes en raison d’une plus grande pénétration et absorption du rayonnement du téléphone cellulaire dans leur cerveau et parce que leur système nerveux en développement est plus sensible ».
Cette découverte a stupéfié plusieurs sceptiques — dont ceux du NTP —, qui ont alors fait un virage à 180 degrés. Par exemple, l’American Cancer Society a reconnu sa valeur scientifique et le magazine Consumer Reports la juge assez révolutionnaire pour désormais recommander à son lectorat de se protéger des RF.
Mise en contexte
L’étude du NTP, un programme des National Institutes of Health (NIH), n’a pas encore été soumise à un éditeur, car elle n’est pas complétée. Par contre, avant d’autoriser sa divulgation préventive, les patrons hésitants des NIH ont exigé qu’elle soit davantage validée. Elle fut révisée par plusieurs experts indépendants et aucune grave lacune n’a été décelée dans son déroulement ni dans les résultats obtenus, selon Ron Melnick. Même si les études animales ne prouvent pas que la santé humaine sera affectée de la même façon, elles indiquent de quelles substances on devrait se méfier et elles soutiennent les preuves fournies par les études humaines, précise le chercheur et professeur de médecine allemand Franz Adlkofer. Celui-ci est président de la Fondation Pandora, dont l’étude REFLEX avait démontré la génotoxicité des ondes cellulaires, d’ailleurs confirmée par l’étude du NTP.
« La découverte de tumeurs cérébrales (gliomes) et de tumeurs malignes des cellules de Schwann cardiaques dans l’étude du NTP, ainsi que de dommages de l’ADN dans les cellules du cerveau, présente un problème de santé publique majeur, car elles sont survenues dans les mêmes types de cellules qui se sont développées en tumeurs dans les études épidémiologiques portant sur les adultes utilisateurs du téléphone cellulaire, explique Melnick sur le site de l’Environmental Health Trust dont il est un conseiller. Les risques de cancer peuvent être plus importants pour les enfants que pour les adultes en raison d’une plus grande pénétration et absorption du rayonnement d’un téléphone cellulaire dans le cerveau des enfants et parce que leur système nerveux en développement est plus sensible aux agents qui endommagent les tissus humains. Sur la base de cette nouvelle information, les organismes de réglementation doivent formuler des recommandations musclées afin que les consommateurs prennent des mesures de précaution et évitent un contact étroit avec leurs téléphones portables, et en particulier qu’ils limitent ou évitent l’utilisation des téléphones cellulaires par les enfants. »
Mille fois moins puissante que la technologie 2G, la 3G présente pourtant trois fois plus de risque de développer un gliome, une forme très agressive de cancer du cerveau.
L’étude du NTP est toutefois déjà dépassée et ne pourra pas être répliquée, puisque l’exposition correspondait à la technologie de deuxième génération (2G ou GSM pour Global System for Mobile Communications) employée il y a 17 ans, soit au moment de la conception de l’étude. Les nouvelles technologies (UMTS pour Universal Mobile Telecommunications System) — on arrive déjà à la 5G — inquiètent davantage les experts. « La puissance moyenne du rayonnement 2G/GSM est 1 000 fois plus élevée que celle des téléphones cellulaires modulés (3G/UMTS) de troisième génération. Pourtant, pour 100 heures d’utilisation, le risque de cancer du cerveau de l’utilisation d’un téléphone cellulaire 3G/ UMTS est 3,4 fois plus élevé que l’utilisation de 2G, nous a expliqué par courriel Lloyd L. Morgan, survivant du cancer du cerveau, chercheur à l’Environmental Health Trust et directeur représentant des patients au registre national américain des tumeurs. L’affiche ci-jointe que nous avons présenté à la conférence BIOEM 2016 illustre qu’après 3 000 heures d’utilisation cumulative, le risque de cancer du cerveau d’un téléphone G3/UMTS est de 4,0 fois la normale, tandis qu’avec un téléphone 2G/GSM le risque est de 1,5 fois. Comment une puissance 1 000 fois plus faible peut-elle causer un risque majeur et plus élevé? La référence 3-5 fournit une explication probable : la modulation UMTS inhibe les gènes de réparation de l’ADN. »
Avis de l’Académie américaine des pédiatres
Face à l’étude du NTP, l’American Academy of Pediatrics (AAP) dit s’inquiéter du fait que des enfants de plus en plus jeunes adoptent le cellulaire alors que leur corps et leur intellect sont en plein développement.
