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INERIS – Une étude ultra-light


INERIS – Effets d’exposition à des champs électromagnétiques
LES RATS DE L’INERIS SONT DES VEINARDS
Ils ont eu des émissions ultralight.
Le 03 Avril 2013, ont été exposés dans les locaux de l’INERIS des travaux concernant la régulation thermique de jeunes rats exposés à des champs électromagnétiques.
Invitée, l’association nationale Robin des Toits était présente.
Une étude de ce type a pour objet de fournir des éléments de comparaison avec la situation réelle actuelle.

Les émissions produites par les opérateurs ont trois caractéristiques :
– elles sont mixtes et comportent une composition de fréquences diverses, 900MHz, 1800Mhz, 2100MHz, 2400MHz, 2600MHz, et ce à multiplier par les 4 Opérateurs existants. Sans compter les fréquences des différents compteurs intelligents mis sur le marché, du Wimax etc…
– elles comportent des extrêmement basses fréquences,
– elles sont émises de façon discontinue et par saccades.

Les émissions offertes aux rats de l’INERIS sont nettement plus simples :
 elles ne comportent qu’une seule fréquence – 900 MHz
– donc, il n’y a pas d’extrêmement basse fréquence,
– elles sont émises en continu.
– une seule source d’émission
Les résultats de l’étude montrent chez les animaux exposés des perturbations nettes – l’INERIS dit « très nettes » – du sommeil, de la thermorégulation et du comportement alimentaire.
Malgré la faible intensité des émissions, ils montrent aussi une augmentation de l’état d’alerte.
L’étude fait donc constater l’apparition de perturbations très nettes malgré la forte atténuation et la faible intensité de l’émission.
Deux conclusions sont évidentes :
– une émission plus complète produit des perturbations beaucoup plus importantes,
– pour une information pleinement significative, il est nécessaire de soumettre les animaux en direct aux émissions auxquelles les opérateurs soumettent l’ensemble du vivant.
A titre de complément de la présente étude, Robin des Toits croit utile d’informer l’INERIS de l’existence des travaux suivants :
– ADANG et VANDER VORST – Juin 2008
  124 rats
  21 mois d’exposition – faible
  Résultats :
  . perturbation du système immunitaire – multiplication des lymphocytes,
  . vieillissement accéléré,
  . 50% de surmortalité   (mortalité – pourcentage normal : environ    30%       ADANG : 60%)
Rappel : patrimoine génétique du rat identique à 90% avec celui de l’humain.
– SALFORD et al – 2003 – dans Environ Health Perspect
  Nerve Cell Damage in Mammalian Brain After Exposure to Microwawes from GSM Mobil Phones.
  Le Professeur SALFORD, haute autorité dans le domaine du BioElectromagnétisme, a déclaré qu’une personne qui entre 15 et 25 ans a chaque jour un portable contre la tête pendant une demi-heure ou plus aura un ALZHEIMER à 30 ans.
– Trois travaux concernant les perturbations du sommeil par les émissions du type GSM :
  HUBER et al – 2000 – Biological and Medical Aspect of Electromagnetic Fields
  HOSSMANN et HERMANN – 2003
  HUNG et al – 2007
Marc CENDRIER
Chargé de l’Information Scientifique




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Une étude conclut aux effets biologiques des ondes électromagnétiques

Publié par : LE MONDE
Le : 04.04.2013

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Quels peuvent être les effets d’une exposition aux champs électromagnétiques, comme ceux générés par les antennes-relais de téléphonie mobile qui fleurissent sur les toits des immeubles et parfois des écoles ? Existe-t-il un réel risque sanitaire pour les riverains, comme le soupçonnent certaines associations ? La littérature scientifique s’est multipliée ces dernières années sans conclure à un risque avéré, laissant les personnes dites « électrosensibles » dans l’incompréhension.

Pour la première fois, une étude sur des jeunes rats, conduite par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et l’université de Picardie Jules-Verne, publiée par la revue Environnement Science and Pollution Research et rendue publique mercredi 3 avril, conclut à des effets biologiques des radiofréquences sur les fonctions de l’équilibre énergétique. Le sommeil, la régulation thermique et la prise alimentaire sont perturbés.

Le niveau d’exposition auquel ont été soumis les rats, expliquent les chercheurs, correspond à celui rencontré à proximité d’une antenne-relais. Treize jeunes rats ont été exposés en continu pendant six semaines à des ondes d’une fréquence de 900 MHz et d’une intensité de 1 volt par mètre (V/m), beaucoup plus faible que les seuils légaux. Un groupe témoin de 11 rats a été constitué, non soumis à ces champs électromagnétiques.

LES RATS RÉDUISENT LEUR STRATÉGIE DE REFROIDISSEMENT

Les chercheurs soulignent que les rongeurs ont un comportement alimentaire et suivent des rythmes biologiques assez similaires à ceux des nouveau-nés et que leur régulation thermique est transposable à l’homme. L’expérience a été répétée deux fois, avec des résultats cohérents.

L’expérimentation montre des effets des radiofréquences sur la régulation thermique : lorsqu’ils sont soumis à une augmentation de la température ambiante, les rats exposés aux ondes réduisent leur stratégie de refroidissement. Les animaux contractent leurs vaisseaux périphériques pour conserver la chaleur (vasoconstriction), comme s’ils ressentaient une sensation de froid, alors qu’ils ont plus chaud. Ils économisent leur énergie, comme s’ils en avaient un besoin accru.

Pourquoi ? « Nous n’avons pas de réponse. Nous constatons seulement que l’animal ne ressent pas la chaleur. L’adaptation à la température est modifiée », explique René de Seze, directeur de recherche à l’Ineris.

UNE PRISE ALIMENTAIRE PLUS IMPORTANTE

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que les animaux exposés n’avaient pas la même sensation de satiété que les rats non exposés. Ils constatent une prise alimentaire plus importante chez les rats soumis aux ondes. Les mécanismes d’économie d’énergie chez les rats exposés pourraient donc conduire à une augmentation de la masse corporelle.

Dernier enseignement : les rats soumis aux radiofréquences présentent un fractionnement du sommeil paradoxal, comme si les animaux étaient en état d’alerte. Les chercheurs soulignent qu’il ne s’agit pas de troubles du sommeil au sens strict, mais précisent que des perturbations du sommeil paradoxal pourraient « engendrer des difficultés de mémorisation ou des troubles de l’humeur chez l’homme ».

« Ce que nous constatons, c’est qu’à de très faibles niveaux d’exposition, les effets sont réels sur le métabolisme, explique René de Seze. Il faut maintenant que d’autres laboratoires mènent des expériences similaires pour confirmer ou infirmer nos conclusions. »

« LES EFFETS DÉCRITS  NE SONT PAS SANITAIRES »

Chercheur à l’université de Bordeaux, Bernard Veyret, qui n’a pas participé à l’étude, est plus prudent : « Ces résultats sont assez contre-intuitifs. L’étude de l’Ineris montre qu’il se passe quelque chose, mais j’ai un doute sur les niveaux réels d’exposition aux champs électromagnétiques. Les animaux sont appareillés. On leur place des sondes, des câbles, qui peuvent avoir des interférences avec les ondes. Par ailleurs, il faut bien préciser que les effets décrits sont des effets biologiques et non pas sanitaires », rappelle-t-il.

Ce spécialiste des champs électromagnétiques réalise depuis 1985 des études sur les effets des radiofréquences sur la croissance des tumeurs, la reproduction ou le système immunitaire. « Nos conclusions, c’est qu’il ne se passe rien. Jamais nous n’avons observé quoi que ce soit de significatif. »

Sophie Landrin

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