« Les parents ne devraient pas paniquer au sujet de cette dernière étude, mais elle peut servir comme un bon rappel de limiter à la fois le temps que les enfants passent devant un écran et leur exposition aux téléphones cellulaires et autres dispositifs émettant des rayonnements de champs électromagnétiques (CEM). Les résultats partiels des études comme celle-ci justifient que les scientifiques se penchent davantage sur la question. L’AAP soutient davantage de recherches sur la façon dont l’exposition au téléphone cellulaire affecte à long terme la santé humaine, en particulier celle des enfants. »
L’AAP rappelle que la norme fédérale américaine (de la Federal Communications Commission ou FCC) limitant le rayonnement des téléphones cellulaires n’a pas été mise à jour depuis 1996. Cette limite autorisée aux États-Unis, de 1,6 W/kg, vise seulement à prévenir l’échauffement des tissus du corps d’un adulte et non les effets non thermiques comme les dommages à l’ADN et le cancer. « Les crânes des enfants sont plus minces et peuvent absorber plus de rayonnement. » Voici les nouvelles mesures de sécurité recommandées par l’AAP qui déconseille leur usage par les tout-petits :
« • Utilisez la messagerie texte autant que possible, sinon téléphonez en mode haut-parleur ou avec un kit mains-libres.
• Maintenez le cellulaire à au moins un pouce de votre tête durant une conversation [dans le but de ne pas dépasser les limites recommandées pour éviter l’échauffement des tissus].
• Faites seulement des appels courts ou essentiels sur le cellulaire.
• Évitez de transporter votre téléphone contre le corps, comme dans une poche, une chaussette ou un soutien-gorge. Sinon, les fabricants de cellulaires ne peuvent pas garantir que la quantité de rayonnement que vous absorberiez ainsi sera sécuritaire.
• Ne parlez pas au téléphone et ne textez pas au volant. Cela augmente le risque d’accidents d’automobile.
• Faites preuve de prudence si vous téléphonez ou textez en marchant ou en effectuant d’autres activités. Les blessures chez les marcheurs distraits sont à la hausse.
• Si vous envisagez de regarder un film sur votre appareil, téléchargez-le d’abord, puis passez en mode avion [le seul qui élimine toute émission de RF] pendant que vous le visionnez, afin d’éviter l’exposition inutile aux radiations.
• Gardez un oeil sur l’intensité du signal (le nombre de barres affichées). Plus le signal est faible, plus votre téléphone émet de rayonnement et plus votre exposition augmente. Vaut mieux attendre que le signal soit plus fort avant d’utiliser votre appareil.
• Évitez de faire des appels dans les voitures, les ascenseurs, les trains et les bus. Le téléphone cellulaire travaille aussi plus fort pour communiquer à travers le métal, alors son niveau de puissance augmente.
• Rappelez-vous que les téléphones cellulaires ne sont pas des jouets ni des articles de dentition. »
Les gliomes en hausse
En juin dernier, Ron Melnick a répondu aux critiques de son étude formulées par un pédiatre chroniqueur au New York Times. « Dans mon optique, un pédiatre agirait de façon irresponsable s’il ou elle comprenait les implications des données personnelles humaines et animales sur les radiations du cellulaire et n’offrait pas des avis de précaution aux parents de ses patients », écrivait Melnick. Celui-ci affirme que l’étude du NTP redéfinit la controverse sur les effets du rayonnement du téléphone cellulaire car c’est la mieux conçue à ce jour, comme l’ont reconnu les experts de la Bioelectromagnetics Society.
Pour minimiser les risques de l’utilisation du téléphone cellulaire, les critiques — qui sont souvent en conflit d’intérêts car ils sont financés par l’industrie — affirment souvent que l’incidence globale des tumeurs cérébrales est stable. Toutefois, l’incidence du cancer augmente de 1 à 2 % par année chez les enfants depuis 30 ans et celle des gioblastomes hautement mortels augmente sans cesse dans la population générale depuis la fin des années 1980, souligne le Dr Adlkofer : de 3,1 % par année aux Pays-Bas entre 1990 et 2010 et similairement aux États-Unis, et pour des cancers localisés principalement dans le lobe frontal, le plus exposé aux ondes des cellulaires. De plus, en Suède, les tumeurs cérébrales de type inconnu ont augmenté de 157 % de 2008 à 2013, prouvant que les registres de tumeurs s’avèrent incomplets et peu fiables, selon l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell. Ce médecin est l’auteur des études les plus connues sur le sujet qui ont contribué au classement 2B des radiofréquences. Il a notamment découvert que les gens qui utilisent le cellulaire de manière intensive avant l’âge de 20 ans vont jusqu’à quintupler leur risque de cancer du cerveau.
Aujourd’hui, le Dr Hardell affirme, tout comme plusieurs autres experts dont l’ancien patron du NTP, Chris Portier, qu’il faut reclasser les RF comme « probablement cancérogènes » (2A). L’opinion de Hardell n’est pas à prendre à la légère : depuis la fin des années 1970, les fabricants de l’agent orange, des BPC (biphényles polychlorés) puis du glyphosate (Roundup) avaient aussi critiqué ses études sur la toxicité de ces produits, mais l’histoire lui aura donné raison. Son avis sur le 2A est aussi partagé par le Dr Anthony B. Miller, directeur de l’unité d’épidémiologie à l’Institut national du cancer, à Toronto, de 1971 à 1986.
Si ces avis ne vous suffisent pas, vous pouvez toujours vous fier à la législation française sur l’exposition aux CEM et aux consignes de sécurité des fabricants de cellulaires qui recommandent de ne jamais le tenir contre votre corps…
L’étude du NTP en bref
L’étude s’est déroulée dans 21 chambres à réverbération blindées permettant de produire des expositions homogènes. Ces chambres comprennent une antenne émettrice et une grande roue qui permettait d’exposer l’ensemble du corps des animaux uniformément de façon prolongée en évitant le stress de la contention.
Cette étude fut la première à exposer autant des souris et des rats (270 + 90 animaux témoins non exposés) aussi longtemps (9 heures par jour par cycles de 10 minutes d’exposition et 10 minutes de pause) à trois niveaux d’intensité d’ondes radio (1,5, 3 et 6 watts par kilogramme). Les rats étaient exposés in utero (dès leur conception) et les souris à partir de l’âge de 5 semaines. Les ondes choisies étaient de la même fréquence (900 mégahertz pour les rates et 1 900 MHz pour les souris) et des mêmes types de modulation (façon de transmettre l’information) que celles employées par l’industrie du téléphone cellulaire — le protocole d’Accès multiple à code divisé (mieux connu sous l’acronyme anglais CDMA) et le Système global de communication mobile (GSM). Le premier est à plus forte intensité pendant une courte période, le second, plus faible mais d’une durée plus longue.
Résultats : entre 2,2 et 6,5 % des rats mâles exposés ont développé un gliome ou un schwannome malin du cœur. L’étude est significative pour plusieurs raisons, selon Chris Portier. D’abord parce que le niveau de risque augmentait généralement avec l’intensité de la dose (5,5 % et 6,6 % de schwannomes à 6 W/kg selon les types de modulation). De plus, aucun des rongeurs témoins (non exposés) n’ont développé de tumeur.
Pour en savoir davantage :
Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger
aappublications.org/news/2016/05/27/Cancer052716
Report of Partial Findings from the National Toxicology Program Carcinogenesis Studies of Cell Phone Radiofrequency Radiation in Hsd : Sprague Dawley® SD rats (Whole Body Exposures) Draft 5-19-2016
Mobile phone and cordless phone use and the risk for glioma – Analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997-2003 and 2007-2009. Pathophysiology. 2015 Mar;22(1):1-13. doi: 10.1016/j.pathophys.2014.10.001. Epub 2014 Oct 29.
microwavenews.com/news-center/ntp-cancer-results